L’Europe ET LA CRISE MIGRATOIRE

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L’explosion des migrations dans le monde depuis les années 

Toutefois, la fin de la Seconde guerre mondiale et l’annonce de la paix n’annoncent en rien la disparition des conflits dans le monde.
Jusque dans les années 80, guerres et persécutions continuent de se multiplier sur tous les continents. En Amérique latine, on fuit des dictatures meurtrières comme celle au Chili instaurée suite au coup d’État de Pinochet en 1973 contre le président Allende. En 1979, c’est l’Asie qui est touchée : une vague d’immigrés venus d’Indochine tente d’échapper au régime communiste et à la répression. Ces réfugiés d’Asie du Sud-Est -communément appelés Boat-people à cause de leurs embarcations de fortune- affluent vers l’Occident et inondent nos télés d’images semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui en Méditerranée.
Les années 90 ne sont en rien différentes et apportent à leur tour leur flot de malheurs. Plusieurs crises se multiplient et continuent de jeter sur les routes des milliers de réfugiés comme celle du Kosovo ou bien celle du génocide rwandais. Ainsi, en 1995, on dénombrait 27 millions de demandeurs d’asile dans le monde. Le nombre d’immigrants clandestins ne cesse de gonfler notamment à cause de la banalisation des voyages intercontinentaux mais aussi à cause du trafic d’êtres humains.
Face à cet afflux continu de déracinés, les pays occidentaux commencent progressivement à fermer administrativement leurs frontières et le taux de rejet des demandes d’asile s’amplifie fatalement, dessinant les prémices de la crise migratoire sans précédent dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
L’OIM, l’organisme international onusien chargé des migrations a enregistrée pas moins de 141 938 entrées de migrants dans l’UE au 31 décembre de l’année 2018, dont la très grande majorité par voie maritime. Grâce au Flow Monitoring Europe, il est assez facile de suivre l’évolution de l’immigration en Europe. Cette base de données enregistre les différents rapports effectués par les filiales de l’IOM dans différents pays européens afin de cartographier de façon assez précise l’évolution des migrations, les différents points d’entrée, de transit et de sortie de l’UE ainsi que les différentes routes empruntées par les migrants [voir annexe 1]. On y trouve aussi des rapports et des données sur la migration.
En 2015, on estimait à plus d’un million le nombre de personnes ayant rejoint l’Europe. Par la suite, l’OIM a enregistré des chiffres records mais en grosse diminution par rapport à 2015. En 2016, on compte 390 432 arrivées sur le sol européen. S’en suit une diminution de plus de 50 % pour l’année 2017, pour atteindre 138 810 arrivées en 2018. En conclusion, ce sont trois fois moins d’entrées en 2018 qu’en 2016, mais aussi 14 fois moins qu’en 2015.
Selon l’OIM, il y aurait 25,4 millions de réfugiés dans le monde en 2018, contre 21,3 millions en 2015. Évolution notoire qui me pousse à comprendre quels événements ont eu lieu ces dernières années et qui poussent encore aujourd’hui toutes ces personnes à prendre la route de l’Europe. Parmi ces 25,4 millions, 5,4 d’entre eux sont Palestiniens et relèvent d’une branche spéciale du HCR s’occupant des réfugiés de Palestine dans le Proche Orient appelée UNRWA. Pour les quelques 20 millions qui restent, regroupant à la fois migrations internes et externes, le HCR estime que 68% d’entre eux viendrait de seulement cinq pays différents :
1) République arabe syrienne (6,3 millions)
2) Afghanistan (2,6 millions)
3) Soudan du Sud (2,4 millions)
4) Myanmar (1,2 millions)
5) Somalie (986 400)
La très grande majorité d’entre eux sont installés dans des pays en développement situés au Proche et au Moyen Orient. Ainsi, contrairement à notre vision européo-centrée, tous les réfugiés ne viennent pas en Europe et beaucoup s’installent dans des pays voisins.
D’après une étude du UNHCR du 18 juin 2018, 3,5 millions d’entre eux se dirigent vers la Turquie. 1,4 millions vers le Pakistan, 1,4 vers l’Ouganda, presque 1 million au Liban, et 980 000 en Iran pour ne citer qu’eux.
L’Europe, elle, est donc largement épargnée si l’on regarde ces chiffres. Seule l’Allemagne, figure de proue de l’hospitalité européenne, se place dans le top 6 mondial concernant l’accueil des réfugiés avec pas moins de 970 400 réfugiés admis. En ce qui concerne les demandes d’asile, elle reste également la seconde nation, derrière les États-Unis d’Amérique avec 573 600 demandes d’asile accordées en 2017 toujours selon l’UNHCR.
Par ailleurs, on remarque que plusieurs nationalités sont très représentées dans les camps. Mais pour quelles raisons ? Les migrants arrivent sur le continent européen par quatre portes majeures, qu’elles soient maritimes ou terrestres : l’Italie, la Grèce, l’Espagne et la Bulgarie.
Cependant, les camps n’accueillent pas forcément des personnes de toutes les nationalités car les routes migratoires diffèrent suivant les pays de départ ou les pays de destination. En septembre 2018, l’IOM faisait donc part des nationalités les plus représentées dans les centres d’hébergement d’urgence :
• en l’Italie : Tunisie, Érythrée, Soudan, Pakistan, Irak
• en Grèce : Syrie, Afghanistan, Cameroun, Congo
• en Espagne : Afrique subsaharienne, Maroc, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire
• en Bulgarie : Irak, Syrie, Afghanistan, Pakistan.
Les réfugiés syriens représenteraient plus d’un quart d’entre eux en 2016 selon le HCR. Le pays est plongé depuis le printemps arabe de 2011 dans une double guerre. D’un côté, le combat se mène contre l’État Islamique (EI) qui contrôle des territoires dans toute la Syrie. La ville de Raqqa, considérée comme la « capitale » de l’EI, n’a été libérée que l’année dernière et l’on estime qu’elle a été détruite à 80%2. De l’autre, un conflit oppose les rebelles aux forces de Bachar el-Assad. En outre, sous la pression des raids aériens et des violences terroristes, ce sont plus de cinq millions de syriens qui ont choisi l’exil et l’on dénombre environ six millions de déplacés à l’intérieur même du pays3. C’est ce qu’on appelle aussi l’immigration intérieure.
Nous l’avons vu, la double guerre menée en Syrie explique l’afflux intense de ses ressortissants sur les routes qui mènent à l’Europe.
D’autres conflits plus anciens comme par exemple en Somalie, en Irak ou en Afghanistan, continuent à faire, eux aussi, des milliers voire des dizaines de milliers de déplacés chaque année. En l’Afghanistan, c’est aussi une double guerre qui s’opère et qui pourrait faire de lui le conflit le plus meurtrier de 2018. D’un côté contre l’EI présent dans le pays depuis 2015 et de l’autre contre les talibans, l’Afghanistan s’enlise dans un conflit qui paralyse le pays depuis des dizaines d’années. En ce qui concerne l’Irak, c’est un conflit entamé en 2003 qui plonge le pays dans une guerre contre des armes nucléaires fantômes. Aujourd’hui c’est aussi contre l’EI que se bat le pays. Ce groupe terroriste pousse fréquemment les populations civiles à se déplacer vers des zones d’hostilités, tuant ceux qui fuient les combats. Par ailleurs, les enfants sont recrutés comme enfants soldats, et de nombreuses habitations et villes sont régulièrement détruites sur leur passage. Quant au Pakistan, il s’enlise dans une guerre avec l’Inde depuis l’annonce de son indépendance en 1947 afin de récupérer la région du Cachemire4, véritable enjeu politique et économique de part sa position géographique. En effet, se situant à très haute altitude dans l’Himalaya, cette zone permet de contrôler l’eau du fleuve Indus qui vient irriguer toutes les cultures et ainsi nourrir la majeure partie de la population pakistanaise. Les populations locales sont donc victimes de ce conflit qui s’éternise.
Ainsi, des atteintes flagrantes aux droits humains et des violations graves du droit international humanitaire, dont certaines étaient constitutives de crimes de guerre, font rage partout sur le globe. Ces conflits, plus ou moins jeunes dans le temps, se multiplient et forcent de plus en plus de personnes à se déplacer, à l’intérieur même de leur pays, ou bien, si la situation ne le permet pas, de tenter sa chance en Europe, terre d’espoir pour tant de réfugiés rêvant d’obtenir un refuge ou l’asile.
Aujourd’hui, la question n’est plus vraiment de savoir s’il y aura des migrations ou non dans les années à venir mais plutôt dans quelles proportions afin de les gérer et y faire face de la façon la plus humaine et la plus décente possible. Cependant, le chemin est semé d’embûches et l’accès à l’asile en Europe relève souvent du parcours du combattant.

Ebranlement des politiques de l’asile dans l’Europe forteresse

Pour Michel Agier, la crise migratoire européenne que nous connaissons aujourd’hui prend ses racines il y a un quart de siècle avec ce qu’on appela le « processus de Schengen »1. La majorité des mesures mises en place visent à tenir à l’écart les migrants considérés comme indésirables sur le territoire européen. Tout commence par la mise en place de l’espace Schengen en 1995, abolissant le contrôle aux frontières intérieures de l’Europe et renforçant ces mêmes contrôles aux frontières extérieures de l’espace. On définit alors les conditions d’entrée et de séjours de l’immigration légale tout en réduisant l’immigration irrégulière par une politique de retour des migrants clandestins. A l’orée du XXI ème siècle, deux dates seront décisives dans la volonté de concorder les politiques des membres de l’Union européenne (UE) : Octobre 1999, Tampere, Finlande. Le Conseil européen se réunit, C’est le début d’un processus d’harmonisation des politiques entre les différents pays européens. Plusieurs termes apparaissent comme ceux d’ « action extérieure » et d’« externalisation » ainsi que le principe de « partenariat avec les pays d’origine ». Ils permettent la sous-traitance de la gestion de la migration et de l’asile par les pays limitrophes de l’UE, mais aussi par les pays d’origine des migrants, notamment venant d’Afrique et du Moyen Orient.
Octobre 2004, la Haye, Pays-Bas. Le Conseil européen se réunit à nouveau afin de traiter des politiques européennes d’asile et d’immigration pour les cinq années suivantes. Une autre proposition importante est amenée dans les discussions par le gouvernement de Tony Blair qui vise à créer des centre de tri de demandeurs d’asile dans les pays limitrophes de l’UE. Les États européens cherchent donc progressivement à externaliser l’intendance de la crise migratoire.
En 2015, plus d’un million de réfugiés entrent sur le territoire européen. La détermination des réfugiés face aux intérêts de certains États permet d’ouvrir ce qu’on appellera le « couloir balkanique ». C’est un passage sûr et rapide pour les réfugiés reliant la Grèce à l’Autriche ou l’Allemagne (circuits passant par la Grèce-Macédoine-Serbie-Hongrie- Autriche ou par la Grèce-Macédoine-Serbie-Croatie-Slovénie-Autriche-Allemagne). Pourtant, le couloir ferme progressivement dès le mois de novembre de la même année, La raison ? Un tri arbitraire des migrants en fonction de leur origine s’effectue à Idomeni, à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, afin de ne laisser passer que les Syriens et les Irakiens. Ainsi, dès le début 2016, la frontière devient hermétique, le « couloir balkanique » ferme.
Cependant, les réfugiés continuent d’arriver en Grèce en utilisant principalement la mer Égée, axe migratoire très meurtrier depuis plusieurs années. Affrété depuis 2016, seul l’Aquarius, figure d’ultime secours, tente de scruter inlassablement la Méditerranée afin de sauver le plus possible de migrants de la noyade. Ce navire géré par l’Organisation non Gouvernementale SOS Méditerranée ne trouve pourtant pas toujours de port où accoster et doit souvent lancer des appels dans les médias afin de pouvoir débarquer les centaines d’exilés qu’il transporte. Face à des administrations déjà débordées, les appels de l’Aquarius résonnent comme la preuve incontestable de l’ingestion de la crise par les gouvernements italien, grec, français et espagnol.
Selon leurs propres statistiques3, lors de 102 opérations de sauvetage en mer, 15 078 personnes de quarante nationalités différentes ont été secourues rien que sur l’année 2017 dont 23% de mineurs et 14% de femmes.
Une fois à terre et sous la pression de l’UE, ils se retrouvent bloqués dans des centres d’accueil ouverts par les gouvernements grec, italien ou espagnol : les hot spots. Ce sont des centres de contrôle chargés d’enregistrer les migrants tout en triant les demandeurs d’asile des réfugiés économiques. Ce sont aussi très souvent des zones frontalières inhospitalières aux conditions d’accueil très difficiles, comme les camps d’Idomeni ou la Pirée.
Afin de désengorger ces hot spots mais aussi surveiller la présence des migrants dans les autres pays européens, plusieurs accords vont être mis en place afin de contrôler, gérer et répartir les migrants dans l’ensemble de l’Europe.

Les procédures Dublin

Le règlement Dublin a été mis en place en 2013 afin de diminuer les tensions entre les pays de l’UE quant à la pris en charge des migrants, notamment depuis 2015 où le phénomène s’est accentué avec l’arrivée massive de plus d’un million d’exilés. Ils servent aussi à responsabiliser les États ayant tendance à vouloir se libérer de ce « fardeau » en s’appuyant sur les autres pays membres. Ils sont voués à enregistrer toute personne entrant dans l’UE, à mettre en commun les diverses informations collectés et ainsi éviter de multiplier les demandes d’asile pour une seule et même personne dans plusieurs pays membres.
Ce sont des textes assez complexes et détaillés dû notamment aux très nombreuses situations dans lesquelles se trouvent les migrants. Ainsi, en fonction des différentes situations, plusieurs procédures se mettent en place et définissent ce qu’il adviendra d’eux.
Les pays « membres » appliquant le règlement Dublin regroupent l’ensemble des pays de l’UE, ainsi que la Suisse, la Norvège, l’Islande, et le Liechtenstein, mais ne s’applique pas à Monaco et à Andorre, ni aux départements ou territoires d’outre-mer.
Appelé Dublin III, ce règlement permet principalement de déléguer la responsabilité de l’examen de la demande d’asile d’un réfugié au premier pays qui l’a accueilli. Si nous prenons l’exemple d’un réfugié syrien, entré en Europe par l’Italie et ayant continué son parcours jusqu’à Calais, ce réfugié ne pourra pas déposer sa demande d’asile en France. S’il se rend en préfecture afin d’enregistrer sa demande, il sera automatiquement détecté et placé en « procédure Dublin ». Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour lui ? Il sera renvoyé dans le pays par lequel il est entré en Europe, c’est-à-dire en Italie, afin qu’elle traite son dossier de demande d’asile. Ce réfugié prendra le terme de « dubliné » de part le fait qu’il ait été l’objet de cette fameuse « procédure Dublin ».
Afin de mettre en place ce système de contrôle et de renvois systématiques (dans la mesure du possible, c’est-à-dire si sa vie n’est pas en danger là où il sera renvoyé), l’UE a mis en place une procédure d’identification dès la première arrivée en Europe, notamment dans les hot spots. Les empruntes des réfugiés sont enregistrées dans un fichier nommé Eurodac4 qui permet la mise en commun des données déjà enregistrées entre les États membres. Dans cet exemple, la France pourra retrouver le pays par lequel ce syrien est entré en Europe et ainsi mettre en place la procédure adéquate. L’UE met donc en place ce système en considérant que tous les pays membres appliquent la même protection aux demandeurs d’asile. Nous verrons par la suite que ce n’est pas toujours le cas, notamment dans les pays n’étant pas favorable voire contre l’immigration.
Il existe parfois des dérogations qui supplantent cette procédure notamment le regroupement familial. On reconsidère qu’avoir un membre de sa famille dans un autre pays de l’UE auquel une demande d’asile a déjà été accordée ou bien rejoindre ses parents et/ ou enfants prime sur la décision de transfert. Par ailleurs, le demandeur d’asile peut demander un recours dans le cas où il estime être maltraité dans le pays de première entrée sur le territoire européen, car il est précisé que le renvoi ne doit s’effectuer que dans un pays « sûr ».
En France, le nombre de « dublinés » aurait fortement accru ses dernières années : 41 500 personnes en 2017 sur les 121 200 demandes enregistrées par les préfectures. Cela représente environ 30% des demandes totales et deux fois plus de dublinés que l’année précédente5.
Pourtant ce règlement pose de nombreuses questions et provoque la colère, notamment des pays d’entrée qui continuent d’être submergés par les arrivées incessantes de réfugiés. La Grèce et l’Italie se considèrent pénalisées dans ce système où la procédure de Dublin ne les aide en rien à gérer la crise qui se produit déjà sur leurs territoires et où la gestion des migrants est déjà catastrophique.

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Table des matières

Introduction
Avant-propos
Introduction| Face à l’urgence des migrations contemporaines
partie 1 | L’Europe ET LA CRISE MIGRATOIRE
Retour historique et politique sur la crise « des migrants »
A | Naissance et reconnaissance du statut de réfugié à l’issue de la Seconde Guerre mondiale
B | L’explosion des migrations dans le monde depuis les années
C | Ébranlement des politiques de l’asile dans l’Europe forteresse
Les procédures Dublin
Les partenariats avec les pays d’origine
Le pacte de Marrakech : une proposition
d’accompagnement des politiques d’accueil dans le monde
D | Expulsion et refoulement : interprétations et bafouements des droits fondamentaux des migrants
partie 2 | « L’encampement du monde »
Un phénomène de grande ampleur qui mobilise la planète
A | Retour sur les chiffres de l’immigration
B |Les camps au coeur du dispositif d’externalisation de l’Union Européenne
C | Des espaces d’extraterritorialité, d’exception, et d’exclusion
D |Une mobilisation croissante de l’aide humanitaire et associative en faveur des migrants
Les organisations non gouvernementales (ONG)
Les associations, les collectifs
Les personnalités de la société civile, les citoyens anonymes
partie 3 | les jungles de calais focus sur 30 ans de tensions françaises et européennes en matière d’immigration
1 | Calais : une étape dans les parcours migratoires
2 | Les conséquences de la chute du mur de Berlin sur la présence des migrants dans le Calaisis
3 | Entre visibilité médiatique et indifférence gouvernementale (1997-1999)
4 | De la fin du camp de Sangatte au renforcement des contrôles frontaliers et policiers (1999-2002)
5 | L’année 2009 : quand la jungle pachtoune se démantèle
6| Mise en place progressive d’un réseau d’acteurs associatifs et politiques autour de la crise de l’accueil
7 | L’éparpillement : la réponse du gouvernement face à l’ampleur du phénomène de Calais (2012-2013)
8 | La montée de l’extrémisme et des protestations xénophobes
9 | Urbanisme et architecture du « campement de la Lande » (2015-2016)
Partie 4 | vers des villes plus accueillantes
LE RÔLE DE L’ARCHITECTE DANS LES PROBLÉMATIQUES MIGRATOIRES ACTUELLES
A | L’architecte et l’urgence humanitaire
La « bulle » : un centre de premier accueil à Paris Grande-Synthe : le camp humanitaire de la Linière
B | Obstacles et réussites des propositions d’architecture d’accueil en France
La Promesse de l’Aube : un centre d’hébergement d’urgence contesté
Ivry-sur-Seine : un centre d’hébergement d’urgence qui favorise l’émancipation
C | La responsabilité de l’architecte dans la résolution de la crise de l’accueil : entre enseignement et pratique
La part de l’enseignement dans l’évolution des pratiques
Entre recherche et actions : du concept à la réalité
D | Les différents scénarios de la ville accueillante
Des scénarios de la ville accueillante qui s’adaptent aux contextes urbains, économiques et sociaux
Un réseau d’acteurs ouvert aux problématiques contemporaines
Des lois qui suivent le pas
CONCLUSION
Conclusion
Définitions
Sigles et acronymes
Acteurs et institutions entourant la cause des migrants en France et dans le monde
Médiagraphie
Liste des visuels
Annexes

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