Soutenance mémoire
Les avantages et inconvénients de la mondialisation
Ils existent des nombreux avantages et inconvénients selon Sophie Ouellet. Parmi ses avantages nous avons : Mondialisation= force économique. Développement des multinationales : marché de vente (chine), emploi, etc ; Développement des organismes gouvernementaux : coopération internationale, Ex : maintient de la paix et sécurité(ONU) ; Pour le consommateur, diversité de bien de consommation ; Le niveau de vie s’est amélioré dans presque de tous les pays. Amélioration plus marquée dans les pays développés, mais présente dans les autres pays en développement ; L’émergence des nouveaux pays industrialisés qui ont pu se sortir de la pauvreté (Corée du Sud, Taiwan, Chine et Brésil) ; Valeurs planétaires. Exemple : protégé l’environnement ; Force mondiale pour contester des projets. Le barrage brésilien qui allait détruire la forêt amazonienne est abandonné ou Amérindiens. Parmi ses inconvénients nous mentionnons : Domination des pays capitalistes dont l’Etats Unie ; Multinationale : utilisation de la main d’œuvre à bon marché « cheap labour » ; Banque : concentrer la richesse mondiale pour l’élite financière ; Exploitation des matières premières dans les pays en voie de développement ; Concurrence forte qui amène la disparition des petits producteurs (abondons des petits fermes) et limite l’action des syndicats ; Entreprise économique ont plus de pouvoir que certains gouvernements. Elle peut donc négocier à sa faveur : faible impôt et salaire ; Homogénéisation des cultures donc disparition des culturels locales ; Difficulté de gérer des crises financières. Mondialisation rend la crise plus complexe à gérer. Crainte d’un krach boursier malgré le FMI ; Trafic illégal facile (drogue, organes, etc.) ; Corruption.
La théorie des avantages absolus d’Adam Smith
La théorie des avantages absolus se base sur le fait qu’une nation peut produire des biens plus efficacement que d’autres, donc que l’efficacité globale peut être augmentée avec le commerce. Selon la thèse d’Adam Smith, le premier à énoncer ce principe au XVIIIème siècle, « chaque nation se spécialiserait dans la production des produits pour lesquels elle aurait un avantage absolu, libérant ainsi de la main-d’œuvre qui peut se concentrer dans de nouvelles productions » (Rodrigue. J. P, p208). Avec cette spécialisation, les pays accroissent leur efficacité pour trois raisons selon Rodrigue:
-Qualification. La main-d’œuvre devient de plus en plus qualifiée dans les secteurs de spécialisation. Qui se spécialise dans un domaine devient plus efficace pour produire dans son domaine de spécialisation.
-Formation. Il n’y a pas de réaffectation de la main-d’œuvre dans nouveaux secteurs, seulement dans des secteurs attachés. Du fait que la main-d’œuvre possède déjà la qualification, la perte est minimisée lors de leurs formations.
-Productivité. Au fur et à mesure, de meilleures méthodes de production vont se développer dans les secteurs spécialisés. La spécialisation entraîne donc améliore davantage la productivité, puisqu’elle assure une maîtrise technique sur tous les aspects de la production. Pour illustrer ce théorème nous allons prendre l’exemple du cas de la France et de l’Arabie Saoudite pour deux produits : les voitures et le pétrole. La France a un avantage absolu pour les voitures et doit se spécialiser dans cette production. Elle doit délaisser la production de pétrole et l’acheter à l’extérieur. L’Arabie Saoudite doit se spécialiser, à l’inverse, dans la production de pétrole et importer ses voitures. D’un point de vue économique, les deux pays ont intérêt à se spécialiser et à commercer. Il n’y a aucun perdant à l’échange. Henri-F. Henner raisonne en terme de cette avantage absolu aux niveaux de chaque régions d’un pays à titre d’exemple et affirme que « l’avantage que possède une région sur les autres pour un bien sera donc un avantage absolue, qui fonde des différents de coût d’un même produit d’une région à l’autre10. ». Si on inspire par exemple sur les avantages absolus que procure Madagascar dans les six régions et qu’on l’exploite d’une manière spécialisé pour en déduire chaque avantage comparative spécifique de la région. Une fois que le travail d’un est réparti entre les différentes régions d’un pays et que l’égalisation des salaires a été obtenue, chaque région produira et vendre aux autres ce qu’elle produit au moindre coût (évalué en quantité de travail11). Il est indéniable que cette conception est un peu standardisé au moment où elle est valable à l’intérieur d’un pays et même à international en termes de l’agrégation de l’avantage comparative des régions d’un pays. Dans la condition que ce théorème de l’avantage absolu sera transféré du commerce interne au commerce international12. Cette théorie montre que l’intérêt qu’un pays peut trouver en développant les activités qu’il dispose d’une forte productivité de travail. Il en résulte une augmentation de la production simplement par une productivité augmenté issue d’une utilisation plus rationnelle des ressources et une baisse des prix des biens et service.
– le libéralisme : Puisque l’échange est le moteur de la création de richesses, pour favoriser la création de richesses, il faut favoriser l’échange, d’où le libéralisme. Libéralisme à resituer bien évidemment dans son contexte, c’est à dire dans le cadre toujours présent d’une société féodale, où le capitalisme industriel est seulement naissant
Les différents cas de rendements d’échelle croissant
Alfred Marshall (1879) a été le premier à introduire la distinction fondamentale entre les économies d’échelle et externes à la firme.
-Les économies d’échelle internes : C’est l’augmentation de la taille de l’entreprise et elle seule qui conduit à ces économies d’échelles, qui peuvent provenir d’économie réalisée sur l’organisation interne de la firme ou encore de l’existence de coûts fixes (la fonction de production présente des rendements d’échelle croissants si f(λK, λM)> λf(K,L) avec λ>1, dans ce cas la production d’une grande firme est supérieure à la somme des productions des productions d’entreprises plus petites).
-Les économies d’échelle externes : Il existe des économies d’échelle externes lorsque l’efficacité d’une firme quelconque est influencée positivement par la taille du secteur ou du pays. Lorsque de telles économies existent, toutes les entreprises du secteur, alors qu’elles gardent la même taille, voient leurs coûts de production diminuer suite à une augmentation de la production globale. Le coût unitaire de production dépend alors de la taille du secteur, mais pas de celle de la firme spécifiquement. C’est le cas par exemple, lorsque les industries sont concentrées dans un lieu donné ,ce qui leur permet de bénéficier d’infrastructures plus développées, d’une offre de services plus appropriée ou encore d’une offre de travail spécialisée plus compétente et plus productive ainsi que de retombés en connaissances plus importantes (diffusion du savoir faire et amélioration des connaissances par l’imitation ou la collaboration).
Justification politique de l’intégration régionale
Ce sont souvent des raisons économiques qui poussent certains pays à former des blocs d’intégration. Mais le besoin d’intégration peut aussi tenir à des impératifs non économiques, comme la nécessité de coopérer pour atteindre certains objectifs politiques indispensables au développement, tels que la paix et la sécurité, ou pour faire face à des dangers pour l’humanité, tels que l’épidémie du VIH/sida. Autre bénéfice politique, les valeurs de démocratie, de droits de l’homme et autres, que les accords d’intégration pourraient permettre d’imposer aux membres du bloc intégré. Dans le cas de l’Afrique, des avancées ont déjà été enregistrées dans ce sens par lequel les dirigeants du continent entendent se contrôler mutuellement et se tenir responsables de la bonne gestion économique et politique de leur pays.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I- l’aperçue théorique et la conceptualisation de l’intégration économique
Chapitre I- approche théorique sur le commerce international et son mécanisme
Section 1 : La mondialisation et l’échange
1-1 Définition de la mondialisation
1-1-2 Les avantages et inconvénients de la mondialisation
1-2 La conceptualisation de l’échange
1-2-1 La notion de l’échange
1-2-2 La nature des échanges
Section 2 : les théories traditionnelles du commerce international
2-1 Le libre échange
a) la spécialisation déterminée par les dotations factorielles
b) Les effets d’ouverture sur la rémunération des facteurs de production
c) Evolution des dotations factorielles et modification de la spécialisation
2-1-1 La théorie des avantages absolus d’Adam Smith
2-1-2 La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo
2-1-3 Le théorème de Heckscher, Ohlin et Samuelson
2-2 Le protectionnisme
2-2-1 Définition
2-2-2 Les formes du protectionnisme
Section 3 : Les nouvelles théories du commerce international
3-1 Echanges internationaux et rendement croissant
3-1-1 Les différents cas de rendements d’échelle croissant
3-1-2 Les rendements croissants : une explication endogène de la spécialisation internationale
Chapitre II- les conceptualisations de l’intégration régionale et le développement
Section 1 : les concepts de l’intégration régionale
1-1Historique
1-2 Qu’est ce qu’une intégration régionale ?
1-3 L’intégrations régionales : différentes conceptions
Section 2 : les manifestations de l’intégration régionale
2-1 Les progrès accomplis par les CER
a) Au niveau de la libéralisation
b) Au niveau du développement du commerce
c) Justification politique de l’intégration régionale
2-2 Perspectives sur l’intégration régionale en Afrique
2-3 Théorie de consolidation
Partie II- Etude sur la situation économique de Madagascar et l’impacte dans le cadre de l’intégration régional
Chapitre I- caractéristique des échanges de Madagascar avec le COMESA et sa situation économique
Section 1 : Rappel sur la communauté économique régionale
1-1 COMESA et son historique
1-2 Objectifs et le but du COMESA
1-3 Le potentialité stratégique
1-3 Les pays membres
1-4 Les programmes d`intégration du COMESA
1-5- Les réalisations du COMESA
A- Réalisations dans le domaine de la libéralisation
a) Réduction et suppression des tarifs
b) Adoption de règles d’origine
c) Facilitation du Commerce
B- Sur le plan économique
a) Les échanges intra COMESA
b) L’évaluation du PIB du pays membres
Section 2 : Madagascar et son environnement économique
2-1 Situation économique au niveau macroéconomique
a) Evaluation du contexte générale
b) Capital humain
d) Croissance économique
2-2 Analyse en matière de l’investissement
2-2-1 Investissement publique
2-2-2 Investissement privé
2-2-3 Investissement directe étranger
Chapitre II- L’impact de l’intégration de Madagascar au COMESA
Section 1 : L’impact au niveau des soldes commerciaux
1-1 Taux de couverture
1-2 le terme de l’échange
1-3 balance commerciale
Section 2 : Impact au niveau de finance publique et l’industrialisation
2-1 Impact sur les finances publiques
2-2 Impact sur le tissu industriel
2-2-1 Les effets positifs liés à l’intégration régionale
2-2-2- Les effets négatifs liés à l’intégration régionale
a) Le détournement de trafic
b) Forte invasion des produits importés des pays membres sur le marché local
Section 3 : Les propositions visant une perspective d’avenir
3-1 Les recommandations sur la structure économique de Madagascar
3-1-1 Sur les secteurs industriels
a) La politique industrielle
b) Les entreprises et industrielles
3-1-2 Les facteurs de production
a) La structure de production et des exportations
a) Les ressources humaines
b) Les ressources financières
CONCLUSION
ANNEXE I
ANNEXE II
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