LES URGENCES ORL PEDIATRIQUES

Le massif facial supérieur

Il comporte :
 six os pairs : les maxillaires (creusés chacun d’une importante cavité : le sinus maxillaire), les os zygomatiques (os malaires), les os palatins, les os nasaux (os propres du nez), les os lacrymaux (unguis), les cornets nasaux inférieurs.
 Un os impair et médian : le vomer
Il faut également remarquer que certains os étudiés avec le crâne participent au squelette de la face. Ce sont : l’os frontal par ses faces orbitaires (fosses orbitaires), l’os ethmoïde par ses labyrinthes (masses latérales) et sa lame perpendiculaire, et l’os sphénoïde par ses processus ptérygoïdes et la face infra- temporale de la grande aile.

Le platysma (ou muscle cutané du cou)

            Le platysma est le seul muscle cutané du cou. Il s’attache en haut sur la commissure des lèvres et le bord inférieur de la mandibule entre, en arrière, l’incisure inconstante marquée par le passage de l’artère faciale et, en avant, la fosse digastrique. Sa paralysie (par atteinte du tronc du nerf facial ou seulement de son rameau du cou) rend la peau du cou plate et flaccide (signe du peaucier de Babinski). C’est habituellement le dernier muscle atteint lors des paralysies faciales globales et le premier muscle à être réinnervé en cas de récupération.

Les muscles cutanés du visage

           On distingue, en fonction de leur forme et de leur action, des muscles orbiculaires, des muscles radiaires organisés autour des orifices, et des muscles plats.
 Les muscles orbiculaires : ce sont des muscles circulaires qui équipent les principaux orifices du visage et servent à leur occlusion ou fermeture (muscles constricteurs). Le muscle orbiculaire de la bouche (muscle orbiculaire des lèvres) entoure la fente orale (buccale). Sa contraction provoque la fermeture de la fente orale. Le muscle orbiculaire de l’œil (muscle orbiculaire des paupières) elliptique, entoure chaque fente palpébrale. Sa contraction ferme la fente palpébrale.
 Les muscles radiaires : perpendiculaires aux précédents, ils servent ensemble à l’ouverture (muscles dilatateurs) ou séparément à la déformation de l’orifice concerné. Ils sont :
 Les muscles extrinsèques de l’auricule : le muscle auriculaire antérieur, le muscle auriculaire supérieur et le muscle auriculaire postérieur ;
 Les muscles agissant sur la fente palpébrale : le muscle corrugateur du sourcil (muscle sourcilier) et le muscle abaisseur du sourcil ;
 Les muscles agissant sur les narines : le muscle abaisseur du septum nasal, le muscle nasal et la partie nasale du muscle releveur nasolabial ;
 Les muscles agissant sur la fente orale : les muscles profonds (le muscle buccinateur et le muscle releveur de l’angle de la bouche), les muscles superficiels situés au-dessus des commissures labiales (les muscles releveur naso-labial, releveur de la lèvre supérieure, petit et grand zygomatiques) et les muscles superficiels situés audessous des commissures labiales (les muscles abaisseur de l’angle de la bouche, abaisseur de la lèvre inférieure et mentonnier).
 Les muscles plats : Le muscle occipito-frontal arme le cuir chevelu. Le muscle procerus (muscle pyramidal du nez) s’insère sur la face antéro-latérale des os nasaux et se termine dans la peau du dos du nez qu’il plisse. Il est considéré par certains comme un faisceau de la partie frontale du muscle occipito-frontal.

Particularités du larynx de l’enfant

 La dimension : La croissance du larynx de l’enfant est maximale entre la naissance et 3 ans. Il ne se modifie plus entre 3 et 12 ans et acquiert à la puberté sa taille définitive en quelques mois. La région la plus étroite dont le squelette est formé par l’anneau cricoïde inextensible a, chez le nouveauné, un diamètre de 5 mm. Un œdème de 1 mm d’épaisseur diminue de 50 pour cent la filière sous-glottique alors que chez l’adulte, il faut un œdème de 2,5 mm pour obtenir le même résultat.
 La forme : En endoscopie, le larynx de l’enfant apparait comme un organe globuleux, ramassé sur lui-même. L’épiglotte n’a sa forme de spatule plane, voisine de celle de l’adulte, que dans 20 pour cent des cas. Dans les autres cas, elle est enroulée sur son axe vertical ou tassée sur un axe horizontal (rostrée). Les cordes vocales du nouveau-né n’occupent que la moitié antérieure de la glotte. L’apophyse vocale et le corps de l’aryténoïde forment la moitié postérieure : leur longueur est de 3 mm à la naissance, de 5 mm à un an et 8 mm à 6 ans. La sous-glotte, zone comprise entre le plan glottique et le premier anneau trachéal, occupe la moitié de la hauteur du larynx infantile.
 La consistance :
• L’épiglotte se laisse facilement collaber vers le vestibule lors d’une inspiration puissante, ce qui augmente la détresse.
• Les articulations sont laxes, en particulier l’articulation cricoaryténoïdienne : l’aryténoïde bascule facilement vers l’endolarynx.
• La muqueuse est lâche et repose, en sous-glotte, sur le tissu celluleux très extensible, se laissant envahir facilement par l’œdème.
 La réactivité : La fonction première du larynx est de protéger les voies aériennes inférieures contre toute inhalation de corps étranger par fermeture en cas « d’agression ». Ce rôle est dominant chez le nouveau-né qui réagit à toute stimulation locale par un spasme.

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Table des matières

I. Introduction
II. Rappels anatomiques
II.1 Les os de la face
II.2 Le système musculo-aponévrotique superficiel de la face et du cou
II.3 Les muscles profonds du cou
II.4 Les voies respiratoires
II.5 La cavité orale
II.6 Le pharynx
II.7 L’œsophage
II.8 L’oreille
III. Etude clinique et thérapeutique
III.1 Pathologie inflammatoire et infectieuse
III.2 Traumatologie
III.3 Malformations
III.4 Epistaxis
IV. Méthodologie
V. Résultats
VI. Commentaires
VI.1 Les corps étrangers œsophagiens
VI.2 Les corps étrangers des Voies respiratoires inférieures (VRI)
VI.3 Les brûlures caustiques
VI.4 Les traumatismes de la face
VI.5 Les laryngites aigues dyspnéisantes
VI.6 L’otite chronique cholestéatomateuse
VI.7 La laryngomalacie sévère
VI.8 Les adénophlegmons cervicaux
VI.9 L’ethmoïdite aigue
VI.10 Les abcès retro-pharyngés
VI.11 L’atrésie choanale bilatérale
VII. Perspectives
VIII. Conclusion
IX. Références

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