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Les soins poste opératoires (14)
La rééquilibration hydro électrolytique et le maintient des fonctions vitales (cardiaques et respiratoires) constitueront la base de la réanimation.
Une antibiothérapie sera prescrite suivant le contexte clinique : rupture des membranes de plus de 12 heures, liquide amniotiques teintée, travail prolongé, manœuvre par voie basse avant la césarienne, obésité .
Etant donné que l’opération césarienne associe les risques thromboemboliques du poste partum et du post-opératoire, le lever précoce est impératif et l’administration d’un anti-coagulant sera préconisée.
Utérus cicatriciel (19) (20)
En cas d’utérus cicatriciel l’accouchement par voie basse possible est à discuter cas par cas en fonction de la 1ère césarienne.
Tout risque surajouté doit faire pratiquer une nouvelle césarienne.
On entend par utérus cicatriciels :
-d’une part les utérus ayant subi antérieurement une intervention (césarienne, myomectomie, hystéro plastie).
-d’autre part les utérus ayant été victimes d’un traumatisme (perforation, rupture, chirurgicalement réparé).
La cicatrice utérine constitue une zone de moindre résistance pouvant occasionner une rupture de l’utérus au sein de la cicatrice. Ce risque est d’autant plus grand que le délai entre l’opération et la présente grossesse est inférieur à 2 ans.
Dystocie du siège (23) (24)
La présentation du siège est celle où le mobile fœtal prend contact avec le détroit supérieur par son extrémité pelvienne alors que l’extrémité céphalique se trouve au niveau du fond utérin. Elle est une position fœtale physiologique pendant les deux premiers tiers de la grossesse ; la version spontanée s’effectue vers 35-36 semaines.
Il existe 2 modalités :
-siège complet : fœtus assis en tailleur, les pieds font partie de la présentation (1/3 des cas).
-siège décomplété mode des fesses : les membres inférieurs sont étendus en attelle devant le tronc, les pieds à hauteur du visage (2/3 des cas). Dans l’accouchement du siège, le risque de complications telles la rétention de la tête dernière, le traumatisme obstétrical, l’anoxie fœtale justifie l’augmentation des indications de la césarienne.
L’indication d’une césarienne de prudence du siège repose sur les éléments surajoutés suivants :
-non engagement.
-insertion vicieuse du placenta.
-dystocie osseuse.
-dystocie dynamique chez la primipare.
-primiparité âgée.
-excès de volume de fœtus.
Grossesse précieuse (25)
C’est une grossesse d’obtention difficile survenant :
-chez une femme ayant peu d’espoir de redevenir enceinte ultérieurement.
-une femme présentant une longue période de stérilité ou des complications suite à une grossesse antérieure aboutissant à un échec comme les avortements à répétition, myomes.
Si la voie basse est contre indiquée ou trop risquée la césarienne doit être pratiquée.
Grossesse dépassant le terme (26)
Une grossesse est dite dépassant le terme quant elle dure au-delà de la 42e semaine sans signe de travail. Elle est à différencier du terme imprécis, infiniment plus fréquent.
La grossesse prolongée expose le fœtus :
-au risque de post maturité : fragilité, hypoglycémie.
-aux troubles tels l’inhalation de liquide amniotique perturbation des échanges gazeux entre la mère et le fœtus dû au vieillissement du placenta. On assiste à une nette augmentation de la mortalité périnatale après la 42e SA.
La césarienne est nécessaire pour éviter ces troubles.
Autres indications de prudence (27) (28)
Il est des circonstances exceptionnelles où il est prudent d’effectuer une césarienne : c’est le cas de mort habituelle du fœtus.
En dehors d’un contexte pathologique maternel (diabète, allo immunisation, maladie hypertensive) il survient à une date relativement fixe, lors de chaque grossesse.
Cette mort habituelle du fœtus, parfois rapportée à un hématome rétro placentaire à répétition n’est pas évitable et doit entraîner une césarienne systématique une semaine au moins avant cette date fatidique.
L’unité de « pathologie obstétricale »
Appelée communément « le troisième pansement » se trouvant au troisième étage. Elle s’occupe des grossesses « pathologiques » et reçoit également les suites de couches et des naissances pathologiques (accouchements prématurés, retard de croissance intra-utérin, suite d’avortement). Elle traite les maladies propres ou associées à la grossesse comme les maladies infectieuses, les néphropathies gravidiques.
L’unité de « pathologie obstétricale » et les unités « obstétriques I et II » reçoivent les opérées après leur séjour en service de réanimation.
Les unités de « gynécologie interne » et de « réanimation adulte »
Elles s’occupent essentiellement :
-des problèmes purement gynécologiques (médical ou chirurgical) ; la salle d’hospitalisation se trouve au 4ème étage.
-des malades en post-opératoire dès leur sortie de bloc opératoire ou des femmes dont l’état nécessite une réanimation médicale comme les éclamptiques et les asthmatiques. Elle se trouve au 3ème étage.
L’unité de « néonatalogie »
C’est une section qui s’occupe essentiellement des bébés prématurés et ceux qui ont besoin de soins particuliers. Elle intervient :
-au sein de l’unité « technique » dans l’assistance et la réanimation des nouveau-nés au cours des interventions obstétricales telles que l’opération césarienne, l’application des forces ou des vaccum extractor et même après un accouchement normal lorsque l’état du nouveau-né nécessite une réanimation.
-au sein de l’unité de « physiologie » et de « pathologie obstétricale » en s’occupant des soins et des surveillances de tous les nouveaux-nés durant leurs séjours hospitaliers.
-au sein de l’unité des « soins externes » dans la prise en charge des nouveau-nés à risques après leurs sorties de service.
L’unité de « néonatalogie » se trouve au 2ème étage.
Les sources de données utilisées
Elles sont constituées par :
-les registres de statistiques.
-les dossiers d’hospitalisation.
-les protocoles d’accouchements.
-les registres d’entrée au service de néonatalogie.
Les paramètres d’étude suivants ont été retenus :
-les fréquences annuelle et mensuelle.
-les aspects épidémiologiques maternels :
Age
Gestité.
Parité.
Situation matrimoniale.
Profession.
Provenance.
Niveau d’instruction.
Mode d’admission.
Consultations prénatales.
Les indications.
-les aspects épidémiologiques fœtaux :
Le sexe.
Le liquide amniotique.
Etat du nouveau-né à la naissance.
Le poids à la naissance.
Choix de l’anesthésie
La péridurale n’est pas pratiquée dans le service.
Les anesthésistes ne maîtrisent pas encore cette technique. La répartition selon le type d’anesthésie a été la suivante :
-anesthésie générale : 18 cas soit un taux de 7,35%.
-anesthésie locorégionale (rachianesthésie) : 227 cas (92,65%) Elle est beaucoup plus économique et plus sûre. 97% des enfants nés par césarienne sous rachianesthésie sont de bonne vitalité selon les données de la littérature. (29)
L’anesthésie péridurale est la plus pratiquée dans les pays développés. (11).
Du côté résultats on n’a pas trouvé de complications anesthésiques chez nos opérées.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. RAPPEL ANATOMIQUE
1.1. L’utérus
1.2. Le bassin osseux féminin
1.2.1.Le grand bassin
1.2.2.Le petit bassin
2. RAPPELS DE CONNAISSANCE SUR LA CESARIENNE
2.1. Définition
2.2. Historique
2.3. Indications
2.4. Technique
2.4.1.Préparation
2.4.2.Matériel
2.4.3.Technique d’anesthésie
2.4.4.Technique chirurgicale
2.4.5.Les soins poste opératoires
2.5. Complications
2.5.1.Maternelles
2.5.2.Complications foetales
2.6. Contre-indications
2.6.1.Maternelles
2.6.2.Foetales 11
3. LA CESARIÈNNE DE PRUDENCE
3.1. Définition
3.2. Les indications
3.2.1.Utérus cicatriciel
3.2.2.Souffrance foetale
3.2.3.Dystocie du siège
3.2.4.Grossesse précieuse
3.2.5.Grossesse dépassant le terme
3.2.6.Autres indications de prudence
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE
1. OBJECTIFS DE L’ETUDE
1.1. Objectif général
1.2. Objectifs spécifiques
2. CADRE DE L’ETUDE
2.1. Cadre de l’étude
2.2. Les unités de service
2.2.1.L’unité technique
2.2.2.Les unités « d’obstétrique physiologique »
2.2.3.L’unité de « pathologie obstétricale »
2.2.4.Les unités de « gynécologie interne » et de « réanimation adulte »
2.2.5.L’unité de « néonatalogie »
2.2.6.L’unité de « soins externes »
2.2.7.Le Centre de « santé de la reproduction »
3. METHODE ET MATERIELS D’ETUDE
3.1. Méthode
3.2. Matériels d’étude
3.2.1.Critère d’inclusion
3.2.2.Critère d’exclusion
3.2.3.Les sources de données utilisées
3.2.4.Les paramètres d’étude suivants ont été retenus
4. RESULTATS
4.1. Fréquence
4.1.1.Fréquence annuelle
4.1.2.Fréquence mensuelle
4.1.3.Effectif des césariennes de prudence durant les 5 dernières années
4.2. Aspects épidémiologiques maternels
4.2.1.Age
4.2.2.Gestité
4.2.3.Parité
4.2.4.Situation matrimoniale
4.2.5.Profession
4.2.6.Résidence
4.2.7.Niveau d’instruction
4.2.8.Mode d’admission
4.2.9.Consultations prénatales
4.2.10.Les indications
4.2.11.Les techniques opératoires
4.2.12.Pronostic maternel
4.3. Aspects épidémiologiques foetaux
4.3.1.Le sexe
4.3.2.. Le pronostic foetal
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.1. Habitudes du service
1.1.1.Choix de l’anesthésie
1.1.2.Voies d’abord
1.2. Aspects épidémiologiques
1.2.1.Fréquence
1.2.2.Caractéristiques foetales
1.2.3.Pronostic materno-foetal
2. SUGGESTIONS
2.1. Encouragement des femmes enceintes à être assidues aux consultations prénatales (CPN)
2.2. Formation continue et recyclages des Agents de santé
2.3. Généralisation de l’utilisation du partographe
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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