LES CAUSES DE LA MALNUTRITION
LA QUALITE ALIMENTAIRE
AFNOR définit la qualité comme l’aptitude d’un produit à satisfaire ses utilisateurs. Selon la définition ISO, la qualité est l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un service ou d’un produit qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites de tous les utilisateurs. Selon la FAO, elle désigne toutes les caractéristiques qui déterminent la valeur d’un produit pour le consommateur. L’état de détérioration, la souillure, la décoloration, les odeurs des aliments sont des caractéristiques négatives ; la couleur, la saveur, la texture, la composition en nutriments et les méthodes de traitement sont les caractéristiques positives. (www.fao.org/docrep/006/y8705f/y8705f06.htm). Ces caractéristiques sont définies dans les 3 composants de la qualité qui sont la qualité hygiénique, nutritionnelle et organoleptique.
La variation des besoins énergétiques
Les besoins énergétiques dépendent des facteurs déterminant la dépense en énergie, tels que la masse corporelle, l’âge, le sexe et l’état physiologique. En effet, une personne de poids corporel élevé dépense beaucoup d’énergie du fait de l’importance des tissus maigres dans la composition du corps et qui sont métaboliquement actifs. Pour les deux sexes, l’importance de ces tissus maigres est différente (Collège des Enseignants de Nutrition, 2011).La dépense énergétique s’abaisse au cours de l’âge à cause de la diminution du métabolisme de base (MB). Pour l’enfant en pleine vitesse de croissance, ce MB est élevé, donc ses besoins en énergie, exprimés en fonction du poids corporel, sont aussi élevés par rapport à ceux d’un adulte. (Collège des Enseignants de Nutrition, 2011). Même si, les personnes ont les même poids, sexe et âge, leur dépense énergétique pourrait être différente en raison de leur activité physique et état physiologique (exemple : une femme allaitante ou enceinte). (Collège des Enseignants de Nutrition, 2011).Le tableau 1 présente les besoins en énergie des enfants de 1 à 24 mois ; il montre la variation des besoins énergétiques à la fois, avec l’âge, le sexe et le poids ; par ailleurs, il met en évidence la diminution des besoins au fur et à mesure que l’âge augmente ; toutefois, à partir de 10 mois jusqu’à 12 mois, ces besoins connaissent une légère augmentation proche de ceux des enfants de 6 mois.
Besoins et apports conseillés en protéines pour les enfants de moins de 2 ans
Les protéines servent des matériaux utiles à la formation des sucs digestifs, des protéines du plasma, de l’hémoglobine, des vitamines et des enzymes. Ils ne sont pas seulement sources de ces matériaux mais aussi une source d’énergie (PASSMORE et al, 1974).Pendant la croissance, la vitesse de synthèse ainsi que celle de la dégradation de protéines sont élevées essentiellement durant la croissance rapide. La rapidité de la croissance permet au nourrisson d’avoir un gain de poids de 5 à 6g/Kg/j lors du premier semestre, de 2 à 3g/kg/j lors du deuxième semestre, de 0.5 à 0.6g/kg/j pour la deuxième année (PASSMORE et al, 1974). Avec ces gains de poids le nouveau-né double son poids en 6 mois et le triple en 12 mois. (FAO/OMS/UNU, 1986).
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Table des matières
I LA QUALITE ALIMENTAIRE
I.1. La qualité hygiénique
I.2. La qualité nutritionnelle
I.3. La qualité organoleptique
II LES BESOINS NUTRITIONNELS
II.1 Les besoins énergétiques
II.1.1. Les différents types de besoins énergétiques
II.1.2. La variation des besoins énergétiques
II.2 Besoins et apports conseillés en protéines pour les enfants de moins de 2 ans
II.3 Besoins et apports recommandés en lipides et acides gras essentiels
II.4 Les besoins en micronutriments
II.4.1. Les besoins en vitamines
II.4.2. Les besoins en sels minéraux
III LES CAUSES DE LA MALNUTRITION
III.1 Alimentation inadéquate
III.2 Maladies infectieuses
IV SITUATION NUTRITIONNELLE DES JEUNES ENFANTS
V PRATIQUES D’ALLAITEMENT ET D’ALIMENTS DE COMPLEMENT
V.1 Allaitement
V.2 Aliments de compléments
VI PRATIQUES D’HYGIENE
VII LES TYPES D’INTERVENTIONS CONTRE LA MALNUTRITION
VII.1 Les interventions non alimentaires
VII.1.1. La supplémentation en vitamine A
VII.1.2. Le déparasitage
VII.1.3. La vaccination
VII.2 L’approche directe : interventions alimentaires
VII.2.1. L’enrichissement à domicile
VII.2.2. L’enrichissement à grande échelle
VIII LA FARINE KOBA AINA
MATERIELS ET METHODES
I ETUDE DE LA CONSOMMATION DE KA
I.1. Choix des sites
I.2. Echantillonnage
I.3. Formation des enquêteurs et déroulement de l’enquête
I.4. Collecte et traitement des données
II OBSERVATIONS DES PRATIQUES D’HYGIENE ET DE L’ETAT DE BOUILLIES DANS LES HTJ
II.1 Matériels
II.2 Principe
II.3 Lieux d’étude
II.4 Période d’observation
II.5 Déroulement de l’observation dans les HTJ
II.6 Mesure de la qualité des plats préparés
II.6.1 Mesure de la consistance
II.6.2 Détermination de la teneur en matière sèche (AFNOR : NF ISO-712)
II.7 Exploitation des données
III ETUDE DE LA QUALITÉ MICROBIOLOGIQUE DES BOUILLIES DE KOBA AINA
III.1 Principe
III.2 Matériels
III.2.1 Produits analysés
III.2.2 Matériels de prélèvement
III.2.3 Matériels de laboratoire
III.3 Méthode
III.3.1 Echantillonnage
III.3.2 Préparation de la suspension mère (NFV 08-002)
III.3.3 Préparation de dilution (NF V 08-010)
III.3.4 Dénombrement des FAMT (NF ISO 4833)
III.3.5 Dénombrement de Staphylococcus aureus (NF V 08-057-1)
III.3.6 Dénombrement de Bacillus cereus (XP V 08-058, 1995)
III.3.7 Dénombrement de Escherichia coli (v 08-053)
III.3.8 Dénombrement de Clostridium perfringens (ISO 7937)
III.3.9 Recherche de Salmonella (v 08-052)
III.3.10 Mode de calcul du nombre de microorganisme par unité d’échantillon (norme ISO 7218)
RESULTATS ET DISCUSSION
A- RESULTATS
I SUR L’ENQUETE
I.1. Répartition de la population d’enfants
I.2. Les pratiques alimentaires des enquêtés
I.2.1 Pratiques d’allaitement
I.2.11 Allaitement à la naissance
I.2.12 Allaitement de la veille
I.2.13 Age d’introduction d’aliment autre que le lait maternel
I.2.14 Types d’aliments consommés la veille de l’enquête
I.2.2 Pratiques sur la consommation de KA
I.2.2.1 Connaissance de la farine infantile et sa consommation
I.2.2.2 Age d’introduction de KA
I.2.2.3 Taux de pénétration
I.2.2.4 Taux des clients réguliers
I.2.2.5 Fréquence de consommation
I.2.2.6 Ration moyenne consommée
I.2.3 Raisons des comportements de consommation
I.2.3.1 Raisons d’adoption de la farine
I.2.3.2 Raisons de rupture de la consommation
I.2.3.3 Raisons de non consommation
I.2.4 Les points de vente habituels
I.3. Fréquentation de l’HTJ
I.3.1 Connaissance et fréquentation de l’HTJ
I.3.2 Pourcentage des mères selon la proximité de l’HTJ
I.3.3 Services reçus
I.3.4 Suivi de la croissance
I.3.5 Raisons de non pratique de pesés à l’HTJ
I.3.6 Niveau de satisfaction après visite
I.4. Connaissance des mères en matière de soins infantiles
I.4.1 Thèmes reçus
I.4.2 Canaux de diffusion
II QUALITE D’HYGIENE ET ETAT DES BOUILLIES
II.1 Les observations et appréciations générale au niveau des HTJ
II.2 Les déterminants de la qualité nutritionnelle des bouillies
II.3 Le mode de préparation des bouillies
III LA QUALITÉ MICROBIOLOGIQUE DES BOUILLIES DE KOBA AINA
III.1 La qualité microbiologique des bouillies prélevées dans les 5 quartiers
III.1.1 Les prélèvements dans les HTJ
III.1.2 Les prélèvements dans la rue
III.2 Comparaison des bouillies en fonction des germes
B- DISCUSSIONS
I DISCUSSION SUR L’ENQUÊTE
II SUR L’OBSERVATION DES BPH
III SUR L’ETUDE DE LA QUALITE MICROBIOLOGIQUE DES BOUILLIES
CONCLUSION
REFERENCES
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