LES TYPES DE POLLUTION DE L’EAU

LES TYPES DE POLLUTION DE L’EAU

Le processus conduisant aux inondations

Comprendre le processus à l’origine des inondations suppose d’analyser les différents facteurs contribuant à la formation et à l’augmentation temporaire des débits d’un cours d’eau.
 L’eau mobilisable
La source de l’eau mobilisable capable d’engendrer des inondations peut s’agir:
• de la fonte de neiges ou de glaces au moment d’un redoux, associée ou non à des pluies;
• des pluies répétées et prolongées de régime océanique, qui affecteront plutôt un grand bassin versant;
• d’averses relativement courtes mais intenses qui pourront toucher la totalité de la superficie de petits bassins versants de quelques kilomètres carrés.
 Le ruissellement
Le ruissellement étroitement lié à la nature du sol et de son occupation de surface, correspond à la part de l’eau qui n’a pas été interceptée par le feuillage, ni restituée à l’atmosphère par évaporation, et qui n’a pas pu s’infiltrer, ou qui resurgit très rapidement après infiltration et écoulement hypodermique ou souterrain.

 Le temps de concentration (ou durée caractéristique)
Le temps de concentration est défini par la durée nécessaire pour qu’une goutte d’eau ayant le plus long chemin hydraulique à parcourir parvienne jusqu’à l’exutoire.  La propagation de la crue
L’eau de ruissellement se rassemble dans un axe drainant où elle forme une crue qui se propage vers l’aval.

 Le débordement
Le phénomène de débordement est consécutif à la propagation d’un débit supérieur à celui que peut évacuer le lit mineur, dont la capacité est généralement limitée à des débits de crues de période de retour de l’ordre de 1 à 5 ans.

 L’influence des facteurs naturels
De nombreux paramètres influencent l’apparition d’une crue. Tout d’abord la quantité et surtout la répartition spatiale et temporelle des pluies, par rapport au bassin versant, sont déterminantes. La nature et l’occupation du sol dictent l’évaporation et la consommation d’eau par les plantes. L’absorption d’eau par le sol, l’infiltration dans le sous-sol ou le ruissellement influencent fortement le temps de concentration des eaux. Enfin, la topographie du lit, la pente et la forme du bassin versant jouent également. A ces paramètres s’ajoutent des facteurs naturels aggravants, comme la fonte des neiges ou la formation et la rupture d’embâcles.

 L’influence des facteurs anthropiques
Les facteurs anthropiques constituent des facteurs aggravants et ont un rôle fondamental dans la formation et l’augmentation des débits des cours d’eau.

 L’urbanisation et l’implantation d’activités dans les zones inondables
Elles constituent la première cause d’aggravation du phénomène.  La diminution des champs d’expansion des crues Consécutive à l’urbanisation et parfois aggravée par l’édification de digues ou de remblais, elle a pour conséquence une réduction de l’effet naturel d’écrêtement des crues, bénéfique aux secteurs habités en aval des cours d’eau.  L’aménagement parfois hasardeux des cours d’eau Beaucoup de rivières ont été modifiées localement sans se soucier des conséquences en amont ou en aval.
 L’utilisation ou l’occupation des sols sur les pentes des bassins versants Toute modification de l’occupation du sol empêchant le laminage des crues et la pénétration des eaux, favorise une augmentation du ruissellement, un écoulement plus rapide et une concentration des eaux.

Typologie des inondations

On distingue dans la nature trois principaux types d’inondation. On portera également notre attention sur certains types particuliers supplémentaires.

 Les inondations lentes (ou inondations de plaine)
Les inondations à montée lente des eaux résultent de crues provoquées par des pluies prolongées qui tombent sur des reliefs peu marqués aux sols assez perméables c’est-à-dire sur lequel un ruissellement met beaucoup de temps à se déclencher.

 Les inondations rapides
Les inondations rapides correspondent à des crues dont le temps de concentration des eaux est, par convention, inférieur à 12 heures. Elles se forment dans une ou plusieurs des conditions suivantes: averse intense à caractère orageux et localisé, pentes fortes, vallée étroite sans effet notable d’amortissement ni de laminage.

Table des matières

Sommaire
RESUME
DEDICACE
REMERCIEMENTS
I. PRESENTATION DE LA VILLE DE KENITRA:
I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE KENITRA:
I.2. CARACTERISTIQUES DE LA VILLE DE KENITRA:
I.2.1. Démographie
I.2.2. Économie
I.2.3. Climat
II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
II.2. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
II.2.1. GEOLOGIE
II.2.2. Carte d’altitude
II.2.3 Carte de la pente:
II.2.4. Pluviométrie
II. DESCRIPTION DU BASSIN VERSANT
III. DESCRIPTION DE LA MERJAT
V. HYDROLOGIE:
I. QU’EST-CE QUE LE RISQUE ? DEFINI.
I.1. DEFINITION DU RISQUE
I.2. LES RISQUES URBAINS
II. LES INONDATIONS
II.1. QUEL EST LE PROCESSUS CONDUISANT AUX INONDATIONS?
II.2. TYPOLOGIE DES INONDATIONS
II.3. CONSEQUENCES DES INONDATIONS SUR L’HOMME
III. LA POLLUTION
III.1. LES TYPES DE POLLUTION DE L’EAU
III.2. ORIGINES DE LA POLLUTION DE L’EAU
INTRODUCTION
I. OBJECTIFS DE CE CHAPITRE
II. METHODOLOGIE ET DEMARCHE ADOPTEE
I.1. PONDERATION ET AGREGATION DES ALEAS
I.2. LA CARTE DE RISQUE GLOBAL
III. CARTE DE VULNERABILITE
IV. L’ALEA D’INONDATION
IV.1. RESULTATS DES SIMULATIONS
IV.2. CARTE DES ZONES INONDABLES
IV.3. COMMENT DETERMINER L’ALEA INONDATION?
V. L’ALEA DE POLLUTION DES EAUX
IV.1. DESCRIPTION DES POINTS DE REJETS
V.2. EVALUATION DU DEGRE DE CONTAMINATION DES EAUX DU LAC
VI. ELABORATION DE LA CARTE GLOBALE DE RISQUE
VI.1. LA CARTE D’ALEA GLOBALE
VI.2. LA CARTE DE RISQUE GLOBAL
CONCLUSION GENERALE
LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
RESUME

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