Les troubles dus à la carence iodée

Les troubles dus à la carence iodée

MATERIEL ET METHODES

Notre travail est une étude rétrospective descriptive, réalisée au service de réanimation polyvalente (capacité de 08 lits) de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech (HMA), dont la phase d’inclusion s’est déroulée entre le 01 Janvier 2007 et le 30 juin 2008. 9 PATIENTS: • Critères d’inclusion: Parmi les IN à Pseudomonas, nous avons inclus uniquement les IN à P.aeruginosa, puisque parmi les Pseudomonas et apparentés, celui ci représente la principale espèce impliquée dans les infections nosocomiales largement devant Stenotrophomas maltophilia et Burkholderia cepacia en termes de fréquence et de gravité. Ainsi, ont été inclus dans notre étude tous les patients ayant été hospitalisés pendant plus de 48 heures dans le service de réanimation, et qui ont présenté une infection nosocomiale à P.aeruinosa, seule ou associée à d’autres germes. • Critères de non-inclusion: Ont été exclu de notre étude: _ Les patients pour lesquels un isolement de P.aeruginosa a été fait dans les 48 Premières heures de leur séjour en réanimation; -Les patients présentant une colonisation à P.aeruginosa sans signes réels d’infection; -Les patients dont les dossiers sont inexploitables. 9 METHODES: Les données ont été recueillies à partir des registres d’hospitalisation et des dossiers médicaux des patients. Les critères utilisés pour le diagnostic des infections nosocomiales sont ceux des « 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales-deuxième édition, 1999 » [8]. Les données ont été recueillies sur une fiche d’exploitation préétablie « annexes I ». Les informations recueillies pour chaque patient comprenaient les données démographiques, les données cliniques, les données paracliniques, les données thérapeutiques et les données évolutives. Les résultats sont exprimés en valeurs moyennes ou en pourcentage. Enfin, nous avons réalisé une revue de la littérature, et comparé nos résultats, à chaque fois que cela était possible, aux données déjà publiées. La recherche bibliographique a été faite à l’aide du moteur de recherche PubMed, en utilisant comme mots-clés « Pseudomonas; Nosocomial infection; Intensive care units; Antibiotic susceptibility; Multidrug-resistant bacteria ». D’autres ressources bibliographiques référencées ont également été consultées.

APPROCHE EPIDEMIOLOGIQUE

Parmi les 640 patients hospitalisés au service de réanimation de l’HMA entre le 1er Janvier 2007 et le 30 juin 2008, 39 patients soit 6% ont présenté au moins un épisode d’IN à P.aeruginosa, ce qui correspond à 4cas/100 patients hospitalisés/an. Nous n’avons pas noté d’épidémie à P.aeruginosa durant la période de l’étude. Les épisodes d’infection, au nombre de 44, se répartissaient (figure1) en : pneumopathies (n=18; 41%), bactériémies (n=11; 25%), infections urinaires (n=6; 14%), ISO (n=6; 14%), Infections sur cathéter veineux central (n=2; 4%) et infection cutanée d’escarre (n=1; 2%). 3 patients ayant une pneumopathie à P.aeruginosa et 2 patients présentant une IUN due à ce même germe ont présenté également secondairement une bactériémie à P.aeruginosa. L’âge moyen des patients de notre série est de 51,3 ans (avec des extrêmes allant de 24 à 76 ans). Les patients inclus étaient: 30 hommes (77℅) et 9 femmes (23℅) (figure 2), soit un sex-ratio de 3,3. Les différents motifs d’hospitalisation en réanimation sont représentés dans le tableau I et sont dominés par les traumatismes (30,7%) et la période post-opératoire (20,5%). 13 patients (33%) ont été transférés au service de réanimation à partir de services chirurgicaux, 11 patients (29%) à partir de services médicaux, et 15 patients (38%) provenaient du service des urgences. Tous les épisodes d’infection à P.aeruginosa de notre série ont été tardifs et sont survenus au delà du cinquième jour d’hospitalisation en réanimation. Le délai moyen d’hospitalisation avant qu’un prélèvement clinique ne se révèle positif était de 9 jours (extrêmes allant de 5 à 18 jours)

Aspects cliniques de l’IN à P.aeruginosa

Pneumopathies nosocomiales à P.aeruginosa: 1.1. Fréquence: Parmi les 39 patients inclus dans l’étude, 18 patients soit 46% ont présenté un épisode de pneumonie nosocomiale à P.aeruginosa. Tous ces patients étaient sous ventilation mécanique depuis au moins 72 heures. 1.2. Caractéristiques des patients et facteurs de risque: 11 patients (61,1%) étaient hypertendus, 7 patients (38,8%) étaient diabétiques, 9 patients (50%) étaient tabagiques, 2 patients (11,1%) avaient une BPCO et 4 patients (22,2%) avaient reçu une antibiothérapie dans les 30 jours précédents: il s’agissait d’une Ciprofloxacine dans 2 cas, et d’une Amoxicilline dans 2 autres cas. 2 patients (11,1%) avaient été hospitalisés en réanimation dans les 30 jours précédents. Le nombre de jour de ventilation mécanique est en moyenne de 15 jours avec des extrêmes allant de 9 à 27 jours. En dehors du nombre de jours de ventilation mécanique, aucun des paramètres cliniques recensés au moment du diagnostic ne permettait d’évoquer spécifiquement une PAVM à BMR. La température était en moyenne de l’ordre de 38,5°C (extrêmes allant de 38°C à 40°C). Le taux des leucocytes était en moyenne de l’ordre de 14 000/mm3 (entre 11400 et 21200/mm3). La CRP moyenne était de l’ordre de 52 mg/l (entre 26 et 221 mg/l). Le polymicrobisme a été noté chez 3 patients (16,6%). Il s’agissait du Candida Albicans dans 1 cas, de Proteus mirabilis dans un cas, et d’Acinétobacter baumani chez un autre patient. Les autres facteurs de risque de PAVM à P.aeruginosa identifiés dans la littérature et retrouvés chez nos patients sont représentés dans le tableau 1.3. Evolution : 3 patients (16,6%) ont présenté secondairement une bactériémie à P.aeruginosa. Ces 3 patients sont tous décédés. Chez les patients qui ont guéri de la PAVM à P.aeruginosa, nous n’avons pas noté de rechute de la pneumonie. Au total, 6

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Table des matières

Introduction
Population et méthodes
I- Population
1-Province d’Alhaouz
2-Province d’Azilal
3-Echantillonnage
II- Méthodes
1-Collecte des données
2-Définitions et normes utilisées
Résultats
I- Description de la population
1-Alhaouz
2-Azilal10
II- Prévalence du goitre
III- Etude clinique
1-Grade et type du goitre
2-Les signes de dysthyroïdie
3-Les signes de compression
IV-Le profil socio-épidémiologique du goitre
1-Le milieu de résidence
1-1-Prévalence du goitre selon le milieu de résidence
1-2-Distribution des stades du goitre selon le milieu de résidence
2-Distribution selon le sexe
3-Distribution selon l’âge
4-Distribution selon les habitudes alimentaires dans la province d’Azilal
Discussion
I- Rappel
1-Anatomie de la glande thyroïde
2-Physiologie de la glande thyroïde
2-1-L’iode
2-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
2-3-Effets physiologiques des hormones thyroïdiennes
2-4-Régulation de la fonction thyroïdienne
II- Les troubles dus à la carence iodée
1-Introduction
2-Le spectre des troubles dus à la carence iodée
3-Evaluation des troubles dus à la carence iodée
3-1-La taille de la thyroïde
3-2-L’iode urinaire
3-3-Le dosage des éléments du sang
III- Le goitre endémique
1-Introduction
2-Etiologies
2-1-La carence en iode
2-2-Les facteurs goitrigènes
3-Physiopathologie du goitre endémique
4-Prévalence du goitre
4-1-La situation au Maroc
4-2-La situation mondiale
5-Etude clinique
5-1-Description du goitre
5-1-1-Grade du goitre
5-1-2-Type du goitre
5-2-La fonction thyroïdienne
5-2-1-L’hypothyroïdie
5-2-2-L’hyperthyroïdie
6-Profil socio-épidémiologique du goitre
6-1-Milieu de résidence
6-2-Sexe
6-3-Age
6-4-Habitudes alimentaires
IV- Dosage de l’iode urinaire
1-Situation au Maroc
2-Situation mondiale
V- Prise en charge du goitre endémique
1-Traitement curatif
1-1-Traitement médical
1-2-Traitement chirurgical
1-3-Traitement par iode
2-Prévention
2-1-Sel iodé
2-2-Pain iodé
2-3-Eau iodé
2-4-Huile iodée
2-5-Alimentation diversifiée
3-Statut actuel du programme du sel iodé
VI- Evolution du goitre endémique
1-Sans traitement
2-Avec suppléance iodée
2-1-Evolution favorable
2-2-Complications de la suppléance iodée
Conclusion
Résumés
Annexes
Bibliographie

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