Localisation des publications contenant une traduction du Cantique des cantiques
Le point de départ de la prospection bibliographique est la consultation des catalogues des bibliothèques, et tout particulièrement des bibliothèques à dépôt légal dans les pays francophones. Des recherches dans les catalogues de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque royale de Belgique, de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, de la Bibliothèque de Genève ont été menées, en croisant les critères de recherche dans les bases de données. Nous avons eu recours à la recherche par titre, par sujet et par mots avec comme mots-clés «cantique des cantiques», mais aussi «shir hashirim», titre hébreu du texte par lequel il est fréquemment appelé, et également, entre autres «cinq rouleaux», «livres de Salomon», titres possibles de recueils contenant le Cantique. À partir des notices proposées dans les catalogues nous avons établi des listes de cotes et avons consulté les ouvrages consacrés en tout ou en partie au Cantique. Nous avons élargi le cercle des explorations bibliographiques aux Bibles intégrales, qui contiennent une traduction du Cantique. Nous avons également cherché à voir si les cotes voisines des ouvrages consultés correspondaient à des volumes consacrés au Cantique.
La première phase de recherche des publications contenant des traductions du Cantique des cantiques s’est donc faite à partir de l’exploitation des catalogues des bibliothèques nationales conservant les ouvrages du dépôt légal. La deuxième phase a consisté à exploiter les références bibliographiques de ces publications. Nombreuses sont en effet celles qui citent des travaux précédents touchant de près ou de loin au Cantique. La consultation des ouvrages cités est capitale dans la mesure où elle permet de se rendre compte des lectures préliminaires du traducteur. Elle aboutit essentiellement à la constitution de la bibliographie secondaire. Cependant il peut arriver que soient mentionnées des traductions qui n’avaient pas été relevées lors de la consultation des catalogues des bibliothèques : il s’agit alors de publications dont le titre n’a pas de rapport avec le Cantique des cantiques, qui ne sont pas conservées dans les bibliothèques nationales ou encore qui ont été publiées au sein de périodiques et n’ont pas donné lieu à une entrée séparée dans les catalogues.
Ce dernier point a révélé la nécessité de dépouiller les périodiques dans lesquels on pouvait vraisemblablement trouver une traduction du Cantique. Ont été consultées les tables de la Revue Biblique, du Correspondant, de la Revue du monde catholique, des Études Bibliques, périodiques auxquels faisaient référence les publications consultées. Pour les autres périodiques, la Bibliographie biblique de Paul Langevin89 a été utilisée pour la période 1930‑1983 .Les répertoires bibliographiques ont été utilisés d’une part pour s’assurer du dépouillement maximal des catalogues, et d’autre part pour obtenir sur les publications consultées des renseignements de l’ordre de la bibliographie matérielle. La bibliographie de Bettye Chambers, qui recense les Bibles publiées en français du quinzième au dix-septième siècle, a été d’une grande aide afin de ne pas manquer de consulter les Bibles françaises conservées à l’étranger. Le répertoire des Bibles conservées à Paris édité par les éditions de la Bibliothèque nationale de France a également été utilisé, notamment parce qu’il recense, outre les Bibles françaises, les traductions séparées de livres bibliques, les compilations, et surtout les éditions bibliques en hébreu, grec, latin conservées à Paris, et susceptibles d’avoir servi de sources aux traductions françaises.
Proposition de définition de la traduction
Définir la traduction n’est pas tâche facile, à plus forte raison lorsque la définition proposée doit s’appliquer à des textes parus en l’espace de plus de cinq cents ans. Peut-être, à défaut de recourir aux outils lexicographiques, peut-on partir d’un constat : il ne semble pas y avoir d’écart méthodologique séparant radicalement les traductions figurant aux deux bornes temporelles de notre corpus. La démarche de Lefèvre d’Etaples en 1530 de celle du Chanoine Osty en 1973. Malgré l’écart temporel séparant les deux traducteurs, le fruit de leur travail dans les deux cas, et pour les mêmes raisons, peut être appelé une traduction.
De fait, il est assez frappant de constater que la traduction est définie de façon relativement semblable dans les dictionnaires de la période couverte par le corpus. On lit ainsi à l’article «traduire» dans le premier dictionnaire de l’Académie Française, paru en 1694 : Traduire, signifie aussi Tourner un ouvrage d’une Langue en une autre. Il a traduit un tel livre en françois, en italien; il le traduit en vers, en prose ; cela est bien traduit, fidellement traduit, traduit de mot à mot. Et à l’article «traduction» : Traduction. s. f. v. Version d’une langue en une autre. Traduction nouvelle, fidelle, exacte, élégante. vieille traduction. meschante traduction. je ne m’arreste pas aux traductions, je veux voir les originaux. traduction de la Bible, traduction de Plutarque.
En 1935, dans la huitième édition de ce dictionnaire, le mot «traduction» est défini ainsi : TRADUCTION. n. f. Action de traduire. La traduction est un travail difficile. La traduction demande une grande intelligence des deux langues et de la matière dont il s’agit.
Il désigne aussi la Version d’un ouvrage dans une langue différente de celle où il a été écrit. Traduction libre, Traduction littérale.
Traduction juxtalinéaire. Traduction en prose, en vers. Une traduction de l’Odyssée. Le dictionnaire historique de la langue française mentionne une préexistence du mot «traduire» dans les textes, avant son entrée dans le dictionnaire de l’Académie française (le mot est en effet ignoré notamment du Thresor de la Langue Française de Jean Nicot). À l’entrée «traduire» figure la notice suivante : faire passer d’une langue dans une autre » est emprunté (1520) pour le sens à l’italien tradurre ou directement au latin traducere. Traduire a tendu à se limiter au sens de «transposer dans une autre langue», d’où traduire un auteur (1559) aux dépens des acceptions plus générales : «montrer sous un certain aspect» (1561), «incarner par des personnages» (1677), reprises au latin par la langue lettrée. Par extension, le verbe a pris le sens abstrait d’«exprimer, interpréter» (1654), par exemple dans traduire la pensée, répandu au XIXe siècle dans le domaine artistique, psychologique, puis dans le réflexe didactique.
Les définitions du mot «traduire» ne semblent pas évoluer significativement. La traduction (que l’on désigne par ce mot l’action de traduire, ou, par métonymie, le texte résultant de cette action) est semble-t-il, en son sens premier, constamment considérée comme passage d’un texte d’une langue à une autre. Voilà ce qui peut constituer le noyau irréductible du concept de traduction.
Difficultés d’une étude de la professionnalisation des traducteurs du Cantique des cantiques
On peut considérer comme traducteur professionnel une personne dont l’activité principale est la traduction, de laquelle cette personne tire l’essentiel de ses revenus. Un traducteur professionnel tel qu’on le conçoit aujourd’hui aura souvent reçu une formation dans une école de traduction, encore que ce ne soit pas systématique. Il est spécialisé dans une ou plusieurs langues qu’il maîtrise suffisamment pour les traduire. Il est considéré comme auteur de sa traduction. Il publie après avoir conclu un contrat avec un éditeur qui le rémunère. L’Association des Traducteurs Littéraires de France définit ainsi le statut social du traducteur professionnel :
Le traducteur est un auteur qui, à ce titre, est investi des droits moraux et patrimoniaux sur sa traduction. Il a donc vocation à percevoir une rémunération (des droits d’auteurs) dans les conditions définies par les articles L.131-4 et L.132.6 du Code de la Propriété Intellectuelle. Une traduction est une œuvre de commande qui doit faire l’objet d’un contrat entre le traducteur et l’éditeur. Ce contrat devra répondre aux recommandations du Code des Usages.
À notre connaissance, aucun traducteur considéré comme traducteur professionnel selon ces critères contemporains n’est l’auteur d’une traduction du Cantique. Pourraient entrer dans cette catégorie les auteurs de traductions du Cantique depuis une langue vivante ; il apparaît néanmoins que la traduction n’est pas l’activité principale des traducteurs concernés. Notons qu’aucun traducteur littéraire de l’hébreu contemporain n’est, à notre connaissance, traducteur du Cantique des cantiques.
La définition citée plus haut pose problème pour plusieurs raisons. La première est historique : cette définition s’applique en effet à la période la plus récente, mais non aux siècles antérieurs à la législation à laquelle il est fait référence. La deuxième est spécifique à la Bible. En effet, dans la mesure où le corpus linguistique de l’hébreu biblique est consubstantiel au corpus textuel – en d’autres termes, seul le canon biblique est rédigé en hébreu biblique – les traducteurs traduisant par profession l’hébreu biblique semblent automatiquement des traducteurs de la Bible. Pour ces deux raisons, il n’est pas possible dans le cadre d’une histoire des traductions du Cantique des cantiques de mener une étude de la professionnalisation des traducteurs s’appuyant sur des critères sociologiques centrés autour de la notion de rémunération des traducteurs et de commande des traductions par les éditeurs.
Il nous faut donc redéfinir ce que peut être un traducteur, sinon professionnel, du moins par profession, des textes bibliques, en tentant d’élaborer une définition qui soit commune à l’ensemble de la période couverte par notre corpus.
Traduction du Cantique des cantiques et amateurisme
Dans le cas des traductions des textes bibliques, il nous semble important ici de distinguer la non-professionnalité de l’amateurisme. Nous définissons alors la pratique amatoriale de la traduction comme sans rapport avec l’activité professionnelle du traducteur amateur, qui n’est spécialiste ni de la langue ni du corpus qu’il traduit. L’amateurisme en traduction (de même que l’amateurisme en musique ou en peinture) suppose que la traduction ne réponde pas à un impératif professionnel, mais soit effectuée pour le plaisir du traducteur ; il suppose aussi l’exercice d’une certaine compétence traductive. Il faut ici rappeler l’importance dans la formation scolaire classique en France jusqu’au milieu du XXe siècle, voire jusqu’au XXIe siècle pour les traducteurs ayant étudié les lettres, de l’exercice de la version dans l’apprentissage des langues vivantes et surtout anciennes. Les traducteurs amateurs peuvent avec une maîtrise scolaire du latin traduire le Cantique des cantiques depuis le latin de la Vulgate.
De brèves recherches bio- et bibliographiques, dont les résultats sont détaillés dans le répertoire des traducteurs, mais aussi parfois les publications elles-mêmes (notamment les pages de titre), font apparaître une relativement grande diversité dans les professions exercées par les traducteurs. Parmi eux, on compte en effet :
des médecins : Rodolphe Le Maistre (1628), Jean Hamon (1708), Villegouge (pseudonyme de J.-B. de Valbrune, 1840), Joseph Salvador (1860), Numa Bès (1872), Lahor (pseudonyme d’Henri de Cazalis, 1885), Emile Junès (1932). des juristes : Cardonnel (1841), Corbin (1643).
des professeurs du secondaires, des proviseurs : Verdure (1823), Grad (1970), André Cherpillod (1989), Robert Blanchard (2000), Axel Gauvin (2005) .des conservateurs de musée : Dussaud (1919), Ledrain (1886).
un universitaire non spécialiste de la Bible ni des langues bibliques et de l’Orient ancien : Yann le Pichon (1993).
Dans l’immense majorité (seuls Ledrain et Corbin sont des exceptions) ces traducteurs publient une traduction séparée du Cantique des cantiques. Les professions exercées requièrent toutes des études supérieures. Le nombre des médecins traducteurs du Cantique, notamment au XIXe siècle, est surprenant. On voit mal comment en rendre compte ; on précisera toutefois que les études de médecine requéraient au XIXe siècle la connaissance du latin. Le nombre des professeurs du secondaire est également relativement important ; ces traducteurs publient plus tard que les médecins. La plupart traduisent du latin de la Vulgate ; Junès, Grad, Cherpillod et Ledrain traduisent de l’hébreu. Dans le cas des deux premiers au moins, c’est la formation religieuse juive des traducteurs qui explique la maîtrise de l’hébreu.
Le Cantique au sein des Bibles intégrales et des traductions de la Bible hébraïque
Notre corpus comprend cinquante-huit Bibles intégrales suivant le canon chrétien (la plupart sont des Bibles protestantes ou catholiques, certaines sont des Bibles traduites sans positionnement confessionnel). La disposition des différents livres dans ces Bibles peut varier sensiblement, parce que selon la langue et la tradition religieuse la composition du canon diffère, mais également parce que les traducteurs ou les éditeurs effectuent des regroupements de textes en fonction de critères qui leur sont propres.
Dans la tradition juive, le Cantique des cantiques figure dans la troisième section de la Bible, parmi les כתובים] Ketūḇim], les Écrits. Il est compris entre le livre de Job et celui de Ruth. Il fait partie d’un sous-groupe, celui des cinq rouleaux, qui comprend Le Cantique des Cantiques, Ruth, Les Lamentations, L’Ecclésiaste (Qohélet) et Esther.
Dans les traductions françaises de la Bible, le Cantique des cantiques figure à cette place dans les publications suivantes : Cahen (1831-1851), Rabbinat (1899-1906), Bible du Centenaire (1916) ; Pléiade (1959) ; Chouraqui (1985). Sans surprise, les deux traductions juives de Cahen et du rabbinat suivent l’ordre du canon juif ; celle de Chouraqui également. La Bible du Centenaire est à notre connaissance le seul exemple d’une traduction chrétienne – protestante – qui intègre le Cantique au sein des Cinq Rouleaux, entre Job et Ruth. La Bible dirigée par Dhorme pour la Pléiade suit elle aussi l’ordre du canon juif. Notons par ailleurs que le Bible des Peuples – catholique – traduit à la suite les livres des Cinq Rouleaux, dans un ordre qui n’est cependant pas celui du canon juif.
Le Cantique y figure entre l’Ecclésiaste et Ruth. La Bible des écrivains les traduit également à la suite ; le Cantique est inséré entre Ruth et Qohélet.
Ces différents modes d’organisation montrent d’une part une attention au canon juif, et d’autre part un refus de recomposition de l’ordre des livres sur des critères d’appartenance générique, issu de la tradition grecque, puisqu’introduit par les Septante, et adopté par la tradition chrétienne. La Bible des Septante en effet introduit une nouvelle organisation des livres bibliques, qui amorce un classement générique des textes bibliques. Dans l’édition qu’en donne Alfred Rahlfs pour la Deutsche Bibelgesellschaft, les livres bibliques sont divisés en Pentateuque et livres historiques d’une part, et livres poétiques et prophétiques d’autre part, dont le Cantique, qui figure entre l’Ecclésiaste et Job. Cette disposition des livres, apparue dans la traduction grecque effectuée par des Juifs hellénisés, est globalement conservée par la Vulgate, et devient le mode habituel d’organisation des livres bibliques dans les Bibles chrétiennes.
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Table des matières
Abréviations, citation du texte, translittérations
Liste des abréviations utilisées
Liste des bibliothèques visitées ou consultées
Liste des abréviations désignant les ordres religieux
Note sur la numérotation des publications réunies dans le corpus étudié
Note sur la graphie des citations
Note sur les citations en langues étrangères
Note sur le titre du Cantique des cantiques
Note sur les références bibliques
Translittération de l’hébreu
Introduction. Pour une histoire rapprochée des traductions
Première partie : Les traductions du Cantique des cantiques et leur contexte éditorial
Premier chapitre : Définition du corpus
I‐ Limites linguistiques, éditoriales et historiques du corpus
1‐ Limites linguistiques et géographiques
2‐ Limites éditoriales et définition du support
3‐ Limites historiques
II‐ Méthode de recherche bibliographique
1‐ Localisation des publications contenant une traduction du Cantique des cantiques
2‐ Choix des publications retenues dans le corpus
III‐ Définition du concept de traduction et limites du corpus
1‐ Proposition de définition de la traduction
2‐Traduction et commentaire
3‐ Traduction et paraphrase
4‐ Traduction, imitation, adaptation
IV‐ Le répertoire bibliographique, reflet du corpus
1‐ Recension des publications constituant le corpus
2‐ Vue synoptique de type de texte
3‐ Absents
Deuxième chapitre : panorama des publications du corpus. Dates, lieux, types de publications
I‐ Répartition par siècles
1‐ Nombre de publications par siècle et proportion au sein du corpus
2‐ Fréquence des publications par siècle
3‐ Années écoulées par tranche de cinquante publications
II‐ Répartition par type de publication
1‐ Bibles intégrales chrétiennes
2‐ Traductions chrétiennes de l’Ancien Testament
3‐ Traductions juives de la Bible hébraïque
4‐ Traductions partielles de la Bible
5‐ Recueils de livres bibliques
6‐ Recueils comportant également des textes non bibliques
7‐ Traductions publiées dans des périodiques
8‐ Traductions publiées dans des ouvrages consacrés au seul Cantique
9‐ Bilan : graphique et tableau représentant la répartition par type de publication et par siècle
III‐ Répartition des traductions par lieu de publication
1‐ Publications publiées en France
2‐ Publications publiées dans les Provinces Unies et en Belgique
3‐ Publications publiées en Suisse
4‐ Publications publiées au Canada
5‐ Publications publiées hors des pays francophones
6‐ Publications dont le lieu n’est pas connu
7‐ Bilan : graphique et tableau récapitulant les lieux de publication
Troisième chapitre : Panorama des traducteurs du Cantique des cantiques
I‐ Identification des traducteurs
1‐Traducteurs identifiés
a‐ Sources internes
b‐ Sources externes
2‐ Traducteurs utilisant un pseudonyme
3‐ Traductions anonymes
4‐ Attributions erronées
5‐ Traductions collectives
II‐ Panorama des traducteurs du Cantique des cantiques
1‐ Les traductrices
2‐ Les ecclésiastiques
a‐ Ecclésiastiques catholiques
b‐ Pasteurs protestants
c‐ Rabbins
3‐ La question de la professionnalisation des traducteurs
a‐ Difficultés d’une étude de la professionnalisation des traducteurs du Cantique des cantiques
b‐ Spécificité de la professionnalisation des traducteurs bibliques
c‐ Traduction du Cantique des cantiques et amateurisme
Quatrième chapitre : éditeurs et diffusion des traductions du Cantique des cantiques
I‐ Identification des imprimeurs, libraires, éditeurs
II‐ Classement
1‐ Imprimeurs
2‐ Libraires‐imprimeurs, imprimeurs‐éditeurs
3‐ Libraires
4‐ Libraires‐éditeurs
5‐ Éditeurs
6‐ Éditions à compte d’auteur
7‐ Éditions inconnues
8‐ Éléments sur les éditions dont le statut n’est pas précisé
9‐ Impact des orientations éditoriales sur les traductions : postulats
III‐ Imprimeurs, libraires, éditeurs de plusieurs publications du corpus
1‐ Quatre publications ou plus
2‐ Trois publications
3‐ Deux publications
IV‐ Éléments d’analyse de la diffusion
1‐ Tirage
2‐ Prix
3‐ Public visé
a‐ Public, usage, motivation des traductions
b‐ Référence à un public visé
c‐ Différence entre public visé et lectorat réel
Cinquième chapitre : l’édition du texte traduit. Traduction et péritextes
I‐ Place du Cantique auprès des autres textes édités dans la publication
1‐ Le Cantique au sein des Bibles intégrales et des traductions de la Bible hébraïque
2‐ Compilations de livres bibliques
3‐ Compilations comportant des textes non bibliques
II‐ Rapport de la traduction à l’appareil péritextuel
1‐ Absence totale de péritextes
2‐ Préfaces et introductions
a‐ Préfacier différent du traducteur
b‐ Les préfaces et introductions des traducteurs, lieu d’exposition d’une lecture du texte
3‐ Commentaires
a‐ Identification des publications contenant des commentaires
b‐ Modes d’insertion du commentaire dans l’ouvrage
c‐ Problèmes de terminologie
4‐ Paraphrases
a‐ Identification des publications contenant des paraphrases
b‐ Mode d’insertion des paraphrases dans les traductions
5‐ Éditions bilingues
6‐ Notes marginales et infrapaginales
a‐ Place et volume des notes
b‐ Contenu des notes
III‐ Inserts dans le texte biblique
1‐ Arguments et sommaires
a‐ Les arguments et sommaires dans les Bibles intégrales
b‐ Arguments dramatiques
2‐ Nom des locuteurs
3‐ Inserts soulignant le découpage du texte
a‐ Découpage poétique
b‐ Découpage temporel
c‐ Découpage théâtral
d‐ Découpage rhétorique
IV‐Illustrations
1‐ Relevé des éditions illustrées
2‐ Identification des illustrateurs
3‐ Typologie des techniques picturales et des techniques de reproduction utilisées
4‐ Contenu et fonction des illustrations
a‐ Représentation en lien avec le Nouveau Testament
b‐ Représentations de scènes pieuses sans lien avec le texte biblique
c‐ Un cas de représentation polysémique : les figures pastorales et bucoliques.
d‐ Représentation de la nudité
e‐ Realia palestiniens
Conclusion‐ Impact des péritextes et inserts sur la lecture de la traduction
Deuxième partie : la traduction comme lecture des textes sources
Sixième chapitre : le projet de traduction
I‐ Le projet de traduction : fondements théoriques
1‐ Conceptions dichotomiques de la traduction : traducteurs sourciers, traducteurs ciblistes
2‐ Théories refusant les oppositions binaires
II‐ Le projet de traduction à travers les péritextes du Cantique des cantiques
1‐ La question du littéralisme
a‐ Les deux sens du littéralisme en traduction biblique
b‐ Le mot « littéral » qualifiant le sens littéral du texte, par opposition au sens spirituel
c‐ Le mot « littéral » qualifiant la traduction mot‐à‐mot, par opposition à l’adaptation et à la traduction libre
2‐ La question de la fidélité
a‐ L’impératif de fidélité dans les déclarations d’intention des traducteurs
b‐ Fidélité comme expression de la foi
c‐ La fidélité comme avatar du littéralisme
3‐ Présences d’oppositions binaires dans les péritexte du Cantique : pertinence et historicité de l’opposition sourciers‐ciblistes
III‐ Quelle spécificité de la traduction biblique ?
1‐ Traduire la parole de Dieu Sola scriptura ?
2‐ La lettre tue et l’esprit vivifie : conséquences sur la traduction de la théologie paulinienne
Septième chapitre : identification du texte source
I‐ Illustration de la pluralité des sources des traductions bibliques
1‐ Pluralité linguistique des textes sources. Description des versions principales
a‐ Texte hébraïque
b‐ Versions grecques
c‐ Versions latines
d‐ Versions en langues modernes
2‐ Diversité éditoriale des textes sources
a‐ Établissement du texte
b‐ Présentation du texte
II‐ Méthodologie : identification du texte source
1‐ Critères externes
a‐ Déclaration explicite du traducteur ou de l’éditeur
b‐ Déduction à partir d’un faisceau de présomption
2‐ Critères internes
a‐ Examen des « leçons » retenues
b‐ Examen du découpage des chapitres
c‐ Conservations des inserts de l’édition du texte source
III‐ Identification des textes source des traductions du corpus
1‐ Détermination du texte source cadre
a‐ Vulgate
b‐ Texte hébreu
c‐ Autres textes sources : versions grecques et latines anciennes et modernes
d‐ Versions en langues vivantes qui son textes sources pour des traductions du Cantique
e‐ Traductions aux textes sources inidentifiables
2‐ Source unique, sources secondes, éclatement des sources
a‐ Acceptation texte reçu
b‐ Élaboration de la traduction à partir d’un texte source cadre et de textes sources seconds
c‐ La traduction comme nouvel établissement du texte
3‐ Enjeux idéologiques et apologétiques du rapport au(x) texte(s) source
Huitième chapitre : traduction et génie des langues
I‐ La théorie : définition du génie hébreu et du génie français
1‐ Silence relatif sur le génie du latin
2‐ Évolution de la notion de génie en marge des traductions du Cantique des cantiques
a‐ Définition de la notion de génie de la langue
b‐ En marge des traductions du Cantique des cantiques : le génie de la langue française, de l’insuffisance à l’hégémonie
3‐ L’impossible mimesis : la traduction comme déperdition
II‐ La pratique : les traducteurs du Cantique face aux traits linguistiques propres à l’hébreu
1‐ Le lexique
2‐ Le système verbal
3‐ Les images
4‐ Le genre et le mètre de la poésie
III‐ La traduction à l’épreuve du génie des peuples
1‐ « Différence des idiomes, coutumes des peuples »
2‐ Autour d’Ernest Renan : du génie de la langue au génie des peuples
3‐ Derniers avatars du génie : traduire des langues, traduire des textes
a‐ Nida et la théorie de l’équivalence dynamique
b‐ On ne traduit pas une langue, on traduit un texte. Contre la notion de génie
Neuvième chapitre : la traduction du Cantique, reflet de la perception de son genre littéraire
I‐ Des genres littéraires de la Bible à la définition de la poésie biblique
1‐ La Bible hébraïque, collection de genres littéraires ?
a‐ Terminologie biblique
b‐ Analyses occidentales des genres littéraires bibliques
2‐ Caractéristiques de la poésie biblique
a‐ À la recherche du mètre perdu
b‐ Le parallélisme retrouvé. De Robert Lowth à Robert Alter
c‐ Contre la distinction de prose et poésie dans le corpus biblique. De Kugel à Meschonnic
3‐ Le genre littéraire au prisme des textes sources
II‐ Le genre littéraire du Cantique des cantiques : du diagnostic au projet de traduction
1‐ Rattachement du Cantique à un genre ou une forme littéraire.
a‐ Cantique
b‐ Chant, chanson
c‐ Pastorale
d‐ Eglogue
e‐ Drame
f‐ Epithalame
g‐ Enigme
h‐ Poème, poésie
i‐Confusion des genres
j‐ L’indétermination du genre littéraire du Cantique. Le cas des Bibles intégrales avant la Bible de Segond
2‐ Le problème de la traduction de la poésie au prisme du corpus biblique
a‐ Impossibilité de traduire la poésie
b‐ Seul un poète peut traduire la poésie
c‐ nécessité de traduire la poésie : invention de nouvelles formes
III‐ Le genre littéraire du Cantique des cantiques d’après la forme donnée au texte français
1‐ Traductions en prose
a‐ Qu’appelle‐t‐on prose ?
b‐ Traduction dans lesquelles un bloc de texte correspond à un chapitre
c‐ Traductions en versets
d‐ Répartitions intermédiaires
2‐ Traductions en vers
a‐ Traductions en vers réguliers
b‐ Traductions en vers blancs
c‐ Traductions en lignes ou vers libres
3‐ Traductions théâtrales
a‐ Du dialogisme au drame : fondements de la lecture dramatique
b‐ Panorama des traductions comportant un réel appareil dramatique
c‐ Les personnages du drame. Des noces mystiques à l’hypothèse du berger
d‐ Actes et scènes
e‐ Décors
f‐ Didascalies et indications scéniques
g‐ Représentations du drame
4‐ Objets génériques non identifiés
a‐ Méditations et commentaires
b‐ Partitions
Conclusion : Histoire de la réception générique du Cantique des cantiques et histoire de l’exégèse
Troisième partie : microlectures
Dixième chapitre : Les traducteurs et leur traduction. Études de cas
I‐ Méthodologie : la notion d’« horizon du traducteur »
II‐ Sébastien Castellion
1‐ L’avertissement du traducteur, énonciation d’un projet de traduction
2‐ La traduction du Cantique des cantiques par Castellion, signe d’une lecture profane ?
3‐ Éléments de réception
III‐ Traducteurs de la Bible de Port‐Royal
1‐ Le problème de l’identification du traducteur
2‐ Le projet de traduction : « on a mieux aimé donner un peu plus à la fidélité qu’à la clarté »
3‐ Éléments de réception
IV‐ Voltaire, entre parodie et critique biblique
1‐ Genèse du Précis du Cantique des cantiques
2‐ Présentation du Précis du Cantique des cantiques
3‐ Place du Cantique dans l’œuvre de Voltaire : d’une traduction parodique à la critique biblique
4‐ Éléments de réception
V‐ Ernest Renan et l’application des méthodes de la philologie allemande
1‐ Horizon du traducteur
2‐ Sources de la traduction et de l’étude d’Ernest Renan
3‐ « Le Cantique des cantiques, avec une étude sur le plan, ’âge e le caractère du poème »
4‐ Éléments sur la réception de la traduction de Renan
VI‐ Eugène Ledrain, premier traducteur non‐confessionnel de l’intégralité de la Bible
1‐ Identité et formation d’Eugène Ledrain
2‐ La traduction du Cantique des cantiques : projet et réalisation
VII‐ Paul Claudel, entre traduction littérale et exégèse
1‐ « Paul Claudel interroge le Cantique des cantiques » : description du texte
2‐ Claudel critique des traductions françaises de la Bible
3‐ Traduction, commentaire, création
4‐ Éléments de réception
VIII‐ Autour de la Bible de Jérusalem. André Robert et Raymond Tournay
1‐Genèse de la Bible de Jérusalem et choix d’André Robert pour le Cantique
2‐ Du fascicule à la Bible intégrale
3‐ Raymond Tournay, de la continuation de l’œuvre de Robert à la retraduction du Cantique
4‐ Éléments de réception
IX‐ André Chouraqui, ou la traduction messianique à mouvement perpétuel
1‐ Vie et formation d’André Chouraqui
2‐ Les traductions du Cantique par Chouraqui dans leur contexte éditorial
3‐ Évolution du discours traductologique accompagnant les traductions
4‐ D’une traduction à l’autre
1‐ Titre et traduction du premier verset
1‐ Insertion de sous‐titres
3‐ Versets ou lignes ?
4‐ Traduction des noms propres
5‐ Expression de la comparaison et syntaxe à travers l verset 1,5
6‐ Traduction du mot [‘alamot]
5‐ Éléments de réception
X‐ Meschonnic : la traduction des Cinq Rouleaux, matrice d’une poétique du traduire
1‐ La traduction du Cantique des cantiques au sein des Cinq rouleaux
2‐ Place du Cantique des cantiques et des Cinq Rouleaux dans l’œuvre de Meschonnic : la Bible comme « levier » d’une poétique du rythme.
3‐ Éléments de réception
XI‐ Une traduction de traduction. Le cas Ceronetti
1‐ L’ouvrage italien de Ceronetti
2‐ Caractéristiques de la traduction française de Devoto et Van de Velde
XII‐ Entretien avec un traducteur : Julien Darmon
Onzième chapitre : études rapprochées. Approche théorique
I‐ De la ponctuation aux ṭe‘amim
1‐ La ponctuation dans les textes sources
a‐ Vulgate et Septante : absence de ponctuation
b‐ Texte massorétique : les ṭe‘amim
2‐ Panorama de l’usage de la ponctuation dans les traductions
a‐ Usage de la ponctuation comme marque de la structure interne du verset
b‐ Usage rhétorique de la ponctuation. Ambigüité du point d’exclamation
c‐ Absence de ponctuation
3 -La prise en compte des ṭe‘amim
a‐ Prise en compte ponctuelle du rôle syntaxique des ṭe‘amim
b‐ Prise en compte systématique du rôle rythmique des ṭe‘amim
II‐ La traduction des images, métaphores et comparaisons
1‐ Variété formelle de l’expression des images dans les textes sources
2‐ Les images du Cantique au prisme des péritextes des traductions
a‐ Des « comparaisons burlesques » ?
b‐ Images et realia : la question des référents
c‐ Les images, voile de l’allégorie
3‐ Solutions traductives : la prise en compte des métaphores, lieu d’expression des tendances déformantes
a‐ Modification des structures des textes sources et confusion des métaphores et des comparaisons
b‐ Explicitations et atténuation des métaphores
c‐ Les métaphores dans les paraphrases du Cantique des cantiques
III‐ La traduction des appellatifs
1‐ Les appellatifs dans les textes sources
2‐ Les principales traductions des appellatifs
a‐ Le couple [dōḏi]/ [ra‘ᴱyāti] ; dilectus meus/ amica mea
α‐ Traductions introduisant une réciprocité linguistique
β‐ Traductions respectant la dissymétrie des appellatifs dans les textes sources
γ‐ Traductions non systématiques de [dōḏi]/ [ra‘ᴱyāti] ; dilectus meus/ amica mea
b‐ La traduction de [’oḥoti ḵallāh] ; soror mea sponsa
3‐ Des appellatifs aux inserts des noms des locuteurs
a‐ Concordance des appellatifs et des noms des locuteurs dans les inserts
b‐ Discordance des appellatifs et des noms des locuteurs dans les inserts
IV‐ Tutoiement, vouvoiement
1‐ Les textes sources
2‐ Versions utilisant le tutoiement
3‐ Versions utilisant le vouvoiement
4‐ Cas spécifiques
V‐ La traduction des noms propres
1‐ Les noms propres dans les textes sources
a‐ Tableau des anthroponymes du Cantique
b‐ Tableau des toponymes du Cantique
2‐ De la transcription à la translittération : une non traduction ?
a‐ Report à l’identique
b‐ Adoption d’une graphie traditionnelle
c‐ Transcription du texte source
α‐ prise en compte des toponymes hébreux finissant par [ון] ,[ōn]
β‐ Premières expérimentations dans la transcription des noms propres : le XVIe siècle
γ‐ Renouveau de l’expérimentation dans la transcription des noms propres : depuis le second XIXe siècle
d‐ Translittération
3‐ Aux limites du nom propre : la traduction des toponymes et des anthroponymes
a‐ Paraphrase des noms propres
b‐ Traduction des toponymes et anthroponymes
α‐ Perpétuation des leçons de la Vulgate : Salomon ou le Pacifique ?
β‐ Traduction des toponymes et jeu sur les connotations dans le texte cible
4‐ Absence de noms propres dans la traduction française
a‐ Disparition des noms propres dans certaines paraphrases mystiques du Cantique
b‐ Disparition des noms propres dans certaines traductions versifiées du Cantique
c‐ Disparition des noms propres dans des traductions à visée universelle
5‐ Substitution de noms propres
6‐ Les noms propres : bilan théorique et historique
a‐ Relativité des évolutions historiques
b‐ Coexistence des systèmes au sein d’une même traduction : rareté du systématisme
c‐ Possibilité et limites d’une évaluation du projet de traduction à l’aune de la prise en compte des toponymes et anthroponymes
VI‐ La traduction des realia
1‐ Les realia dans les textes sources
a‐ Naturalia : le bestiaire
b‐ Naturalia : végétation
c‐ Autres realia : éléments architecturaux
2‐ Les traducteurs face aux realia
a‐ Spécificité des problèmes posés par l’hébreu
b‐ Recherche de l’identification des référents, et ses limites
α‐ Le troupeau de tondues (Ct 4,2)
β‐ Le trou (de la porte) (Ct 5,4)
c‐ De l’adaptation à l’atténuation
d‐ Exotisation et distanciation
VII‐ la prise en compte de l’érotisme
1‐ Le Cantique des cantiques est‐il un livre érotique ?
a‐ Non carnaliter ?
b-Le problème du double‐entendre
2‐ Atténuation de l’érotisme
a‐ atténuation par la sous‐traduction des mentions explicites des parties du corps liées à la sexualité
b‐ atténuation par la rationalisation des doubles‐sens
3‐ Surtraduction et démétaphorisation
a‐ Explicitation des doubles sens et des implicites
b‐ Ajouts
c‐ Création de nouveaux sous‐entendus
d‐ Quand l’allégorie mystique crée de nouvelles images érotiques
4‐ Bilan théorique : la prise en compte de l’érotisme comme indicateur des positions traductives
Douzième chapitre : études rapprochées. Approche pratique
I‐ Ct 1,1 : est‐ce le titre du Cantique ?
1‐ La question du titre
a‐ Ct 1,1 titre ou premier verset ? L’incidence de la diversité des textes sources
b‐ Le cas des doubles traductions de 1,1
2‐ Problèmes traductologiques
a‐ Cantique, chant, poème ?
b‐ Le rapport du texte à Salomon
c‐ Le problème du superlatif
II‐ Ct 1,2, exemple d’incidence du texte source sur la traduction et l’exégèse
1‐ Les lectures de דדיך] dōḏeyḵa], et leur prise en compte par l’exégèse
a‐ Des divergences des textes sources aux traductions françaises
b‐ Problèmes exégétiques
2‐ Les problèmes du système verbal hébreu
a‐ Le temps du verbe
b‐La personne verbale
III‐ Ct 2,1 :le lys et le muguet. Enjeux de la traduction des realia
1‐Lelexique des naturalia dans les textes sources
2‐Lelexique des naturalia dans les traductions françaises
a‐ Listedes traductions de חבצלת] ḥaḇaṣelet] / flos
b‐Liste des traductions de שושנת] šōšannat] / lilium
3‐Interprétation :de la philologie à l’exégèse
a‐Dictionnaires et choix du lexique
b‐Exégèse et endémisme : fleurs romaines, fleurs genevoises
IV‐Ct 6,12 : la traduction de l’incompréhensible
1‐Ct 6,12 dans les textes sources
a‐Difficultés du texte hébreu massorétique
b-Ct 6,12 dans les versions anciennes : émergence d’une lecture spécifique
2‐Ct 6,12 en français : « Aminadab » et la leçon des textes sources
a‐Adoption de la leçons des versions anciennes
b‐ Autres solutions de traduction
3‐ Du refus de traduire à l’explicitation détaillée : les traductions de Ct 6,12 comme indicateur des postures traductives
b‐ Le calque
c‐ Les traductions clarifiantes
d‐Ct 6,12, un verset clé pour la compréhension du Cantique ?
4‐ Conclusion sur l’historicité du rapport à l’incompréhensible en traduction
V‐ Ct 7,3 : « ton nombril est une coupe ronde ». Traitement des métaphores et des images sexuelles
1‐ Ct 7,3 dans les textes sources
2‐ La traduction des métaphores : de la variation au calque
a‐ Introduction de termes de comparaison
b‐ conservation des structures des textes sources
c‐ Variations
3‐ Ceci n’est pas un nombril : du voile au dévoilement.
a‐ Ct 7,3, un exemple de verset aux traductions relativement stables du point de vue lexical
b‐ Limites de la stabilité : atténuation
c‐ Limites de la stabilité : explicitation
VI ‐ Ct 8,6‐7 – « l’amour est fort comme la mort » : traduction et lectures théologiques
1‐ Identification du locuteur
2‐ Amour, jalousie, charité : le vocabulaire du sentiment amoureux et ses enjeux exégétiques
a‐ Les textes sources
b‐De l’amour à la charité
c‐Lestraductionsde קנאה] qinᴱ’āh]/aemulatio
3‐ La traduction de שאול] šᴱ’ōl] / inferus : les traducteurs face à une notion culturelle et théologique juive
a‐ Sens et implications théologiques du mot שאול] šᴱ’ōl]
b‐ Solutions adoptées en français
4‐ La flamme de Yah : la question du nom de Dieu dans le Cantique
a‐ Aucune référence à la divinité
b‐ Les traductions françaises de שלהבתיה] šalᴱheḇetᴱyāh] faisant référence à la divinité
5‐ Fort comme la mort
a‐ Variations lexicales
b‐ Variations stylistiques
c‐ Expression de la comparaison : comme, aussi, plus
d‐ Permanence des traductions, ermanence du sens
Conclusion
Annexes
1 Répertoire bibliographique des traductions du Ct
2 Répertoire bibliographique des sources
3 Répertoire des traducteurs
4 Bibliographie générale
5 Index
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