Les TIC – incontournables – dans les enjeux économiques contemporains

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Essais de définition des TIC

« Les technologies de l’information et de la communication regroupent l’ensemble des techniques qui contribuent à numériser et à digital iser l’information, à la traiter, à la stocker et à la mettre à la disposition d’un ou plusieurs u tilisateurs »6.
La définition basique des TIC serait donc celle d’un produit ou d’un système communiquant, stockant et/ou traitant l’information . Toutefois, grâce aux progrès technologiques, des produits qui, hier encore fonctionnaient indépendamment les uns des autres, sont parvenus à s’imbriquer formant un ense mble cohérent. Parfois non tangible au sens matériel du terme, ils sont progressivement intégrés à un réseau de communications auquel de nouvelles technologies y apportent leurs contributions chaque jour davantage.
Ainsi, nous pouvons condenser l’apport immédiat des TIC en fonction de quatre principaux traits qui sont les suivants :
· Une Compression de temps.
· Une Compression de l’espace.
· Une Compression de l’information stockée.
· Une Flexibilité de l’usage.
Les TIC constituent un atout irremplaçable dans : l a circulation rapide de l’information, l’élaboration collective de plan(s) d’action et de nouvelle(s) façon(s) de procéder, la coordination de l’action, la mémorisation et la capitalisation des expériences, voire l’accès en un temps record à des connaissance s quasiment diverses.
Outre, un aspect non moins négligeable des TIC est leurs contributions dans la création de valeur ajoutée (VA) se manifestant sousdiverses formes telles : les messageries, les forums, les bases de données privées ou partagées, le service à la clientèle, etc.

Les caractéristiques des TIC

Au même titre que l’électricité auparavant, les TICsont également qualifiées de « Technologies Polyvalentes » (TP) en ce sens qu’elles transforment – d’emblée – l’ensemble des relations régissant le monde économique. Ellesaméliorent la productivité tout en créant de nouveaux services et marchés dont trois caractéristiques fondamentales en ressortent :
· L’ Omniprésence: les TP touchent la plupart des secteurs d’activité dont les répercussions ainsi que les incidences sur l’économie peuvent-être mesurées à des niveaux beaucoup plus élevés par rapport à leurs états iniauxt.
Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de l’économie : Cas de Madagascar.
· L’ Amélioration: les TP s’améliorent constamment et évoluent au urf et à mesure que défile le temps ; ce qui explique cette contribution conséquente des TIC dans la diminution conséquente des coûts au profit de leursutilisateurs au fil du temps.
· La Source d’innovation : les TP facilitent les inventions et également l’élaboration de nouveaux produits ou de processus permettant non seulement de mieux faire, mais aussi de réaliser de meilleures choses. Ce qui aboutit à de nouvelles possibilités de création et surtout de spécialisation améliorant laproductivité.

Brève histoire de l’Internet

À la fin des années 1950 et au début des années 1960, alors que toutes les Nations du monde étaient en pleine guerre froide, le DoD a senti le besoin de sécuriser l’ensemble des réseaux d’informations relatives à la sécurité nationale touchant surtout le domaine militaire.
En 1962 était alors née l’idée d’un concept de réseau décentralisé aux États-Unis d’Amérique à des fins de protection de toutes attaques ou autres formes de menaces contre le système informatique du pays. A alors vu le jour le projet portant le nom d’ARPANET 8 – le précurseur d’Internet – qui s’est développé au sein de la communauté universitaire et scientifique américaine en collaboration avec le département de la défense américaine.
En décembre 1969 est né le premier réseau appelé ARPANET connu comme étant l’ancêtre d’Internet. C’est alors que les universités américaines – quatre université en l’occurrence – s’équipaient de gros ordinateurs (4 calculateurs) et se connectaient à ARPANET conformément à un projet soutenu par le DARPA9.
En décembre 1970, l’implémentation du protocole réseau NCP10 dans l’IMP 11 a été réalisée à l’issu de laquelle plusieurs groupes d’ordinateurs ont été connectés en réseaux. Ceci a débouché sur l’invention des « routeurs », utilisés pour relier les ordinateurs entre eux .

Les étapes clés de l’Internet

L’histoire d’internet est marquée par quatre événements majeurs dont-il faut en prendre connaissance, dont notamment :
i) Le développement des technologies : s’agissant des générations technologiques successives des outils internet (versions HTML53 par exemple, passage d’IPv4 54 à IPv6 55, etc.), des générations successives des réseaux d’accès ou des innovations ayant pu marquer le réseau des réseaux comme le XML autrement appelé lepage-rank, le brevet déposé par l’Université de Stanford et confié en exclusivité Googleà.
ii) Le développement des institutions de la gouvernance d’internet et leurs transformations (ISOC, IETF56, ICANN, etc.).
iii) L’émergence des acteurs et de leurs produits, des pionniers du web 1.057 aux acteurs du web 2.058. Ces acteurs sont fréquemment emblématiques du web(Netscape, Microsoft, Apple, Amazon, E-bay, Google, Facebook, Twitter, etc.), de même que les produits ayant marqué son évolution (Altavista, Internet Explorer, Napster, Google Maps, Android, etc.).
iv) Les soubresauts de la valorisation du secteur ayant notamment été marqué par la bulle boursière immense des années 2000, puis suivipar les effets de la crise financière de 2008.

Les traits caractéristiques du multimédi a

Afin d’appréhender au mieux le concept du « multimédia », il est de rigueur de le cerner au moyen de « quatre principaux traits technologiques »59, notamment :
– Les Signaux multimédia: la technologie s’est principalement développée dans le but de diversifier la forme dont l’information sera présentée en ce sens d’aller au-delà même de ce que pouvait offrir un simple livre classique. Ceci combine à la fois : l’information textuelle, les images, les sons, les vidéos, etc.
– Les Réseaux de télécommunications: le réseau téléphonique qui fut le premier réseau de communication destiné au grand public dans l’histoire, bien que le multimédia s’accommode plus difficilement ce type de réseau en ayant davantage une légère préférence quant-au réseau de transmission de données que représente l’Internet. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, il paraît incongru de parler de multimédia sans évoquer cet aspect réseau.
– L’ Informatique : les fulgurants progrès de l’informatique ces dernières décennie sont abouti à une facilité d’appropriation des connaissances de base utiles pour l’usage pratique de l’ordinateur au moyen des outils logiciels facilitant l’apprentissage à un nombre
croissant d’utilisateurs compte tenu du doublement annuelle de la puissance des micro-processeurs conformément à la « loi de Moore »60.
– La Normalisation ou la Standardisation : terme, signifiant dans le jargon technique : « normes61 » ou « standards », désignant le langage existant qui rend faisable et possible l’échange d’information en jouant un rôle essentiel dans le développement de produits en s’appliquant aussi bien au format du papier, qu’au matériel, logiciel, couleur, interface voire même à la qualité de la production.Autrement dit, c’est un processus touchant à la fois les volets politique, économique et technologique, qui consiste à établir un ensemble de règles.

Des définitions du terme « Multimédia »

La notion de « Multimédia » peut être définie de versesdi manières. Pour certains, il désigne le synonyme de jeu sur ordinateur ; et pour d’autres, il s’agit de la réunification de médias comprenant le son et l’image, etc., et dont tous sont contrôlés par un ordinateur personnel. Ainsi, le multimédia n’est autre qu’un document électronique résultant d’une combinaison de multiples technologies dans lequel s’intègrent tous les médias auxquels nous avons connaissances de leurs existences à ce jour.
Un signal multimédia se caractérise – par conséquent – par l’intégration d’au moins deux signaux parmi : le texte, les graphiques, les images, le son et les séquences vidéo, en ce sens qu’il peut s’étendre davantage pour ainsi inclure la notion d’ « interactivité» qui est véritablement à l’origine de l’explosion du multimédia. Et pour cause, elle [l’interactivité] modifie profondément l’attitude du lecteur. Raison pour quoi un signal de télévision n’est plus considéré comme étant un signal multimédia du faitque l’interactivité offerte est quasi inexistante.
Les documents écrits comme nous avons l’habitude de connaître et de côtoyer au quotidien se présentent sous une forme linéaire – en ce sens que le lecteur les parcourt dans un ordre unique, qui plus est préétabli. Cependant, avec l’hypertexte qui est par essence non séquentiel puisqu’il offre plusieurs moyens de parcourir l’information ; outre le fait de cette caractéristique intrinsèque formelle linéaire, cell-ci est désormais en mesure de devenir non linéaire.
Ainsi, nous pouvons définir un document multimédiacomme suit :
– Un document multimédia est avant tous un document interactif comprenant au moins deux signaux de différent type selon le cas.
– Un document multimédia est en plus un document hypertexte structuré de manière non séquentielle i.e. que plusieurs choix urs l’ordre de parcourir le document se présentent au lecteur. Afin de parler de multimédia donc, il est impératifde souligner essentiellement quatre caractéristiques fondamentales, soient les suivante :
– L’existence d’éléments informationnels d’origine et de nature diverses mis simultanément à la disposition de l’utilisateur.
– L’organisation structurée de ces divers éléments permettant à l’utilisateur de se déplacer et de dialoguer selon son propre gré de manière interactive.
– La mise à la disposition du produit ou service à l’ aide d’un support faisant appel aux techniques de numérisationet de compression.
En termes générale donc, le multimédia permet l’accès à n’importe quel type d’information allant de celle écrite, en passant par celle sonore, jusqu’à celle visuelle, à n’importe quel moment et surtout à partir de n’impo rte quel support que ce soit un récepteur de télévision, un micro-ordinateur ou un communicateur personnel, etc.

Les TIC, l’atout considérable de la Géopolitique américaine

Les actes recrudescents de cyber-attaque ces dernières années rappellent à quel point les rapports de force entre les États, les entrepri ses, les groupes d’intérêts ainsi que les individus ont été largement modifiés – et en profondeur qui plus est – de sorte à considérer le réseau internet comme étant le principal facteur denombreux enjeux qui redessinent, voire refaçonnent même, la situation Géopolitique actuell dans le monde.
Bien qu’il s’avère quasiment difficile de délimiter les frontières afin de pouvoir modéliser le cyberespace au niveau mondial, n’empêche toutefois que ce dernier a acquis une dimension physique immense avec ses infrastructures, ses réseaux et ses acteurs tant nationaux que supranationaux. L’observation des flux d’échange de données, des « nœuds » de câbles sous-marins ou des quantités de serveurs hôtes, montre combien les États-Unis occupent une place centrale sur la carte mondiale de l’internet.
Cette prédominance s’explique à travers son rôle hi storique dans l’intervention ainsi que dans la construction même du réseau. L’adoptiond’internet par le monde universitaire, puis par la société civile – et ce, dans tout le monde entier – a boosté davantage la position de leadership déjà acquise des États-Unis. Les rentes de situati on complétées par la volonté continuelle d’innovation (caractéristique intrinsèque des TIC) ont débouché vers des sentiers de dépendance vertueux profitables pour l’économieaméricaine, ce qui constitue même le moteur de sa croissance à mesure que le temps passe .
Selon le classement Global 2000 de Forbes, 15 des 21 plus grandes entreprises dans le monde dans les secteurs clés de la filière IT Information( Technology) sont américaines. Une suprématie économique complétée par d’autres atoutstechniques non moins importants compte tenu du fait que le territoire américain héberge la majorité des serveurs racines à laquelle l’association de droit californien ICANN se charge de gérer les noms de domaine générique i.e. les extensions de type « .com, .org,etc. ».
C’est alors que les États-Unis se sont focalisés su r leurs avantages de prédilection et ont également décidé de les capitaliser pour en faire d’internet un levier de leur politique étrangère à travers l’initiative de Madame Hilary Clinton : le « 21st Century Statecraft »78. Lancé lors de son discours du 21 janvier 2010 et du 15 février 2011, l’objectif de cette stratégie diplomatique réside dans la promotion dudroit à la connexion, au rassemblement virtuel79 ainsi qu’à la continuité de service.

Situation actuelle des TIC à Madagascar

D’après un article de Fanjanarivo115 paru le jeudi 23 avril 2015 à 06:58 dans la Gazette de la Grande-Île dans la rubrique « Economie » : « On est encore en queue de peloton dans le classement mondial 2015 sur le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) de Global information technology publié tous les ans par le Forum Economique Mondial (FEM) ».
Selon l’édition 2015 publié le 15 avril de l’année,Madagascar gagne néanmoins 2 places en passant du 137ème rang sur les 148 pays au 135ème d’une année à l’autre. Toutefois, en termes de libéralisation des TIC, la Grande-Île s’est pliée sans rechigner à la volonté du Fonds Monétaire International (FMI) et à celle de la BM sur la privatisation de la branche depuis de cela une dizaine d’année. Une libérationayant permis : l’entrée en lice d’autres opérateurs sur le marché, l’offre de plusieurs services, la concurrence, etc.
Contrairement à d’autres branches considérées commeporteuse à l’instar du marché pétrolier où les prix sont alignés presque à tous esl coups, les TIC constituent l’un des rares secteurs où la privatisation a effectivement donné naissance à : la concurrence, l’amélioration des infrastructures et de la qualité des services,la multiplication des offres même.
La concurrence dans le secteur de la téléphonie etcelui de l’Internet a permis à Madagascar de gagner le maximum de note attribuée, soit un 2 sur 2 d’après les critères du FEM toujours. Et ce, en approchant également du meilleur classement mondial concernant les tarifs des « bandes passantes »116.
Cependant, malgré la concurrence présente dans ce ecteur,s les tarifs de la communication mobile demeurent encore largement élevés bien que la concurrence soit acharnée entre les 3 opérateurs opérant au niveauocal – à savoir : Telma, Orange et Airtel – en ce qui attrait aux offres Internet, SMS117, etc.
Grâce notamment aux efforts déployés par ces diversopérateurs cités précédemment, la connectivité via les téléphones mobiles a éténdure possible au niveau local. Ce qui a favorisé le développement des liens entre les personnes du point de vue relationnel, tant éloignées que situées à proximité. Elle a aussi permis l’éclosion de petites et de grandes.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE I) NOUVELLE TECHNOLOGIE FACTEUR DE CHANGEMENT
Chapitre 1) Concept théorique relatif à la notion de « TIC »
Section 1 – L’environnement des TIC
Section 2 – Qu’est-ce que l’« INTERNET » ?
Section 3 – Qu’est-ce que le « MULTIMEDIA » ?
Chapitre 2) Les TIC – incontournables – dans les enjeux économiques contemporains
Section 1 – Les TIC et la mondialisation
Section 2 – L’économie numérique
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
INTRODUCTION DE LA SECONDE PARTIE
PARTIE II) ÉTUDE SPÉCIFIQUE SUR LE CAS DE MADAGASCAR
Chapitre 1) État des lieux des TIC dans la Grande-Île
Section 1– Aperçu général de Madagascar
Section 2– Situation actuelle des TIC à Madagascar
Section 3– Raisons de la cherté de la connexion Internet à Madagascar
Chapitre 2) Les impacts des TIC sur les compétences et la nature des emplois au niveau local
Section 1 – Les mutations engendrées par les TIC dans le monde du travail
Section 2 – Les apports innovants de TELMA et ses conséquences
Section 3 – Les conséquences induites au niveau des secteurs d’activités
CONCLUSION DE LA SECONDE PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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