Les théories favorables à l’ouverture international

L’échange international est soumis au mécanisme de deux principes contradictoires à savoir : le principe de spécialisation qui repose sur la complémentarité des économies nationales et le principe de concurrence. Le premier est à l’origine du concept de division internationale du travail. Le second repose sur la similitude des économies de même niveau de développement qui se traduit par l’échange intra-branche ou intra-produit notamment des produits manufacturés. L’intensification des échanges et de la concurrence à l’échelle mondiale s’accompagne d’existence permanente des réseaux des échanges internationaux à l’échelle mondiale. Les échanges mondiaux des produits manufacturés se concentrent davantage au niveau de trois grands pôles régionaux: Amérique du Nord, Europe de l’Est et Asie du SudEst.

La part des pays en voie de développement comme les pays africains dans le commerce mondial est faible. Depuis le début des années soixante, différents regroupements régionaux ont été crées dans le continent pour surmonter l’éventuelle marginalisation des pays membres vis à vis des échanges mondiaux d’une part et de promouvoir les échanges intra régionaux en vue de tirer des gains réciproques d’autre part.

Approche théorique du commerce international 

Les théories favorables à l’ouverture international 

Les nouvelles théories du commerce international sont développées par des auteurs comme E. Helpman et Paul Krugman, du Massachusetts Institute of Technologie, qui ont notamment écrit Market Structure and Foreign Trade en1985.

Ouverture internationale

La nouvelle théorie de l’économie internationale apporte de nouveaux arguments aux thèses favorables au commerce international. Elle considère que les gains du commerce sont cumulatifs : l’ouverture international entraîne des avantages comparatifs qui permettent une plus grande ouverture et ainsi de suite. L’ouverture internationale doit donc être la priorité des politiques de développement. L’échange procure trois types d’avantages : effet de dimension, effet de diversification et effet de concurrence. L’ouverture internationale crée l’avantage comparatif car elle permet la spécialisation et engendre donc un effet de dimension : chaque nation peut produire en plus grande quantité certains produits, ce qui offre des avantages comme les économies d’échelle (l’entreprise réduit ses coûts unitaires en produisant davantage) ou les effets d’apprentissage. Le deuxième avantage induit par le commerce profite surtout au consommateur. Il s’agit de l’effet de diversification. Krugman considère que grâce à l’ouverture, le consommateur peut choisir entre un nombre plus important de produits pour satisfaire un même besoin. Cette diversité de produits disponibles profite non seulement aux consommateurs, mais aussi aux producteurs, qui auront un choix supplémentaire en terme de biens de production. Le troisième avantage est l’effet de concurrence. Effectivement, les marchésnationaux ont souvent des structures monopolistiques ou oligopolistiques. La théorie microéconomique nous apprend que cette situation est avantageuse à l’entreprise en terme de profit, mais qu’elle est préjudiciable au consommateur et à l’économie dans son ensemble car elle induit des prix supérieurs et un niveau de production inférieur à ceux qui résulteraient naturellement d’un marché concurrentiel. L’ouverture internationale permet à des nouvelles entreprises d’entrer sur les marchés nationaux, ce qui accentue la concurrence ; les prix et le niveau de la production deviennent donc plus efficients car plus proches de ceux qui résulteraient d’un équilibre du marché. Krugman reprend le modèle de James Brander et de Barbara Spencer, qui démontre l’intérêt d’une « politique commerciale stratégique ». Le seul moyen pour une entreprise de percer sur son propre marché puis, grâce à l’effet d’apprentissage induit, sur le marché international est de profiter d’un certain protectionnisme de la part de son gouvernement. Ce protectionnisme n’est qu’un éducateur (au sens de List) car, dès que l’entreprise aura profité des rendements croissants, elle sera prête à affronter la concurrence internationale. Grâce à l’action du MITI (son ministère du commerce et de l’industrie), le Japon a mené une politique économique ayant comme but principal d’améliorer la compétitivité des entreprises et d’assurer la cohérence de leur développement. Sans ces multiples interventions, les entreprises japonaises ne tiendraient pas la position qui est la leur sur le marché mondial. Par exemple, le Japon n’aurait jamais été un gros exportateur de composants électroniques si ce secteur n’avait pas bénéficié d’un « protectionnisme éducateur » à ses débuts. La « politique commerciale stratégique » peut aussi s’appliquer aux subventions. Certains marchés disposent de barrières à l’entrée qui paraissent infranchissables. Les marchés semblent effectivement non contestables, comme l’a montré William Baumol, lorsque les coûts fixes sont extrêmement élevés et qu’ils sont non recouvrables. Dans ce cas, seule une aide étatique peut permettre de franchir les barrières à l’entrée. Krugman illustre la « politique commerciale stratégique » par l’exemple des avions moyen-courriers. Boeing avait le monopole sur ce marché, qui semblait bien peu contestable en raison des coûts fixes considérables qu’impose cette activité. Pourtant, grâce à une subvention d’environ 1,5 milliards de dollars de la CEE, Airbus a pu entrer sur le marché et concurrencer Boeing. Cette intervention a été profitable à la CEE puisque de nombreux emplois ont été créés, à l’ensemble des consommateurs puisque la concurrence a permis de diminuer les prix, et à Airbus, qui a pu s’introduire sur un nouveau marché ; seul Boeing y a perdu une part de sa rente de monopole. Krugman préconise une ouverture croissante des économies et donc une libéralisation du commerce tout en acceptant une politique étatique volontariste d’incitation à l’exportation. Dans ce cadre, bien que s’opposant à une politique globalement protectionniste, il accepte une certaine intervention de l’Etat pour donner le coup de pouce nécessaire aux premières exportations. Ainsi, Krugman pense qu’une « politique commerciale stratégique » de subvention, et même de protectionnisme éducateur, peut être profitable. De même, une dévaluation est susceptible, selon lui, d’être utile et efficace. « Au moins dans certains cas, un Etat peut améliorer le bien-être national au détriment d’un autre en soutenant ses propres entreprises dans la concurrence internationale». « Le meilleur moyen d’éviter une guerre commerciale est de continuer à faire du libreéchange le noyau de tout accord international » .

La globalisation du commerce mondial

La technologie est stipulée comme un des facteurs aux échanges entre divers pays. De ce fait, l’avance technologique obtenue dans un secteur permet le monopole d’exportation pour certain produit à condition que les consommateurs des pays étrangers expriment une demande très forte à ce bien nouveau. Il en est de même pour les pays bénéficiant de l’IDE (Investissement Direct Etranger). Par conséquent, le pays bénéficiant de cette avance technologique dans la zone économique intégrée peut jouer le rôle de « monopoleur »sur le marché commun et large . Par ailleurs, les avantages liés aux échanges entre pays proviennent également des économies d’échelle. On distingue deux types d’économies d’échelle : ceux de l’économie d’échelle internes et ceux de l’externes. Le premier type se traduit par l’accroissement de la production (en pourcentage) plus proportionnellement que l’accroissement des facteurs utilisés ; ces derniers étant utilisés dans les mêmes proportions. Plus les facteurs utilisés augmentent en terme de quantité, plus le coût marginal et le coût moyen par unité produite diminuent. En conséquence, il en ressort que ce sont les grandes entreprises qui en profitent beaucoup plus du fait qu’elles ont la possibilité d’accroître leurs facteurs de production. Par conséquent, pour elles, il y a présence de rendements d’échelle croissants internes du fait que, plus la quantité du facteur utilisé accroisse moins leurs coûts augmentent et partant, le profit gonfle à son tour. Elles donnent un avantage de coût aux grandes entreprises, et mènent ainsi à l’impossibilité de la concurrence.

Par contre, les économies d’échelles externes résultent des facteurs externes qui ne dépendent pas des quantités de facteurs utilisés par les entreprises. Autrement dit, elles existent si le coût unitaire est fonction de la dimension de la branche d’industries où l’entreprise est classifiée. Dans ce cas, cette branche est composée de nombreuses petites entreprises, et est parfaitement compétitive car les avantages pour les grandes entreprises ne sont pas pris en compte. Du point de vue économique, toutes les deux sont les causes importantes du commerce entre pays. Mais elles ont des impacts différents pour la structure du marché. La concurrence est imparfaite car la condition d’atomicité n’a pas été respectée par le marché. Ainsi les entreprises rendent compte qu’elles peuvent influer les prix de leurs produits et peuvent seulement vendre plus en réduisant leur prix. A cet égard, elles se trouvent dans la situation de ce qu’on appelle « la concurrence monopolistique ».

Le modèle de concurrence monopolistique repose sur deux hypothèses : premièrement, le bien produit par chaque firme doit être différenciable par leur caractéristique intrinsèque. Leurs produits différenciés permettent à chacun de monopoliser le marché, et donc l’isole dans une certaine mesure de la concurrence. Deuxièmement, la détermination de leur propre prix est indépendante des autres prix. Sur ce, il n’existe pas d’attente dans les politiques de prix entre les grandes entreprises : la concurrence n’est pas oligopole. En interprétant cette théorie sur le régionalisme, les échanges entre pays ont pour effet d’étendre le marché par sa dimension. A cet effet, chaque entreprise peut produire plus et avoir par conséquent un coût moyen plus bas. Donc il y a baisse du prix de chaque bien considéré. En plus, du fait même des économies d’échelle, le commerce intra branche s’intensifie davantage. En conséquence, chaque pays pourrait théoriquement avoir des biens en grandes variétés qui sont présents sur le marché d’une part, et les consommateurs peuvent varier leur choix en fonction de leur pouvoir d’achat et aussi du prix des biens d’autre part.

L’existence de produits différenciés engendre des courants d’échange à l’intérieur de la zone économique intégrée. Le commerce intra-branche se caractérise par l’existence des flux commerciaux sur des échanges croisés de produits similaires entre les pays. Ainsi, les échanges de différenciation reposent essentiellement sur des biens différenciés. L’indicateur de Grubel et Lloyd mesure leur intensité par la formule suivante :

I = 1 – Somme en valeur absolue des soldes par branche
Exportation totale+Importation totale
– Plus I est proche de 1, plus ces échanges sont élevés
– Plus I est proche de 0, il n’y a presque pas d’échanges .

En d’autres termes, plus la demande globale des consommateurs de la zone est élevée, plus les échanges intra-branches s’accroissent. Cependant, la demande des consommateurs de la zone dépend d’autres facteurs. Ils ont leurs préférences en termes de goûts pour la variété de produits ; il faut aussi tenir compte du niveau des revenus réels dans chaque pays. Ce qui nous amène à tirer la thèse de B. Linder. Pour cet économiste, les dotations factorielles ne sont pas les seuls facteurs engendrant les échanges intra-branches entre les pays ; mais le comportement de la demande les influe également. En effet, un pays devient exportateur s’il dispose d’abord d’une demande nationale pour les produits spécifiquement manufacturiers. Ce qui lui permet de lancer la production. Les ventes à l’étranger sont ensuite possibles et intenses dès lors que les pays importateurs ont des comportements de demande proche de ceux du pays producteur. Cependant, la proximité des comportements de demande va de pair avec la proximité des revenus par tête. Ce qui veut dire que l’intensité du flux total est d’autant plus forte que l’écart entre les revenus par tête des pays concernés est faible.

Les théories des avantages comparatifs 

Les fondateurs de la théorie libre échangiste

Seuls certains mercantilistes comme Bodin et Montchrestien avaient compris que la vraie richesse n’est pas l’or, mais la production. Adam Smith partage leur opinion. Mais il s’oppose à l’ensemble des mercantilistes lorsqu’il affirme que tous les pays peuvent gagner au commerce. L’objectif du commerce ne réside pas dans le solde commercial, mais dans le fait de pouvoir se procurer des produits à meilleur marché que si on les produisait soi-même. Adam Smith compare la nation à un père de famille et explique que, tout comme le père de famille n’a pas intérêt à produire lui-même ce qu’il peut acheter à moindre prix, un pays n’a pas intérêt à produire un bien qu’il peut importer à un prix plus faible. Smith formule sa célèbre théorie des avantages absolus, selon laquelle chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits pour lesquels il est le plus avantagé (produits nécessitant une quantité de travail plus faible pour les produire) et abandonner la production des autres produits. Cette théorie mène donc à la spécialisation internationale et la mise en place d’une division internationale du travail. Le commerce ne peut être source de déséquilibre. Ricardo démontre que, en cas de libre échange, la balance des comptes s’équilibre automatiquement. Aucun déficit durable n’est donc à craindre. En effet, un déficit provoque naturellement des sorties d’or qui, réduisant la quantité d’or détenue dans le pays, en accroissent la valeur. De ce fait les prix intérieurs diminuent. Le pays, gagnant en compétitivité, peut exporter davantage et importer moins. Ce mécanisme autorégulateur joue aussi en cas d’excédent. En situation de libre-échange, les balances commerciales sont donc toutes équilibrées sur le long terme. C’est le protectionnisme qui, sous prétexte de corriger les déséquilibres, est la principale cause de ceux-ci.

Aucun pays n’est exclu du commerce mondial. La théorie des avantages comparatifs de Ricardo énonce : «L’Angleterre peut se trouver dans des circonstances telles qu’il lui faille, pour fabriquer le drap, le travail de 100 hommes par an, tandis que, si elle voulait faire du vin, il lui faudrait peut être le travail de 120 hommes par an : il serait donc de l’intérêt de l’Angleterre d’importer du vin, et d’exporter en échange du drap.

Au Portugal, la fabrication du vin pourrait ne demander que le travail de 80 hommes pendant une année, tandis que la fabrication du drap exigerait le travail de 90 hommes. Le Portugal gagnerait donc à exporter du vin en échange pour du drap. Cet échange pourrait même avoir lieu dans le cas où on fabriquerait en Portugal l’article importé à moins de frais qu’en Angleterre. Quoique le Portugal puisse faire son drap en n’employant que 90 hommes, il préférait le tirer d’un autre pays où il faudrait 100 ouvriers pour le fabriquer parce qu’il trouverait plus de profit à employer son capital à la production du vin, en échange duquel il obtiendrait de l’Angleterre une quantité de drap plus forte que celle qu’il pourrait produire en détournant une portion de son capital employé à la culture des vignes, et en l’employant à la fabrication des draps.

Dans ce cas, l’Angleterre donnerait le produit du travail de 100 hommes en échange du produit du travail de 80. Un pareil échange ne saurait avoir lieu entre les individus du même pays. On ne peut échanger le travail de 100 Anglais pour celui de 80 autres Anglais ; mais le produit du travail de 100 Anglais peut être échangé contre le produit du travail de 80 Portugais, de 60 Russes ou de 120 Asiatiques. Il est aisé d’expliquer la cause de la différence qui existe à cet égard entre un pays et plusieurs : cela tient à l’activité avec laquelle un capital passe constamment dans le même pays, d’une province à l’autre, pour trouver un emploi plus profitable, et aux obstacles qui en pareil cas s’opposent au déplacement des capitaux d’un pays à l’autre. Dans la supposition que nous venons de faire, les capitalistes de l’Angleterre et les consommateurs des deux pays gagneraient sans doute à ce que le vin et le drap fussent l’un et l’autre faits en Portugal, le capital et l’industrie anglais passant par conséquent, à cet effet, de l’Angleterre en Portugal».

Démontrant que tous les pays, quel que soit leur degré de développement, peuvent bénéficier du commerce international, la théorie de Ricardo reste le fondement de toute la théorie du commerce international.

Grâce aux nouvelles technologies et à la libéralisation de l’investissement étranger, les activités productives peuvent être fragmentées et disséminées à travers le monde, ce qui en principe, donne à davantage de pays la possibilité de participer à la production et au commerce internationaux. Mais tous les pays n’en profitent pas facilement. Ceux qui ont des capacités technologiques diversifiées sont mieux placés que les autres pour accueillir des activités spécialisées dans les différents secteurs de la production de biens et services. Dans l’actuelle économie mondiale fondée sur le savoir, ce sont les actifs technologiques créés et l’existence d’instruments directifs et de réglementations appropriées, plutôt que la dotation en facteurs de production traditionnels, qui déterminent l’avantage comparatif des pays.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET LES FONCTIONNEMENTS DES ECHANGES INTRA-REGIONAUX
Chapitre 1 : Approche théorique du commerce international
1. Les théories favorables à l’ouverture international
A. Ouverture internationale
B. La globalisation du commerce mondial
2. Les théories des avantages comparatifs
A. Les fondateurs de la théorie libre échangiste
B. Prolongements modernes de la théorie libre échangiste
3. L’intégration régionale
A. Les étapes de l’intégration régionale
B. Promotion du commerce intra-régional
Chapitre 2 : Le fonctionnement des réseaux d’échanges intra-régionaux
1. Commission de l’Océan Indien COI
A. Création de la COI
B. Objectifs et missions de la COI
2. Communauté de Développement de l’Afrique Australe SADC
A. Création de la SADC
B. Objectifs de la SADC
3. Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe COMESA
A. Création du COMESA
B. Principaux objectifs du COMESA
PARTIE II : LES FLUX D’ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE MADAGASCAR ET LES PAYS MEMBRES DES TROIS GROUPEMENTS
Chapitre 3 : Les flux commerciaux entre Madagascar et le reste du monde
1. Bref aperçu de la situation socioéconomique de Madagascar
A. Situation de la pauvreté à Madagascar
B. Performance économique récente
2. Le commerce extérieur malgache
A. Evolution du commerce extérieur
B. La balance commerciale
3. Les échanges commerciaux entre Madagascar et les pays membres des groupements
A. Les échanges commerciaux entre Madagascar et les pays membres du COMESA
B. Comparaison des échanges intra régionaux
Chapitre 4 : Les effets de l’intégration de Madagascar dans les trois groupements régionaux
1. Impact au niveau national
A. Impact au niveau micro-économique
B. Impact au niveau macroéconomique
2. Méfaits de l’intégration régionale
A. Perte éventuelle de recettes
B. Compétitivité des produits nationaux
C. Système de contrôle des transactions
3. Solutions proposées aux différents problèmes des pays en développement dans le cadre de l’intégration régionale
A. Solution pour le commerce
B. Solution pour les investissements
C. Solution institutionnelle
CONCLUSION
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPIQUES
ANNEXE
REFERENCES

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