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Rôle du niveau de dépense et prélèvement
Aux USA la dépense publique est restée à un niveau de 35% 16 malgré les politiques expansives récurrentes. Au Japon, la dépense publique a augmenté de 5% depuis 1990, et aussi dans les grands pays européens (tableau1). En outre il y a des exceptions, comme la diminution de la dépense publique en Europe depuis 1990 : Pays-Bas, Belgique, Italie, Suède, Espagne, sans ralentissement de la croissance potentielle. Pour les petits et grands pays, il semble plus difficile dans les grands pays mais plus facile pour les petits pays. L’effet d’hystérèse ou de cliquet se traduit par l’impossibilité de réduire le niveau atteint par la dépense publique ; surtout dans les trois grands pays. Les grands pays européens ont perdu leurs marges de manœuvre car le niveau de la dépense y est trop élevé.
Rôle du déficit,
Il y a différents niveaux de déficit : Le Déficit structurel (qui serait constaté avec plein emploi des facteurs de production) et conjoncturel (lié à la conjoncture).
Le déficit structurel indique la politique menée. Au contraire, le déficit conjoncturel est involontaire. Un pays dont la croissance est en dessous de son potentiel présente un solde budgétaire en déficit ; et vice versa. En période de récession, les dépenses publiques tendent à augmenter en % du PIB (numérateur +, dénominateur -). Les recettes fiscales augmentent ou diminuent plus vite que le PIB au cours du cycle. D’où le principe des stabilisateurs automatiques : excédent spontané en période de croissance (+ de recettes fiscales), qui tend à modérer l’activité et l’inflation ; déficit spontané en période de récession (- de recettes, + de dépenses transferts) qui tend à relancer l’activité par effet multiplicateur keynésien. Excédents appelés indûment « cagnotte » et déficits « moins values fiscales » en France. Exemple : la politique budgétaire de 2007 et 2008 qui comporte des mesures de relance (-15 milliards de baisse d’impôts, surtout sur les heures supplémentaires pour encourager l’emploi) ; des mesures destinées à freiner la dépense publique (non renouvellement de postes de fonctionnaires) ; et enfin des mesures sectorielles (formation, recherche) destinées à stimuler la croissance potentielle.
Le risque de monétisation de la dette publique
Lorsque le déficit est financé par la création monétaire, il provoque de l’inflation, seule manière de le rembourser. Ex : les guerres, les PED. Pour cette raison, la BCE ne peut financer le déficit des Etats membres.
Effet d’éviction et effet Ricardo
L’accroissement de la dépense publique évince le secteur privé. C’est l’effet d’éviction par le secteur public. En limitant son accès aux moyens de financement, en recrutant, en lui faisant concurrence, les entreprises privées créent moins d’emploi.
La dette est un impôt différé : elle reporte les dépenses actuelles sur les générations futures
La Théorie des anticipations rationnelles (John Muth & Robert Lucas, années 1960) :
Les agents et les marchés modifient leur comportement pour tenir compte des informations dont ils disposent et des résultats anticipés de la politique économique. Les ménages adapteront leur consommation et leur épargne. Cette dernière augmente pour financer les hausses d’impôts anticipées par les ménages, ralentissant ainsi la croissance (Equivalence de Ricardo entre l’épargne constituée et le prélèvement fiscal attendu). Ex : Japon et Allemagne ; l’anticipation des dépenses liées à l’augmentation de la dette publique et au vieillissement (retraite & santé) a long temps bridé la consommation interne dans ces deux pays surtout au Japon, par effet d’anticipation, et ralentit leur croissance, rendant plus difficile le financement de la dépense publique. Contre -exemple de l’effet multiplicateur. Effet Ricardo22 dominant. L’échec japonais provient en partie de l’effet Ricardo, qui a dominé l’effet keynésien multiplicateur du déficit public.
Les leçons combinées de la théorie et de l’expérience historique :
Un gouvernement doit conserver des marges de manœuvre.
La spécificité de l’UE : Par excès d’activisme, les grands pays (France, Allemagne & Italie) y ont perdu leurs marges de manœuvre et se trouvent contraints de redresser leurs finances publiques à des époques inopportunes par rapport à la conjoncture. Autre la politique Budgétaire, le pouvoir public a d’autres moyens pour faire face a la conjoncture économique comme la Politique Monétaire que nous allons développer ci-dessous.
la politique monétaire
Définition de la monnaie
La monnaie est un moyen de paiement accepté par tous, directement utilisable pour effectuer des règlements sur un marché au sein d’un espace monétaire donné. La monnaie est donc totalement liquide (elle efface la dette immédiatement sans coût de conversion) et repose sur la confiance qu’ont les agents économiques en sa capacité à assurer les transactions.
La création monétaire
La création monétaire affecte la valeur interne de la monnaie (pouvoir d’achat en biens nationaux), directement et souvent sa valeur externe (pouvoir d’achat en biens étrangers) et enfin le financement de l’économie (accès au crédit, coût du crédit), La politique monétaire a un rôle contra-cyclique à court terme, réduisant les fluctuations conjoncturelles ; à long terme, elle peut éviter l’inflation en décourageant les anticipations et les comportements inflationnistes dans les secteurs financier et réel. La politique monétaire est « l’ensemble des moyens mis en œuvre par un État ou une autorité monétaire pour agir sur l’activité économique par la régulation de la quantité de monnaie en circulation ». Aujourd’hui, dans la plupart des pays développés, les banques centrales, qui sont en charge de la politique monétaire, sont indépendantes des gouvernements ; c’est notamment le cas de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve Fédérale américaine (FED). Les banques centrales sont devenues indépendantes à la fois pour des raisons politiques (absence d’interférence du pouvoir politique sur la politique monétaire) et pour des raisons économiques (interdiction de financer le déficit budgétaire par de la création de monnaie).Elles furent à l’origine les banquiers des Etats auxquels elles conféraient un pouvoir exorbitant : dépenser sans contrôle du Parlement (principe de la démocratie). L’expérience montre que l’indépendance de la BC à l’égard du pouvoir politique protège de l’inflation et des débordements financiers habituels dans les régimes totalitaires ou populistes (Allemagne Nazie, Amérique Latine, Russie, …). Cette indépendance constitue une délégation de souveraineté de la part de l’Etat. La plupart des BC sont indépendantes depuis les années 1980. Elles restent une administration dans les pays en développement (Russie, Chine).
La politique monétaire a deux objectifs principaux
– La lutte contre l’inflation : Le principal objectif de la BCE23 est de maintenir, au sein de la zone euro, l’inflation annuelle au dessous, mais à un niveau proche, de 2 %/an, sur le moyen terme.
– Le soutien à la croissance : la banque centrale américaine, la FED, a donné la priorité à cet objectif au cours des années 1990-2000 et la BCE lui a emboité le pas après la crise de 2008 au risque d’encourager la naissance de bulles spéculatives sur les marchés financiers et le marché du logement.
La Banque centrale intervient sur le marché monétaire pour prêter de la monnaie centrale aux banques, moyennant paiement d’un intérêt et, presque toujours, en contrepartie d’une créance détenue par les banques (bons du Trésor, effets de commerce, devises). Elle peut donc contrôler la création de monnaie des banques de quatre façons :
a) En définissant la liste des créances que la Banque centrale est prête à acheter. Plus la liste des « titres éligibles »24 est longue, plus les banques de second rang pourront faire des crédits et inversement. Ainsi, dans le cadre de la politique d’assouplissement des conditions de crédit (« Crédit easing »), la Banque centrale se porte acheteuse « de titres représentant des crédits à l’économie : billets de trésorerie, obligations privées, bons hypothécaires… »
b) En définissant le volume de crédit qu’elle est prête à accorder aux banques pour une période donnée. C’est la politique d’Open Market. La BCE propose par appel d’offre aux banques, à intervalle régulier, le rachat (ou la vente) d’une quantité de titres de créance contre de la monnaie centrale à un taux appelé décidé par elle en fonction de sa politique.
Elle procède de deux façons :
– Soit par les achats fermes sur appel d’offres, la banque centrale décidant du volume de titres à court terme qu’elle est prête à acheter en fonction de sa politique monétaire (le taux de refinancement est le taux planché du marché interbancaire) ;
– Soit par la prise en pension pour une durée limitée, à la demande des banques qui vendent leurs titres contre promesse de rachat aux taux des prises en pension (le taux du prêt marginal est le plus élevé du marché interbancaire, le taux plafond).
Ces opérations d’Open Market permettent des ajustements instantanés des taux d’intérêt, pour de courtes périodes, alors que les autres techniques de politique monétaire sont utilisées moins fréquemment. Quand la banque centrale veut réduire la « base monétaire », elle peut vendre des titres (généralement des emprunts d’État courts ou des bons du Trésor) aux banques ; cela se traduit par une augmentation marginale du loyer de l’argent et une réduction de la liquidité du système bancaire. À l’inverse pour augmenter la circulation d’argent, la banque centrale achètera des titres appartenant aux banques, contre paiement auprès d’elle-même, ce qui implique l’entrée en circulation d’argent que les banques pourront prêter à leurs clients.
les théories et approches sur les politiques conjoncturelles
Chaque théoricien et école de pensé économiques ont leurs propres théories sur les politique conjoncturelles et surtout sur le rôle de l’Etat face aux conjonctures économiques. Dans ce présent chapitre nous allons faire la distinction entre le concept libéral et le concept keynésien des politiques conjoncturelles.
le concept libéral, monétariste et néo-classique sur les politiques conjoncturelles
Le concept libéral
Pour les économistes libéraux29, classiques et néo-classiques, le marché devrait rétablir rapidement les déséquilibres apparus à la suite d’un choc.
En cas de choc négatif, le ralentissement provoque du chômage. L’offre de travail devenant supérieure à la demande de travail des entreprises, le salaire réel va diminuer ; ce qui va diminuer le coût salarial et inciter les entrepreneurs à embaucher jusqu’à retrouver le plein-emploi. La flexibilité des salaires30 rend donc le chômage temporaire.
Friedman et le courant monétariste
Une nouvelle fonction de consommation
Dans la perspective keynésienne, la consommation dépend du niveau de revenu courant, ce qui rend les ménages très sensibles à une variation, même temporaire, du revenu. En 1957, Friedman31 conteste cette approche, en montrant que la consommation dépend du revenu permanent. Théoriquement, ce dernier se définit comme le flux de revenu que procure en moyenne la détention d’un patrimoine. Friedman distingue donc dans le revenu observé (Y) deux composantes : le revenu permanent (Yp) et le revenu transitoire (Yt) qui peut être positif ou négatif. Selon Friedman, la seule relation stable est celle qui relie la consommation au revenu permanent.
La réhabilitation de la théorie quantitative
Alors que les keynésiens insistent sur l’influence de la monnaie sur l’activité réelle (au travers du taux d’intérêt), Friedman revisite la théorie de la monnaie neutre, notamment dans Studies in thequantity theory of money (1956). S’il admet qu’à court terme la monnaie puisse exercer des effets réels, Friedman estime qu’à long terme, toute variation de la masse monétaire se traduit –toutes choses égales par ailleurs – par une hausse équivalente du niveau général des prix. La fonction friedmanienne de demande de monnaie est très stable, dans la mesure où elle dépend du revenu permanent : les perturbations monétaires ne peuvent donc provenir que de l’offre de monnaie, supposée exogène (c’est-à-dire entièrement déterminée par les autorités monétaires).
L’existence d’un taux de chômage naturel
Dans un article de 196832, Friedman introduit la notion de « taux de chômage naturel », défini comme « le taux qui découlerait du système walrasien d’équilibre général si les caractéristiques structurelles effectives des marchés des biens et du travail y étaient intégrées, notamment les imperfections du marché, la variabilité aléatoire des offres et des demandes, le coût de collecte de l’information sur les emplois vacants, les coûts de mobilité, etc. ». Ce taux de chômage naturel est supposé stable et unique pour un pays donné : le taux de chômage effectif « gravite » autour du taux de chômage naturel. Friedman envisage le chômage naturel comme un phénomène essentiellement structurel (inadéquations entre offres et demandes d’emploi) et frictionnel (comportement de recherche d’emploi) ; cette hypothèse s’inscrit en rupture avec la vision keynésienne, fondée sur la possibilité d’un chômage conjoncturel.
Le message de la contre-révolution : l’inefficacité relative des politiques conjoncturelles
La relance monétaire en question
Friedman va précisément remettre en cause l’efficacité de la relance monétaire. Pour ce faire, Friedman suppose que les agents effectuent des « anticipations adaptatives »33. Si l’on prend l’exemple des prix, les agents réalisent des anticipations adaptatives dès lors qu’ils tirent parti des anticipations effectuées dans le passé et des erreurs commises sur ces anticipations. Supposons que l’économie se situe en situation de chômage naturel. Le gouvernement s’engage dans une politique monétaire expansive : en vertu de la théorie quantitative, la relance monétaire se traduit par une accélération de l’inflation, qui entraîne à court terme une baisse du salaire réel. En effet, les agents ont anticipé un niveau général des prix inférieurs à celui observé et sont victimes de « l’illusion monétaire »34 dans les négociations salariales. La diminution du salaire réel incite les entrepreneurs à augmenter leur demande de travail : le taux de chômage baisse en dessous de son niveau naturel ; il existe donc bien à court terme une relation décroissante entre chômage et inflation. Mais cet arbitrage est instable : à long terme, les agents corrigent leurs anticipations de prix et réclament un ajustement salarial ; le salaire réel retrouve son niveau de départ et l’on revient au taux de chômage naturel mais… avec un taux d’inflation plus élevé. La politique monétaire ne peut faire baisser durablement le chômage en dessous de son niveau naturel, sinon au prix d’une accélération systématique de l’inflation.
Selon Friedman, la politique monétaire conjoncturelle se heurte également à l’existence de délais : si les cycles d’activité sont courts et si les délais d’efficacité de la politique monétaire sont longs, alors une politique monétaire contra cyclique risque de se révéler… pro cyclique.
Les fluctuations de l’activité seront accrues par la politique monétaire, qui se transforme en politique de déstabilisation.
La critique de la relance monétaire débouche sur de nouvelles recommandations en matière de politique monétaire: selon Friedman et les monétaristes 35 , la politique monétaire doit poursuivre comme objectif intermédiaire la croissance des agrégats monétaires et comme objectif final la stabilité des prix. Plus précisément, la règle d’or de la politique monétaire consiste à régler l’évolution de la masse monétaire sur le taux de croissance anticipé de la production.
La relance budgétaire en question
On sait que, chez les keynésiens, l’effet d’éviction36 vient altérer l’efficacité du multiplicateur de dépenses publiques : la relance budgétaire financée par l’emprunt se traduit par une hausse des taux d’intérêt, qui déprime l’investissement privé. Mais l’effet d’éviction est considéré comme partiel, son ampleur dépendant de la sensibilité de la demande de monnaie au revenu et de la sensibilité de l’investissement au taux d’intérêt. Friedman reconsidère la question de l’effet d’éviction, avec une fonction de demande de monnaie très peu sensible au taux d’intérêt (faible élasticité). Dans ce cas, une relance budgétaire financée par l’emprunt se traduit par une hausse marquée des taux d’intérêt, ce qui décourage fortement l’investissement : l’effet d’éviction est presque total. Friedman mobilise également la théorie du revenu permanent pour mettre en doute l’efficacité de la relance budgétaire : comme les agents consomment uniquement en fonction de leur revenu permanent, la relance, assimilée à un revenu transitoire, influe peu sur leur consommation.
le concept Keynésien sur les politiques conjoncturelles
John Maynard Keynes a démontré qu’il peut très bien y avoir équilibre sur le marché des biens et persistance du chômage car le niveau de la production d’équilibre (offre de biens) peut être insuffisant pour employer tous ceux qui recherchent un travail. Face à cet équilibre de sous-emploi, le marché ne peut rien faire. Seul l’Etat, en relançant la demande, peut obtenir un niveau de production de plein-emploi.
En cas de déséquilibre économique, le marché n’est donc pas capable de rétablir rapidement la situation. Les agents économiques qui réagissent aux variations des prix prennent des décisions rationnelles au niveau microéconomique qui ont des effets pervers au niveau macroéconomique.
Ainsi, en période de récession, le recul de l’activité économique engendre chômage de masse et baisse du pouvoir d’achat des ménages. Logiquement les ménages vont accroitre leur épargne de précaution pour faire face aux incertitudes de la conjoncture. Ce faisant, ils ralentissent leur consommation, ce qui accroit la baisse de la production et de l’emploi. Parallèlement, les entreprises anticipent le recul de l’activité, stoppent leur projet d’investissement et se séparent d’une partie de leurs salariés, ce qui accroît la crise. La mévente des produits et l’importance du chômage favorisent la baisse des prix et des salaires réels. L’économie entre en déflation. Les tensions sociales et politiques augmentent et remettent en cause le « laissez-faire ». La lenteur de l’ajustement de l’économie par la déflation a été soulignée par J.M. Keynes qui déclarait en 1931 : « A long terme, nous sommes tous morts »37. Face à la paralysie des entreprises et des ménages qui, tétanisés par la peur de l’avenir38, ne veulent ou ne peuvent plus investir et consommer, seul l’Etat dispose de la capacité d’emprunter et de dépenser. Il va donc adopter un plan de relance qui consiste à accroître les dépenses publiques afin d’accroître la demande et la production.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ANALYSE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE DES POLITIQUES CONJONCTURELLES
CHAPITRE 1 : DEFINITION ET CONCEPT DE POLITIQUE CONJONCTURELLE
Section 1 : Historique du phénomène conjoncturelle
Section 2 : la politique budgétaire
1- Principe du multiplicateur à court terme.
2- Rôle du niveau de dépense et prélèvement
3- Rôle du déficit,
4- Endettement et effet boule de neige : (tableau 3)
5- Le Pacte de stabilité et de croissance
6- Le risque de monétisation de la dette publique
7- Effet d’éviction et effet Ricardo
7.1 La dette est un impôt différé : elle reporte les dépenses actuelles sur les générations futures.
7.2 La Théorie des anticipations rationnelles (John Muth & Robert Lucas, années 1960) :
Section 3 : la politique monétaire
1- Définition de la monnaie
2- La création monétaire
3- La politique monétaire a deux objectifs principaux
4- Les politiques budgétaires et monétaires de rigueur
CHAPITRE 2 : LES THEORIES ET APPROCHES SUR LES POLITIQUES CONJONCTURELLES
Section 1 : le concept libéral, monétariste et néo-classique sur les politiques conjoncturelles
1- Le concept libéral
2- Friedman et le courant monétariste
2.1 Une nouvelle fonction de consommation
2.2 La réhabilitation de la théorie quantitative
2.3 L’existence d’un taux de chômage naturel
3- Le message de la contre-révolution : l’inefficacité relative des politiques conjoncturelles
3.1 La relance monétaire en question
3.2 La relance budgétaire en question
Section 2 : le concept Keynésien sur les politiques conjoncturelles
1- Les quatre hypothèses du modèle keynésien
1.1 Une économie de décision en univers incertain
1.2 Une économie de la demande effective
1.3 Une économie de la monnaie et l’intérêt
1.4 Une économie du chômage involontaire
2- Le rôle de la politique économique
3- Les effets multiplicateurs
DEUXIEME PARTIE :LES EFFETS DES POLITIQUES CONJONCTURELLES DANS LES PAYS DEVELOPPES ET PAYS EMERGEANTS
CHAPITRE 1 : LA CRISE DE 1929 ET LES POLITIQUES CONJONCTURELLES
Section 1 : Réalité de la crise de 1929
1- Une crise du système financier américain
.1 La politique monétaire est peu réactive :
.2 La politique budgétaire est pro-cyclique :
.3 La politique de l’emploi :
2- Leçons de la crise
Section 2 : La crise de 1929 vue par les néoclassiques et keynésiens
1- Le krach boursier :
2- La crise économique :
3- Une analyse avec le modèle IS/LM
4- L’hypothèse de la demande agrégée
5- L’hypothèse monétaire
5.1 L’hypothèse monétaire : validité ?
5.2 L’hypothèse monétaire via la déflation :
CHAPITRE 2 : LES EFFETS DES POLITIQUES CONJONCTURELLES DANS LES PAYS EMERGENTS
Section 1 : Des perspectives conjoncturelles relativement favorables pour l’Asie, malgré les risques
1- Les marchés émergents asiatiques, principal pilier de la conjoncture mondiale
2- Des perspectives conjoncturelles relativement favorables malgré les risques
Section 2 : un rattrapage de croissance dans les pays émergeants après la crise financière
1- Qui sont les pays émergents ?
2- Les pays émergents ont tiré la reprise mondiale au sortir de la crise financière
3- Leurs bonnes performances ont attiré les capitaux des pays avancés
4- Les performances économiques des pays émergents sont aujourd’hui moins bonnes
5- Plusieurs grands pays émergents présentent d’importants déséquilibres macroéconomiques
CHAPITRE 3 : LES POLITIQUES CONJONCTURELLES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT : CAS DE MADAGASCAR
Section 1 : la réalité économique de Madagascar
1- La réalité économique de Madagascar depuis 2002
2- Croissance économique interne : Effets de la crise mondiale sur l’économie de Madagascar en 2010
3- Impacts de la crise politique interne sur l’économie malgache en 2010
4- Inflation intérieur
5- Balance de paiement
6- Finance publiques
8- Dépenses publiques
9- Financement
10- Secteur monétaire intègre
Section 2 : les politiques conjoncturelles proposées pour Madagascar
1- Action de l’Etat sur les dépenses publiques
1.1 Pour que l’investissement public devienne efficace
i- Dépenser plus pour que l’investissement ne soit plus marginal
ii- Dépenser mieux
iii- Gérer plus efficacement
1.2 Perspectives de relancer l’économie après la période de crise
2- Les politiques monétaires de la BCM
1.1 Le taux directeur et le coefficient de réserves obligatoires
1.2 L’opération de refinancement
CONCLUSION
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