Les tendances de l’aide et de l’investissement privé au service du développement

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METHODES ET OUTILS A UTILISE

Les différents méthodes et outils sont effectivement les suivants :
– Appréciation et identification des déterminants a. Anticiper l’avenir
Une entreprise n’investit que si elle a des perspectives de débouchés. En période de faible croissance, les entreprises hésitent à investir. À l’inverse, l’amorce d’une croissance soutenue les incite à accroître leurs capacités de production afin de bénéficier de la croissance de la demande.

Le rôle des taux d’intérêt

Il arrive que l’entreprise soit obligée de recourir à l’emprunt pour financer son projet. Dans ce cas, elle ne se lance dans l’opération que si elle est assurée que la profitabilité ou rentabilité financière sera positive, c’est-à-dire si le montant des frais financiers qu’elle devra acquitter pour rembourser son emprunt est inférieur au profit réalisé grâce à l’investissement.
Entre autre, on sait par ailleurs que les capacités d’endettement d’une entreprise ne sont pas illimitées. Il est donc évident qu’à partir d’un certain niveau d’endettement, elle soit obligée de donner la priorité au remboursement de ses emprunts et elle ne peut donc plus investir même si la rentabilité escomptée est importante.
– Importance de l’investissement privé pour la croissance économique donc pour le développement. Réduire la pauvreté implique de faire davantage pour répondre aux besoins et maximiser l’apport des entreprises d’exploitations agricoles familiales et de travailleurs indépendants qui exercent une activité informelle dans un pays très pauvre donné.
L’importance du secteur privé n’est plus discutable de nos jours. Il est important au bien – être économique des collectivités locales et de la nation toute entière.
Dès lors, l’analyse portera sur des méthodes explicative et comparative sur des données récentes sur lesquelles on portera cet étude dans l’analyse des forces et faiblesses ainsi que l’opportunité sur la formation des investissements qui s’accorde avec l’importance particulière au climat d’investissement et de l’environnement des affaires à Madagascar. Ainsi en plus des facteurs économiques exprimant généralement la rentabilité des investissements, d’autre explication mettra l’accent sur la concrétisation des décisions des investissements.
– Détermination des caractéristiques des investissements privés L’investissement privé peut être qualifié de :
• productif : attention double sens possible soit renvoie à l’idée qu’il s’agit d’un investissement de nature directement productive soit renvoie à l’idée de l’efficacité de son rendement : la valeur cumulée des biens et des satisfactions obtenues est supérieure voire très supérieure au coût investi.
• matériel : il se traduit par la création d’un bien ou actif réel (un bien de production, par exemple).
• immatériel : il concerne des services : formation, recherche-développement, innovation, marketing, technologies de l’information, publicité, etc., susceptibles d’apporter un développement futur.
• financier : il doit être considéré à part compte tenu de ce que sa finalité est de rechercher une contrepartie (placement) ou à plus ou moins long terme un gain financier (plus-value).
• Stratégique : lorsqu’il est jugé essentiel pour la survie ou l’avenir de l’investisseur.

RESULTAT ATTENDU

Profil du secteur privé et insuffisances de l’action publique dans la promotion de l’investissement privé va demeurer et être cerné dans le pays, de façon générale, l’information relative à la distribution des entreprises selon la taille, le secteur d’activité ou la localisation, soit disponible. La taille du secteur les chambres de commerce ou les organisations patronales contribuera à éclairer cette réalité statistique. Du côté de l’État, la délimitation du secteur des agences ou guichets uniques. La démarche va être plus satisfaisante que celle proposée par les chambres de commerce ou les confédérations porté sur la création formelle d’entreprises, et quasiment entreprises liquidées. De ce fait, l’on va assister à un effet de meilleur renforcement du secteur privé et de meilleure source publique et celle des impôts. Toutes les formations d’entreprises, du moins celles qui sont formelles, seront alors concernées et il y aura des facteurs déterminants de l’investissement privé constituera des impacts pour développement.

INTERET DE LA RECHERCHE

Ce sujet représente un centre d’intérêt, et aussi qu’il est dans le cadre de l’option poursuivie dans le cursus du département Economie. Aussi, il est plus agréable de focaliser sur des objectifs comme se partager des connaissances sur les initiatives innovantes dans le terme d’administration que ce soit publique ou privée au sein du pays et ailleurs, de stimuler la réflexion sur les actions des investisseurs, de développer et renforcer les capacités d’innovation pour l’attraction des IDE, et les investissements privés ou publics qui sont réalisés dans le but de satisfaire le bien-être social et ne sont pas subordonnés à un quelconque souci de rentabilité.

PLAN D’ETUDE

Il nous sera nécessaire d’analyser à la première partie la revue de la littérature sur laquelle on va pouvoir trancher ainsi sur deux chapitres notamment « les divers concepts théoriques d’investissement, d’investissement privé» et « facteurs et déterminants des investissements privés ». Ensuite, nous allons nous pencher sur des analyses à propos de l’état des lieux dans notre pays, d’où la seconde partie intitulé « de l’environnement des investissements à Madagascar aux perspectives d’avenir ».

Divers concepts théoriques d’investissements – d’investissements privés

Notion de base

Définition de l’investissement

On appelle « investissement » un flux qui vient renouveler ou augmenter le stock de capital dont dispose une entreprise ou une économie. En cela, il compense les effets du flux inverse que représente l’amortissement, lequel exprime pour sa part la dépréciation subit par le capital au fil du temps.
Sous d’autre terme, ce sont les dépenses engagées par l’entreprise pour améliorer ses capacités de production. Cette amélioration peut revêtir deux formes. La première, appelée amortissement, a pour objet de remplacer des machines usées ou encore obsolescentes, c’est-à-dire dépassées par le progrès technique. La seconde est destinée à acquérir de nouvelles machines afin d’augmenter la production de l’entreprise.

Définition de l’investissement brut

On appelle « investissement brut » l’ensemble de ces deux formes. Mais, pour mieux cerner l’investissement qui permettra d’augmenter la production de l’entreprise, on parlera d’investissement net, en retranchant les amortissements de l’investissement brut. La formation brute de capital fixe (FBCF) désigne l’ensemble des investissements réalisés par un pays sur une année. Les achats immobiliers des ménages. L’investissement productif définit, dans la FBCF, les seuls investissements des entreprises, puisque, à l’opposé des dépenses en bâtiment de l’Etat ou des logements des particuliers, ils permettent seuls de produire des biens. Le taux d’investissement mesure l’effort d’un pays en matière d’investissement.
Qu’est-ce qu’on entend par la Formation brute de capital fixe ou FBCF?
Expert pour BNP Paribas, Guy Longueville nous explique ce qu’est la FBCF : Formation brute de capital fixe. Cette notion propre à la comptabilité nationale correspond à la notion d’investissement et est une composante de la formation de capital.
Cette même formation de capital se décompose entre la variation des stocks, les acquisitions d’objets de valeur et bien entendu la FBCF. La formation brute de capital fixe est composée de deux facteurs : une composante corporelle (le bâtiment, les machines, le matériel de transport) et une composante immatérielle (logiciels et brevets).
La notion de FBCF inclut le mot « brut », cela signifie en effet qu’il s’agit d’investissements de renouvellement, ainsi que d’investissements nouveaux. La FBCF se répartit entre les entreprises (55 %), les ménages (18 %) et l’Etat (27 %). Attention néanmoins, cette formule de calcul s’apparente plus à une formation nette de capital fixe, mais cette notion de capital net n’est pas calculée par la comptabilité nationale.
On distingue aussi plusieurs modalités d’investissement:
• l’investissement matériel désigne l’acquisition de machines par l’entreprise ;
• l’investissement immatériel définit l’ensemble des dépenses que l’entreprise consacre à la formation du personnel, à la recherche-développement ou à la
publicité. En effet ces dépenses, en accroissant ses ventes, lui permettent d’augmenter sa production. La part de ce type d’investissement progresse de plus en plus dans nos sociétés où les entreprises cherchent à augmenter leur compétitivité par la réalisation de produits nouveaux ou plus performants ;
• l’investissement de capacité a pour objet d’accroître les capacités de production de l’entreprise par l’acquisition de nouvelles machines, souvent pour répondre à une forte augmentation de la demande ;
• l’investissement de productivité ou de rationalisation définit la politique de l’entreprise à maintenir un même niveau de production mais en réduisant les coûts du personnel en le remplaçant par des machines. On relèvera que l’investissement de capacité est en principe créateur d’emploi alors que l’investissement de productivité ou de rationalisation a plutôt pour effet de le réduire.
Section 2 : Qu’est-ce qu’un investissement dans une vision comptable et dans une vision économique?
La réponse varie selon qu’on adopte une vision comptable ou celle moins restrictive du gestionnaire dans l’entreprise ou de l’économiste.

Vision comptable

Pour le comptable, un investissement est un flux de capital qui modifie le niveau des actifs immobilisés dans l’entreprise. Il devient immobilisation
 Immobilisation = Investissement
De ce point de vue, constitue donc un investissement ; tout bien, meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, acquis ou créé par l’entreprise, destiné à rester durablement (plus d’un an) sous la même forme dans l’entreprise. Cette perspective, proposée par le Plan comptable général français (PCG), met l’accent sur la notion de propriété et sur celle de durée de vie. La durée de vie d’un investissement dépasse celle d’un exercice1 imposée par le PCG, elle a des répercussions sur la fiscalité de l’entreprise puisque des économies d’impôt sont réalisables pendant cette durée2. Notons qu’il existe un degré de flexibilité sur la durée de vie comptable retenue.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : Revue de la littérature
Chapitre I : Divers concepts théoriques d’investissements – d’investissements privés
Section 1 : Notion de base
Section 2 : Qu’est-ce qu’un investissement dans une vision comptable et dans une vision économique?
Section 3 : Débat théorique – Investissement et risque
Chapitre II : Le profil des investissements privés à Madagascar
Section 1 : Secteur privé
Section 2 : Le secteur tertiaire
Partie II : Analyse de l’environnement des investissements privés à Madagascar et perspectives d’avenir
Chapitre I : Les tendances de l’aide et de l’investissement privé au service du développement
Section 2 : Analyse des principales contraintes
Section 3 : Analyse de productivité
Chapitre II : Perspective d’avenir : Projet d’Appui à la Promotion des Investissements: Le Groupe de la banque africaine offre son soutien
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXE

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