Les caractรฉristiques des sources accordables
ย ย Avant dโรฉvoquer les diffรฉrentes applications des lasers accordables, il est nรฉcessaire de parler des propriรฉtรฉs de ces derniers. Nous allons donc voir les diffรฉrentes caractรฉristiques des lasers accordables et leur impact sur les applications.
La longueur dโonde centrale (ฮป0) Le choix de la longueur dโonde centrale ฮป0 varie selon le type dโapplication, par exemple pour lโimagerie de la rรฉtine il est prรฉfรฉrable dโutiliser la fenรชtre spectrale autour de la longueur dโonde 850 nm parce que le taux dโabsorption est faible dans cette rรฉgion [2]. Cependant le taux de dispersion est important, ce qui fait que pour dโautres applications tel que lโimagerie du tissu, il est prรฉfรฉrable dโutiliser la fenรชtre autour de 1310 nm [3], lร oรน la dispersion est plus faible. Il existe une troisiรจme fenรชtre autour de 1550 nm qui est utilisรฉe pour des applications comme la rรฉflectomรฉtrie optique et les capteurs ร fibre optique [4-6].
La plage dโaccord (ฮฮป) La plage dโaccord ฮฮป est calculรฉe ร partir du spectre optique ร -3dB. Elle est inversement proportionnelle ร la rรฉsolution axiale ฮz. Cette derniรจre est dรฉfinie comme รฉtant la plus petite distance qui sรฉpare deux points pour quโils rรฉflรฉchissent deux ondes sรฉparรฉes.Donc pour avoir une meilleure rรฉsolution axiale, il est important que le laser accordable puisse balayer sur une grande plage dโaccord. Des applications comme la tomographie optique cohรฉrente exigent des sources accordables avec une plage de plus de 100 nm [7].
La direction de balayage Selon le type du laser accordable, ce dernier est capable de balayer les longueurs dโonde dans la direction directe (de la plus petite longueur dโonde ร la plus grande) ou dans le sens inverse (de la plus grande longueur dโonde ร la plus petite) ou dans les deux directions .Selon lโapplication, il est prรฉfรฉrable dโutiliser le balayage dans la direction directe car des artรฉfacts ont รฉtรฉ observรฉs en utilisant le balayage inverse, ceci est dรป ร la dynamique des composants optiques, comme lโamplificateur optique ร semi-conducteur (SOA) [8], [9], qui engendre un dรฉcalage vers le rouge des longueurs dโonde.
La courbe dโaccord La courbe dโaccord dรฉcrit la variation de la longueur dโonde ร la sortie du laser en fonction du temps. Dans les applications dโimagerie comme lโOCT par exemple, la profondeur dโimage dรฉpend de la courbe dโaccord et plus prรฉcisรฉment du nombre dโonde k=2ฯ/ฮป. Oรน ฮป reprรฉsente la longueur dโonde. Afin dโimager correctement en profondeur, il est nรฉcessaire que le nombre dโonde k, et non pas la longueur dโonde ฮป, varie de faรงon linรฉaire dans le temps pour que le signal dโinterfรฉrence de la mesure OCT soit รฉchantillonnรฉ uniformรฉment. En pratique, dans le cas oรน lโaccord nโest pas linรฉaire, on utilise des techniques dโรฉchantillonnage non uniforme pour linรฉariser la courbe dโaccord afin dโoptimiser la profondeur dโimage. Cependant, une forte non linรฉaritรฉ nโest pas recommandรฉe car cela nรฉcessiterait une large bande de dรฉtection pour appliquer le processus de linรฉarisation.
Le cycle de travail (D) Il est dรฉfini comme รฉtant le rapport de la durรฉe ฮฯ oรน le balayage est linรฉaire sur la pรฉriode dโaccord ฮT, comme illustrรฉ sur la figure 1.4. Il est exprimรฉ en pourcentage et permet de calculer le temps utile lors dโune mesure. Il faut noter aussi que pour cet exemple, si une application nรฉcessite un balayage unidirectionnel, le cycle de travail sera divisรฉ par deux.
La frรฉquence de balayage Elle est proportionnelle ร la vitesse dโaccord et est dรฉfinie comme lโinverse de la pรฉriode dโaccord ฮT. Exprimรฉ en kHz, elle dรฉtermine le temps nรฉcessaire pour faire une acquisition. Une grande frรฉquence de balayage permet de diminuer ce temps dโacquisition et ainsi rรฉduire les artรฉfacts liรฉs au mouvement [10]. La majoritรฉ des applications exige une frรฉquence de balayage de lโordre de quelques dizaines de kHz voire mรชme des centaines de kHz. Selon le type du laser accordable, la frรฉquence de balayage peut รชtre limitรฉe par des facteurs mรฉcaniques ou รฉlectriques liรฉs ร lโaccord des miroirs qui forment la cavitรฉ du laser.
La largeur de raie instantanรฉe (ฮดฮป) Nous avons vu quโen thรฉorie, un laser accordable รฉmet sur une seule longueur dโonde ร chaque instant, ce qui se traduit par un profil de Dirac comme largeur de raie instantanรฉe. En pratique, la largeur de raie instantanรฉe ฮดฮป nโest pas nulle mais dรฉpend du bruit de phase et de la non linรฉaritรฉ de lโaccord. Ceci induit une attรฉnuation de la visibilitรฉ des franges dโinterfรฉrence en augmentant la diffรฉrence de marche optique, ce phรฉnomรจne est appelรฉ Roll-off comme lโillustre la figure 1.5. Le Roll-off est un artefact observรฉ dans les mesures interfรฉromรฉtriques, il est causรฉ par la largeur de raie instantanรฉe du laser accordable et dรฉtermine la profondeur maximale qui peut รชtre mesurรฉe. La mesure du roll-off est expliquรฉe dans le paragraphe 3.5. La longueur de cohรฉrence lc est calculรฉe ร -3dB du roll-off, elle est donc inversement proportionnelle ร la largeur de raie instantanรฉe . La longueur de cohรฉrence permet de dรฉterminer la diffรฉrence de marche optique maximale avec laquelle on peut encore observer les franges dโinterfรฉrence, cโest pour cela quโune source accordable avec une grande longueur de cohรฉrence est fortement recommandรฉe.
La puissance de sortie Elle varie selon le type dโapplication, cependant une puissance de quelques mW est gรฉnรฉralement suffisante pour faire lโacquisition du signal [12]. Toutefois, il faut faire attention au niveau dโexposition quand il sโagit de lโOCT, qui ne doit pas dรฉpasser les 700 ยตW pour la rรฉtine par exemple [13].Un autre facteur important est la forme du spectre, lโidรฉal serait dโavoir un spectre plat pour avoir la mรชme puissance ร chaque longueur dโonde [14].
Le Bruit dโintensitรฉ relatif (RIN) Le bruit dโintensitรฉ relatif est dรฉfini comme รฉtant la fluctuation de lโintensitรฉ divisรฉe par lโintensitรฉ moyenne [15], il est exprimรฉ en pourcentage. Le RIN affecte directement le roll-off ce qui rรฉduit la longueur de cohรฉrence et limite ainsi la profondeur de la mesure.
La tomographie optique cohรฉrente
ย La tomographie optique cohรฉrente (OCT) est une technique dโimagerie mรฉdicale basรฉe sur un systรจme interfรฉromรฉtrique et capable de rรฉaliser des images tridimensionnelles sur des รฉchantillons biologiques. La tomographie optique cohรฉrente dans le domaine temporel (TDOCT) a รฉtรฉ la premiรจre architecture dรฉmontrรฉe. Apparue en 1991 [16], elle utilise le principe dโinterfรฉrence en faible cohรฉrence pour imager en profondeur. Elle se compose dโune source large bande, un interfรฉromรจtre disposant dโun miroir mobile et une photodiode pour lโacquisition du signal dโinterfรฉrence [17-24]. Le principal inconvรฉnient de la TD-OCT, en plus de sa faible rรฉsolution axiale, est le temps de balayage qui est donnรฉ par la vitesse de translation du miroir de rรฉfรฉrence. Il est connu que plus le temps de balayage est important plus le risque dโartefacts liรฉ au mouvement est grand. Une autre approche, lโOCT dans le domaine frรฉquentiel (FD-OCT), est dรฉmontrรฉe en 1995 [25]. La diffรฉrence avec la TD-OCT est quโelle utilise un spectromรจtre, composรฉ dโun rรฉseau de diffraction, une lentille et une camรฉra CCD, pour la dรฉtection du profil de rรฉflectivitรฉ en profondeur au lieu dโune photodiode. La dรฉtection se fait en une seule acquisition ce qui permet de sโaffranchir de la translation du miroir de rรฉfรฉrence et par la mรชme occasion diminuer le temps nรฉcessaire pour un scan [26-32]. Cependant, malgrรฉ les vitesses de scan nettement supรฉrieures ร la TD-OCT, cette technique reste limitรฉe par le systรจme de dรฉtection. Une solution alternative consiste ร utiliser un laser accordable pour balayer toute la bande spectrale et remplacer le spectromรจtre par une photodiode, les composantes spectrales sont donc sรฉparรฉes dans le temps et non dans lโespace. Cette technique est nommรฉe la swept source OCT (SS-OCT) et dรฉmontrรฉe pour la premiรจre fois en 1997 [33].
Le MEMS-VCSEL
ย Dans le but dโaccorder le laser sur une large bande, des microsystรจmes รฉlectromรฉcaniques (MEMS) sont intรฉgrรฉs ร lโarchitecture VCSEL. Le MEMS-VCSEL a รฉtรฉ proposรฉ pour la premiรจre fois en 1995 [58] et utilisรฉ par la suite pour des applications en tรฉlรฉcommunications [59], en spectroscopie [60] et en imagerie OCT [61].Il est constituรฉ dโun premier miroir de Bragg, dโun milieu ร gain, dโun รฉcart dโair et dโun deuxiรจme miroir de Bragg suspendu placรฉ sur une membrane diรฉlectrique. En appliquant une tension รฉlectrique sur les contacts, le miroir du haut se dรฉplace permettant lโaccord de la cavitรฉ. Le laser est pompรฉ optiquement ร la longueur dโonde 980 nm en utilisant un coupleur (WDM) et balaye une plage spectrale autour de 1310 nm en rรฉgime monomode. La plage dโaccord est dรฉterminรฉe par le dรฉplacement maximal de la membrane ainsi que par la courbe de gain de la zone active. Malgrรฉ les rรฉcents travaux centrรฉs sur le pompage รฉlectrique [62], la majoritรฉ des MEMS-VCSEL sont pompรฉs optiquement. En effet, le pompage optique prรฉsente plusieurs avantages en termes de puretรฉ spectrale et de plage dโaccord. Il permet dโavoir un meilleur gain sur une plus large bande avec un taux dโextinction (SMSR) > 45 dB.
Les impulsions ultra-courtes
ย Une impulsion ultra-courte est dรฉfinie comme รฉtant une impulsion รฉlectromagnรฉtique dont la durรฉe est de lโordre de la picoseconde (ps) voire de la femto-seconde (fs). Elle est gรฉnรฉrรฉe par des lasers ร blocage de modes et son utilisation prรฉsente des caractรฉristiques intรฉressantes comme par exemple :
๏ท La rรฉsolution temporelle : Compte tenu de la durรฉe de lโimpulsion qui est de lโordre de la ps, on a une trรจs haute rรฉsolution dans le temps pour les diffรฉrents types dโapplications.
๏ท La rรฉsolution spatiale : elle est dรฉterminรฉe par la durรฉe de lโimpulsion multipliรฉe par la vitesse de la lumiรจre. Ce qui donne une trรจs haute rรฉsolution spatiale nรฉcessaire pour les applications dโimagerie, par exemple.
๏ท La bande passante : Elle est inversement proportionnelle ร la durรฉe de lโimpulsion. Lorsque cette derniรจre diminue, la bande passante augmente. Les impulsions ultra-courtes ont trouvรฉ de nombreuses applications allant de la spectroscopie ultrarapide [126], [127] aux tรฉlรฉcommunications optiques [128-130] en passant par les applications biomรฉdicales [131], [132].
Autocorrรฉlation
ย ย Lโautocorrรฉlation est la plus ancienne mรฉthode utilisรฉe pour mesurer la durรฉe des impulsions ultra-courtes [149]. Le principe consiste ร diviser le signal de sortie du laser en deux signaux identiques dรฉcalรฉs lโun par rapport ร lโautre dโun retard ฯ grรขce ร un interfรฉromรจtre ร deux ondes. Les deux signaux sont focalisรฉs sur un cristal non linรฉaire qui a la particularitรฉ de gรฉnรฉrer de la lumiรจre ร deux fois la frรฉquence du signal dโentrรฉe (gรฉnรฉration de seconde harmonique (SHG)) [150], [151]. Lโintensitรฉ moyenne de la seconde harmonique est enregistrรฉe ร lโaide dโune photodiode. La fonction dโautocorrรฉlation ne contient pas une information complรจte sur le champ รฉlectrique de lโimpulsion initiale. En fait, cette fonction est toujours symรฉtrique et ce indรฉpendamment de la forme initiale de lโimpulsion. Ce qui signifie quโon ne peut dรฉduire le profil dโintensitรฉ de lโimpulsion que si cette derniรจre a aussi une forme symรฉtrique bien dรฉterminรฉe. Dans le cas oรน lโimpulsion est asymรฉtrique, lโautocorrรฉlation donne uniquement une information sur lโintensitรฉ sans la phase ce qui rend impossible la dรฉtection des dรฉfauts dans lโimpulsion ainsi que la reconstruction de sa forme. Donc, du fait de sa symรฉtrie et de lโabsence dโinformation sur la phase, la fonction dโautocorrรฉlation, malgrรฉ sa simplicitรฉ, ne permet pas de caractรฉriser le chirp ou la dispersion dans une impulsion. Ce qui constitue une vรฉritable contrainte et cโest pour cela que dโautres mรฉthodes ont รฉtรฉ mises en place afin de sโaffranchir de cette limite et mesurer la phase des impulsions.Il existe une autre variante de lโautocorrรฉlation, appelรฉe ยซ intercorrรฉlation ยป [153] qui est basรฉe sur le mรชme principe et qui consiste ร remplacer le signal retardรฉ par une impulsion courte bien dรฉterminรฉe qui sert de rรฉfรฉrence. Etant donnรฉ que les deux impulsions nโont pas la mรชme forme, la fonction dโintercorrรฉlation permet de mieux caractรฉriser les impulsions asymรฉtriques ร condition que la durรฉe de lโimpulsion de rรฉfรฉrence soit trรจs petite par rapport ร celle de lโimpulsion sous test. En effet, la fonction dโintercorrรฉlation sโapproche de plus en plus de la durรฉe de lโimpulsion sous test quand on diminue la durรฉe de lโimpulsion de rรฉfรฉrence. De mรชme que lโautocorrรฉlation, lโintercorrรฉlation ne donne aucune information sur la phase.
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Table des matiรจres
Remerciements
Rรฉsumรฉ
Liste des figures
Liste des acronymes
Introduction gรฉnรฉrale
Contexte et motivations
Objectifs de la thรจse
Organisation du manuscrit
1. Les sources accordables
1.1. Dรฉfinition dโune source accordable
1.2. Les caractรฉristiques des sources accordables
1.3. Les applications des sources accordables
1.3.1. La tomographie optique cohรฉrente
1.3.2. La rรฉflectomรฉtrie optique dans le domaine frรฉquentiel
1.3.3. Les capteurs ร fibre optique
1.4. Les architectures des sources accordables
1.4.1. Laser ร cavitรฉ verticale รฉmettant par la surface
1.4.1.1. Gรฉnรฉralitรฉs
1.4.1.2. Le MEMS-VCSEL
1.4.1.3. Les performances des MEMS-VCSEL
1.4.2. Laser ร rรฉflecteur de Bragg distribuรฉ
1.4.2.1. Gรฉnรฉralitรฉs
1.4.2.2. Le laser ร rรฉseau รฉchantillonnรฉ
1.4.2.3. Le laser ร rรฉseau super structurรฉ
1.4.2.4. Les performances des DBR ร effet Vernier
1.4.3. Laser ร fibre
1.4.3.1. Laser accordable ร cavitรฉ en anneau
1.4.3.2. Le laser ร blocage de modes dans le domaine de Fourier
1.4.3.3. Les performances des FDML
1.5. Comparaison des diffรฉrentes architectures
1.6. Le choix du SG-DBR
1.7. Conclusion
2. Modรฉlisation du SG-DBR
2.1. Modรจle des matrices de transfert
2.1.1. Description du modรจle
2.1.2. Rรฉseau de Bragg uniforme
2.1.3. Rรฉseau de Bragg รฉchantillonnรฉ
2.1.4. Calcul de la rรฉflectivitรฉ R et de la transmission T
2.2. Modรจle des lignes de transmission
2.2.1. Description du modรจle
2.2.2. Les matrices de diffusion
2.2.3. Les matrices de connexion
2.2.4. รquation dโรฉvolution des populations
2.3. La section de phase
2.4. Lโapproche du Filtre numรฉrique
2.5. Simulations numรฉriques
2.5.1. Les performances en rรฉgime statique
2.5.2. Le mรฉcanisme dโaccord
2.5.2.1. La reconfiguration au moyen dโun seul miroir
2.5.2.2. La reconfiguration au moyen des deux miroirs
2.5.2.3. Le choix des courants
2.5.3. Les performances en rรฉgime dynamique
2.6. Conclusion
3. Caractรฉrisation du SG-DBR
3.1. Prรฉsentation de lโappareil
3.2. Reconstruction du champ รฉlectrique E
3.3. La largeur de raie instantanรฉe
3.4. Le Bruit dโintensitรฉ relatif
3.5. La longueur de cohรฉrence
3.6. Conclusion
4. Les impulsions ultra-courtes
4.1. Dรฉfinition
4.2. Principe de fonctionnement du laser ร blocage de modes
4.3. Les types de blocage de modes
4.3.1. Le blocage de modes actif
4.3.2. Le blocage de modes passif
4.3.2.1. Blocage de modes passif dans un laser ร double section
4.3.2.2. Blocage de modes passif sans absorbant saturable
4.3.3. Le blocage de modes hybride
4.4. Les techniques de mesure des impulsions ultra-courtes
4.4.1. Autocorrรฉlation
4.4.2. Frequency-resolved optical gating
4.4.3. Spectral interferometry
4.4.4. Spectral phase interferometry for direct electric-field reconstruction
4.4.5. Stepped-heterodyne
4.4.6. Technique de Multihรฉtรฉrodynage
4.5. Conclusion
5. Mesure complรจte dโun train dโimpulsions ultra-courtes ร lโaide dโun laser accordable
5.1. La thรฉorieย
5.2. Simulationsย
5.3. Rรฉsultats expรฉrimentaux
5.3.1. U2t TMLL-1550
5.3.2. QD-MLL
5.3.2.1. La premiรจre mesure : le QD-MLL filtrรฉ
5.3.2.2. La seconde mesure : le QD-MLL non filtrรฉ
5.4. Conclusion
Conclusion gรฉnรฉrale et perspectives
Conclusion
Perspectives
A. Publication
B. Confรฉrence internationale
Rรฉfรฉrences
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