Les techniques d’attraction des IDE

Les techniques d’attraction des IDE

Définition de la libéralisation financière:

L’école de la libéralisation financière est apparue avec les travaux de Mc Kinnon et Shaw (1973), ils forment la référence théorique autour de laquelle s’est développée cette école. Ils considèrent la libéralisation financière comme étant une stratégie qui permet d’améliorer l’efficacité du système financier et indirectement de favoriser la croissance économique. Cette approche est fondée sur la relation entre la libéralisation financière, l’épargne et l’investissement. En effet, elle va améliorer la mobilisation des ressources ainsi que leur allocation et par conséquent la croissance économique.
Selon Trichet (2000) les transformations qui ont affecté la finance contemporaine, sous l’action combinée de la marchéisation et la globalisation financière, se sont essentiellement reposées sur le phénomène de la libéralisation financière et les innovations technologiques et financières2.
Ainsi, la libéralisation financière se traduit par la diffusion des fondements de l’économie libérale dans la gestion des affaires monétaires, bancaires et financières de l’économie. Elle constitue la loi fondamentale pour tout développement financier, selon J, P Allegret, B Courbis et P Dulbecco (2003)3, la libéralisation financière est un outil qui permet d’améliorer l’efficacité des systèmes financiers et bancaires et de renforcer le rythme de la croissance de l’économie. Elle se manifeste par, la dérégulation des taux d’intérêts, la mise en concurrence des différents canaux de financement et l’ouverture extérieure du système financier.
La libéralisation financière permet d’accroitre le niveau et la qualité de l’investissement par l’amélioration du rendement de l’épargne et la réduction des contraintes des crédits. Elle est à l’origine de l’augmentation du niveau de l’épargne à travers la diversification des instruments et par l’augmentation de son rendement anticipé par des taux d’intérêts réels plus élevés.
Selon Kaminsky et Schmukler (2003) La libéralisation financière consiste en la dérégulation à trois niveaux : le secteur financier domestique, le compte de capital et le marché boursier1.
Ces trois critères permettent de déterminer le degré de libéralisation.
La libéralisation financière est totale si, au moins, deux des trois secteurs sont totalement libéralisés et le troisième est partiellement libéralisé, sinon, le pays est fermé.
Le déclenchement du processus de libéralisation financière a pour but la bancarisation des agents privés et le renforcement de l’intermédiaire bancaire.
L’émergence de l’intermédiation financière engendre une baisse de l’autofinancement en jouant un rôle de relais entre les deux types d’agents2.la libéralisation financière incite également à la libéralisation des secteurs bancaire nationaux et à la pénétration des banques étrangères. De ce fait, elle a tendance à promouvoir la concurrence, le transfert du savoir-faire et la transparence des opérations financières. Celui-ci, est perçu comme déterminant important pour la réussite de chaque processus de libéralisation. Il est donc indispensable que les banques puissent échapper à la répression financière, entre autres, l’administration des taux d’intérêts créditeurs et leur maintenir à un niveau faible.
Williamson et Mahar (1998) résument les caractéristiques de la libéralisation financière en 3 :
– L’élimination des contrôles sur l’attribution des crédits ;
– La dérégulation des taux d’intérêts ;
– La libre entré dans le secteur bancaire et plus généralement dans l’industrie financière ;
– L’autonomie du secteur bancaire ;
– La privatisation des banques ;
– La libéralisation des flux internationaux

L’évolution de la libéralisation financière :

La libéralisation financière a connu deux phases : la première date des années 70, ou la majorité des marchés boursiers des pays développés étaient libéralisés. Durant cette période, toutes les actions se sont focalisées sur le secteur domestique et le compte du capital tout en fermant le marché boursier aux investisseurs étrangers, la fin de cette période a été marquée par la crise de la dette de 1982.le secteur financier domestique et le marché boursier étaient conjointement dérégulés dans les pays en voie de développement.
A la fin des années 80 et début des années 90, la libéralisation totale du compte de capital a eu lieu dans tous les pays développés ( Kaminsky et Schmukler 2003).

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Table des matières

Remerciement
Dédicace
Résumé
Liste des abréviations
Plan de travail
Introduction Générale
Partie Théorique
CHAPITRE I : Littérature des IDE
Introduction
I. concepts générales sur l’investissement direct étranger
Section 1 : Définition de l’investissement direct étranger
1-1: Types et formes d’IDE
1. Les accords de licence
2. Le franchisage
3. Les contrats de gestion
4. Les contrats de service à risque
5. La sous-traitance internationale
6. La succursale
7. La joint-venture
8. Le partenariat
1-2 : Le rôle de l’investissement direct étranger
a) Spécificités
b) Rythmes et configuration
c) Une logique de plus en plus financière
Section 2 : La nature complexe de l’IDE
2-1 : Choix de la localisation
a) Environnement favorable des pays d’accueil
b) Facteurs motivant des décisions d’investissemen
2-2 : Les avantages macro-économiques pour le pays d’accueil
2-3 : coût économique de l’IDE
2-4 : Modes d’entrée
Section3 : Les facteurs déterminants de l’IDE
3-1 : Les facteurs décisifs pour l’IDE
A. Motivations générales
B. L’environnement et la culture du monde des affaires
C. Les politiques d’aides gouvernementales
D. Le stock national des « actifs créés »
3-2 : Les facteurs spécifiques dans la décision d’IDE
a. L’accès aux ressources
b. Les avantages de l’accès du marché
c. la réduction des coûts
d. Surmonter les barrières commerciales
Section4 : Les théories des investissements directs étrangers
4-1 : Les théories traditionnelles du commerce international et de l’investissement
4-2 : La théorie de l’arbitrage financier
4-3 : Les théories fondées sur la structure des marchés
A) La théorie du cycle du produit
B) la théorie des marchés imparfaits de S.Hymer
C) La théorie de l’internalisation ses marchés de produits intermédiaires
4-4 : Les théories fondées sur l’organisation de l’entreprise
1) La théorie de Y. Tsurumi
2) La théorie de K.Kodjima
4-5 : La « théorie éclectique » de la production internationale
II. Les techniques d’attraction des IDE
Section 1 : Les politiques menées par les pays d’accueil à l’égard des IDE
1-1 : Les caractéristiques du pays d’accueil
1-2 : Le choix du pays d’accueil
a) IDE horizontaux
b) IDE verticaux
1-3 : Le choix de la politique utilisée par les pays d’accueil
a) La politique restrictive
b) Les politiques incitatives
1- Le recours aux réglementations
2- Le recours aux incitations financières
Section2 : Les firmes multinationales, principales facteurs de l’IDE
2-1 : Qu’es ce qu’une firme multinationale ?
2-2 : La décision d’investir
2-3 : La théorie du comportement des EMN par rapport à l’IDE
2-4: La firme multinationale et le degré d’internationalisation
2-5 : Les pays d’origine des firmes multinationales
2-6 : La stratégie des firmes multinationales
Section 3 : Evolution de l’investissement direct étranger dans le monde
3-1 : Les effets de l’IDE dans le monde
3-2 : L’entrée des IDE en Afrique
Section 4: L’entrée des IDE en Algérie
4-1 : Evolution des IDE en Algérie
4-2 : Climat d’investissement en Algérie
a) Secteurs d’attractivités des IDE en Algérie
b) Répartition des IDE par pays d’origine
c) Les avantages de l’investissement en Algérie
d) Les points faibles du pays
Conclusion
CHAPITRE II : La globalisation financière
Introduction
III. I- Vers une ouverture du système financier 
Section 1 : la globalisation financière
1-1 : Définition de la globalisation
1-2 : La définition de la globalisation financière
1-3: D’un ère de globalisation à un autre
1-4 Les effets de la globalisation financière
1-5 L’intégration financière et la croissance économique
Section 2 : la libéralisation financière
2-1 Définition de la libéralisation financière
2-2 : L’évolution de la libéralisation financière
2-3 : La théorie de la libéralisation financière
A- La théorie de McKinnon et shaw(1973)
B- Les critiques apportées à la théorie de la libéralisation financière
C- Les variables de la libéralisation financière
i. La libéralisation du secteur financier interne (LSFI)
ii. La libéralisation des marchés financiers (LMF)
iii. La libéralisation du compte de capital (LCC)
2-4 : le processus de libéralisation
C- A-Les causes de la libéralisation financière
D- B-Les transformations de l’activité bancaire à l’épreuve de la globalisation financière.
E- 96
2-5 Les effets de la libéralisation financière en Algérie
IV. Comment devenir une banque multinationale
Section 1 :L’internationalisation des banques
1-1 L’internationalisation des activités et des structures bancaire a la banque multinationale
1- l’évolution des stratégies d’internationalisation bancaire
1.1. Les vagues d’internationalisation
1-2 Les banques internationales et les marchés développés
1-3 l’internationalisation des opérations et des services bancaires
a. Les banques et les règlements internationaux
a-1) l’internationalisation de la circulation monétaire
b. L’accomplissement des règlements internationaux
1-4 les banques et le financement international
i. le financement du commerce international
a) le financement des exportations de biens d’équipements
b) l’intervention de l’état
ii. le financement de la production internationale
iii. les banques et le financement des investissements multinationaux
1-5 les banques et la gestion internationale des liquidités des firmes multinationales
1-6 Les phases du processus d’internationalisation
Section 2 : Les banques multinationales
2-1: Définition de la banque multinationale
2-2 Les formes d’implantation des banques multinationales
2-2-1 L’internationalisation autonome
A- Bureau de représentation
B- Succursale
C- La banque affiliée
D- Filiale
2-2-2 – l’internationalisation associée
A- Les associations ne reposant pas sur la création d’une filiale
B- Les associations reposant sur la création d’une filiale commune
C- Les fusions-acquisitions transfrontalières
D- Le partenariat
E- Les avantages et les limites des formules d’association
2-3 La transformation du rôle et de la forme des BMN
2-4 Les activités des banques multinationales
1) La banque de détail
2) La banque d’investissement
3) La gestion des actifs
Section3 : Les conditions réglementaires des banques multinationales en Algérie
3-1 Les défaillances du système bancaire algérien
Conclusion
Partie Pratique
Chapitre III: Etude analytique des banques étudiées
Introduction
I. La banque nationale d’Algérie (BNA) 
II. La banque d’agriculture et de développement rurale « BADR »
III. Algérie Gulf Bank (AGB) 
IV. Société générale Algérie (SGA) 
V. Arab Banking Corporation (Abc)
VI. Trust Bank Algérie
VII. Al Baraka banque
VIII. BNP Paribas
Conclusion
Chapitre IV : Synthèse récapitulative
i. L’évolution des dépôts
ii. L’évolution des crédits
iii. L’évolution du produit net bancaire
iv. L’évolution du résultat net
Conclusion
Conclusion Générale
Bibliographie
Table de matières
Liste des tableaux
Liste des figures

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