Les Systèmes D’informations

Les systèmes d’information

Le traitement de l‟information existe partout dans les organisations industrielles peu importe leur structure hiérarchique sauf les ouvriers de production qui en effectuent peu. Par ailleurs, si l‟on considérait des entreprises de service comme les banques, les compagnies d‟assurances, les administrations publiques, les firmes de marketing, les firmes de consultants ou les maisons d‟éducation, on verrait que tous les niveaux hiérarchiques font essentiellement du traitement d‟information. Il serait en effet bien difficile de trouver, dans ce type d‟entreprise, un employé qui n‟en fait pas. Ces dernière décennies, des entreprises qui n‟ont pas une structure traditionnelle et ayant plutôt de nouvelles structures organisationnelles souples et même éclatées sont apparues, c’est le cas des entreprises-réseaux et des organisations virtuelles ; organisées souvent autour de processus plutôt que par fonction, ces dernières ont une structure aplatie, encouragent le travail en équipe, elles accordent une préférence aux compétences multiples, favorisent la collaboration avec les fournisseurs et adoptent une orientation-client. Pour ce type d’organisation, l‟information joue un rôle important dans la communication entre les partenaires, dans le suivi des projets et dans l‟évaluation des performances (RIVARD, 2013).

Les systèmes d‟information jouent plusieurs rôles dans les nouvelles formes organisationnelles. D‟abords, elles rendent possible, par le biais de plates-formes collaboratives et de moyens de télécommunications, la mise en place d‟équipes de travail, sans que la proximité physique des membres soit requise. On pense ici aux équipes virtuelles dont les outils de travail quotidien tels que le courriel, la vidéoconférence, la messagerie instantanée, les forums de discussion, le Web social et les intranets – permettent l‟accès à l‟information nécessaire pour accomplir les tâches. Deuxièmement, l‟organisation peut, grâce à ces systèmes, fonctionner comme un tout intégré malgré une grande autonomie de ses unités fonctionnelles. Tel est l‟objectif des progiciels intégrés, ces suites de logiciels qui soutiennent l‟ensemble des processus d‟une organisation en reliant tous les éléments présentant une dépendance logique. Avec ces systèmes, aucun travail n‟est effectué en double, les données sont saisies une seule fois et l‟information est disponible à ceux qui en ont besoin dans l‟exécution de leurs tâches.

La révolution numérique :

Il était une fois la machine de pascal, la Pascaline, un des tout premiers calculateurs (1642) avec ses roues dentées à dix positions. Puis arriva, en 1944 le premier programme exécutable, le premier schéma de processeurs, le premier schéma d‟ordinateur avec l‟architecture de Van Neumann, architectures des ordinateurs modernes, modèle d‟ordinateurs qui utilise une mémoire unique pour conserver à la fois l‟instruction et les données. (BAUDRY, 2010) Dans les années 1970, tous s‟accélère avec la révolution technologique de la microélectronique et les lois empirique de MOORE : arrivée du premier microprocesseur (Intel 4004, technologie CMOS), explosion de la capacité de calcul et de stockage, etc. Le tout combiné à la révolution théoriques et mathématiques telles que la théorie de l‟information, le traitement du signal, la numérisation, la compression, la cryptographie, les bases de données, la programmation objet, les systèmes décisionnels, l‟ergonomie logicielle (interface homme-machine) (DEIXONNE, 2012), etc. Les années 1980 voient l‟avènement de la révolution de la micro-informatique avec l‟ordinateur personnel permettant la démocratisation de l‟informatique dans le PME et chez les particuliers, et précipitant la fin des ordinateurs centraux et des mini-ordinateurs. En 1990, c‟est au tour de la révolution du réseau avec le réseau local, l‟internet et sa suite de protocole TCP/IP, les protocoles ouverts d‟interconnexion, les réseaux mobiles, etc.

Durant les années 2000 nous avons assisté, outre la consolidation des révolutions précédentes, à la poursuite de la convergence permise par le numérique (téléphone, télévision, internet, mobilité, ubiquité). En fin, les années 2010 ont apportés L‟informatique en nuage, les TIC vertes et les applications intelligentes sont venus occuper une place de choix dans les plans de relance axés sur la « croissance verte »laissent entrevoir de nouvelles perspectives prometteuses (Perspectives des technologies de l‟information de l‟OCDE,édition 2010,Principales conclusions, 2010). Les modes d‟accès à la télévision ne cessent de se multiplier, La TNT monte en charge, l‟ADSL dépasse le satellite finalement tous cela a conduit vers une guerre des écrans (CROUTTE, 2010). A l‟heure où rien n‟est plus possible sans système d‟information, ou tout devient immatériel et ou tout va de plus en plus vite ; l‟économie numérique joue un rôle central. Avec ces forces et ces opportunités. Mais aussi ces faiblesses et ses menaces.

Et plus globalement, l‟économie du numérique tient une part de plus en plus importante dans ce monde et à tous les niveaux. Et pour être plus libre et tout faire plus vite, moins cher et à distance, des SI devaient être mis en place afin de contribuer à la performance de l‟entreprise tout entière. (BAUDRY, 2010) Le SI utilise à la fois la technologie et la connaissance des métiers pour permettre à l‟entreprise et à ses fournisseurs de réagir à temps aux changements concurrentiels ou réglementaires qui surviennent sur le marché. Les managers, les fournisseurs et les entreprises partenaires ont accès aux contenus informationnels de ces systèmes pour opérer rapidement les ajustements nécessaires dans les activités opérationnelles, notamment commerciales et logistiques. Dans le monde entier, un nombre croissant d‟entreprises se transforment en organisations intensivement informatisées. Elles utilisent les systèmes d‟information dont internet, pour faire circuler les données avec fluidité dans toutes les parties de l‟organisation, pour rationaliser les processus et pour créer des liens électroniques avec les clients, les fournisseurs et les autres entreprises.

Un système d‟information est un ensemble d‟activités qui traitent, saisissent, transforment, stockent et transmettent des données sous un ensemble de contraintes appelé l‟environnement du système. Des inputs (données) sont émis par une ou plusieurs sources et traités par le système, lequel utilise aussi des données entreposées préalablement. Le système transmet les résultats du traitement (outputs) à un ou plusieurs destinataires. Souvent, les données entreposées auront été mises à jour. Le système d‟information utilisera des technologies de l‟information plus ou moins sophistiquées pouvant aller de la simple calculatrice intégrée dans le téléphone portable à des réseaux de serveurs extrêmement puissants, utilisant des interfaces graphiques performantes (REIX, 2011). Au sein de l‟entreprise, Nous sommes en présence de deux types de systèmes d‟information : des systèmes formels tel que le système de paye ; et d‟autres informels. Par ex : quand un gestionnaire prend des notes sur son téléphone intelligent au sujet de l‟efficacité ou du potentiel de développement de ses employés et utilise ces notes lors de rencontres d‟évaluation de personnel, il utilise aussi un système d‟information. Un système d‟information formel comporte un ensemble de règles et de méthodes de travail documentées ou tout au moins établies selon une tradition. C‟est le cas d‟un système de paiement aux fournisseurs, d‟un système de paye, d‟un système de comptes clients, d‟analyse des ventes ou de suivi budgétaire. Les systèmes d‟information informels sont des systèmes semblables au système d‟évaluation des employés de l‟exemple précédent ce qui n‟est pas notre objet dans ce mémoire.

Selon REIX (2004), un système d‟information est un « ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données, procédure…. Permettant d‟acquérir, de traiter, de stocker des informations (sous forme de données, textes, image, sons etc.) dans et entre des organisations ». Le système d‟information est ainsi un ensemble plus large que le simple système informatique et les logiciels. Il englobe la structure de certains mémos papiers, la façon d‟organiser un ordre du jour dans une réunion, les procédures usuelles (les routines) de traitement de l‟information. Sur le plan scientifique, les différentes dimensions techniques et humaines du système d‟information ont poussé des chercheurs de différentes disciplines à proposer des définitions aussi diversifiés que complémentaires. REIX et ROWE (2002) définissent le système d‟information comme « un ensemble d‟acteurs sociaux qui mémorisent et transforment des représentations via des technologies de l‟information et des modes opératoires ». Dans une optique plus technique, DAVIS et al. (ROWE, 2009) perçoivent le système d‟information comme un système utilisateur-machine intégré qui produit de l‟information pour assister les êtres humains dans les fonctions d‟exécution, de gestion et de prise de décision (SORNET, 2012). Le système utilise des équipements informatiques, des logiciels, des bases de données, des procédures manuelles et des modèles pour l‟analyse, la planification, le contrôle et la prise de décision.

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Table des matières

Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale :
Chapitre 01:Les Systèmes D’informations
Section 01 : Notions de base sur les systèmes d‟information
1.1 : La révolution numérique
1.2 : L‟importance des systèmes d‟information.
1.3 : Définition du SI :
1.4 : Les ressources des SI
1.5 : Les composantes principales des SI :
Section 02 : Les Approches contemporaines des SI :
1 : Approche technique
2.2 : Approche comportementale
2.3 : Approche sociotechnique
Section 03 : Les différents niveaux et types des systèmes d‟information
3.1 : Les systèmes de support à l‟exploitation et au fonctionnement des opérations :
3.2 : Les systèmes d‟aide au management Opérationnel :
3.3 : Les systèmes les systèmes d‟aide à la stratégie :
3.4 : Les quatre principaux types de systèmes d‟information par rapport aux fonctions des niveaux organisationnels :
Section 04 : Définitions des concepts d‟« usage », « utilisation » et « appropriation » des systèmes d‟information
4.1 : Appropriation d‟un système d‟information
4.2 : L‟usage d‟un système d‟information :
4.3 : Définition de l‟adoption :
4.4 : Lien entre assimilation et adoption
Conclusion :
Chapitre 02: L’e-Banking
Section 01 : le secteur bancaire
1.1 : Les stratégies bancaires
1.2 : Les nouvelles technologies dans le secteur bancaire
1.3 : Les différents acteurs de l‟e-banking :
1.3.1 : Les fournisseurs :
1.3.2 : Les clients :
1.3.2.1. Les accepteurs :
1.3.2.2. Les clients utilisateurs :
1.4. La tarification des systèmes bancaires électroniques :
1.4.1 : La commission sur la carte bancaire :
1.4.2 : La commission interbancaire du paiement (CIP) :
1.4.3 : La commission des services retrait (CSR) :
1.5 : Les télécommunications au service des banques
1.5.1 : Les besoins internes :
1.5.2 : Les besoins externes :
1.6 : Les télécoms comme initiateur d‟interbancarité :
1.6.1 : Les télécoms au service de la rationalisation de la gestion bancaire
1.6.2 : La télécommunication instrument de minimisation des coûts
1.6.3 : Les télécoms instruments de différenciation des banques :
Section 02 : Le concept d‟e-banking :
2.1 : Définition de l‟e-banking :
2.2 : Evolution des services bancaire électroniques
2.2.1 : Les guichets automatique (ATM : Automatic Teller Machine) :
2.2.2 : Les Services bancaires téléphoniques
2.2.3 : Les services bancaires par Internet (Internet banking) :
2.3 : Atouts et points sensibles de l‟e-banking :
2.3.1 : Les avantages apportés aux banques :
2.3.2 : Les avantages apportés aux clients :
2.3.3 L’apport de l’e-banking pour les entreprises :
2.3.4 : Les inconvénients de l‟e-banking :
Section 03 : Les fraudes en e-banking
3.1 : Les types de fraude inhérents à l‟usage de la carte :
3.1.1 : Paiement de proximité
3.1.2 : Paiement à distance :
3.2 : La prévention et la détection :
3.3 : La sécurisation des paiements en ligne :
3.4 : Les modes de cryptage :
CONCLUSION :
Chapitre 03 :L’e-banking dans les pays en voie de développement, en Afrique et en Algérie
Section 01 : L‟e-banking dans les pays en développement :
1.1 Caractéristiques du système bancaire et financier africain :
1.2 La situation du système financier en Algérie
Section 02 : L‟e-banking en Algérie
2.1 Les projets e-banking initiés :
2.1.1 : La SATIM
2.1.2 : L‟initiative d‟Algérie poste :
2.1.3. Algérie télécom et Le réseau Internet 4G en mode fixe (LTE) aux clients résidentiels :
2.1.4. L‟évolution de l‟e-banking en Algérie :
2.2 Les performances enregistrées
2.2.1 L‟organe de la régulation monétique :
2.2.2 : Les banques algériennes et le paiement en ligne :
2.3 : Facteurs explicatifs du niveau d‟adoption de l‟e-banking en Algérie:
2.3.1 Contexte technologique :
Avantage relatif, bénéfices et coûts perçues :
La Facilité d‟utilisation perçue
2.3.2 Contexte organisationnel :
Performances des banques:
Confiance et crédibilité :
Infrastructure et disponibilité des ressources :
2.3.3 Contexte environnemental :
Pressions concurrentielles :
Environnement institutionnel et juridique :
La sécurité et les Risques perçus de l‟utilisation de l‟e-banking :
La qualité des services :
L‟influence sociale :
2.3.4 Caractéristiques sociodémographiques de la clientèle :
Le genre :
L‟Age et Le niveau d‟éducation :
Les connaissances acquises en matière de l‟e-banking :
Le revenu :
La profession :
CONCLUSION :
Chapitre 04:L’adoption des SI et des systèmes d’e-banking ; revue des travaux antérieurs
Section 01 : Les modèles théoriques utilisés dans les études portant sur l‟adoption des SI
1.1 : La théorie de l‟action raisonnée (TRA) (1975) :
1.2 : Le modèle interpersonnel de TRIANDIS (1980) :
1.3 : La théorie cognitive sociale de BANDURA (1986) :
1.4 : Théorie du comportement planifié (TPB)
1.5 : Le modèle d‟acceptation de la technologie (TAM):
1.6 : Les modèles combinés « Acceptation de la technologie – Comportement planifié » (Combined TAM & TPB) (2003) :
1.7 : Théorie de la diffusion de l‟innovation :
1.8 : Le modèle TPE adapté depuis TOE de TORNATZKY et FLEISCHER :
1.9 : La théorie unifiée de l‟acceptation et l‟utilisation de la technologie (2003) :
1.10 : La théorie de l‟influence sociale :
1.11 : La théorie du traitement de l‟information sociale
1.12 : Théorie des attitudes et comportements :
1.13 : Théorie de la présence sociale
1.14 : Théorie de la masse critique
1.15 : Théorie de la richesse des médias :
Section 02 : Les courants de pensée :
2.1 : Le courant « Task-Technology fit » :
2.2 : Le courant « richesse technologique »
2.3 : Le courant « culture et utilisation des TI »
Section 03 : Etudes Antérieures
3.1 : Les travaux généraux portant sur l‟adoption des SI par les organisations :
3.1.1 : L‟adoption des systèmes d‟entreprise (ES) par les PME ; l‟étude de RAMDANI et KAWALEK (2009)
3.2. Les travaux portant sur l‟adoption des systèmes d‟e-banking par les organisations :
3.2.1 : L‟adoption et l‟efficacité de l‟E-banking au Kenya ; l‟étude de WANGUI GIKANDI et BLOOR (2010) :
3.2.2 : L‟adoption des services bancaires électroniques en Chine ; l‟étude de Sherah Kurnia, Fei Peng, Yi Ruo Liu (2008)
3.3 : Les travaux portant sur l‟adoption des systèmes d‟e-banking par les utilisateurs :
3.3.1 : L‟adoption de services bancaires sur Internet en Iran : étude de HANAFIZADEH et al. (2012) :
3.3.2 : L‟adoption des systèmes e-banking en INDE ; l‟étude de SAFEENA et al. (2011)
3.3.3 : L‟intégration du TTF et de L‟UTAUT pour expliquer l‟adoption du Mobile-banking par les utilisateurs ; l‟étude de ZHOU et al. Mars (2010) :
3.3.4 : Les déterminants de l‟intention d‟utilisation de l‟Internet Banking en Algérie ; HACINI et al. (2012) :
3.3.5 : L‟internet banking ; comprendre le taux d‟adoption des clients parmi la communauté bancaire ; HOSEIN (2010) :
3.3.6: L‟Adoption des Services bancaires par Internet par les clients des entreprise en Malaisie ; ALAM et al (2009) :
Conclusion :
Chapitre 05 : Etude Empirique
Section1 : Le Modèle de recherche
1.1. Le contexte technologique :
1.2. Le contexte personnel :
1.3. Le contexte environnemental :
Section 2 : Méthodologie de travail :
2.1 : L‟adoption d‟une approche quantitative positiviste :
2.2 : Opérationnalisation des construits
2.3 : Elaboration et administration du questionnaire:
2.4. Techniques d‟analyse des données :
2.5. Echantillonnage et description de l‟échantillon
Section 03 : L‟analyse des données :
3.1 : Teste de validité et de fiabilité :
3.1.1. La validité des construits:
3.1.2. L‟épuration des données :
3.1.3. La fiabilité :
3.2 : La régression logistique :
3.2.1. Evaluation de la qualité globale du modèle de régression logistique :
3.2.2. Signification des prédicteurs et interprétation des rapports de cote:
3.2.3. La statistique Wald:
Conclusion :
Conclusion générale:
Bibliographie :
Annexe 01:Résultats des différentes étapes de la Régression logistique
Annexe 02 : Le questionnaire

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