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Administration et population
Mis à part les trois zones climatiques, le Tchad est subdivisé administrativement en 17 régions, 44 départements, 188 sous-préfectures. La tendance actuelle de l’administration est à la forte décentralisation du pays. Selon le recensement général de la population et de l’habitat de 1993, le Tchad comptait une population d’environ 6,3 millions d’habitants. Avec un taux de croissance annuelle de 2,5%. Cette population est passée en 2003 à 8,598 millions d’habitants avec un taux de croissance annuelle de 3,0% (FAO, 2005). On constate une croissance rapide de la population urbaine par rapport à la population rurale ; cela s’explique surtout par la croissance naturelle mais aussi par l’exode rural provoqué par la famine.
Les ressources zoogénétiques bovines
Les zébus
Les zébus sont des races de grande taille qui vivent dans les zones sèches sahéliennes et soudaniennes. Ils supportent bien la sècheresse et les températures élevées mais tolèrent mal l’humidité. Il sont représentés par le zébu Arabe, le zébu M’bororo et le zébu Foulbé.
Le zébu Arabe
En dehors des régions totalement désertiques, le zébu Arabe se rencontre dans tout le reste du Tchad. Sa répartition est maximale dans le centre du pays. Cette aire de peuplement a tendance à s’étendre de plus en plus vers le Sud à cause de l’irrégularité des pluies de ces dernières décennies. La race est peu sélectionnée, cependant, on observe un certain degré de standardisation de la robe suivant les régions et les ethnies. Le Kilara est signalé comme une variété colorée du zébu arabe. A cela, il faut ajouter la variété appelée Tchad Wadar caractérisée par une petite taille et des cornes très fines. La hauteur au garrot dans les deux sexes va de 118,69 cm chez la femelle à 129,1 cm chez le mâle. Le poids vif pour la femelle adulte varie de 215 à 300 kg et celui du mâle de 350 à 400 kg (ZEUH, 2000).
Le zébu M’Bororo
Le zébu M’Bororo se rencontre surtout dans les régions du centre-Ouest et du Sud-Ouest du Tchad. C’est un animal de grand format à membres longs. La taille moyenne du male est de 147 ± 37 cm et son poids varie de 350 à 450 kg. La couleur de la robe varie du brun rouge au feu, couramment caractérisé de brun acajou. La race est traditionnellement la mieux sélectionnée des bovins du Tchad. Le rendement d’abattage est faible (40 à 42%) et sa peau, par contre, donnerait des cuirs de bonne qualité. Les zébu M’Bororo sont des animaux rustiques et s’adaptent aux conditions climatiques diverses (LRVZ, 1996).
Le zébu Foulbé
Il est localisé à l’Ouest du fleuve Logone, dans la région du Mayo-kébbi où il a été introduit vers 1915 par les Peuhls immigrés du Cameroun. Il est aujourd’hui élevé par les Peuhls sédentaires ou semi-nomades du Tchad. La couleur blanche de la robe est une caractéristique du zébu Foulbé. La hauteur au garrot varie de 125,4 cm chez la femelle à 137,25 cm chez le male adulte (LRVZ, 2003).
Les taurins
Les taurins sont des animaux de petite taille vivant dans les zones plus humides. Ils supportent mal la sècheresse mais tolèrent les températures élevées et sont remarquablement trypanotolérants dans les conditions normales de leur existance. Ils sont représentés par le Kouri et le Toupouri.
Le bœuf Kouri
Le bœuf Kouri appartient au groupe de bétail sans bosse et à longues cornes. Son habitat naturel se trouve dans les îles et le littoral du Lac Tchad, situé aux confins de quatre états qui sont le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Le bœuf Kouri apparaît massif avec une ossature développée. Le cornage disproportionné est typique à la race. En effet, les cornes volumineuses sont de couleur claire à extrémités noires. Les cornages en bouée sont les plus spectaculaires. L’absence de bosse renforce encore l’aspect compact de cet animal. Il mesure 140 à 150 cm au garrot. La robe est claire, uniformément blanche ou isabelle et les muqueuses sont foncées. Son poids moyen est de 550 kg et les animaux à l’embouche peuvent atteindre 600 à 700 kg (LRVZ, 1996).
Le bovin Toupouri
La race est la plus petite de toutes les races bovines du Tchad. Sa taille varie de 101 à 127 cm au garrot. La principale qualité de la race serait la résistance à la trypanosomose (RECEVEUR, 1943 cité par LRVZ, 2003) mais d’autres auteurs (ANON, 1950 cité par LRVZ, 2003) la considèrent comme une variété du zébu Arabe adaptée à la zone marécageuse du Mayo-Kébbi. Son poids varie de 100 à 150 kg
Race d’introduction récente
La seule race animale dont on peut parler est le zébu Bokolodji élevé par les Peuhls haoussa. La race est introduite au Tchad depuis environ une quinzaine d’années selon les dires des éleveurs. En effet, les éleveurs de la race, venus du Nigéria, se sont sédentarisés au Mayo-kebbi Ouest, au Logone oriental et occidental où ils cohabitent avec les Foulbés du même groupe ethnique. L’effectif de la race est si important en certains endroits qu’il peut rivaliser par son importance numérique avec la race Foulbé de ces régions (LRVZ, 2003).
Systèmes de production
Un système d’élevage est un ensemble de techniques et de pratiques mises en œuvre par une communauté pour exploiter dans un espace donné, des ressources végétales par des animaux en tenant compte de ses objectifs et de ses contraintes (LHOSTE, 1993).
Les systèmes de production en vigueur au Tchad
Les systèmes de production en vigueur au Tchad peuvent être succinctement classés en deux grandes catégories : l’élevage transhumant et l’élevage sédentaire.
L’élevage transhumant
L’élevage transhumant concerne au moins 75% du cheptel national et assure près de 50% des recettes d’exportation du pays. Il existe trois grands axes de transhumance au Tchad (LRVZ, 2003):
• l’axe Est avec pour point d’attache dans la région de Biltine et son point extrême à Goz-Beida dans le Ouaddai ;
• l’axe central allant de la région de Batha traverse l’Aboudeia et aboutit dans le Salamat et le Moyen-Chari ;
• l’axe Ouest prenant sa source dans le Batha et finissant dans les régions de N’djaména en traversant la zone de Bokoro.
A ces principaux axes, il faut signaler l’axe du Centre-Ouest allant du Kanem pour finir au Lac Tchad.
L’élevage sédentaire
L’élevage sédentaire touche surtout les zones urbaines et périurbaines des grandes villes sahéliennes et soudaniennes du Tchad mais également les zones agricoles du Sud du pays. Les bovins et les petits ruminants sont les espèces concernées. Ce système valorise les résidus des récoltes et les sous-produits agro-industriels et surtout la paille des zones rizicoles et le tourteau de coton (LRVZ, 2003). On peut associer, dans une moindre mesure à ce système, l’élevage des porcs qui prend un essor particulier le long de la frontière Tchad-Cameroun ou une véritable filière se développe vers le Nord (MOPATE et al, 2002).
Les productions animales au Tchad
Principales productions primaires
Selon la FAO (2005), les productions animales au Tchad sont estimées, en 2004 à 92 160 tonnes de viande bovine et 172 800 tonnes de lait de vache tandis que les importations de lait entier sec se sont élevées à 600 tonnes. Par ailleurs, les exportations étaient estimées à 1 million de têtes de bovins sur pied. Ces données montrent l’importance de l’élevage dans la couverture des besoins nutritionnels mais aussi l’intérêt de porter une attention particulière à la commercialisation du bétail comme source de revenu des producteurs qui sont, pour la plupart, localisés en zone rurale.
Contraintes et potentialités du secteur agricole
Contraintes
Le diagnostic détaillé du secteur rural effectué en 1998 a montré que non seulement les services de base sont faibles et insuffisants mais l’efficacité des interventions publiques est en diminution, ceci dans le cadre du recentrage des fonctions de l’Etat. Cet état de faits montre combien le développement rural doit d’avantage être la préoccupation active des populations concernées. Pourtant, le même diagnostic révèle une faible structuration et responsabilisation des populations rurales pour la prise en charge de leur développement. De plus, les filières sont insuffisamment structurées et moins compétitives (PASEP, 2002). Dans ces conditions, les acteurs ne peuvent ni s’épanouir, ni optimiser leurs marges dans leurs activités commerciales. Par ailleurs, le diagnostic dudit secteur a fait ressortir le manque d’harmonisation des approches et coordinations des différents intervenants, d’où la nécessité de revoir les modes d’intervention dans le secteur rural.
Potentialités
Malgré ces contraintes, les potentialités de développement existent. En effet, le secteur agricole (PASEP, 2002) englobe les domaines les plus variés de l’élevage (les différentes espèces animales notamment l’espèce bovine pour la commercialisation du bétail sur pied, les produits et sous-produits issus de l’élevage, etc.) et de l’agriculture (le coton, la gomme arabique, la spiruline, etc.) mais pour la plupart de ces domaines, il reste encore des efforts à faire pour contrôler les ressources et aider les différents acteurs à s’orienter vers le développement de leurs activités. En outres, selon EVAIN (2003), avec 20 millions de terres arables dont seulement 10% sont cultivées et 5,6 millions de terres irriguées, le Tchad recèle le plus important potentiel agricole de la sous-région sahélienne. C’est pourquoi des efforts doivent être consentis pour amorcer un développement conséquent et ainsi, essayer de relever les principaux défis relatifs à la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.
Les ressources zoogénétiques existent et les potentialités pour le développement du secteur agricole sont désormais indéniables mais les pathologies animales ne sont pas inexistantes. Heureusement que des mesures conséquentes ont été prises pour limiter les désastres.
Les institutions de recherche et de formation
Les institutions de recherche et de formation apportent un appui conséquent au développement agricole. L’Ecole Nationale des Agents Techniques d’Elevage (ENATE) forme des agents aptes à exécuter des taches diverses sur le terrain. Parmi les autres institutions, le Laboratoire des Recherches Vétérinaires et Zootechniques (LRVZ) met en oeuvre, grâce à un appui substantiel du Pôle Régional de Recherches Appliquées aux Savanes d’Afrique Centrale (PRASAC), divers programmes de recherche dont certains sont axés sur le développement de la filière de commercialisation du bétail comme le montrent KOUSSOU et DUTEURTRE (2001).
Politiques et stratégies de développement
Jusqu’ici, tout semble avoir été coordonné pour mener au développement. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (2004), le développement est autant une question de politique que d’économie.
Politiques du secteur de l’élevage
L’élevage est une composante essentielle de l’économie nationale. Il continue d’être un secteur prioritaire pour le gouvernement. Les axes majeurs des réformes entreprises depuis 1988 restent les objectifs généraux prioritaires pour le secteur. Il s’agit de continuer les efforts visant à augmenter durablement la production, améliorer le niveau et la qualité de vie des éleveurs, poursuivre le désengagement de l’état des activités productives et enfin améliorer la participation et la responsabilisation des communautés de base et des opérateurs économiques.
La réflexion prospective sur l’élevage en 1998 a permis de formuler un certain nombre d’objectifs spécifiques (TCHAD, 2005) qui concernent, entre autres, l’amélioration de la connaissance du secteur par la mise en place de systèmes d’information adaptés, mais aussi, la sécurisation et la diversification des systèmes d’élevage. Il s’agit ici de conforter la place de l’élevage au sein de l’économie, tout en mettant en place des actions de diversification propres à valoriser les potentialités de chaque espèce, surtout la valorisation du capital représenté par le bétail. Aussi, le gouvernement vise le développement de la commercialisation et des exportations des produits et sous-produits de l’élevage.
L’information trouve son importance dans le fait qu’elle induira l’organisation des acteurs du marché, l’organisation des filières et déterminera les nouvelles orientations politiques compte tenu des réalités du moment.
Autres axes de développement
Le gouvernement tchadien (PNUD, 2004), lors du sommet du millénaire qui s’est tenu en septembre 2000 à New York, s’est engagé pour la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Parmi ces objectifs, figure celui de réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim d’ici 2015. En effet, sur la période allant de 2001 à 2003, les investissements pétroliers ont porté la croissance annuelle du PIB réel par tête à plus de 5%. Cependant, des travaux récents montrent que la pauvreté monétaire est endémique au Tchad et que plus de deux tchadiens sur trois se situent en dessous du seuil international de pauvreté (1 dollar par tête), mettant ainsi en doute l’atteinte probable de l’objectif d’ici l’horizon 2015. Dans le domaine de la faim, 44,2% de la population n’atteignent pas le minimum calorique. L’objectif pour 2006 est de ramener cette proportion à 30% (proche de l’objectif de 29% à l’horizon 2015). Malgré les poches de famine qui subsistent dans le pays, l’objectif en 2015 n’est pas hors de portée (PNUD, 2004).
Aussi, le gouvernement tchadien souhaite parvenir à «mettre en place un partenariat mondial pour le développement» car la faiblesse du partenariat se traduit par la faiblesse des flux financiers vers le pays. En effet, l’aide multilatérale à été divisée par deux entre 1990 et 2000 et l’aide publique au développement multilatérale s’est retrouvée en 2001 au niveau moyen de la décennie 1990, soit environ une centaine de millions de dollars par an. De plus, les chiffres pour l’afflux des investissements directs étrangers sont encore plus insignifiants et le taux d’investissement déjà faible dans les années 1960 et 1970 (aux alentours de 15% du PIB) s’est littéralement effondré au début des années 1980. Ainsi, jusqu’en 1995, l’effort est demeuré, en moyenne, aux alentours de 5%, soit un taux proche de l’amortissement, ce qui conduit à supposer qu’il n’y a eu pratiquement aucun investissement en capacités des nations de la sous-région au cours de ces quinze dernières années (PNUD, 2004).
Impact économique de l’élevage et développement
Etat de la sécurité alimentaire
Par sécurité alimentaire, on entend à la fois des apports alimentaires suffisants au niveau individuel et des disponibilités vivrières adéquates à l’échelon national. Elle s’obtient lorsque les populations pauvres et vulnérables ont un accès physique et économique à la nourriture et lorsque les ménages ont une base de moyens d’existence durables (SHEPHERD, 1997).
Si les besoins en consommation sont de 159 kg/pers/an en céréales, il faut au moins 1,160 millions de tonnes pour couvrir le besoin national. Le déficit se situe donc autour de 160 000 tonnes de céréales pour une population de 7,4 millions d’habitants (SHEPHERD, 2001). Or, si la commercialisation était bien organisée de sorte que les populations rurales détenteurs du capital productif mais paradoxalement les plus pauvres, tirent une part raisonnable de la vente de leurs produits, ils pourraient améliorer la couverture de leurs besoins.
Développement humain et pauvreté
Selon le PNUD (2002), le Tchad occupe la 166e place sur 173 pays du monde sur le plan du développement humain. La valeur de l’indicateur humain en 2000 est restée stable soit 0,365. Cet indice est calculé sur la base d’une espérance de vie de 45,7 ans, un taux de scolarisation de 31% (du primaire au supérieur) et d’un PIB réel par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPA) de 871 dollars USD en 2000. Le rapport indiquait aussi que 37,7% de tchadiens risquent de mourir avant 40 ans ; 49,7% d’adultes sont analphabètes ; 76% de la population est privée de l’accès à l’eau potable ; 74% de tchadiens sont privé de l’accès à la santé et que 39% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale modérée à aiguë. Les données nationales de la même année estiment l’indice de la pauvreté humaine (IPH) à 68,5%, correspondant à une situation de très forte pauvreté nationale. Au vu de ce qui précède, il reste encore des efforts à faire et l’urgence des actions à mener n’est plus à démontrer.
Elevage, économie et développement
La production animale est la principale et souvent la seule source de revenu et d’autoconsommation des populations vivant en zone saharienne et sahélienne qui sont impropres aux productions végétales en raison des aléas climatiques (BEAC, 2000). D’après DJALEM (2002), la contribution du secteur élevage s’élève à plus de 51% des exportations, 13,6% du PIB national et 40% du PIB du secteur agricole. En outre, l’élevage occupe 80% de la population sahélienne, soit environ 3 millions d’habitants et 40% de la population nationale, ce qui représente aussi une énorme potentialité pour son développement.
Par ailleurs, l’exportation de bovins, à elle seule, a rapporté 134,7 milliards de francs CFA en 2003 avoisinant les recettes du pétrole qui s’élevaient à 135,7 milliards de francs CFA (TCHAD, 2005). Il est ainsi le deuxième produit d’exportation et la deuxième source de revenus en devises après le pétrole. Selon la même source, les recettes générées par l’élevage représenteraient 18% du PIB. Le secteur de l’élevage regorge de potentialités pour contribuer à l’atteinte des objectifs du renforcement de la sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté et dans une moindre mesure pour un développement économique conséquent, si l’on met en œuvre des moyens adéquats de gestion et de régulation des filières. Désormais, la commercialisation du bétail occupe une place de choix dans l’économie tchadienne. A ce titre, il serait intéressant de passer en revue le cadre dans lequel s’effectuent les échanges de bétail.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE. IMPORTANCE DE L’INFORMATION DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE ET LES ECHANGES DE BETAIL
CHAPITRE 1. L’ELEVAGE AU TCHAD
I.1. Bases de l’élevage
I.1.1. Caractéristiques générales
I.1.1.1. Situation géographique
I.1.1.2. Les principales zones climato-écologiques
I.1.1.3. Administration et population
I.1.2. Les ressources zoogénétiques bovines
I.1.2.1. Les zébus
I.1.2.1.1. Le zébu Arabe
I.1.2.1.2. Le zébu M’Bororo
I.1.2.1.3. Le zébu Foulbé
I.1.2.2. Les taurins
I.1.2.2.1. Le boeuf Kouri
I.1.2.2.2. Le bovin Toupouri
I.1.3. Race d’introduction récente
I.2. Systèmes de production
I.2.1. Les systèmes de production en vigueur au Tchad
I.2.1.1. L’élevage transhumant
I.2.1.2. L’élevage sédentaire
I.2.2. Les productions animales au Tchad
I.2.2.1. Principales productions primaires
I.2.2.2. Contraintes et potentialités du secteur agricole
I.2.2.2.1. Contraintes
I.2.2.2.2. Potentialités
I.2.3. La situation zoosanitaire
I.3. Développement de l’élevage
I.3.1. Programmes de développement
I.3.1.1. Les organisations et projets de développement de l’élevage
I.3.1.2. Les institutions sous-régionales de coopération et ONG
I.3.1.3. Les institutions de recherche et de formation
I.3.2. Politiques et stratégies de développement
I.3.2.1. Politiques du secteur de l’élevage
I.3.2.2. Autres axes de développement
I.3.3. Impact économique de l’élevage et développement
I.3.3.1. Etat de la sécurité alimentaire
I.3.3.2. Développement humain et pauvreté
I.3.3.3. Elevage, économie et développement
CHAPITRE 2. LA COMMERCIALISATION DU BETAIL
II.1. Typologie des marchés à bétail
II.1.1. Les marchés de collecte
II.1.2. Les marchés de rassemblement
II.1.3. Les marchés « relais »
II.1.4. Les marchés de consommation
II.2. Les échanges de bétail
II.2.1. Les circuits de commercialisation
II.2.1.1. L’axe Nord-Sud
II.2.1.2. L’axe Est-Ouest
II.2.2. Les acteurs du marché
II.2.2.1. Les garants
II.2.2.2. Les intermédiaires
II.2.2.3. Les commerçants
II.2.3. Le fonctionnement des réseaux d’acteurs
II.2.3.1. La structuration
II.2.3.2. Facteurs influençant le fonctionnement en réseau
II.2.4. La réglementation du commerce du bétail
II.2.4.1. Une règlementation communautaire
II.2.4.1.1 Les mesures fiscalo-douanières
II.2.4.1.2. Les autres mesures
II.2.4.2. Dérives dans l’application des textes
II.2.4.3. La prédation publique ou privée
II.2.4.3.1. Les services de l’Etat
II.2.4.3.2. Les privés
II.3. Infrastructures de commercialisation du bétail
II.3.1. Précarité des équipements et insécurité des marchés à bétail
II.3.2. Moyens de transport
CHAPITRE 3. INFORMATION ET ELEVAGE
III.1. Les systèmes d’information sur les marchés agricoles
III.1.1. Systèmes d’information informels
III.1.1.1. Définition des systèmes d’information informels
III.1.1.2. Quelques informations du marché céréalier
III.1.2. Systèmes d’information formels
III.1.2.1. Historique des SIM
III.1.2.2. Contexte d’apparition
III.1.2.3. Définition des systèmes d’information formels
III.1.2.4. Les fondements théoriques des SIM
III.1.2.4.1. Le signal des prix
III.1.2.4.2. Le modèle « Structure-Conduite-Performance »
III.1.2.4.3. Arbitrage et intégration des marchés
III.1.2.4.4. La réduction des coûts de transaction
III.1.2.5. Effets attendus des SIM
III.2. Quelques systèmes d’information dans le monde
III.2.1. Le SIM indonésien
III.2.2. Le SIM zambien
III.2.3. Le SIM privé d’Afrique du Sud
III.3. Les Systèmes d’information au Tchad
III.3.1. Le SIM bétail
III.3.1.1. Description du dispositif
III.3.1.2. Problèmes rencontrés
III.3.2. Les autres systèmes d’information
III.3.2.1. Système d’Alerte Rapide (SAP)
III.3.2.2. Le SIM céréalier
III.3.2.3. La Direction de la Promotion des Productions Agricoles et de la Sécurité Alimentaire
III.3.2.4. Service de la Statistique et des Prix
III.3.2.5. Programme d’appui aux organisations paysannes du Chari-Baguirmi
III.3.2.6. Chambre de Commerce
III.3.2.7. Projection topographique estimative de la vulnérabilité
III.3.2.8. Système d’alerte rapide de la famine
III.3.3. Besoins en information
III.3.4. Critiques et obstacles aux SIM
DEUXIEME PARTIE ETUDE DE LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME D’INFORMATION SUR LES MARCHES A BETAIL AU TCHAD
CHAPITRE 1. OUTILS ET METHODE
I.1. Outils
I.1.1. Choix d’une filière comme modèle d’étude
I.1.2. Supports de collecte des données
I.2. Methode de recherche
I.2.1. L’enquête exploratoire et la collecte de l’information de base
I.2.1.1. L’enquête exploratoire
I.2.1.1.1. Les utilisateurs de l’information
I.2.1.1.2. Les cibles de l’enquête
I.2.1.2. La collecte de l’information de base
I.2.2. Collecte des données et déroulement des enquêtes
I.2.2.1. Les acteurs-cibles de la filière marchés à bétail
I.2.2.1.1. Contact avec les marchés à bétail
I.2.2.1.2. Test du guide d’enquête
I.2.2.1.3. Collecte des données proprement dite
I.2.2.2. Limites de l’ étude
I.2.3. Analyse des données
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULTATS
II.1. Résultats de l’enquête auprès des éleveurs
II.1.1. Analyse globale des données collectées sur le terrain
II.1.1.1. Enquête rétrospective sur le SIM bétail passé
II.1.1.1.1. Localisation des éleveurs
II.1.1.1.2. Connaissance et utilisation du SIM bétail passé
II.1.1.1.3. Utilités du SIM bétail passé
II.1.1.1.4. Suggestions d’innovations
II.1.1.2. Enquête prospective pour un SIM bétail
II.1.1.2.1. Langue commerciale et raisons de vente des animaux
II.1.1.2.2. Critères de choix des marchés
II.1.1.2.3. La circulation de l’information en milieu rural
II.1.1.2.4. Enjeux de l’information et commercialisation
II.1.1.2.5. Enjeux de la mise en place d’un SIM bétail au Tchad
II.1.1.2.5.1. Besoins et utilité d’un SIM bétail
II.1.1.2.5.2. Refus d’un SIM bétail
II.1.2. Analyse partielle des données
II.1.2.1. Le choix des marchés
II.1.2.2. Poids des intermédiaires dans les échanges de bétail
II.1.2.3. Refus d’un SIM bétail
II.2. Résultats de l’enquête auprès des commerçants
II.2.1. Enquête rétrospective sur le SIM bétail passé
II.2.1.1. Localisation des commerçants
II.2.1.2. Connaissance et utilisation du SIM bétail passé
II.2.2. Enquête prospective pour un SIM bétail
II.2.2.1. Langue commerciale
II.2.2.2. Le choix des marchés
II.2.2.3. La circulation de l’information en milieu rural
II.2.2.4. Enjeux de l’information et commercialisation
II.2.2.4.1. Niveau d’information des acteurs
II.2.2.4.2. Aptitude à la revente des animaux
II.2.2.4.3. Appréciation de l’action des intermédiaires
II.2.2.5. L’information le jour du marché
II.2.2.6. La fixation des prix
II.2.2.7. La reprise des activités du SIM bétail
II.3. Résultats de l’enquête auprès des intermédiaires
II.3.1. Localisation des intermédiaires
II.3.2. Fonctionnement en réseau
II.3.3. Prestations des intermédiaires
II.3.4. Appréciation du travail d’intermédiation
II.3.5. Les acteurs du marché et l’information
II.3.6. La reprise des activités du SIM bétail
II.4. Enquête auprès des services et institutions de développement
II.4.1. Développement des SIM
II.4.2. Moyens de pérennisation
CHAPITRE 3. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1. Discussions
III.1.1. Le SIM bétail et les acteurs du marché
III.1.2. Développement et pérennisation d’un SIM bétail
III.1.2.1. Le développement du SIM
III.1.2.2. La pérennisation du SIM
III.2. Recommandations
III.2.1. A l’Etat
III.2.2. Au PASEP
III.2.2.1. La reprise des activités du SIM bétail.
III.2.2.2. Développement et pérennisation du SIM
III.2.3. Aux partenaires de développement
III.2.4. Aux acteurs du marché et leurs organisations
III.2.5. La presse
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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