Phases de la télédétection
L’orbite géostationnaire
Certains satellites ont une altitude très élevée et regardent toujours la même région de la surface de la terre, ils ont une orbite géostationnaire. Ces satellites géostationnaires ont une altitude d’environ 36 000 kilomètres et se déplacent à une vitesse qui correspond à celle de la terre, donnant ainsi l’impression qu’ils sont stationnaires. Cette configuration orbitale permet au satellite d’observer et d’amasser continuellement de l’information sur une région spécifique. Les satellites de
communication et d’observation des conditions météorologiques sont situés sur de telles orbites [CCT].
Les orbites ascendante et descendante
De nos jours, la plupart des plates-formes satellitaires sont placées sur orbite quasi-polaire. Elles se déplacent donc vers le nord d’un côté de la terre, et vers le sud dans l’autre moitié de leur orbite. Ces deux types de passage du satellite se nomment respectivement orbite ascendante et orbite descendante. Si l’orbite est aussi héliosynchrone, l’orbite ascendante du satellite se fait du côté ombragé de la terre, tandis que l’orbite descendante se fait du côté éclairé par le soleil. Les capteurs qui enregistrent l’énergie solaire réfléchie par la terre ne recueillent donc de l’information
qu’au cours de leur orbite descendante, lorsque le soleil illumine la terre. Les capteurs actifs qui possèdent leur propre source d’illumination ou les capteurs passifs qui enregistrent l’énergie émise par la planète (l’énergie infrarouge thermique par exemple) peuvent amasser des données autant lors des orbites ascendantes que descendantes de leurs satellites [CCT].
Correction géométrique
Toutes les images obtenues par télédétection affichent, au départ, une ou plusieurs formes de distorsion géométrique. Les formes de distorsion géométrique dont peut souffrir une image dépendent de la façon dont les données ont été acquises. Les images provenant d’un système à balayage perpendiculaire à la trajectoire sont sujettes aux déplacements du relief, au fur et à mesure que le balayage s’effectue perpendiculairement à la trajectoire, le sommet et le côté des objets détectés semblent s’allonger en s’éloignant.
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Table des matières
Introduction
La télédétection
1.1. Télédétection
1.1.1. Définition
1.1.2. Rayonnement électromagnétique et Spectre
1.1.3. Capteur
1.1.3.1. Capteur actif
1.1.3.2. Capteur passif
1.1.4. Plates-formes et orbites.
1.1.4.1. L’orbite géostationnaire
1.1.4.2. L’orbite quasi polaire
1.1.4.3. L’orbite héliosynchrone
1.1.4.4. Les orbites ascendante et descendante
1.2. Phases de la télédétection
1.2.1. Acquisition des illuminations
1.2.2. Transmission
1.2.3. Traitement
1.2.3.1. Correction atmosphériques
1.2.3.2. Correction géométrique
1.3. Résolution
1.3.1. Résolution spatiale
1.3.2. Résolution spectrale
1.3.3. Résolution radiométrique.
1.3.4. Résolution temporelle
1.4. Caractéristiques de l’image
1.4.1. Les pixels
1.4.2. L’image numérique
1.5. Signature spectrale.
1.6. Les systèmes différents de télédétection
1.6.1. IKONOS.
1.6.2. LANDSAT
1.6.3. SPOT
Etat de l’art sur les méthodes d’extraction des réseaux routiers
2.1. Caractéristiques des réseaux routiers.
2.1.1. Les caractéristiques géométriques
2.1.2. Les caractéristiques topologiques.
2.1.3. Les caractéristiques radiométrique
2.2. Etat de l’art
2.2.1. Les opérateurs spécifiques.
2.2.1.1. Les détecteurs de profils
2.2.1.2. L’opérateur de DUDA
2.2.2. Méthodes d’extraction
2.2.2.1. Le seuillage multispectral
2.2.2.2. Le suivi structurel
a. Suivi structurel par analyse de la variance longitudinale
b. Suivi structurel par analyse du profil tranversal
2.2.2.3. La programmation dynamique
a. Algorithmes A* et F*
b. Snakes
2.2.2.4. Réseaux de neurones
2.2.2.5. Approche multi-résolutions
2.3. Conclusion
Extraction des réseaux routier par une approche multi-résolution
3.1. Première phase : suivi utilisant l’algorithme F*
3.1.1. Principe
3.1.2. Les poids initiaux – image de détection
3.1.2.1. Caractéristiques à respecter
3.1.2.2. Construction de l’image de détection
3.1.2.3. Choix des poids initiaux
3.1.2.4. Problème de la rotation d’image .
3.1.3. Détermination du meilleur chemin optimal
3.1.4. Conditions d’arrêt du suivi
3.1.5. Correction de la direction de la fenêtre de recherche
3.1.6. Gestion des carrefours
3.1.6.1. Les carrefours en T
3.1.6.2. Les carrefours en X
3.1.6.3. Les carrefours en Y
3.1.7. Détermination du premier point de départ
3.2. Deuxième phase
3.2.1. Principe
3.2.2. Problème de distorsion du réseau
3.2.3. Correspondance des coordonnées
3.3. Applications
3.3.1. Choix des paramètres
3.3.2. Etude détaillée d’un exemple
3.3.2.1. Première phase
a. Résultats
b. Les poids initiaux
c. Le tableau P correspondant.
d. Le chemin optimal
3.3.2.2. Deuxième phase.
Résultats.
3.4. Conclusion
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexe : Interface et manuel d’utilisation.
1. Environnement de travail
2. Présentation de l’Interface Homme Machine (IHM)
2.1. La fenêtre principale
2.2. Chargement d’une image
2.3. Choix de la bande spectrale
2.4. Traitements sur l’image
2.4.1 Inverser une image
2.4.2 Normaliser une image
2.4.3 Egaliser une image
2.5. Extraction du réseau routier
Liste de figures
Liste des tableaux
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