LES SYRATEGIES D’AMELIORATION DE L’ACCES A L’EAU POTABLBLE

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Recherche documentaire

La recherche documentaire est l première étape de notre étape. Nous avons visité les bibliothèques de l’UCAD, de l’ENEA, les centres de documentations tels que le CREPA (Centre Régional pour l’EAU Potable et l’Assainissement) de Fann, ISRA, certaines directions comme la Direction de l’Exploitation et de la Maintenance, mais aussi l’internet avec quelques sites tels que
www.gouv.sn
www.google.com
www.wikipédia.org

Les travaux de terrain

Enquêtes préliminaires

Pour mieux nous imprégner du sujet, nous avons recueilli des informations auprès du PCR, du chef de l’hydraulique rurale et de l DEM, Ces entretiens avec ces personnes nous ont permis d’appréhender notre thème de recherche et permet d’apprécier la problématique de l’accès à l’eau potable dans l communauté rurale de Darou Mousty.

Enquêtes de terrain

Avec l’élaboration d’outils de collecte de données tels que les guides d’entretien conformément aux hypothèses de recherche, nous nous sommes rendus sur le terrain. Le travail a commencé avec l’observation du terrain et une séance de travail avec le PCR et l’agent civil pour mieux réalités nous renseigner du milieu avant de passer à l’enquête proprement dite.

Echantillon

Le nombre importants de villages (73) que compose la communauté rurale, nous a amené à faire un échantillonnage réalisé sur la base des données du recensement général de l’ANSD sur la population et l’habitat (2002). En effet selon les résultats du Recensement Général de la population et d’Habitat de 2002, la population de la communauté rurale de Darou Mousty est estimée à 10823 dont 5213 hommes et 5610 femmes. Elle compte 2000 ménages répartis entre 73 villages
Cet échantillonnage est fait compte tenu du critère « position géographique » des villages mais aussi de sa taille démographique. L’activité agricole étant plus développée, nous avons retenu sept(7) villages. Cela nous a permis de mieux comprendre le problème d’approvisionnement en eau potable dans la communauté rurale. Les ménages ont été choisis au hasard dans chacun des villages retenus. . Les critères qui suivent ont permis de choisir les villages enquêtés : la distribution des ouvrages hydrauliques, l’existence ou l’inexistence d’adduction d’eau potable le poids démographique et les difficultés d’accès à l’eau potable.
L’échantillonnage choisi est de type aléatoire stratifié proportionnel, permettant ainsi de diviser les ménages en strates tirées aléatoirement de chaque village en échantillon. Ce procédé permet de prendre en compte dans l’échantillon, le nombre relatif des ménages de chaque village en fonction de sa représentativité et la population d’étude dans chaque sous-zone. Cependant compte tenu de nos moyens limités, nous avons retenu 1/10 des 2000 ménages que compte la communauté rurale. L’échantillon ainsi constitué est composé de 200 ménages. Les ménages ont été choisis au hasard. Dans les ménages nous avons voulu de ?préférence rencontrer les femmes parce qu’elles sont chargées de la collecte et du transport de l’eau. Notre étude a porté sur 7 villages à savoir : Darou Mousty, Diwane Sylla, Sarsara, Darou Rahmane, Darou Diop, Karatiel.
Dans cet échantillonnage, le pourcentage élevé des ménages enquêtés à hauteur de 50%, c’est-à-dire la moitié s’explique par plusieurs facteurs. En effet non seulement il est le chef-lieu de communauté rurale, mais aussi l’un des villages où le problème est très anciens, malgré son statut et son rôle important sur tous les plans dans la région de Louga. Il abrite aussi le forage F1,à partir duquel tous les bornes fontaines des villages environnants sont connectées. Quant à celui de Karatiel et de Sarsara avec chacun10%, c’est lié à la fois à leur taille démographique et la répétitivité des Peuls dont la batail consomment une quantité assez importante.

Outils de collecte de données

Questionnaire

Le questionnaire est l’outil de collecte de données. Il est composé des questions qui doivent être posées questions r de q aux enquêtés. Comme le souligne N’DA Paul l’enquête par questionnaire « consiste à poser, par écrit à des sujets une série de questions relatives à une situation, à leur opinion, à leur attente, à leur niveau de connaissance ou de conscience d’un problème ou tout autre point qui intéresse le chercheur »10
Pour notre étude, un questionnaire a tété élaboré pour les ménages. Il est composé de questions fermées, de questions ouvertes, et de question à éventail qui nous permettent de faire une analyse approfondie du problème d’accès à l’eau potable dans la communauté rurale de Darou Mousty.

Guide d’entretien

Il est un instrument de collecte de données portant sur les thèmes. Il se présente par l’intérêt et les axes clés de l’interview, c’est-à-dire les thèmes de recherche et la possibilité logique Comme évoqué précédemment, des thèmes ont été élaborés et administrés aux enquêtés en fonction des hypothèses de recherche. Ainsi trois guide d’entretien ont été élaborés dont l’un est destiné aux membres du COGES, un autre destiné au PCR et un autre à la présidente d’une association dénommée TKKU LIGUEY de Darou Mousty.

Traitement et analyse des données

Après le travail de terrain, nous avons utilisé le logiciel SPNIX2 plus pour faire ressortir les données à travers des tableaux simples et les tableaux croisés ainsi que les graphiques. Précisons que dans la légende dans certaines graphiques certaines couleurs n’apparaissent pas dans la représentation surtout pour les diagrammes circulaires. Cela s’explique par le fait dans ces types de graphiques les parts nulles (0%) n’apparaissent pas.

Difficultés rencontrées

Comme dans tout travail de recherche, nous avons rencontrés des difficultés au cours de la réalisation de ce mémoire. Sur le terrain, nous avons été confrontés au problème de communication. Pour cela, nous avons fait recours à un assistant pour administrer nos questionnaires dans les sept (7) villages concernés par l’enquête. Malgré la subvention reçue de la Direction des Bources, soulignons que le déplacement sur certains villages nous a quitté cher, et été pénible du à l’état des piste menant vers certains villages comme Karatiel, Diwane Sylla. Il faut aussi noter la réticence de certaines personnes sur ce sujet, surtout celles de Darou Mousty, Darou Rahmane, qui sont des milieux maraboutique. Cependant cela ne nous a pas empêché de faire notre travail sur la problématique de l’accès à l’eau potable dans cette communauté rurale qui date de très longtemps.

CADRE PHYSIQUE

Situation géographique

La communauté rurale de Darou Mousty qui couvre une superficie totale de 412,9 km2, soit 25,25% de la superficie totale de l’arrondissement est la communauté rurale la plus vaste de l’arrondissement. Elle est limitée (cf. carte page suivante) :
 A l’est par la communauté rurale de Mbadiane;
 A l’ouest par la communauté rurale de Darou Marnane ;
 Au nord par la communauté rurale de Sam Yabal ;
 Au sud par la région de Diourbel (CR de Ndame).
Le Chef-lieu de la communauté rurale est situé à :
 28 km de Touba Mosquée, sa capitale spirituelle;
 65 km de Kébémer, son chef-lieu de département ;
 72 km de Louga, son chef-lieu de région.

Présentation de la zone d’étude

Le relief et les sols

Le relief est plat et la texture du sol est la même dans tout l’arrondissement de Darou Mousty. L’étude pédologique montre deux types de sols. Les sols sont de type Dior localisables dans la majorité des parties de la communauté rurale et Dior Deck pour certaines zones de cuvette et de bas-fonds. Ils sont généralement pauvres et lessivés.

Climat

Le Climat est de type soudano-sahélien caractérisé par 2 saisons : une saison sèche allant de  novembre à mai et une saison des pluies de juin à octobre. Les vents dominants qui soufflent dans la zone sont l’harmattan, chaud et sec, l’alizé continental qui est caractérisé par des températures basses et la mousson qui apporte la pluie11.
La communauté rurale de Darou Mousty est située dans l’isohyète comprise entre 300 et 500 mm. La pluviométrie moyenne, qui varie entre 250 et 300 mm par an, a été fluctuante pendant la décennie (1992-2002). D’une année à l’autre il arrive de constater des écarts assez importants entre les hauteurs d’eau enregistrées. La hauteur d’eau la plus importante de la décennie (503,6 mm), a été enregistrée en 1999 et la moins importante (262,5), en 2002, Considérée par ailleurs, comme une année de sécheresse.

La végétation

La végétation de la communauté rurale de Darou Mousty fait apparaitre deux strate
La végétation est composée :
Une strate arborée aves une prédominance d’accacia albida (kadd), de sing, de werek et de blanites aegyptiaca (soump). Ces espèces se rencontrent un peu dans la localité
Une strate arbustive essentiellement composée de Colombretum glutinosum(ratt) et de Guiera senegalensis(nger)
Une strate herbacée composée de graminées
La faune est pauvre. Elle est essentiellement composée de chacals, de lièvres et d’oiseaux mangeurs tels que les mange mil, les perdrix

Les ressources en eau

 Hydrographie et l’hydrologie
Le Sénégal comme la plupart des pays de l’Afrique a un réseau hydraulique très important essentiellement formé de cours d’eau tels que les lacs, les fleuves. Parmi ceux-ci on citer le lac de guiers, le fleuve Sénégal, le fleuve Casamance, le Sine Saloum. Cependant, l’exploitation restreinte de ces ressources hydrauliques fait que certaines localités du pays restent confrontées à des problèmes d’approvisionnement en eau car ne disposent pas de sources hydrauliques. C’est ce qui explique d’ailleurs le problème de l’accès à l’eau potable des populations de certaines zones comme la communauté rurale de Darou Mousty. Bien que faisant partie de la région de Louga qui abrite la station hydraulique la plus importante à Keur Momar Sarr, approvisionnant les grandes villes du Sénégal, Darou Mousty et les villages environnants n’ont pas de cours d’eau permanant pouvant servir de source d’approvisionnement en eau
Le réseau hydrographique de la communauté rurale est constitué essentiellement de quelques bas-fonds inondables durant la saison des pluies. Ces cuvettes ne conservent pas l’eau plus de 2 mois quel que soit le volume d’eau tombé. . La communauté rurale de Darou Mousty n’a pas de cours d’eau. L’approvisionnement en eau reste par conséquent tributaire de la maîtrise du réseau hydraulique. Les eaux souterraines constituent le seul potentiel actuellement exploité
Les nappes phréatiques sont de nature faible. Le maestrichtien capté par la plupart des forages renferme souvent une minéralisation importante. Le continental terminal (généralement exploité par les puits) constitue une réserve fragile.
S’agissant des infrastructures hydrauliques, Elles sont constituées de puits, de puits-forages, de forages et d’un réseau de distribution sommaire, alimentant des bornes fontaines publiques et quelques particuliers dans certains villages centres. Les forages sont équipés de pompes immergées alimentées par des groupes électrogènes. Ils disposent pour la plupart de châteaux d’eau ou de réservoirs de faible capacité et d’abreuvoirs pour le cheptel.

MILIEU HUMAIN

Le cadre humain concerne l’évolution de la population, la composition de la population, le mouvement migratoire, la situation matrimoniale, la taille des ménages

Evolution démographique

Le dernier recensement administratif de 2008 estime la population de la Communauté Rurale de Darou Mousty à 23.923 soit une densité moyenne d’environ 58 habitants au km2. Cette population présente les caractéristiques suivantes :

Composition de la population

 Répartition ethnique
Les Wolofs constituent la majorité avec 70 % de la population. Ils sont suivis des Peulh pour 27 %, et les autres ethnies (Sérères, Maures…) représentent 3 %.

LES ACTIVITES ECONIMIQUES

Les activités économiques pratiquées dans la communauté rurale de Darou Mousty sont surtout rurales et concernes en grande partie l’agriculture et l’’élevage, le commerce, l’artisanat. Ces activités constituent les principales activités des populations. Mais, on note aussi d’autres activités économiques qui sont en corrélation soit direct ou indirect avec ces derniers. Ces activités sont entre autre, le transport, la maçonnerie etc. (voir graphique ).
Cependant notre travail s’articulera principalement sur l’agriculture, ’élevage, et l’artisanat, qui font ressortir le profil socio professionnel de la population dans la communauté rurale.

L’agriculture

Son expansion est liée au mouvement mouride des années quarante / cinquante. Avant l’arrivée de ces populations, les activités étaient essentiellement orientées vers le pastoralisme et les quelques éleveurs sédentaires qui y vivaient s’adonnaient à l’agriculture vivrière dont les récoltes étaient entièrement destinées à l’autoconsommation.
Avec le développement de la culture de l’arachide, les pratiques agraires vont épouser les mêmes formes que celles du bassin arachidier (monoculture extensive, déboisement de vastes étendues, haute intensité de mains d’oeuvre, ….). La forte pression exercée sur les ressources naturelles et la persistance de la sécheresse ont eu ainsi des conséquences négatives sur l’ensemble des éléments de l’écosystème et ont fortement affecté les rendements agricoles.
L’agriculture qui a façonné et régulé toute la vie des populations en déterminant le comportement des autres secteurs de l’économie locale (commerce, transport…) depuis une cinquante d’années, n’est plus qu’une alternative au manque d’emplois et reste fonction de plusieurs facteurs, naturels et anthropiques.
Les activités économiques se répartissent comme suite
Elle se présente comme suit :
 Agriculteurs 82 %,
 Eleveurs 10 %,
 Artisans 3 % (concentrés dans la ville de Darou Mousty)
 Commerçants et les autres professions libérales 5 %.
Il faut signaler cependant qu’aucune catégorie socio-professionnelle ne pratique exclusivement une seule activité. Les éleveurs pratiquent une agriculture de subsistance et les agriculteurs pratiquent l’élevage à vocation agricole (parcage des animaux dans les champs
La terre
Les terres cultivables couvrent une superficie de 26.840 ha. La majorité des surfaces cultivables est détenue par les marabouts qui sont les fondateurs de la plupart des villages. Cette situation résulte du droit coutumier qui cohabite sans heurt avec la loi sur le domaine national qui ne reconnaît que le conseil rural comme seul responsable de la gestion des terres.
Les sols sableux pour la majorité, sont de type Dior. Les sols argilo-sableux de type Deck-Dior ne sont rencontrés que dans les bas-fonds et les cuvettes. Dans l’ensemble les sols sont très pauvres, lessivés et fortement érodés par le vent et les eaux de ruissellement. Les bas-fonds jadis, considérés comme de grands réservoirs de stockage d’eau de pluie, sont aujourd’hui ensablés.
 La baisse de la fertilité des terres est considérée comme le premier facteur limitant la production agricole.
Le matériel agricole
Le Programme Agricole mis en oeuvre jusqu’au début des années 80 par le biais de l’ONCAD avait permis aux producteurs de bénéficier d’équipements agricoles (semoir, charrue, charrettes) très adaptés au milieu. Ce matériel non renouvelé depuis lors, est devenu très vétuste.

L’élevage

Malgré une forte progression de l’agriculture, l’élevage reste important dans la communauté rurale. Darou Mousty est en effet une partie intégrante de la zone sylvo – pastorale, ainsi occupe-t-elle la quatrième place en termes de cheptel au niveau de l’arrondissement.
Type d’élevage
L’élevage est de type extensif. Il est constitué de grands troupeaux errants au gré de l’espace, à la recherche de pâturage et de l’eau. A partir de décembre – janvier, les pâturages se font rares, ce qui oblige le gros bétail à partir en transhumance. Le cheptel au niveau de la communauté rurale se présente comme suit.

ACCES A L’EAU POTABLE

Dans ce chapitre, nous allons étudier la question de l’accès des ménages à l’eau potable en rapport avec la distribution des équipements et ouvrages hydrauliques dans la communauté rurale de Darou Mousty. Ainsi, il convient de faire un examen du type d’ouvrage utilisé pour accéder à l’eau, du temps pour la corvée, des localités connectées au réseau d’adduction d’eau potable, le volume d’eau consommé par ménage/ jour, quantité d’eau consommée par le cheptel, les horaires de fonctionnement des ouvrages, du débit des ouvrages d’accès à l’eau potable.
Comme souligner plus haut, Darou Mousty fait partie des localités déficitaires du Sénégal en ce qui concerne le taux de couverture en eau potable. En effet, la communauté rurale est localisée dans une zone où les eaux souterraines sont difficilement accessibles

Les infrastructures hydrauliques

Elles sont constituées de puits, de puits-forages, de forages et d’un réseau de distribution sommaire, alimentant des bornes fontaines publiques et quelques particuliers dans certains villages centres.( cf carte ci dessous). Les forages sont équipés de pompes immergées alimentées par des groupes électrogènes. Ils disposent pour la plupart de châteaux d’eau ou de réservoirs de faible capacité et d’abreuvoirs pour le cheptel.
Les ouvrages hydrauliques et les infrastructures sont gérés par des comités de gestion qui régulent la distribution et assurent le fonctionnement. En principe l’eau appartient à la communauté, en particulier aux familles et personnes physiques qui adhèrent au comité dont l’appartenance est libre et exempte de toute discrimination liée à des critères sociaux ou géographiques. La réalité est pourtant plus complexe. Les habitants de la localité abritant l’ouvrage peuvent souvent se prévaloir d’un droit de propriété lié à l’avantage du sol pour priver les autres communautés. C’est d’ailleurs cet aspect qui expliquerait la forte demande en forage incompatible pourtant avec les capacités de gestions des requérants.
Parmi les objectifs prioritaires, l’eau constitue le premier problème à résoudre au niveau de l’ensemble de l communauté rurale. Aujourd’hui la situation s’est quelque peu améliorée avec l’augmentation des bornes fontaines, des branchements individuels et des puits. Selon le président du conseil rural, la presque tout la communauté rurale est desservie sauf le village de Mbayene Ngoulagoul à case du refus du marabout de Darou Rahmane dont le village devait être le point de ralliement. Signalons aussi que 5km d’adduction est réalisé chaque année par le conseil rural aidé dans ce cadre par le PNLD. La communauté rurale est approvisionnée en grande partie par le forage F1 de Darou Mousty qui se trouve sur la route de Touba. Outre le F1, premier forage de la communauté rurale, Darou Mousty se dote aussi de deux autre forages F2 sur la route de Mékhé et F1 sur la route de Kébémer afin d’atténuer le problème d’accès à l’eau potable dans certains villages.
Le forage F1 de Darou Mousty a été inauguré par Paul DECHAR gouverneur territorial à l’époque coloniale. Il un débit de 100 m3 / heure. Il est équipé d’un château d’eau de 275 m3 de volume sur 32mètres de hauteur, 2 abreuvoirs à sa réalisation. Réfectionné et renforcé en décembre 2013 on y comptait 1186 de branchements individuels, et 126 bornes fontaines12. En février 2005 l’ARD et le PADMIR avaient finançaient le raccordement du forage dont le moteur tourne au gasoil, au réseau électrique de la SENELEC. Pour répondre aux multiples besoins en eau, le moteur fonctionne sans repos pendant les heures interdites c’est-à-dire entre 17heures et 23heures où le prix de la facture d’électricité est doublé. Le château d’eau est rempli trois fois par jour. En dépit de tout cela, le forage n’arrive pas à couvrir les besoins en eau des villages polarisés surtout pendant l saison sèche où la demande est très élevée. La surexploitation du forage est d’ailleurs à l’origine de certains délestages et pannes du moteur et de la pompe.

Répartition spatiale des ouvrages

Cette carte représente la répartition spatiale des équipements hydrauliques au niveau de la communauté rurale de Darou Mousty. On y repère les forages, les puits hydrauliques, les bornes fontaines,
Dans cette carte on peut voir que la quasi-totalité des forages sont construits dans les villages de Darou Mousty, de Sarre sara, de Médina, Arafat et de Diwane Sylla tous des villages de chefs religieux. Cela s’explique par l’influence qu’ont les chefs religieux dans cette zone. Il en est de même pour les bornes fontaines.
Signalons que toutes ces ouvrages hydrauliques ne sont pas fonctionnels, il en a qui sont en pannes depuis longtemps fautes de moyens, C’est le cas du forage de Mbappe, de certaines bornes fontaines (Darou Diop).
NB : Dans la légende de la carte de répartition spatiale des ouvrages hydrauliques, FN signifie forage non fonctionnel

Accessibilité des points d’eau

Dans ce graphique 76% des enquêtés mettent moins de 5 minutes pour aller à la source d’accès à l’eau potable. C’est principalement le cas des ménages disposant de branchement. 17% des enquêtés mettent 5 à 10 minutes pour aller à la source d’accès à l’eau potable. Signalons que les habitants de certains villages sont contraints d’aller au village voisin car ne disposant pas de source d’accès à l’eau potable. La corvée se fait par charrette et dans certains cas, ce sont les enfants qui transportent l’eau sur leur tête.
La distribution des équipements et ouvrages d’accès à l’eau potable dans la communauté rurale de Darou Mousty laisse apparaitre une zone assez dotée en réseau d’adduction d’eau potable et de robinets (Darou Mousty, Diwane). Dans ces localités le temps mis pour aller à la source est relativement court. A coté de cette zone, se trouve une zone où l’accès à l’eau constitue une préoccupation permanente notamment le village de Mbayenne. En effet, la corvée d’eau prend une grande partie du temps des femmes. Le puisage et le transport constituent une casse tête pour les populations.

Approvisionnement en eau

Sources d’approvisionnement

Dans ce graphique ci-dessus, nous constatons que 52% des répondants disposent de robinet dans leur foyer. Le taux élevé des ménages qui s’approvisionnent en eau autour des robinets s’explique par l’accroissement des branchements surtout dans le chef lieu de la communauté rurale. 46% s’approvisionnent en eau potable à la borne fontaine publique. Ce pourcentage concerne surtout les villages de Dimiate, de Darou Diop, de Darou Rahmane et 2% s’approvisionnent en eau autour des puits traditionnels.

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Table des matières

Introduction
Problématique
1. Contexte
2. Justification du sujet
3. Définition des concepts
4. Revue littéraire
5. Objectifs de recherche
6. Hypothèses de recherche
7. Méthodologie
7-1. La recherche documentaire
7-2. Les travaux de terrain de terrain
7-2.1.Enquêtes préliminaires’
7.2.2. Enquêtes de terrains
7-3. Echantillon
7-4. Outils de collecte de données
7-4-1. Le questionnaire
7-4-2. Le guide d’entretien
7-5. Le traitement des données
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I : Historique
II : Cadre administratif et Territorial
1. Cadre administratif
III : Cadre physique
3.1 : Situation géographique
3.2 : Présentation de la zone d’étude
3.2.1 : Le relief et les sols
3.2.2 : Le climat
3.2.3 : La végétation
3.3.4 : Les ressources en eau
IV- Milieu humain
4.1 : Evolution démographique
4.2 : Composition de la population
4.3 : Mouvement migratoire
4.5 : Taille des ménages
V- Les activités économiques
5.1 : L’agriculture
5.2 : L’élevage
5.3 : L’artisanat
5.4 : Le commerce et les échanges
DEUXIEME PARIE : L’ACCES A L’EAU POTABLE
VI- Les infrastructures hydrauliques
6.1 : Répartition des équipements hydrauliques
6.2 : Accessibilité des points d’eau
VII- Approvisionnement en eau
7.1 Les sources d’approvisionnement
7.2 Performances de production des ouvrages
VIII- Usages
8.1 Consommations domestiques
8.2 Abreuvement du bétail
8.3 Transport de l’eau
IX- Système de gestion du forage F1 de Darou Mousty
9.1 : Fonctionnement du comité de gestion
9.2 : Perception sur les horaires de fonctionnement des ouvrages
9.3 : Perception sur le fonctionnement du forage
9.4 : Cout de l’eau
9.5 : Perception sur le prix de l’eau
9.6 : Perception sur la qualité de l’eau
9.7 : Participations des ménages aux réunions du COGES
9.8 : Perception des ménages sur le travail du COGES
9.9 : Rapport du COGES avec le Conseil Rural
TROISIEME PARTIE : LES SYRATEGIES D’AMELIORATION DE L’ACCES A L’EAU POTABLBLE
X : Les stratégies d’ordre général
XI : Les stratégies d’ordre spécifique
 Rôle des usagers
 Rôle des élus locaux
 Rôle de l’ASUFOR
Conclusion
Bibliographie

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