Les strongles gastro-intestinaux des ruminants
La phase libre
Elle est reprรฉsentรฉe par lโรฉclosion des oeufs en L1 puis de deux mues successives en L2 et en L3, le stade larvaire infestant. Les oeufs et les L3 sont des stades de rรฉsistance, tandis que les L1 et les L2 sont des stades fragiles. Le cas gรฉnรฉral du processus รฉvolutif des oeufs en L3 est le suivant : Les oeufs pondus par les femelles sont รฉliminรฉs avec les fรฉces. Aprรจs รฉclosion, la larve L1 dite ยซ rhabditoรฏde ยป peut se dรฉplacer et se nourrir. Survient ensuite une phase de lรฉthargie qui prรฉcรจde la premiรจre mue au 2รจme ou 3รจme jour. La larve L2 qui en rรฉsulte se nourrit et a une croissance rapide. La seconde mue se produit 4 ร 5 jours aprรจs l โรฉclosion.La L3 reste ร lโintรฉrieur de la cuticule de L2 et ne se nourrit pas, vivant sur ses rรฉserves, mais elle est mobile, ce qui favorise son ingestion par les ruminants prรฉsents sur le pรขturage. Elle possรจde un oesophage strongyloรฏde. Les conditions dโรฉvolution ร lโextรฉrieur (56) sont dรฉpendantes de lโhumiditรฉ, de lโoxygรฉnation et de la tempรฉrature. Lโhumiditรฉ ne doit pas รชtre excessive car elle limiterait lโoxygรฉnation qui est indispensable. Ceci explique le fait que le dรฉveloppement des oeufs dans les litiรจres des stabulations ou dans les lisiers soit impossible. La tempรฉrature rรจgle la vitesse dโรฉvolution.Par exemple pour Teladorsagia circumcincta, la tempรฉrature minimale de dรฉveloppement est de 6 ยฐC, elle est optimale entre 22 et 26 ยฐC et une tempรฉrature exces sive est responsable de mortalitรฉ larvaire. Ces valeurs de tempรฉratures varient avec les diffรฉrentes espรจces de strongles. Ceci explique lโรฉvolution saisonniรจre des strongyloses gastro-intestinales et la contamination au pรขturage.
Mode dโaction
Avermectines et milbรฉmycines provoquent une augmentation de la permรฉabilitรฉ de la membrane des cellules nerveuses aux ions Cl-, une hyper-polarisation cellulaire et une paralysie flasque. Mais lโidentitรฉ de la cible est controversรฉe (67). Il semblerait quโil sโagisse dโun rรฉcepteur au glutamate prรฉsent sur certains canaux ร chlore (67)(1). De plus, le mode dโentrรฉe de lโendectocide dans le parasite nโa pas รฉtรฉ รฉlucidรฉ. Mais il semblerait que la voie trans-cuticulaire soit autant envisagรฉe que lโabsorption orale (70). Des expรฉriences menรฉes par Laughton et al, en 1995 (67), ont montrรฉ quโune sous-unitรฉ du rรฉcepteur au glutamate des canaux ร chlore รฉtait localisรฉe dans le muscle pharyngien des nรฉmatodes.Or les muscles du pharynx sont requis lors de la nutrition du parasite. De plus, le pharynx reรงoit un motoneurone inhibiteur, non pas GABAergique, mais glutama-ergique. Les macrolides antiparasitaires ont un effet GABAmimรฉtique (67), stimulant la libรฉration de GABA ( acide gamma aminobutyrique ), neuroinhibiteur du systรจme nerveux central chez les mammifรจres et des cordons nerveux chez les nรฉmatodes (67). Le rรดle commun de lโivermectine et de la milbรฉmycine sur les rรฉcepteurs au glutamate est de potentialiser les effets du glutamate et de produire une augmentation irrรฉversible de la conductance membranaire, et donc une paralysie (67)(1). Mais des travaux menรฉs par Holden-dye & Walker, en 1990, et GILL et LACEY, en 1998 (40) feraient apparaรฎtre que les avermectines auraient plusieurs modes dโaction chez les nรฉmatodes (67)(82).
Spectre dโaction
Le spectre dโaction est รฉtendu ร de nombreuses espรจces et stades parasitaires. Les molรฉcules sont ร la fois actives contre les nรฉmatodes, en particulier les strongles gastro-intestinaux et respiratoires, contre certains acariens agents de gale (Sarcoptes et Psoroptes), et certains insectes parasites (diptรจres agents de myiases et poux piqueurs). Dโoรน leur dรฉnomination : ยซ endectocides ยป. Mais les trรฉmatodes ne sont pas sensibles (chez ces espรจces de vers, les rรฉcepteurs au glutamate sont diffรฉrents). Pour รฉlargir le spectre aux douves, lโivermectine est combinรฉe avec le clorsulon (Ivomec -D๏ injectable). Cooperia spp. et Nematodirus spp. sont les espรจces limitantes chez les bovins.En effet, une efficacitรฉ totale contre ces parasites nรฉcessiterait de doubler voire de tripler la posologie, ce qui se rรฉpercuterait sur le coรปt du traitement. De plus, il semblerait que Cooperia dรฉveloppe une sorte de ยซ tachyphylaxie ยป (ou รฉchappement thรฉrapeutique, cโest ร dire une diminution rapide de lโeffet dโun mรฉdicament aprรจs quelques prises) (70) . Chez les petits ruminants, lโespรจce Nematodirus battus semble plus sensible au traitement sโil est donnรฉ par voie orale, plutรดt quโen injection. Les avermectines sont des molรฉcules lipophiles qui sont distribuรฉes dans tout lโorganisme et stockรฉes dans le tissu adipeux et le foie (70).La lipophilie leur confรจre une rรฉmanence aprรจs administration, variable selon les spรฉcialitรฉs. Cette persistance dโactivitรฉ permet alors une utilisation prophylactique de ces molรฉcules. Chez les femelles laitiรจres, lโรฉlimination de ces molรฉcules se fait sous forme active dans le lait pendant plusieurs semaines. Lโutilisation en pรฉriode de lactation est donc interdite, sauf pour lโรฉprinomectine dont lโ รฉlimination dans le lait est trรจs limitรฉe. La formulation pour-on du commerce (Eprinex๏) possรจde un temps dโattente nul pour le lait.
Rรฉsultats
Les clones IBD ont montrรฉ une diversitรฉ de sรฉquences. Ceci suggรจre que des altรฉrations de lโexpression des gรจnes des Pgp peuvent รชtre impliquรฉes dans la rรฉsistance aux anthelminthiques. Chez H. contortus, au moins quatre allรจles impliquรฉs ont รฉtรฉ dรฉcouverts. Une rรฉgulation de la production des Pgp parait รฉvidente.En accord avec ce qui a รฉtรฉ trouvรฉ chez C. elegans, on suppose lโexistence de diffรฉrents niveaux dโexpression des isotypes. Mais la chimio-rรฉsistance nโest pas confรฉrรฉe par tous les isotypes de Pgp. Cโest du moins ce qui se passe chez la souris : seulement 2 des 3 allรจles prรฉsents sont associรฉs ร une rรฉsistance aux endectocides.En 1998, des tests dโhybridation entre gรฉnomes dโisolats rรฉsistants et sensibles ont รฉtรฉ rรฉalisรฉs. Les rรฉsultats ont rรฉvรฉlรฉ que seulement quelques bandes sont prรฉsentes dans lโisolat rรฉsistant en comparaison avec lโisolat sensible. La perte de ces bandes pourrait รชtre expliquรฉe par une diminution de la diversitรฉ gรฉnรฉtique. Un des clones dรฉsignรฉ par lโappellation A28 est considรฉrรฉ comme un marqueur de la rรฉsistance aux avermectines et pourra peut-รชtre fournir un outil molรฉculaire pour lโรฉtudes des mรฉcanismes de rรฉsistance. Les mรฉcanismes endogรจnes de dรฉtoxification chez les strongles gastrointestinaux ne semblent prรฉsenter quโune capacitรฉ trรจs limitรฉe ร mรฉtaboliser un anthelminthique, notamment en lโabsence dโenzymes efficaces, et permette seulement un accroissement transitoire de la tolรฉrance. Mais dโautres mรฉcanismes, plus spรฉcifiques, se rรฉvรจlent beaucoup plus efficaces quant ร la mise en place dโune rรฉsistance aux antiparasitaires.
Les Etats-Unis
Le premier cas de rรฉsistance ร lโivermectine a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ au Texas sur des chรจvres Angora. Depuis, ce mรชme troupeau a dรฉveloppรฉ des rรฉsistances au Lรฉvamisole et au Fenbendazole (94). En 1988, au Texas et en Pennsylvanie, les benzimidazoles faisaient dรฉjร lโobjet dโune rรฉsistance bien implantรฉe (89)(94). Une รฉtude menรฉe entre 1995 et 1998 au Virginia State University (94), dans lโEst de la Virginie, se proposait dโรฉtudier le dรฉveloppement des rรฉsistances ร trois anthelminthiques ( lโivermectine, le lรฉvamisole et le fenbendazole ) chez quatre genres parasitaires : Trichostrongylus, Cooperia, Teladorsagia et Haemonchus, sur une pรฉriode de 30 mois.Lโรฉtude porte sur 286 caprins, mรขles et femelles, de tout รขge et provenant de divers รฉtats du Sud-Est. Les anthelminthiques sont administrรฉs quasi mensuellement durant la pรฉriode de pรขturage (Avril ร Novembre) selon un dosage prรฉcis (lรฉvamisole par voie orale ร 11.8 mg/kg, ivermectine en sous-cutanรฉ ร 0.3 mg/kg, et fenbendazole ร 10 mg/kg deux fois ร douze heures dโintervalle). Des coproscopies sont rรฉalisรฉes le jour du traitement et 7-10 jours aprรจs sauf pour les animaux traitรฉs par le lรฉvamisole (le prรฉlรจvement est effectuรฉ 5 jours aprรจs traitement). Les FECR sont alors dรฉterminรฉs.En 1997, trois espรจces parasitaires sont encore trouvรฉes (H.contortus, T.circumcincta, Cooperia. spp. ) et leur nombre nโa pas รฉtรฉ rรฉduit par les traitements. Mรชme si un arrรชt de lโutilisation du lรฉvamisole durant 7 mois a permis, lors de sa rรฉutilisation, un regain dโ efficacitรฉ, les rรฉsultats des FECRT indiquaient encore la prรฉsence de la rรฉsistance. Mais lโรฉtude aura permis de confirmer la meilleure efficacitรฉ du traitement au benzimidazole, lorsque celui-ci est administrรฉ 2 ร 3 fois ร douze heures dโintervalle, ร la dose de 10 mg / kg. 6 3 En ce qui concerne le temps nรฉcessaire au dรฉveloppement de la rรฉversion, les observations de terrain suggรจrent quโelle pourrait demander plusieurs annรฉes aprรจs lโarrรชt de lโanthelminthique.En Louisiane et en Floride la prรฉvalence de la rรฉsistance ร tous les anthelminthiques ( y compris lโivermectine) est si forte que lโรฉlevage de petits ruminants de race anglaise est devenu impossible ร gรฉrer, ร cause dโune incapacitรฉ ร contrรดler Haemonchus contortus (89). Plus rรฉcemment, des rรฉsistances ร lโivermectine, au lรฉvamisole et aux benzimidazoles รฉtรฉ dรฉtectรฉes chez Haemonchus contortus dans un รฉlevage de chรจvres en Virginie (94).
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Table des matiรจres
Introduction
1รจre partie : Les strongles gastro-intestinaux des ruminants
1.Gรฉnรฉralitรฉs.
1.1. Leur place chez les Helminthes.
1.2. Leur identification.
1.3. Le cycle biologique.
1.3.1. La phase libre.
1.3.2. La phase interne.
1.4. La clinique.
2.Les strongles gastro-intestinaux des ruminants.
2รจme partie : Les anthelminthiques
1.Les ante-endectocides.
1.1. Groupe 1 : Les benzimidazoles et pro-benzimidazoles.
1.1.1. Les molรฉcules.
1.1.2. Mode dโaction.
1.1.3. Spectre dโaction.
1.2. Groupe 2 : Les imidazothiazoles et les tรฉtrahydropyrimidines.
1.2.1. Les molรฉcules.
1.2.2. Mode dโaction.
1.2.3. Spectre dโaction.
1.3. Groupe 3 : Les salicylanilides et les halogรฉnophรฉnols.
1.3.1. Les molรฉcules.
1.3.2. Mode dโaction des sels de pipรฉrazine.
1.3.3. Mode dโaction des halogรฉnophรฉnols.
1.3.4. Spectre dโaction.
Bilan sur les ante-endectocides.
2.Les avermectines et les milbรฉmycines.
2.3. Les molรฉcules.
2.4. Mode dโaction.
2.5. Spectre dโaction.
2.6. La rรฉmanence.
2.7. Les formes galรฉniques employรฉes.
2.8. Emploi des endectocides chez les petits ruminants.
2.9. Emploi des endectocides chez les bovins.
Bilan sur les endectocides.
3รจme partie : La rรฉsistance aux anthelminthiques
1.Dรฉfinitions.
1.1. Chimiorรฉsistance.
1.2. Facteur de rรฉsistance.
1.3. Pression de sรฉlection.
2.Les types de rรฉsistance.
3.Les mรฉcanismes de la rรฉsistance
3-1. Gรฉnรฉralitรฉs
3-1.1. Modalitรฉs de mise en place de la rรฉsistance au sein dโune population.
3-1.2. Les moyens dโรฉchappement des parasites aux anthelminthiques.
3-2. Les diffรฉrents mรฉcanismes de rรฉsistance
3-2.1. Des mรฉcanismes non spรฉcifiques
3-2.1.a. La premiรจre phase
3-2.1.b. La seconde phase
3-2.1.c. La troisiรจme phase : de lโintรฉrรชt des phospho-glycoprotรฉines
3-2.1.c.ฮฑ. Dรฉfinition et rรดle
3-2.1.c.ฮฒ. Structure
3-2.1.c.ฮณ. Intรฉrรชt
3-2.1.c.ฮด. PgP et rรฉsistance
3-2.1.c.ฮต. Rรฉsultats
3-2.2. Des mรฉcanismes spรฉcifiques
3.2.2.1. Rรฉsistance aux BZ
3-2.2.2. Rรฉsistance aux imidazothiazoles, aux avermectines et milbรฉmycines
3-2.2.2.a. Rรฉsistance aux imidazothiazoles
3-2.2.2.b. Rรฉsistance aux avermectines et milbรฉmycines
4.Les origines et circonstances dโapparition.
4.1. Gรฉnรฉralitรฉs : le fondement biologique de la rรฉsistance.
4.2. Les facteurs dโapparition et de diffusion des rรฉsistances.
4.2.1. Facteurs biologiques et รฉcologiques.
4.2.1.ฮฑ. La prolificitรฉ.
4.2.1.ฮฒ. La spรฉcificitรฉ dโhรดte.
4-2.2. Facteurs opรฉrationnels.
4.2.2.a. Le mode dโรฉlevage.
_ Le mรฉlange des classes dโรขges
_ Les pratiques de pรขturage
_ La rรฉsistance peut sโacheter
4.2.2.b. L โutilisation des anthelminthiques.
4.2.2.b.ฮฑ. La frรฉquence dโutilisation.
4.2.2.b.ฮฒ. La rรฉmanence.
4.2.2.b.ฮณ. Lโhรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ de lโefficacitรฉ des anthelminthiques.
4.2.2.b.ฮด. Le choix de la dose.
– Le sous-dosage.
_ Liรฉ ร la pratique.
_ Liรฉ ร des particularitรฉs physiologiques : cas des caprins.
_ Caprins et ovins : quelles diffรฉrences ?
– Le sur-dosage.
4.2.2.b.ฮต Le choix de la voie dโadministration.
4.2.2.b.ฮถ. Lโalternance des produits parasitaires.
4.3. Les pseudo-rรฉsistances.
5.Dรฉpistage de la rรฉsistance.
5.1. Les tests in-vivo.
5.1.1. FECRT : Faecal Egg Count Reduction Test.
5.1.2. Les bilans parasitaires.
5.2. Les tests in-vitro.
5.2.1. Les tests biologiques.
5-2.1.1. Le choix du test
5-2.1.2. Description des tests
5-2.1.2.a. Test dโinhibition dโรฉclosion des oeufs
5-2.1.2.b. Test de paralysie des larves infestantes
5-2.1.2.c. Test dโinhibition du dรฉveloppement larvaire
5-2.2. Les tests biochimiques et gรฉnรฉtiques
5-2.2.1. Test de liaison ร la tubuline
5-2.2.2. Test dโactivitรฉ enzymatique
5-2.2.3. Autres tests
6.Rรฉversion de la rรฉsistance.
4รจme partie : La situation actuelle
1.Les familles anthelminthiques concernรฉes.
2.La situation en France.
2.1. La France mรฉtropolitaine.
2.1.1. En รฉlevage ovin.
2.1.2. En รฉlevage caprin.
2.13. Quels parasites ?
2.2.Non mรฉtropolitaine.
3.En Europe.
4.Le continent amรฉricain.
4.1. Les Etats-Unis.
4.2. LโAmรฉrique du Sud.
5.LโAfrique.
6.LโAustralie et la Nouvelle-Zรฉlande.
6.1. LโAustralie.
6.2. La Nouvelle Zรฉlande.
7.Le Sud-Est asiatique et le Pacifique Sud.
5รจme partie : Contrรดler ou contourner la rรฉsistance aux anthelminthiques
1.Mieux utiliser les traitements anthelminthiques.
1.1. Etude de la physiologie digestive des animaux et de la pharmacologie des molรฉcules.
1.2. Une utilisation plus judicieuse des traitements.
1.3. Un programme de gestion du parasitisme allรฉgรฉ pour les petits ruminants.
1.4. FAMACHA.
1.5. Prรฉcautions ร prendre lors dโachats.
1.6. Gรฉrer judicieusement lโalternance des anthelminthiques.
1.7. Recommandations pour lโespรจce caprine.
1.8. Des traitements ciblรฉs.
1.9. Intรฉgrer la physiologie de lโhรดte.
2.Augmenter la rรฉsistance de lโhรดte.
2.1. La vaccination.
2.2. La rรฉsistance gรฉnรฉtique.
2.3. Lโalimentation.
2.4. La chimioprophylaxie en premiรจre saison de pรขture.
3.Rรฉduction de la contamination du milieu extรฉrieur.
3.1. Champignons nรฉmatodicides.
3.2. La gestion de pรขturage.
3.2.1.On distingue diffรฉrentes gestions.
3.2.2.Exploitation de la diffรฉrence des comportements alimentaires.
3.2.3.Modifier la conduite dโรฉlevage.
3.2.4.Lโassainissement chimique des prairies.
3.3. Particules mรฉtalliques de cuivre oxydรฉ.
Conclusion
Bibliographie
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