LES SOINS INTENSIFS ET LES ERREURS MÉDICALES
LES SOINS INTENSIFS ET LES ERREURS MÉDICALES
Tel que mentionné précédemment, les patients hospitalisés aux soins intensifs sont particulièrement à risque d’être victimes d’erreurs médicales. Cet état de fait peut être dû à de multiples caractéristiques des soins prodigués dans ces unités. En premier lieu, les patients qui sont admis dans ces unités présentent une pathologie principale pouvant entrainer le décès dans un court délai si elle n’est pas traitée. Cette condition létale grave s’accompagne généralement de comorbidités multiples compliquant le diagnostic et le traitement. Les fonctions vitales étant compromises, elles sont supportées en attendant la résolution du problème principal. Ce patient est donc hautement assisté et surveillé par des moniteurs tout au long de son séjour. Une autre caractéristique importante des soins dans ces unités est la rapidité d’évolution des conditions du patient dans le temps. Des ajustements fréquents doivent être apportés afin d’améliorer l’état du patient. Dans cet univers de soins critiques, des experts de différentes professions évoluent autour du patient. Ces experts ont des caractéristiques individuelles propres et doivent travailler en équipe pour prodiguer des soins les plus sécuritaires possibles. La qualité interprofessionnelle des soins délivrés à ces patients représente souvent une force mais elle est également souvent incriminée comme source des erreurs survenant dans ces systèmes.
Aux soins intensifs, les erreurs médicales surviennent quotidiennement, et ce chez les patients les plus vulnérables. Vingt pourcent des patients sont victimes d’un incident jugé critique quotidiennement[5]. Les erreurs les plus fréquentes sont associées à la médication (42%), à des soins délivrés de façon incomplète ou erronée (20%), à des problèmes d’utilisation d’équipement (15%) ou à des problèmes survenant avec les lignes, les drains ou les tubes (13%)[3]. Dans les des soins de santé, les problèmes de communication sont la première cause d’erreur médicale [13, 14]. Même si les activités de communication entre les infirmières et le personnel médical ne comptent que pour 2% du temps dans la journée aux soins intensifs, la majorité des erreurs surviennent suite à des erreurs de communication écrite ou orale dans le unités de soins critiques.
Les situations de réanimation sont régulières dans les unités de soins critiques et constituent des moments fragiles pour les erreurs médicales. Une situation de réanimation survient lorsque le pronostic vital du patient est en jeu dans un court délai. Cela peut survenir le plus souvent lorsque les fonctions respiratoires d’un patient défaillent (extubation accidentelle, pneumothorax ou hémorragie pulmonaire par exemple) ou lorsque le système circulatoire fait défaut (infection sévère ou hémorragie avec chute de tension artérielle significative, infarctus du myocarde ou arythmie). Dans ces situations, les équipes sur place sont appelées à intervenir rapidement en établissant un diagnostic de travail, un plan d’intervention et des réajustements constants dans un délai d’action très bref. Des équipes ad hoc se forment selon les spécialistes immédiatement présents sur les lieux. Ces équipes font face à de vrais défis de coordination, de planification et de communication afin de délivrer des soins hautement sécuritaires aux patients[15]. Dans ces situations de réanimation, de bons soins aux patients et un travail d’équipe optimal dépendent d’une communication efficace entre les différents intervenants[2].
LA COMMUNICATION CENTRALE POUR LA SÉCURITÉ
Une communication efficace est primordiale pour la sécurité des patients[6]. Un travail d’équipe bien exécuté dépend d’une bonne communication entre ses membres[16]. La communication fait maintenant partie des compétences que les professionnels de la santé doivent posséder afin de pratiquer. En effet, en 2005, le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada, comme plusieurs autres autorités de certification à travers le monde, se dotait d’une approche de la formation par compétences (les 7 compétences CanMeds)[17]. Dans cette approche par compétences, l’expert médical est central mais doit rayonner par ses 6 autres compétences : la gestion, l’érudition, la collaboration, le professionnalisme, la promotion de la santé et la communication
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie AMÉLIORATION DE LA COMMUNICATION À COURT TERME |
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Table des matières
RÉSUMÉ
ABSTRACT
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Remerciements
INTRODUCTION
LES SOINS DE SANTÉ AU XXIe SIÈCLE
L’ERREUR EST HUMAINE
LES FACTEURS HUMAINS EN MÉDECINE
LES SOINS INTENSIFS ET LES ERREURS MÉDICALES
LA COMMUNICATION CENTRALE POUR LA SÉCURITÉ
L’ENSEIGNEMENT DE LA COMMUNICATION EN SITUATION URGENTE
LA SIMULATION À HAUTE FIDÉLITÉ
LA COMMUNICATION EN SITUATIONS D’URGENCE
INTÉRÊT DE LA SIMULATION À HAUTE FIDÉLITÉ
OBJECTIFS
MÉ THODOLOGIE
POPULATION À L’ÉTUDE ET RECRUTEMENT
LIEU PHYSIQUE
ÉTUDE PILOTE
ORGANISATION DES JOURNÉES DE FORMATION
CONTENU DES SCÉNARIOS DE SIMULATION
ÉVALUATION DES COMMUNICATIONS
LA GRILLE D’OBSERVATION
INFORMATIONS CRITIQUES
QUESTIONNAIRES
ANALYSE STATISTIQUE
RÉSULTATS
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES
ACCORD INTER-‐JUGESS (grille observation)
RÉSULTATS À LA GRILLE OBSERVATION
CLASSE 1-‐ QUALITÉ DES ÉCHANGES
CLASSE 2-‐ EFFICACITÉ DE LA COMMUNICATION
EFFET À LONG TERME
ANALYSES PAR PROFESSION (CLASSE 2)
PARTAGE DES INFORMATIONS CRITIQUES
FAISABILITÉ
DIFFICULTÉ DES SCÉNARIOS
DISCUSSION
FAISABILITÉ
AMÉLIORATION DE LA COMMUNICATION À COURT TERME
EFFET À LONG TERME
BÉNÉFICES POUR LES PROFESSIONNELS
OUTILS DE MESURE
L’ÉCHANGE D’INFORMATIONS CRITIQUES
LIMITATIONS
PERSPECTIVE
CON CLUSION
RÉFÉRENCES
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