Analyse des risques et gestion des urgences NRBC-E
En France, cette prรฉoccupation est mise en รฉvidence dans le Baromรจtre de lโInstitut de Radioprotection et de Suretรฉ Nuclรฉaire (IRSN, 2014). Cette enquรชte met en corrรฉlation la perception de trente-trois situations ร risques avec, pour chacune, la confiance accordรฉe aux autoritรฉs publiques en matiรจre dโactions de protection des populations ainsi que la crรฉdibilitรฉ des informations publiques relatives aux risques encourus. Les rรฉsultats suggรจrent que les risques technologiques, rassemblant notamment une grande partie des situations ร caractรจre chimique ou radiologique, sont ressentis comme pouvant aller de faibles (applications mรฉdicales de radiographie et radiothรฉrapie) ร forts (transport de matiรจres dangereuses, installations et dรฉchets chimiques ou nuclรฉaires). Notre รฉtude sโintรฉresse plus particuliรจrement ร ces derniers. Sโils se caractรฉrisent par un certain manque de crรฉdibilitรฉ en termes dโinformation publique, ils sont associรฉs ร un taux de confiance envers les autoritรฉs plus important en matiรจre de protection de la population.
Les risques NRBC
Introduction aux risques majeurs
Les nombreuses dรฉfinitions du terme ยซ risque ยป se rejoignent principalement sur lโapparition dโeffets indรฉsirables pour les personnes, les biens, lโenvironnement ou les activitรฉs รฉconomiques et sociales (Ayral & Griot, 2001). Si, par le passรฉ, lโoccurrence dโune catastrophe a souvent รฉtรฉ liรฉe, de maniรจre plus ou moins รฉtroite, ร une dimension de fatalitรฉ, la gestion des risques, notamment industriels, sโest, dans un premier temps, attelรฉe ร en rรฉduire autant que possible les consรฉquences potentielles. Ainsi, lโexplosion de la poudriรจre de Grenelle le 31 aoรปt 1794, au cลur du XVรจ arrondissement de Paris, a conduit ร lโรฉlaboration du premier dรฉcret ร la base de la lรฉgislation actuelle sur les installations classรฉes (BARPI nยฐ5692, 2006). La gestion des risques en tant que discipline dโรฉtude nโinterviendra quโaprรจs la seconde guerre mondiale et la publication des premiers ouvrages acadรฉmiques dans les annรฉes 60 (Dionne, 2013). Les recherches sur les risques industriels liรฉes au retour dโexpรฉrience de plusieurs catastrophes comme Feyzin (1966), Flixborough (1974), Seveso (1976) ou Three Miles Island (1979) soulignent leur caractรจre fortement endogรจne. Les travaux de Perrow (1984) mettent en exergue le lien entre les caractรฉristiques mรชmes des systรจmes (complexitรฉ croissante et couplage รฉtroit des activitรฉs qui les composent) et lโinรฉvitabilitรฉ dโรฉchecs multiples et inattendus. Emerge alors la vision moderne du risque dans la capacitรฉ des sociรฉtรฉs ร les prรฉvenir et impliquant les notions de choix et de prise de dรฉcision (Beck, 1986). Le concept de ยซ risque majeur ยป apparaรฎt รฉgalement ร cette รฉpoque, caractรฉrisรฉ par lโampleur ยซ hors norme ยป et ยซ hors รฉchelle ยป de ses consรฉquences potentielles – haut degrรฉ de nocivitรฉ, รฉtendue de lโimpact dans lโespace et dans le temps – qui dรฉpassent les capacitรฉs habituelles de gestion et impliquent la capacitรฉ ร crรฉer des solutions innovantes en situation (Lagadec, 1979).
Par ailleurs, ร lโanalyse des risques technologiques dโorigine ยซ purement ยป accidentelle, viennent sโassocier des dรฉmarches dโanalyse visant ร intรฉgrer de nouvelles menaces notamment liรฉes ร des actions de terrorisme. Dans les annรฉes 2000, les actions tendant par la terreur ร dรฉstabiliser des institutions รฉtatiques ou la population civile, franchissent un seuil historique. Les attaques du 11 septembre 2001, celles de Madrid (2004) et de Londres (2005) ainsi que les รฉvรฉnements plus rรฉcents liรฉs ร des mouvements radicaux comme Daesh, ont montrรฉ que le terrorisme est capable de frapper au cลur de tous les pays, ร une รฉchelle de violence et dโintensitรฉ dans lโaction sans prรฉcรฉdent. Ainsi, le dรฉtournement de technologies ou la prise pour cible dโinstallations emblรฉmatiques au potentiel dโimpact important ne sont plus exclus des grilles dโanalyse et nรฉcessite lโรฉlargissement des mรฉthodes dโanalyse des risques industriels ยซ traditionnels ยป pour y intรฉgrer ces menaces (Fedra, 2008).
Typologie des rejets de substances potentiellement toxiques ร lโatmosphรจre
Ce travail sโintรฉresse aux รฉvรฉnements dโorigine accidentelle ou intentionnelle, impliquant le rejet ร lโatmosphรจre de substances potentiellement toxiques. Ces rejets peuvent provenir dโinstallations industrielles, de transports ou, dans un tout autre domaine, รชtre vectorisรฉs par des armes dรฉdiรฉes.
Installations industrielles ou de transport
Les rejets accidentels ont marquรฉ lโhistoire de lโรฉvolution industrielle et ont participรฉ ร la mise en place des cadres rรฉglementaires rรฉgissant les activitรฉs ร risque. Dans le domaine des accidents dโorigine chimique, lโaccident de Seveso en 1976, en Italie, a conduit ร la dispersion atmosphรฉrique de dioxine, responsable de la contamination de 2000 ha de sol, de lโintoxication et de brรปlures chez prรจs de 300 enfants ainsi que dโun taux anormal de dรฉcรจs dans la population atteinte (BARPI nยฐ5620, 2008). Il est ร lโorigine de la prise de conscience au niveau europรฉen de la nรฉcessitรฉ de renforcer le contrรดle des pouvoirs publics sur les activitรฉs industrielles prรฉsentant des risques technologiques majeurs. Lโaccident de Bhopal est considรฉrรฉ comme la catastrophe chimique la plus meurtriรจre des derniรจres dรฉcennies. On estime que dans la nuit du 2 au 3 dรฉcembre 1984, 40 tonnes dโisocyanate de mรฉthyl, de cyanure hydrogรฉnรฉ et dโautres gaz toxiques ont รฉtรฉ rejetรฉs ร lโatmosphรจre. Les dรฉfaillances techniques et organisationnelles de lโinstallation ainsi que la densitรฉ de population autour de lโusine ont conduit ร un bilan catastrophique, รฉvaluรฉ entre 16 000 et 30 000 morts et environ 500 000 intoxiquรฉs (BARPI nยฐ7022, 2010). Prรจs de trente ans aprรจs la catastrophe, ses consรฉquences sanitaires sont toujours dโactualitรฉ.
En matiรจre de radioactivitรฉ, depuis les premiers travaux scientifiques du dรฉbut du XXรจ siรจcle, plusieursaccidents ont conduit ร des expositions notables aux rayonnements ionisants ร travers le monde. Leur origine est liรฉe ร des รฉvรฉnements de perte ou de vol de sources non-scellรฉes, au non-respect ou ร des erreurs de procรฉdures dโutilisation des rayonnements ionisants ou encore ร la dispersion de composรฉs radioactifs (Buisson et al., 2004). Cette รฉtude sโintรฉresse ร ce dernier cas. Dans le domaine nuclรฉaire, les accidents de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) ont conduit ร la dispersion de grandes quantitรฉs dโespรจces radioactives dans lโenvironnement dont les consรฉquences sanitaires, environnementales, รฉconomiques et sociales sโรฉtalent sur le long terme. Le risque de rejets toxiques est รฉgalement inhรฉrent aux Transports de Matiรจres Dangereuses (TMD) par la route, le rail, la mer ou encore par canalisation. Un accident de TMD peut survenir sur lโensemble du territoire ce qui rend la menace plus diffuse par rapport aux installations fixes. Entre 1999 et 2011, 3 280 accidents de TMD ont รฉtรฉ recensรฉs en France. La route, le rail et la canalisation regroupent le plus grand nombre dโaccidents avec respectivement 62%, 18% et 10% des accidents de TMD (source MEDDE). Le Transport de Matiรจres Radioactives (TMR) reprรฉsente moins de 2% de lโensemble du transport de matiรจres dangereuses en France (~10 millions de colis/ an) rรฉpartis entre diffรฉrents secteurs dโactivitรฉs (contrรดle 56%, mรฉdical 28%, cycle nuclรฉaire 15% recherche civile et nuclรฉaire 1%) (IRSN, 2007). Dโaprรจs le bilan des accidents de TMR entre 1999 et 2011, rรฉalisรฉ par lโIRSN (2013), une moyenne de 100 รฉvรฉnements est dรฉclarรฉe chaque annรฉe. Cependant, ces รฉvรฉnements ne conduisent pas tous ร une perte de confinement et sont gรฉnรฉralement classรฉs en catรฉgorie 1 et 2 sur lโรฉchelle internationale des รฉvรฉnements nuclรฉaires (INES) qui en comporte sept. Les trois principaux motifs identifiรฉs concernent des erreurs de documentation ou dโรฉtiquetage (19%), des chocs sur les colis lors de la manutention (17%) et de la contamination du colis ou des moyens de transport (16%). Au-delร de la nรฉcessitรฉ de se doter de politiques de prรฉvention des risques majeurs, les catastrophes liรฉes aux installations chimiques ou nuclรฉaires ont mis en exergue la possibilitรฉ dโun impact sanitaire et environnemental irrรฉversible, y compris ร trรจs long terme.
Les armes de guerre ou dispositifs malveillants
Malgrรฉ la signature par une majoritรฉ dโEtats de conventions internationales concernant la nonprolifรฉration dโarmes nuclรฉaires (TNP), bactรฉriologiques (CIAB) ou chimiques (CIAC), lโutilisation volontaire de ce type dโarmes par des รtats ou par des entitรฉs non-รฉtatiques est considรฉrรฉe comme rรฉaliste (Livre blanc de la dรฉfense et de la sรฉcuritรฉ nationale, 2013).
Le dรฉveloppement dโun arsenal nuclรฉaire par un รtat, aujourdโhui non officiellement dotรฉ, pourrait entraรฎner le bouleversement de la sรฉcuritรฉ internationale. Les essais nuclรฉaires de la Corรฉe du Nord en 2006, 2009 et 2013, et les soupรงons qui pรจsent sur le programme nuclรฉaire de lโIran en sont une illustration. Ils participent ร justifier la mise en place du rรฉseau de surveillance ร lโรฉchelle internationale prรฉvu dans le cadre de lโOrganisation du Traitรฉ dโInterdiction Complรจte des essais Nuclรฉaires. Par ailleurs, lโutilisation dโun engin nuclรฉaire improvisรฉ mis au point par un rรฉseau terroriste et visant une cible civile pourrait รฉgalement รชtre envisagรฉe. Nรฉanmoins, selon plusieurs spรฉcialistes (Wirz & Egger, 2005 ; Loye & Coupland, 2007), cette รฉventualitรฉ semble peu probable car la fabrication et l’utilisation d’un engin nuclรฉaire restent soumises ร des exigences techniques difficiles ร maรฎtriser. Le scรฉnario liรฉ ร lโusage dโune bombe nuclรฉaire ne sera pas traitรฉ dans le cadre de cette recherche.
Lโexploitation de dispositifs permettant la dispersion de matiรจres radioactives sous forme de gaz, de liquide ou de poudre, sans impliquer de rรฉactions en chaรฎne de fusion ou de fission, apparaรฎt plus probable. Ce type de rejets peut provenir de dispositifs combinant des explosifs ยซ conventionnels ยป et une ยซ rรฉserve ยป de produits radioactifs. On parle alors de ยซ bombe sale ยป qui, lorsquโelle explose, entraรฎne la dispersion des composรฉs radioactifs dans lโatmosphรจre. A court terme, lโexplosion et lโonde de choc engendrent des dรฉgรขts matรฉriels et humains. A court et moyen termes, les personnes et lโenvironnement sont exposรฉs ร des rayonnements ionisants. Cependant, plus encore quโun impact sanitaire majeur dรปย aux rayonnements ionisants, le principal effet attendu dโun tel รฉvรฉnement serait dโordre psychologique et social pouvant induire une panique gรฉnรฉralisรฉe et des bouleversements รฉconomiques importants (Loye & Coupland, 2007).
Un engin ยซ improvisรฉ ยป peut รฉgalement induire la dispersion de substances chimiques et biologiques sans avoir recours ร un dispositif pyrotechnique. Cโest notamment la mรฉthode qui fut utilisรฉe dans lโattentat chimique perpรฉtrรฉ ร Tokyo par la secte japonaise Aum Shinrikyล en 1995 qui incarne la rรฉalitรฉ de lโusage dโagents NRBC ร des fins terroristes. Le 20 mars au matin, des disciples de la secte dรฉposรจrent 11 ยซ poches ยป en plastique contenant au total 5 ร 6 kg de sarin sous forme liquide dans cinq rames de mรฉtro avant de les percer (Meyer & Leglu, 2003). Cet attentat fit 12 morts, 70 intoxiquรฉs graves et plus de 5 000 blessรฉs lรฉgers. Cette secte รฉtait dรฉjร ร lโorigine dโun attentat similaire en 1994 ร Matsumoto (7 morts et 150 intoxiquรฉs) et de plusieurs tentatives de dispersion de substances biologiques (toxine botulique et spores de bacille du charbon) entre 1990 et 1993. Plus rรฉcemment, aux Etats-Unis, en 2001, lโaffaire des enveloppes piรฉgรฉes par des spores de charbon rappelle que la menace biologique est bien rรฉelle.
Les installations industrielles ou les transports de matiรจres dangereuses pourraient รฉgalement servir de cible ร un acte malveillant ou terroriste. Elles pourraient รชtre sรฉlectionnรฉes en fonction de lโimpact potentiel liรฉ ร la nature et la quantitรฉ des substances stockรฉes, ร la densitรฉ de cibles vulnรฉrables ร proximitรฉ (population et environnement) ou encore en raison dโune lacune dans leur niveau de protection (Fedra, 2008).
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Table des matiรจres
Introduction
Partie I. Contexte
Chapitre 1. Analyse des risques et gestion des urgences NRBC-E
1.1. Introduction
1.2. Les risques NRBC
1.3. La rรฉponse organisationnelle aux situations dโurgence NRBC-E
1.4. Conclusion โ Synthรจse
Chapitre 2. Introduction aux outils de modรฉlisation des rejets atmosphรฉriques NRBC-E
2.1. Introduction
2.2. Le terme source
2.3. Les modรจles atmosphรฉriques
2.4. Les modรจles de dispersion atmosphรฉrique
2.5. Evaluation de lโimpact sanitaire de rejets toxiques
2.6. Modรฉlisation et incertitudes
2.7. Conclusion โ Synthรจse
Partie II. Dรฉfinition de la problรฉmatique : questions de recherche et hypothรจses
Chapitre 3. Evolution de la place des systรจmes de modรฉlisation en situation dโurgence NRBC-E
3.1. Introduction
3.2. Les accidents de Tchernobyl et Fukushima : bref rappel des faits
3.3. Evolution de la place des outils de modรฉlisation dans lโaide ร la gestion des situations dโurgence ร 25 ans dโintervalle
3.4. Mise en ลuvre des outils en situation dโurgence
3.5. Des รฉvaluations issues des outils de modรฉlisation ร la prise de dรฉcision en matiรจre de protection des populations
3.6. Conclusion โ Synthรจse
Chapitre 4. La place des outils de modรฉlisation dans lโorganisation de prรฉvention et de gestion des urgences NRBC-E en France
4.1. Introduction
4.2. En amont de lโurgence : un outil opรฉrationnel pour lโรฉtude des risques toxiques majeurs
4.3. Utilisation des outils de modรฉlisation en situation dโurgence
4.4. Conclusion โ Synthรจse
Partie III. Cadre conceptuel et mรฉthodologique
Chapitre 5. Comment se gรจre les situations dโurgence ou de crise au sein dโun collectif pluri-disciplinaire ? Cadre conceptuel mobilisรฉ
5.1. Introduction
5.2. Lโinterface expertise-dรฉcision : des limites bien identifiรฉes dans la littรฉrature
5.3. Systรจmes dโaide ร la gestion des situations dโurgence
5.4. La gestion de crise : de la construction de sens ร lโaction
5.5. Gestion collective de la situation : place de la construction collective de sens dans les mรฉcanismes de coordination au sein dโun groupe dโacteurs
5.6. Conclusion โ Synthรจse
Chapitre 6. Mรฉthode de collecte et dโanalyse des donnรฉes
6.1. Introduction
6.2. Lโapproche situรฉe comme unitรฉ dโanalyse pertinente des processus cognitifs et des mรฉcanismes de coordination
6.3. Technique dโobservation et collecte des donnรฉes
6.4. Introduction ร la mรฉthode dโanalyse de contenu
6.5. Analyse de la coordination explicite des acteurs du COD
6.6. Valeurs et limites de la technique dโanalyse
6.7. Conclusion โ Synthรจse
Partie IV. Rรฉsultats et discussion
Chapitre 7. Cas dโรฉtude nยฐ1 : rรฉsultats issus des mises en situation dans le cadre de la formation ร la chaรฎne de commandement territorial de lโINHESJ
7.1. Introduction
7.2. Prรฉsentation des mises en situation observรฉes et principales caractรฉristiques
7.3. Analyse de la coordination des acteurs au sein du COD
7.4. Analyse qualitative du processus de prise de dรฉcision et du rรดle des outils de modรฉlisation et de leurs rรฉsultats par รฉpisode
7.5. Conclusion โ Synthรจse
Chapitre 8. Cas dโรฉtude nยฐ2 : Rรฉsultats issus des observations de deux exercices dโurgence radiologique et nuclรฉaire
8.1. Introduction
8.2. Prรฉsentation des deux exercices nationaux de crise radiologique observรฉs
8.3. Analyse des rรฉsultats
8.4. Conclusion โ Synthรจse
Chapitre 9. Cas dโรฉtude nยฐ3 : Analyse de la collaboration expertise โ dรฉcision dans la conception et la rรฉalisation dโun exercice
9.1. Introduction
9.2. Gestion dโun รฉvรฉnement majeur au niveau du quartier de la Dรฉfense
9.3. Phase 1 : contribution ร lโรฉlaboration du scรฉnario NRBC-E ยซ Toxique 2014 ยป
9.4. Phase 2 : contribution du CEA dans le dรฉroulement de lโexercice ยซ Toxique 2014 ยป
9.5. Phase 3 : retour dโexpรฉrience
9.6. Conclusion – Synthรจse
Chapitre 10. Discussion
10.1. Introduction
10.2. Ce que nous apprennent les exercices sur la prise de dรฉcision ร lโinterface expertiseโ dรฉcision en situation dโurgence
10.3. Mise en perspective des rรฉsultats des observations par rapport aux รฉlรฉments de la phase exploratoire de la recherche
10.4. Perspective sur lโรฉvolution de la place des outils de modรฉlisation dans lโaide ร la gestion des urgences NRBC
10.5. Question de recherche โ mรฉthodologie โ rรฉsultats : objectifs atteints ?
Conclusion