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Typologie des IDE et ses caractéristiques
Chaque intervenant a différentes façons de présenter leur IDE. On peut les regrouper en création des filiales, acquisition des sociétés étrangères.
Typologie
Création des filiales
Entrepris par une firme multinationale dans un territoire étranger. Cette implantation de filiales peut obéir à l‟une des stratégies suivantes :
– Les stratégies d’approvisionnement : dans les anciens pays coloniaux comme Madagascar, les intervenants accèdent aux matières premières, au travail à bas prix et aux différents marchés.
– Les stratégies de marchés : les filiales relais étranger permettent de contourner les barrières commerciales (les droits de douanes, les quotas) d‟autres restrictions gouvernementales.
– Les stratégies de rationalisation de production : c’est-à-dire de production intégré internationalement moyennement l‟établissement de filiales ateliers qui sont chargés de produire une partie du final.
2.1.2. Acquisition de société étrangère
L‟investissement Direct Etranger se manifeste par l‟achat de toutes les actions et les parts sociales de l‟entreprise nationale du pays. Alors, les investisseurs étrangers détiennent la majorité des actions, ce qui leur conférait le pouvoir de gestion et de décision dans l‟entreprise nouvellement créé. Cette forme des investissements étrangers est la plus fréquente dans les PVD comme la grande Île lorsque une société d‟Etat ou publique n‟est pas efficace. Donc, mieux vaut la confier à une société étrangère.
Fusion avec des sociétés étrangères
Les établissements de service et de commerce sont surtout concernés. Cette forme des IDE se caractérise par la fusion de la société nationale avec une ou des sociétés étrangères. La privatisation en est un de cas le plus concrets. Cette fusion se traduit par un apport de la société étrangère dans le capital de la société locale. Cet apport peut prendre la forme de capital, matériel, immatériel. Ainsi, la société nouvelle est gérée par les nationaux et les étrangers qui détiennent une plus grande part d‟action.
L’IDE orienté vers les ressources naturelles
Pour les raisons climatologiques ou géologique, les ressources naturelles sont souvent peu abondantes ou presque inexistantes dans les pays d‟origine des firmes. Donc ces ressources sont souvent exploitées à l‟étranger. L‟exploitation de Nickel, de Cobalt d‟Ambatovy montre l‟exemple concret. L‟IDE alors « permet d‟acceder aux matières
premières »13
Les caractéristiques
Dans ce paragraphe, nous allons analyser les dimensions qualitatives de l‟ID, ainsi que ses traits distinctifs.
Selon H Bourginat14 a une nature tout à fait spécifique par rapport au simple échange de biens et de service.
Son premier trait, l‟IDE ne se réduit pas à une transaction ponctuelle. Il n‟a pas une nature auto-liquidative immédiate (règlement au comptant) ou différé.
Son deuxième trait, au contraire est d‟introduire une dimension inter temporelle de grande importance, puisque les décisions d‟implantation fait naître des flux X (production, échange, de profit) qui s‟entende nécessairement sur plusieurs périodes.
Ensuite, sa troisième particularité est d‟impliquer des transferts de droits patrimoniaux et par la même de pouvoir économique sans commune mesure avec la simple production.
Enfin, l‟IDE est la forme de capitaux la moins chère. En acceptant l‟arrivée des investisseurs étrangers, l‟Etat ne se préoccupe pas ni de remboursement, ni du taux d‟épargne à payer. Il faut tout simplement que l‟Etat met en place des politiques rigoureuses et tirer profit maximal de ces investissements étrangers.
Bref, l‟importance caractéristique de ce type de financement réside dans le fait qu‟il est un flux non générateur d‟endettement.
Débat théorique sur l’effet de l’IDE en croissance économique
Beaucoup d‟économistes ont déjà fait des recherches sur l‟effet de l‟IDE sur la croissance économique. Depuis la première moitié des années soixante, plusieurs auteurs ont analysé sur ce thème mais leurs réflexions sont divergentes sur la scène internationale. Certains disent que l‟IDE pose l‟effet de croissance. Autrement dit, l‟IDE accélère la croissance du pays hôte. Parmi les auteurs partisans à ce dernier, on cite en économie ouverte l‟approche post-keynésienne à prix et coefficient techniques et fixes et néo-classique introduisant la flexibilité des coefficients techniques, Lewis A. (1954), l‟approche H. Chenery et A. Strout (1966), Y. Tagaki (1981), le modèle bilatéral de R. Ruffin (1979), le théorème de Heckscher-Ohlin-Samuelson, etc…. Ils partagent et allaient défendre la même idée. Au contraire, d‟autres disent qu‟elle a contribué une croissance appauvrissant. Ces sont les théoriciens de dépendance comme Raul Prebisch, Jadis Bhagwati (1968), P. Hugon (1976), Samir Amin, Jean David Naudet, F. Perroux, C. Furtado, etc…. Ils sont persuadés que l‟IDE entraine toujours l‟effet pervers sur la croissance économique.
L’investissement étranger accélère le produit intérieur brut (PIB)
L’approche post Keynésienne dans le cas élémentaire d’un petit pays ouvert
D‟après le post keynésien, R. F. Harrod l‟investissement agit ainsi sur l‟offre et sur la demande. Dans l‟optique de production, l‟investissement augmente la capacité de production, du côté de l‟offre et l‟effet revenu, du côté de la demande.
Dans la première moitié des années soixante15, plusieurs auteurs ont étendu à l‟économie ouverte le modèle de croissance d‟Harrod Domard. Certains comme R. J Ball (1962) et B.F. Massel (1964).
Pour ces auteurs, après la comparaison de taux de croissance obtenu avec un IDE à celui d‟économie fermée de R.F. Harrod (1948) et E. D. Domar (1947), ils ont persuadé que les capitaux étrangers accélèrent surement la croissance économique du pays hôte avec la fixité de coefficient technique de production parce que le taux de croissance « effectif » de Harrod en présence de capitaux importés est strictement supérieur au taux de croissance Harrodien d‟économie fermée.16
A court terme, R.J. Ball (1962) considère que l‟importation des capitaux accélère indiscutablement la croissance économique.
A long terme, B.F. Massel (1964)17 relate que l‟accélération de la croissance économique par l‟importation de capitaux est conditionnelle. En effet, la croissance du revenu national est accélérée par l‟importation de capitaux si l‟efficacité marginale du capital est supérieure au taux d‟intérêt mondial auxquels sont rémunérés les investissements étrangers.
L’approche néo-classique
Avec un investissement étranger dans le pays importateur de capitaux, cette approche est dans le prolongement de la confirmation du résultat du B.F. Massel (1964).
Toujours dans l‟hypothèse d‟un petit pays, elle s‟oppose aussi au modèle Keynésien à propos de l‟utilisation d‟une fonction de production à coefficients variables, autorisant certains effets de substitution. Dans une économie ouverte, il n‟y a pas de substitution entre le capital et le travail mais une substitution possible entre le capital national et le capital importé grâce à la flexibilité de production.
A. Amano (1964) déduit en reprenant la recherche de B.F. Massel que la croissance économique du pays importateur de capitaux est accélérée si est seulement si le taux de profit domestique est plus élevé que le taux d‟intérêt mondial18. Alors, l‟importation de capitaux accélère19 la croissance du revenu national.
L’IDE comme ressource en capital humain
Notons que le capital et le travail sont le facteur primaire de la croissance économique.
La présence des FMN dans le pays receveur de l‟IDE est l‟origine du capital d‟une part et l‟exode rurale d‟autre part. Cette dernière désigne le déplacement durable de la population quittant les zones rurales pour aller s‟implanter dans des zones urbaines. Cette forme de migration est observée à l‟époque de la révolution industrielle de l‟Angleterre.
D‟après Lewis, il pense que ce transfert de ce surplus de travail en ville peut servir à développer l‟industrie. Le capital (équipement, le bien de production, l‟infrastructure etc..…)
provenant de l‟investisseur et la population (force de production) immigrée peuvent stimuler l‟investissement et la croissance de la productivité. Alors ceci permet d‟accroitre la croissance économique.
Bref le capital abondant et la population nombreuse incitent l‟investissement et la croissance économique.
L’IDE comble le DUAL GAP communément appelé le double déficit
L’approche H. Chenery, A.Strout (1966)
La réalité dans la plupart des pays en développement se caractérise par l‟insuffisance de son épargne intérieur d‟une part, et la faiblesse de ses exportations d‟autre part, sans oublier les insuffisances techniques limitant les possibilités de production : manque d‟homme qualifiés, technologie vétuste, etc.…
La faiblesse de l‟épargne nationale est l‟un des éléments causant la faiblesse de la croissance économique des pays attardés.
L‟insuffisance de devises, quant à elle, est due à la faiblesse de l‟exportation face à l‟importation. Celle-là réduit beaucoup les recettes de l‟exportation du pays concerné. Ce qui fait que la croissance économique diminue.
L‟insuffisance de la technologie signifie faute des moyens. Aussi, dans le cas d‟un petit pays ouvert, la production nationale n‟arrive pas à satisfaire les demandes internationales. D‟où une rentrée de devises médiocre, incapable à soutenir l‟importation dans les pays en développement.
Les pays sont obligés d‟importer de technologies ou d‟hommes qualifiés parce que ces sont les inputs industriels dans les pays pauvres. Ce qui entrainera une fuite de devises vers l‟extérieur. Ce dernier aura une conséquence sur la balance commerciale, et entrave la croissance économique.
Donc, l‟approche de double déficits montre que les IDE sont l‟un des moyens le plus efficace pour résoudre les problèmes ci-dessus, c‟est-à-dire le problème de double déficits ou triple déficits puisqu‟au deux premiers, il faut en fait ajouter les insuffisances techniques. Mais du strict du point de vue financier international, ce sont les deux premiers déficits qui nous intéressent ici. Autrement dit, l‟approche H. Chenery, et A Strout (1966) Mc Kinnon (1964)21 et Bruno (1962) montre que le financement extérieur est complémentaire de l‟épargne nationale. Ceci est vrai parce que la croissance économique est fonction de l‟effort d‟investissement réalisé, c’est-à-dire de l‟épargne disponible. Dans ce cas un pays limité par son épargne domestique ne peut pas accéder un taux de croissance voulu.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE L‟EFFET DE L‟IDE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAPITRE I : QU‟EST CE QUE L‟INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ?
Section I : Généralités de l‟IDE
1- Contexte historique : le succès de l‟IDE dans le NPI
1-1. La raison du choix
1-2. Les motifs de l‟IDE
1-2.1. Les causes économiques
1-2.2. Les causes politiques
2- Typologie des IDE et ses caractéristiques
2.1. Typologie
2.1.1. Création des filiales
2.1.2. Acquisition de société étrangère
2.1.3. Fusion avec des sociétés étrangères
2.1.4. L‟IDE orienté vers les ressources naturelles
2.2. Les caractéristiques
Section II : Débat théorique sur l‟effet de l‟IDE en croissance économique
1. L‟investissement étranger accélère le produit intérieur brut (PIB)
1.1. L‟approche post Keynésienne dans le cas élémentaire d‟un petit pays ouvert
1-2. L‟approche néo-classique
2. L‟IDE comme ressource en capital humain
3. L‟IDE comble le DUAL GAP communément appelé le double déficit
3.1. L‟approche H. Chenery, A.Strout (1966)
3.2. L‟approche de Tagaki (1981)
4. L‟IDE source de l‟emploi et de l‟accroissement de devises
5. L‟IDE source d‟une nouvelle technologie et une productivité très grande
6. Approche bilatérale
6.1. L‟IDE augmente le revenu national du pays investisseur et du pays hôte : le modèle bilatéral de R. Ruffin (1979)
6.2. L‟IDE diminue le taux d‟intérêt, augmente le taux de salaire réel : le théorème d‟Heckscher-Ohlin Samuelson dans le pays importateur de capitaux
7. L‟IDE appauvrissant
7.1. Détérioration des termes de l‟échange théorisée par le prééminent économiste argentin Raul Prebisch
7.2. L‟IDE appauvrissant : J. Bhagwati (1968)
8. L‟IDE comme domination, exploitation des capitalistes à la « périphérie »
9. L‟IDE agit comme substitut aux investissements locaux : cas de privatisation
10. L‟IDE, une entrave à la croissance économique : Cas sortie de devise de royalties et les inputs-industriels.
Chapitre II : L‟IDE EST-IL LE MOTEUR DE CROISSANCE ECONOMIQUE ?
Section I : L‟effet de l‟IDE dans l‟histoire de croissance économique
1. L‟effet de l‟IDE dans les N.P.I
1.1. L‟Argentine
1.2. La Corée du Sud
1.3. L‟Indonésie
1.4. Le Taïwan
1.5. Le Singapour
1.6. La Hong-Kong
2. L‟IDE dans les PVD comme Madagascar : Une entrave sur la croissance économique
2.1. L‟effet pervers de l‟IDE sur les finances publiques
2.1.1. Réduction de recettes fiscales perçues par l‟Etat
2.1.2. Une croissance économique non soutenue par les recettes de la privatisation
2.2. L‟emploi crée par les F.M.N reste précaire à l‟égard de la main d‟œuvre locale
2.3. Baisse du pouvoir d‟achat de la population provenant de devises
2.4. Effet de domination des PVD
2.5. L‟IDE : un coût économique des PVD
2.5.1. Déséquilibre de la balance commerciale : Augmentation des importations .. 35
2.5.2. Déficit de la balance de paiement
2.5.3. L‟IDE : une exploitation
2.5.4. L‟IDE : un exode rural et une exploitation
Section II: POURQUOI Y A-T-IL DIVERGENCE D‟EFFET DE L‟IDE DANS LES NOUVEAUX PAYS INDUSTRIELS ET DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ?
1. Situation de F.B.C.F inégale : décollage économique différent
1.1. Situation favorable au décollage économique par les N.P.I (1960-1970)
1.2. Aide à l‟Investissement des anciens NPI par la grande puissance
2. Le recul des investisseurs dans PVD comme Madagascar
2.1. L‟instabilité politique et institutionnelle
2.2. Le rôle excessif de l‟Etat
2.3. L‟inexistence d‟établissements financiers spécialisés et la manque d‟instruments financiers
2.4. Les aléas climatiques : les cyclones, les inondations
PARTIE II : LES RETOMBEES DE L‟INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE A MADAGASCAR
Chapitre I : Etat global des IDE à Madagascar
Section I : Flux et stock
1. Les flux d‟IDE
1.1. Situation de Madagascar par rapport au reste du monde depuis 2000
1.2 Les principaux investisseurs étrangers à Madagascar (origine des flux d‟IDE)
1.3. Flux d‟IDE par branche d‟activité
2- Les stocks d‟IDE
2-1. Historique des stocks d‟IDE
2.2. Stocks d‟IDE selon les pays collaborateurs
2.3. Stock d‟IDE selon, par branche d‟activité (branche d‟intervention)
Section II : L‟impact de l‟IDE sur la croissance économique de l‟île rouge
1. Les retombés positifs des IDE
1.1. Effets microéconomiques
1.1.1. Effet sur le capital physique « K » et le capital humain « L »
1.1.2. Effet sur la productivité
1.2. Les effets macroéconomiques
1.2.1. Effet de l‟IDE par rapport à la création d‟emploi au niveau de l‟entreprise
1.2.2. Effets sur les investissements domestiques
1.2.3. Effets sur le PIB
1.4. Effet sur le commerce extérieur
1.3.1. Amélioration de la balance commerciale : augmentation de la capacité d‟exporter
1.3.2. Gain en devise
1.4. Amélioration de la balance des capitaux
1.5. Création de nouveaux revenus des valeurs ajoutées et des investissements
2. Les retombés négatifs des IDE
2.1. Effets pervers sur l‟emploi
2.2. Effet négatif des IDE sur les ressources fiscales
2.3. Incidence des exportations des matières brutes
2.4. Effet non significatif des IDE sur les transferts de technologie
2.5. Effet inflationniste des IDE
2.7. Effets non significatifs des IDE sur la croissance du PIB
2.8. Effets non appréciés des IDE sur la balance de paiements
3. Faible contribution à la croissance économique
4. L‟IDE, le MID et croissance économique
5. Effet environnementaux : baisse de croissance économique
CHAPITRE II : ANALYSE ECONOMETRIQUE ET RECOMMANDATIONS SUR L‟IMPACT DE L‟IDE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section I : Démarche économétrique
1. Spécification du modèle : l‟écriture
1.1Détermination des variables endogènes, exogènes
1.2 Modélisation économétrique
2. Collecte des données et approche méthodologique
3. Procédure économétrique
3.1. Test de stationnarité des séries
3.2. Modélisation Autorégressive Distributed Lag Model
3.3Test de cointégration ou « Bounds test »
3.4. Dynamique de court terme
3.6. Dynamique de long terme
4. Interprétation de l‟effet de l‟IDE sur la croissance économique de Madagascar
Section 2 : Les recommandations et les mesures adéquates pour pallier les effets pervers des IDE à la croissance économique
1- Réforme par l‟Etat sur les structures favorable à la croissance économique
1-1. Au niveau de structure économique
1-1-1. Intervention de l‟Etat aux effets indirect des IDE
1-1-2. Au niveau de transfert de technologie
1-1-3. Exiger l‟industrie spécialisée à l‟exportation de l‟IDE
1-1-4. Mettre en place les établissements financiers spécialisés
1-2. Au niveau de structure non économique
1-2-1. Facteur juridique et sociaux
1-2-1-1. Réforme sur les régimes et les droits de propriété
1-2-1-2. Favoriser le climat incitatif à l‟investissement
1-2-1-3. Justice et lutte contre la corruption
1-2-1-4- Mettre en place une loi favorisant l‟échange.
1-2-2- Facteur politique
1-2-2-1- Unité national
1-2-2-2- Stabilité politique
1-2-3- Facteur culturel : le respect du système de valeur
1-2-4- Réforme sur la concentration de l‟IDE en milieu Urbain.
2- Autres alternatives
2-1- Abandon de politique ultralibéral
2-2- Affirmation de la souveraineté de l‟Etat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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