LES RETOMBEES DE L‟INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE A MADAGASCAR

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L’approche de Tagaki (1981)

Cette approche n‟est autre que le prolongement du modèle du double déficit qui intègre le remboursement de la dette extérieure et le paiement des intérêts.
Dans une économie nationale suffisamment petite, Y. Tagaki avance que le financement extérieur de cette économie comme l‟« aide » publique ou officielles23, les investissements privés et l‟endettement sont les moyens capables de réduire le problème du double déficits.
En général, le premier est attribué aux pays à faible niveau comme Madagascar et à population importante. Quant au second, dépend du PIB, de sa croissance, des exportations, et de la dette totale déjà contractée.
L‟auteur distingue le cas d‟un pays à faible revenu de celui d‟un pays à revenu plus élevé. Comme on traite le cas de Madagascar, nous prenons le cas d‟un pays à faible revenu. Dans ce pays, le financement étranger (extérieur24) n‟est constitué que d‟aide publique c’est-à-dire l‟aide publique est primordiale (l‟auteur élimine les variables investissements privés, les en cours de la dette étrangère privée, le taux de rémunération des investissements privées étrangers).
L‟aide publique est maximale lorsque le revenu par habitant est proche de zéro ou nulle. Dans le cas contraire, elle décroit lorsque le revenu par habitant s‟élevé.
D‟une part, l‟auteur relate que pour les PVD, l‟accélération de la croissance économique exigera d‟abord un endettement accru. Ce dernier constitue l‟accroissement de l‟épargne intérieur qui permettra de réduire cet endettement.
D‟autre part, il avance deux cheminements possibles, selon son stock de capital initial et l‟état de sa balance des paiements.
Si son stock de capital initial est trop faible, celui-ci découragera bien sûr les investisseurs étrangers parce que l‟accélération de la croissance sera suivi d‟une phase de déclin de l‟économie nationale (l‟endettement augmente et exerce un effet négatif sur la croissance, du fait de remboursement trop par rapport aux capacités de l‟économie).
Si le stock de capital initial est déjà suffisamment élevé, cela attirera les investisseurs étrangers, et la croissance s‟accélèrera en même temps que l‟endettement en premier lieu, mais en second lieu, ce pays n‟aura plus besoin d‟aide étrangère : il pourra désormais transiter vers une croissance à taux constant et autoentretenue.25
Dans un pays à revenu élevé, seul les investissements privés étrangers constituent le financement extérieur de ce pays. L‟aide publique, les encours de la dette publique, l‟amortissement de la dette publique, le taux de rémunération des investissements publics disparaissent. De plus, l‟auteur est persuadée que l‟IDE est favorable à la croissance économique mais l‟endettement persistant défavorisent et aboutissent à une croissance économique bloquée. Et Tagaki conclut à part que « le Produit National Brut affecte positivement l‟entrée de nouveaux flux privés, mais la dette accumulée a une inverse influence ».26

L’IDE source de l’emploi et de l’accroissement de devises

D‟une part, en peut imaginer que l‟utilisation de nouvelles technologies implique la disparition d‟emploi. Ce n‟est pourtant pas le cas de la grande île. A Madagascar, le processus de production à grande échelle génère au contraire des emplois et contribue à la résorption du chômage. La majeur partie de la population peut accéder au travail même sans ou avec la qualification particulière dans la mesure où les firmes se chargent de la formation.
D‟autre part, dans le cas des zones Franches industrielles, les exportations faites par les firmes étrangères implantées dans l‟île procurent à l‟économie des devises.
Donc l‟emploi et l‟accroissement de devise sont respectivement source de croissance économique de l‟appréciation monétaire du pays.

L’IDE source d’une nouvelle technologie et une productivité très grande

Lors que les IDE arrivent dans un pays d‟accueil, ils apportent une information précieuse sur les produits nouveaux : c‟est le transfert de technologie. Autrement dit, « …les investissements étrangers transfèrent également des technologies à leur entreprise affiliées »27. Ce phénomène se traduit par une amélioration de la productivité, qui à son tour, augmentera la capacité technologique de ce pays qui profiterait aux industries locales également. Ces dernières pourront alors augmenter leur productivité grâce à ces nouvelles technologies. Cette augmentation de productivité est l‟impact de l‟IDE sur la croissance économique.

Approche bilatérale

L’IDE augmente le revenu national du pays investisseur et du pays hôte : le modèle bilatéral de R. Ruffin (1979)28
L‟auteur conduit à raisonner sur un monde constitué au moins de deux pays nommés A et B.
Pour lui, l‟IDE accélère la croissance du revenu nationale dans les pays investisseurs et dans le pays hôte. Son analyse montre que « les intensités capitalistiques de croissance équilibrée sont plus élevées que celles d‟autarcie financière29 ». Donc, il est persuadé que « le revenu national par tête de chacun d‟eux aura augmenté dans les deux pays parallèlement à l‟accroissement de capitale par tête »30.
Dans son modèle bilatéral, R. Ruffin repose sur l‟hypothèse que ces deux pays produisent un bien composite, consommé et investi. Le capital et le travail sont deux facteurs de production substituables employés. L‟économie étant en concurrence parfaite, le plein emploi de ces ressources est réalisé à tout moment dans chaque pays.
D‟après l‟auteur, il considère que cette approche est valable pour la croissance démographique identique entre les deux pays. L‟intérêt particulier de l‟analyse de l‟auteur est de se situer en dynamique.
L’IDE diminue le taux d’intérêt, augmente le taux de salaire réel : le théorème d’Heckscher-Ohlin-Samuelson dans le pays importateur de capitaux
Le théorème relate que dans une économie ouverte, l‟IDE a un effet sur les prix des facteurs, de production.
Heckscher-Ohlin-Samuelson constate que, dans le pays d‟accueil de l‟IDE, l‟intensité capitalistique totale augmente par rapport à la situation d‟autarcie financière. Dans cette perspective, l‟auteur applique son théorème en disant que le prix du capital augmente dans un pays spécialisé dans les productions capitalistiques, tandis que le prix du travail augmente ans le pays spécialisé plus exigeantes en travail jusqu‟à s‟égaliser au plan international.
R. Ruffin (1979), quant à l‟évolution du prix, des facteurs se rapproche du théorème d‟Heckscher-Ohlin-Samuelson. Et la démonstration de l‟auteur du résultat se trouve dans l‟annexe 6.
Donc, primo, le taux d‟intérêt bas relaté par ce théorème stimule la consommation des ménages (l‟emprunt est accessible), l‟investissement des entreprises (la profitabilité) augmente.
La hausse de consommation et de l‟investissement sont synonyme d‟augmentation de la demande globale (demande de biens de consommations et de production). Cette augmentation de demande globale est source de croissance économique.
Et secundo, on sait que le salaire réel et la part de la richesse (valeur ajoutée) qui revient effectivement aux salariés. L‟augmentation du salaire réel constitue une croissance économique.
Dans le pays moins développé, face à une croissance démographique plus forte, le taux de salaire réel risque de ne pas augmenter.

L’IDE appauvrissant

Détérioration des termes de l’échange théorisée par le prééminent économiste argentin Raul Prebisch31
Prebisch avance que les PVD ne devaient pas compter sur les F.M.N pour avancer sa croissance économique et devaient s‟engager dans un processus d‟ISI.
Cet auteur relate les facteurs, jouant à la détérioration des T.E :
– Les F.M.N de l‟IDE disposent d‟un monopole dans le domaine de la technologie, de l‟Innovation et de la recherche. Donc la disparition des firmes locales est probable.
– Les gains de productivité dans les activités primaires des industries naissantes des PVD face aux F.M.N se traduisent par des baisses de prix qui profitent aux pays riches.
Donc ces réalités empêchent le décollage économique ou F.B.C.F des PVD parce que les firmes locales sont moins concurrentielles, non performantes. Alors la baisse de revenu national est opportune.
Avec Prebisch, seul l‟ISI est capable de favoriser la croissance économique ou F.B.C.F parce que cette stratégie contient une économie de devise, réduction de dépendance, favorise le takeoff et l‟industrie de pointe ainsi que la protection. Quelque fois cette dernière implique le déséquilibre macroéconomique (Inflation) mais elle apprécie le taux de change réel. « L‟analyse de Raul Prebisch fut confirmé par les recherches indépendantes entreprises par un économiste Allemand Hans-Singer. On appelle la Thèse Prebisch –Singer ».32 Sachant que Raul Prebisch était secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l‟Amérique Latine (CEPAL)33

L’IDE appauvrissant : J. Bhagwati (1968)

Le modèle est à deux biens et deux facteurs, J. Bhagwati (1968) avait montré la possibilité d‟une croissance appauvrissant provoquée par l‟importation de capitaux, en présence d‟une politique commerciale protectionniste. Il raisonnait dans le cadre d‟un pays confronté à termes de l‟échange internationaux fixes. De ce fait, l‟impact de l‟investissement étranger sur la croissance économique est la baisse du revenu dû au rapatriement total des profits du capital étranger. Et le protectionnisme déplace les ressources productives vers des emplois moins efficaces en déformant le prix relatif intérieur des biens.

L’IDE comme domination, exploitation des capitalistes à la « périphérie »

L‟IDE est une subvention indirecte aux entreprises capitalistes et aux firmes expatriées qui rapatrient leurs bénéfices après avoir exercé à l‟intérieur des pays sous-développés des effets d‟exploitation. Pour les pays bénéficiaires, elle constitue donc une béquille destinée à prolonger leur soumission aux intérêts des pays dominant. Dans ces conditions l‟impact de l‟investissement étranger ne peut pas être considérée comme un complément des ressources locales afin d‟atteindre la croissance économique ou pour développer les capacités des pays concernés.
De plus, l‟IDE véhicule des modèles de consommation favorisant la recherche de débouchés extérieurs par les entreprises capitalistes des pays avancés. Il exerce ainsi un effet de démonstration propre à augmenter la demande de produits d‟importation en provenance des pays développés. En pratique, l‟IDE développe plus la consommation que l‟épargne nationale. Cette dernière baisse la croissance économique à cause du consumérisme.
P. Hugon (1976), S. Amin partagent et allaient défendre les idées ci-dessus. Pour eux, l‟IDE dans les pays moins développés détruit l‟artisanat local, accentue « la perpétuation d‟une croissance économique dépendante »34 et augmente les inégalités de revenus.
Pour Samir Amin, le centre-périphérie, c‟est aussi un couple inséparable. Et « la structuration centre-périphérie se traduit par des inégalités, des asymétries, des phénomènes de polarisation et de domination ».35

L’IDE agit comme substitut aux investissements locaux : cas de privatisation

L‟IDE comme frein à la croissance économique. Les IDE sont des instruments incapables de réduire le double déficit. Le pays d‟accueil constate que suite aux IDE, les FMN éliminent les concurrents du marché surtout les industries naissantes ou artisanales et les produits locaux qui sont si peu compétitifs face aux nouveaux produits modernes apportés par les firmes étrangères.
Cela est dû au manque de moyens et de technologie pour pouvoir perfectionner les produits. Cela aura des conséquences néfastes pour l‟épargne nationale étant donné que le revenu national va diminuer. Donc c‟est la pénalisation de la croissance économique du pays d‟accueil. De plus, la privatisation qui est imposé par les bailleurs de fond en direction des pays en développement a un impact considérable sur les conditions de vie de millions de personnes (licenciement, chômage, pauvreté, etc…). L‟ex-président du FMI relate que « Mais ce qui me paraissait stupéfiant, c‟est que, chez beaucoup de hauts dirigeants du FMI et de la Banque Mondiale, ceux qui prenaient les décisions cruciales, il n‟y avait pas le moindre doute sur le bien-fondé de ces politiques »36. Cela veut dire que l‟auteur décrit l‟état d‟esprit des économistes de la Banque Mondiale et du FMI qui prenaient des décisions catastrophes lors de l‟ajustement sans le moindre état d‟âme.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE L‟EFFET DE L‟IDE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAPITRE I : QU‟EST CE QUE L‟INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ?
Section I : Généralités de l‟IDE
1-Contexte historique : le succès de l‟IDE dans le NPI
1-1. La raison du choix
1-2. Les motifs de l‟IDE
1-2.1. Les causes économiques
1-2.2. Les causes politiques
2- Typologie des IDE et ses caractéristiques
2.1. Typologie
2.1.1. Création des filiales
2.1.2. Acquisition de société étrangère
2.1.3. Fusion avec des sociétés étrangères
2.1.4. L‟IDE orienté vers les ressources naturelles
2.2. Les caractéristiques
Section II : Débat théorique sur l‟effet de l‟IDE en croissance économique
1. L‟investissement étranger accélère le produit intérieur brut (PIB)
1.1. L‟approche post Keynésienne dans le cas élémentaire d‟un petit pays ouvert
1-2. L‟approche néo-classique
2. L‟IDE comme ressource en capital humain
3. L‟IDE comble le DUAL GAP communément appelé le double déficit
3.1. L‟approche H. Chenery, A.Strout (1966)
3.2. L‟approche de Tagaki (1981)
4. L‟IDE source de l‟emploi et de l‟accroissement de devises
5. L‟IDE source d‟une nouvelle technologie et une productivité très grande
6. Approche bilatérale
6.1. L‟IDE augmente le revenu national du pays investisseur et du pays hôte : le modèle bilatéral de R. Ruffin (1979)
6.2. L‟IDE diminue le taux d‟intérêt, augmente le taux de salaire réel : le théorème d‟Heckscher-Ohlin-Samuelson dans le pays importateur de capitaux
7. L‟IDE appauvrissant
7.1. Détérioration des termes de l‟échange théorisée par le prééminent économiste argentin Raul Prebisch
7.2. L‟IDE appauvrissant : J. Bhagwati (1968)
8. L‟IDE comme domination, exploitation des capitalistes à la « périphérie »
9. L‟IDE agit comme substitut aux investissements locaux : cas de privatisation
10. L‟IDE, une entrave à la croissance économique : Cas sortie de devise de royalties et les inputs-industriels
Chapitre II : L‟IDE EST-IL LE MOTEUR DE CROISSANCE ECONOMIQUE ?
Section I : L‟effet de l‟IDE dans l‟histoire de croissance économique
1. L‟effet de l‟IDE dans les N.P.I
1.1. L‟Argentine
1.2. La Corée du Sud
1.3. L‟Indonésie
1.4. Le Taïwan
1.5. Le Singapour
1.6. La Hong-Kong
2. L‟IDE dans les PVD comme Madagascar : Une entrave sur la croissance économique
2.1. L‟effet pervers de l‟IDE sur les finances publiques
2.1.1. Réduction de recettes fiscales perçues par l‟Etat
2.1.2. Une croissance économique non soutenue par les recettes de la privatisation
2.2. L‟emploi crée par les F.M.N reste précaire à l‟égard de la main d‟œuvre locale
2.3. Baisse du pouvoir d‟achat de la population provenant de devises
2.4. Effet de domination des PVD
2.5. L‟IDE : un coût économique des PVD
2.5.1. Déséquilibre de la balance commerciale : Augmentation des importations
2.5.2. Déficit de la balance de paiement
2.5.3. L‟IDE : une exploitation
2.5.4. L‟IDE : un exode rural et une exploitation
Section II: POURQUOI Y A-T-IL DIVERGENCE D‟EFFET DE L‟IDE DANS LES NOUVEAUX PAYS INDUSTRIELS ET DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ?
1. Situation de F.B.C.F inégale : décollage économique différent
1.1. Situation favorable au décollage économique par les N.P.I (1960-1970)
1.2. Aide à l‟Investissement des anciens NPI par la grande puissance
2. Le recul des investisseurs dans PVD comme Madagascar
2.1. L‟instabilité politique et institutionnelle
2.2. Le rôle excessif de l‟Etat
2.3. L‟inexistence d‟établissements financiers spécialisés et la manque d‟instruments financiers
2.4. Les aléas climatiques : les cyclones, les inondations
PARTIE II : LES RETOMBEES DE L‟INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE A MADAGASCAR
Chapitre I : Etat global des IDE à Madagascar
Section I : Flux et stock
1. Les flux d‟IDE
1.1. Situation de Madagascar par rapport au reste du monde depuis 2000
1.2 Les principaux investisseurs étrangers à Madagascar (origine des flux d‟IDE)
1.3. Flux d‟IDE par branche d‟activité
2- Les stocks d‟IDE
2-1. Historique des stocks d‟IDE
2.2. Stocks d‟IDE selon les pays collaborateurs
2.3. Stock d‟IDE selon, par branche d‟activité (branche d‟intervention)
Section II : L‟impact de l‟IDE sur la croissance économique de l‟île rouge
1. Les retombés positifs des IDE
1.1. Effets microéconomiques
1.1.1. Effet sur le capital physique « K » et le capital humain « L »
1.1.2. Effet sur la productivité
1.2. Les effets macroéconomiques
1.2.1. Effet de l‟IDE par rapport à la création d‟emploi au niveau de l‟entreprise
1.2.2. Effets sur les investissements domestiques
1.2.3. Effets sur le PIB
1.4. Effet sur le commerce extérieur
1.3.1. Amélioration de la balance commerciale : augmentation de la capacité d‟exporter
1.3.2. Gain en devise
1.4. Amélioration de la balance des capitaux
1.5. Création de nouveaux revenus des valeurs ajoutées et des investissements
2. Les retombés négatifs des IDE
2.1. Effets pervers sur l‟emploi
2.2. Effet négatif des IDE sur les ressources fiscales
2.3. Incidence des exportations des matières brutes
2.4. Effet non significatif des IDE sur les transferts de technologie
2.5. Effet inflationniste des IDE
2.7. Effets non significatifs des IDE sur la croissance du PIB
2.8. Effets non appréciés des IDE sur la balance de paiements
3. Faible contribution à la croissance économique
4. L‟IDE, le MID et croissance économique
5. Effet environnementaux : baisse de croissance économique
CHAPITRE II : ANALYSE ECONOMETRIQUE ET RECOMMANDATIONS SUR L‟IMPACT DE L‟IDE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section I : Démarche économétrique
1. Spécification du modèle : l‟écriture
1.1Détermination des variables endogènes, exogènes
1.2 Modélisation économétrique
2. Collecte des données et approche méthodologique
3. Procédure économétrique
3.1. Test de stationnarité des séries
3.2. Modélisation Autorégressive Distributed Lag Model
3.3Test de cointégration ou « Bounds test »
3.4. Dynamique de court terme
3.6. Dynamique de long terme
4. Interprétation de l‟effet de l‟IDE sur la croissance économique de Madagascar
Section 2 : Les recommandations et les mesures adéquates pour pallier les effets pervers des IDE à la croissance économique
1- Réforme par l‟Etat sur les structures favorable à la croissance économique
1-1. Au niveau de structure économique
1-1-1. Intervention de l‟Etat aux effets indirect des IDE
1-1-2. Au niveau de transfert de technologie
1-1-3. Exiger l‟industrie spécialisée à l‟exportation de l‟IDE
1-1-4. Mettre en place les établissements financiers spécialisés
1-2. Au niveau de structure non économique
1-2-1. Facteur juridique et sociaux
1-2-1-1. Réforme sur les régimes et les droits de propriété
1-2-1-2. Favoriser le climat incitatif à l‟investissement
1-2-1-3. Justice et lutte contre la corruption
1-2-1-4- Mettre en place une loi favorisant l‟échange.
1-2-2- Facteur politique
1-2-2-1- Unité national
1-2-2-2- Stabilité politique
1-2-3- Facteur culturel : le respect du système de valeur
1-2-4- Réforme sur la concentration de l‟IDE en milieu Urbain.
2- Autres alternatives
2-1- Abandon de politique ultralibéral
2-2- Affirmation de la souveraineté de l‟Etat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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