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La culture occidentale
La structure de l’Occident se présente par l’alliance de l’Europe de L’Ouest avec l’Amérique du Nord qui se repose sur l’idée d’une civilisation commune. Ces nations sont principalement héritières de la Civilisation Gréco-romaine. Plus tard, les zones d’influence de ces pays se rallient avec eux en suivant leurs pratiques.
Le fondement de la culture occidentale
Découlant de la civilisation gréco-romaine, la société occidentale résulte des institutions, des organisations, des normes, des lois des mœurs ; des coutumes et des valeurs propres à l’Occident. Ayant pour valeurs fondamentales, à savoir La liberté, l’égalité, la justice, le droit au bonheur et le progrès, elle se fonde sur la liberté individuelle : principe d’individualisme. Ce principe éveille l’enthousiasme des gens et les encourage à travailler. « Le travail, c’est la vie et sans lui, il n’y a que peur et insécurité. » dit John Lenon.
La défense de ce principe est un devoir primordial des institutions. Tous les citoyens disposent de droit d’entreprendre et la notion de Propriété privée reste vivement exaltée.
Une culture d’excellence
Cette aspiration au bonheur pousse les citoyens à avoir la culture entrepreneuriale. Pour y arriver, chacun recourt à la recherche des moyens pour s’enrichir au tant que possible. La concurrence qui, aboutissant à cette finalité incite les citoyens à se mettre d’accord avec le gout de Challenge. On ne se contente pas d’avoir seulement le gain, le véritable gain se définit par la disposition du meilleur en main : c’est la culture d’excellence.
Une culture de disciplines
La culture d’organisation héritée de la politique Gréco-romaine, la soumission entière aux lois et règlements imposés favorisent le respect des disciplines. North DOUGLAS a bien martelé l’importance des règles prescrites et non prescrites qui caractérisent les institutions formelles6 telles que les dispositions juridiques et les institutions informelles. Il a également mis l’accent sur la protection de droit des propriétés qui est l’un des fondements de la société occidentale cités ci-dessus.
Une culture de résultat
Pour faire réussir leurs opérations, les occidentaux visent toujours à atteindre la performance en y appliquant des moyens intellectuels. La gestion axée sur le résultat(GAR) devient donc une technique de Gestion qui aboutit à l’efficacité voire l’efficience d’un projet.
« La fin justifie le moyen »`s’exprime le Proverbe Machiavélien (durant la période de la renaissance artistique en Italie). On n’apporte pas de jugement d’immoralité ou non à cette expression mais on en déduit l’esprit à culture de résultat. « Les événements importants de nos vies sont toujours le résultat d’un enchainement de détails infimes » confirme Antoine
Outre, le principe de liberté et de l’égalité permettent aux femmes de travailler pareillement aux hommes. Ces principes allègent les difficultés qui encombrent l’arrivée au résultat. Le principe de droit au bonheur de tous les citoyens s’exprime par le libéralisme économique et la démocratie Athénienne. La question de bien être se trouve presque partout dans le territoire de l’occident et importe donc à tous les citoyens. La justice, sous le principe « QUE justice soit faite » constitue une dynamo de la transparence et de la mise en place de la stabilité sociale. Sévèrement exigée dans le quotidien, la justice quel qu’en soit la forme contribue au développement social et donc au développement économique. viser un véritable développement passe par la justice sociale. Sans la justice sociale, la concurrence se fait dans un théâtre désorganisé. Par suite, la corruption et la violence prennent leurs préoccupations. Un circuit de production corrompue disqualifie la productivité d’une activité. Bref, ce principe se répercute sur la sphère économique.
La culture anglo-saxonne et l’éthique protestante
La culture anglo-saxonne
Sont Anglo-saxons les payys dont l’organisation socio-économique et la culture paraissent fortement influencées par la colonisation britannique et dont la languee principale en est l’anglais. Leurs caractéristiquees communes, à part la langue anglaise, sont :
Un système juridique basé sur le Common LAW8
L’instauration des innstitutions politiques démocratiques inspirées du système britannique
Une organisation économique capitaliste
L’utilisation des alphabets latins et un système éducatif proche
La confession religieuse majoritairement présenté par le protestantisme (presbytérianisme, le baptisme, l’anglicanisme….)
Les pays qui figurent parmi les Anglo-Saxons sont à savoir le Royaaume Uni, l’Irlande, les Etats-Unis d’Amérique, le Canada ; la Nouvelle Zélande et l’Australiee. La population de ces pays représente 6,1% de celle de notre planète, soit environ 450 523 953 habitants. Leurs donne une fierté incontestable, l’anglais est la première langue internationale. Particulièrement pour les Américains, L’American way of life devient un style de vie presque planétaire. Cette suprématie culturelle favorise leurs relations avec l’extérieur tout en contribuant à la réussite tant géopolitique que socio économique. Outre, Les WASP figurent parmi les habitants majoritaires de l’Amérique du nord descendent de la race Anglaise et des protestants Nord Ouest Européens. Cette notion de protestantisme nous mène à parler de l’Ethique protestante de Max Weber.
L’Ethique protestante
D’après le sociologue allemand Max Weber, le capitalisme découle de la reforme protestante. Des études statistiques avaient été faites en Allemagne et il en concluait l’inégalité sociale entre Protestants et Catholiques. La confession protestante pousse les premiers à travailler mieux sous prétexte qu’on veut le salut. L’extrait de l’évangile de Jean le confirme » « Faire la besogne de celui qui l’a envoyé, aussi longtemps que dure le jour »9, « si quelqu’un ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus »10.
Cet ethos incite les puritains ainsi à travailler mieux car le Travail s’avère un signe de la grâce. Bref, l’éthique protestante constitue une éthique de la besogne qui, aboutit au gain, condamne l’oisiveté.
La culture orientale
Principalement axée sur les valeurs ancestrales, sur les croyances et les traditions, la culture orientale se joue dans une multiplicité géopolitique. Certains paraissent différents des autres alors qu’on se soumet à de tons plus ou moins proches. On ne va en insister que sur quelques notions: celles de la Chine et celle de Madagascar.
La culture chinoise
Avec une population environ de 1.3 milliards, à raison du cinquième de la population mondiale. La Chine figure au quatrième pays qui possède la plus ancienne civilisation. La culture chinoise se montre donc potentielle face à celle des autres pays. Elle dispose d’une histoire écrite de 4000 ans qui permet aux historiens de la mieux analyser.
Notion sur la civilisation chinoise
La Chine bagne dans une abondance de culture traditionnelle vu les diverses ethnies qui s’y installent. On n’évoque ici que les aspects notoires de sa civilisation traditionnelle :
Riche de vestiges culturels et de sites historiques, la Chine est le pays où l’on a inventé la boussole, la poudre à canon, et la mise au point des procédés de la fabrication des papiers et de l’imprimerie. Trois grands projets bâtis 2000 ans passé à savoir la Grande Muraille, le Grand Canal et le système d’irrigation de Karez sont devenus avec le temps les symboles de la riche culture de la nation chinoise. Conformément à la croyance chinoise, les structures impériales de Beijing représentent l’architecture traditionnelle dont le toit se colorie en vert ou en jaune et orné de divinités avec l’image des carpes ou des dragons qui symbolisent la chance.
Malgré l’existence des plusieurs dialectes, Les chinois s’accordent en consolidant la multiplicité linguistique en une langue officielle : le Mandarin que comprend la majorité. La société chinoise se soumet à une culture de dignité morale : leurs bonnes mœurs et coutumes telles que fidélité de couple et non incitation à des harcèlements sexuels par le biais de façon de se vêtir traditionnelle se montrent comme haltes à la prostitution.
La culture de travail
Les chinois paraissent braves face au travail. Cet esprit de non oisiveté se prouve à l’aide de l’expression proverbiale : « on donne de filet à quelqu’un qui demande de poissons ».
On peut dire également que les Chinois montrent leurs prudences et savent tirer de leçon de ce qu’ils vivaient auparavant. Voici un des proverbes qui en parlent « Dans les jours d’abondance, souviens toi toujours des tes jours de pauvreté. »11On valorise les actions que les paroles ou les explications en chine. Le fait d’être un bon parleur fait perdre la crédibilité.
La culture chinoise de responsabilité personnelle
Au cœur de l’éducation chinoise, la culture de responsabilité personnelle différencie les chinois des occidentaux. Parfois les enseignants recommandent aux élèves qu’ « en cas de problème, commencez par réfléchir sur vos propres erreurs! » comme l’illustre leur proverbe : « s’asseoir en silence devant le mur et réfléchir à ses propres erreurs ». Ce qui montre qu’un chinois promeut un devoir envers soi même que vis-à-vis des autres. Cette attitude rétablît sur le long terme l’harmonie sociale au sein de la société chinoise.
L’art de gérer un conflit ou un problème
Par tous les moyens, un chinois essaie toujours d’éviter ou de contourner les conflits. En cas d’un problème inévitable, il essaiera d’apaiser les circonstances comme le conseille le proverbe chinois « réduire les grands problèmes aux petits problèmes, et les petits problèmes à rien »
Une culture de consensus
Dans la plupart des cas, le principe de majorité ne s’impose pas dans la prise de décision en équipe en Chine. Un chef chinois essaie de consulter les avis des parties impliquées quelles qu’en soient le rôle et le niveau hiérarchique. L’essentiel y est de se mettre d’accord avec les collaborateurs sous la décision consensuelle même si les subalternes obéissent conformément à la direction que veulent leurs supérieur hiérarchique.
La culture malagasy
Composés de plus de 18 ethnies, Les Malagasy se démarquent de l’Afrique voire du reste du monde par son fameux « fihavanana ». Le peuple Malagasy vit une vie des sentiments qui donne valeur à l’humanité: « Ny hanongotsongoina ny maty hono, tahotry ny handevim-belona » qui signifie qu’il faut bien vérifier la mort de peur d’enterrer une personne vivante. Ce proverbe qui, témoignant l’esprit humaniste des Malagasy, par extension il faut s’entraider surtout face à certaines difficultés. Ils se soumettent à la puissance du Dieu Créateur, Andriamanitra Andriananahary; au Tsiny et au tody12. Malgré la diversité culturelle existant au dedans de Cette grande ile, son peuple parle la même langue: Le Malagasy. Ici on ne s’intéresse qu’a quelques cultures qui peuvent nous contribuer à aborder l’économie de Madagascar: Le Valin-tanana et le famadihana, tous deux des Hauts Plateaux ou des Hautes terres centrales.
Le famadihana
Littéralement signifié retournements des morts, il peut se traduire par un deuxième enterrement. Cette coutume qui se fait pendant l’hiver et tous les 7 ans pour un défunt, consiste à recouvrir les défunts d’un nouveau suaire. Découlant de la croyance traditionnelle, respecter les défunts, surtout les ancêtres (razambe) restent un devoir pour les survivants.
CROISSANCE ET CROISSANCE INCLUSIVE
On entend par croissance économique la variation quantifiable de la production entre deux périodes données. Elle s’exprime donc par l’accroissement du PIB qui représente la valeur des biens et services produits annuellement par les résidents du pays. On utilise le PNB au cas où les opérations se faisant avec le reste du monde interviennent de façon non négligeable à la variation des richesses domestiques. Pour qu’il y ait croissance inclusive, il faut passer par l’augmentation de la productivité au niveau de tous les secteurs économiques. Par conséquent, savoir combiner les facteurs de production à savoir le travail, le capital, le progrès technique et les institutions avec lesquelles ils s’attachent importe préalablement.
Section III : Croissance économique et son indicateur
Les données figurantes de l’indicateur de croissance qui, le PIB, restent donc des grandeurs à manipulables. Il peut se calculer sous trois optiques
Optique de production :
PIB = ∑ VA +I – S où I représente les impôts sur les produits et
VA : Valeur Ajoutée S : subventions sur les produits
Optique de revenu
PIB = RS + EBE + IPI – S avec RS : rémunération de salariés
EBE : excédent brut d’exploitation
IPI : Impôts sur la production et l’importation
S: Subventions sur la production et sur l’importation
Optique de l’utilisation
PIB = CF + I + X – M Avec CF : Consommation finale
I : Investissement
X – M : solde de la balance commerciale
Entre deux années quelconques n et n+1, le taux de croissance s’obtient par la relation : Taux de croissance = En somme, ces trois méthodes de calcul du PIB montrent qu’il est fonction de la production et des opérations pour produire.
Modèles de croissance
Dans l’Economie de marché, Deux modèles antagonistes se montrent plus mentionnés dans les études de la croissance économique contemporaine. Celui d’Harrod-Domar et celui de Robert Solow. Le premier suit la ligne de JM Keynes donc pro interventionniste et le deuxième découle du courant néoclassique qui prône l’autorégulation du Marché celui de Harrod et Domar Etant un modèle de croissance exogène et déséquilibré, il s’explicite conformément à l’analyse de Keynes: une construction pro interventionniste et axée sur des politiques économiques adéquates.
Hypothèses du modèle :
Exogène : engendrée par des données hors de la sphère économique (la démographie et le progrès technique)
Déséquilibrée : l’équilibre n’est qu’un fruit du hasard car la croissance garantie se coïncidé à la croissance naturelle à une chance presque incertaine.
C’est-à-dire que l’accroissement proportionnel du capital et du travail (main d’œuvre) croit avec la production dont la fonction reste à Coefficient fixe
Pour compléter ses études de 1939, Roy F. Harrod formule avec Domar, en 1948 le modèle keynésien de la croissance qui dénonce la possibilité de sous emploi dans la croissance économique. Les raisons de ce constat partent de la différenciation des trois taux de croissance :
qui correspond aux réalités observées, le taux de croissance effectif
qui maintient l’équilibre entre épargnes et investissement, le taux de croissance garanti. La correspondance entre le niveau d’épargne et celui de l’investissement qui dépend du revenu est faiblement probable. La tendance du taux de croissance effectif vers la le taux de croissance garanti qui assure l’équilibre s’avère donc presque incertaine.
qui assure le plein emploi, le taux de croissance naturel de la population active et de l’augmentation de la productivité. Ces deux notions qui nous ramènent à l’approche démographique et au progrès technique que sont les facteurs extérieures à la sphère économique en constituent les données exogènes.
Avec des formalisations très proches, Harrod et Domar modélisent cette maquette de croissance comme suit : g = – d et g = n
n étant le taux de croissance démographique d : La dépréciation du capital
s: le taux d’épargne v : le coefficient du capital g : le taux de croissance équilibrée
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : NOTIONS ET CONCEPTS
CHAPITRE I : LA CULTURE
SECTION I : Définitions et concept
Section II: Typologie de la culture
CHAPITRE II : CROISSANCE ET CROISSANCE INCLUSIVE
Section III : Croissance économique et son indicateur
Section IV : Modèles de croissance
Section V : Croissance Inclusive
CHAPITRE III DEVELOPPPEMENT
Section VI : Le fondement du développement
Section VII. Développement durable
PARTIE II : LE MODELE CULTURO- DEVELOPPEMENT
CHAPITRE IV : LA CULTURE et L’ECONOMIE POLITIQUE
Section VIII : L a Place de la culture dans l’économie
Section IX : Culture et productivité
CHAPITRE V : LES RETOMBEES DE LA CULTURE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section X : culture en tant qu’entrave
Section XI : Culture en tant que levier
XI.2. Chez la Chine
XI.3. A propos de cas de Madagascar
PARTIE III : LES REALITES OBSERVEES
CHAPITRE VI : DES ECONOMIES POUSSEES PAR LA CULTURE
Section XII : Chez les Anglo-saxons
Section XIII : La chine
CHAPITRE VII : LE CAS DE MADAGASCAR
Section XIV : Les lacunes à dépasser
CONLUSION
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