LES RESSOURCES MINERALES DE LA REGION DE L’ ITASY

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ENVIRONNEMENT ET CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

Relief

La Région de l’Itasy diffère des autres Régions à cause des nombreux lacs qu’elle dispose quoiqu’elle soit peu étendue. Cette richesse en lac fait plus particulièrement sa renommée car ils sont étonnamment nombreux comparés à ceux des autres Régions volcaniques

Jusqu’à présent, l’inventaire fait état de cinquante et une (51) unités qui se répartissent de la manière suivante :

· 40 de ces lacs (soit 78%) s’engrainent dans le District de Miarinarivo dont les plus importants sont Mahitrondro, Ambatomilana, Antamolava.

· 9 d’entre eux (soit 18 %) dans le District de Soavinadriana dont le plus important est celui de Piliana.

· Les deux lacs restants (soit 4 %) se localisent dans le District d’Arivonimamo.

Cet important réseau lacustre est témoin, jadis, d’une ancienne activité volcanique dans la région. Ces lacs sont constitués par des lacs de barrage et des lacs de cratère.

L’autre trait particulier de la Région de l’Itasy réside sur la présence presque partout des massifs assez élevés. Ainsi, trois unités se démarquent :

· A l’Est, les piémonts de l’Ankaratra constituent des massifs aux versants convexes qui retombent sur des vallées de largeur variable (partie orientale d’Arivonimamo et d’Imeritsiatosika).

· Au centre les hauts massifs sont caractérisés par des chaînes montagneuses à pentes abruptes et chaotiques et des vallées très encaissées (section de Soamahamanina et de Miarinarivo ) .

• A l’Ouest le complexe du lac Itasy offre dans sa partie occidentale un relief plus aéré avec des plaines et des vallées plus larges (secteur d’Analavory, d’Ifanja etde Soavinandriana).

Mais les massifs volcaniques de l’Itasy proprement dits sont caractérisés par des formes à pentes douces, égulières ; les puys et cônes sont parfois égueulés, les dômes ou coupoles en quantité notables. Pourtant, des chaînons montagneux à pentes abruptes et chaotiques sont à signaler autour de ces massifs. Les altitudes y varient de 1100m environ à près de 1700m. Les puys ou dômes les plus élevés sont : Ambohitromby 1710m, Ambohitraivo 1674m, Ambasy 1686m.

Végétation

Il y avait très longtemps, la Région de l’Itasy a été autrefois recouverte de forêt étendue, comme d’ailleurs le cas des plateaux du centre de l’île. Des espèces fossiles ou subfossiles, animales ou végétales, découvertes dans la Région notamment sur le bord du Mazy, entre autres des lémuriens aussi franchement adaptés à la vie arboricole que les espèces actuelles, semblent devoir être interprétés comme étant un témoin.

Aujourd’hui, le District d’Arivonimamo et le District de Miarinarivo sont très dénudés et presque entièrement recouverts parla prairie. Seule la partie Ouest d’Arivonimamo, la partie Est d’Ambohitrambo, et la partie Ouest d’Ampahimanga montrent des lambeaux de végétation arbustive de « tapia ».

Quelques reboisements ont, en outre, fourni de petits boqueteaux d’eucalyptuset de mimosa.

L’hydrographie

Comme partout sur les hauts plateaux Malagasy, les cours d’eau subissent l’influence d’un climat saisonnier dont la caractéristique essentielle est une alternance très marquée entre une saison sèche et une saison de pluie. La grande irrégularité des précipitations leurs confère un régime lui-même très irrégulier avec une période de basse eau pendant l’hiver et une périodede cruependant l’été.

Le climat

En général, le climat de la Région del’Itasy est un « climat tropical d’altitude ». L’année comporte deux saisons bien individualisées :

· pluvieuse et moyennement chaude, de Novembre à Mars

· fraîche et relativement sèche, durant le reste de l’année.

Il existe de nombreux sous-climats. Il est même possible que chaque sous préfecture ou chaque commune ait sa spécificité climatique. Pourtant, deux domaines climatiques bien distincts se dégagent : l’Est et le centre, ensuit

l’Ouest.

Les parties Est et centrale de l’Itasy c’est-à-dire le District d’Arivonimamo et les 11 Communes du District de Miarinarivo dont Miarinarivo (urbaine) , Alatsinainikely , Antoby Est , Soamahamanina Ambatomanjaka , Miarinarivo (Suburbaine), Soavimbazaha , Analavory , Mandivato, Zoma Bealoka, partie Nord Andolofotsy, présentent les caractéristiques climatiques suivantes :

· Précipitation annuelle oscillant entre 800mm et 1000mm durant la saison pluvieuse.

· Une saison sèche bien marquée du mois d’Avril au mois d’Octobre où la hauteur moyenne mensuelle des p luies se situe à 40 mm.

· Température moyenne mensuelle comprise entre 26.7° en Janvier et 7.1° en Août.

Les climats des secteurs occidentaux c’est-à-dire le District de Soavinandriana et quelques Communes du District de Miarinarivo dont Anosibe Ifanja , Manajary, Sarobaratra, partie Sud d’Andolofotsy ont, par contre, les même aspects que celui du Moy en Ouest Malagasy :

· Pluviométrie comprise entre 900mm et 1100mm.

• Température moyenne de 23° en janvier et 10°e n Août.

Densité de la population

La Région de l’Itasy est parmi celles qui connaissent une très forte densité. En effet, avec une population totale de 721 628 habitants pour 6 727 km², la densité est de l’ordre de 107.2 hab /km² ; alors que la moyenne nationale n’est que 16 hab /km² [source: Monographie MAEP] :

· 239 858 habitants vivant dans la District de Miarinarivo, soit 33,24 % de la population.

• 176 453 habitants s’implantant dans le District de Soavinandriana, soit 24,45% de la population.

· 305 317 habitants résidant dans le District d’Arivonimamo, soit 42,31% de la population.

De plus nous constatons que la population de la Région est inégalement répartie à travers le territoire. En général, les plus grosses concentrations d’habitants s’observent dans les régions rizicoles. Les vallées aussisont relativement bien peuplées.

La répartition de cette population est marquée par une dissymétrie très netteentre :

D’une part, « leCentre » qui estrelativementpeupeuplé à cause probablement des conditions naturelles trop rudes, presque inhospitalières, qui freinent ainsi considérablement l’installation des familles sur le secteur.

D’autrepart,« l’Estetl’extrêmeOuest »enregistrentdes densités humaines élevées sûrement dues à la fertilité des sols et à la présence des centres urbaines. Ainsi, grâce à l ’attrait des sols volcaniques,les Communessuivantes sont les plus peuplées de laRégion :

– Commune de Sarobaratra (District de Miarinarivo) : densité de la population 247 hab /km².

– Commune d’Anosibe Ifanja (District de Miarinarivo) : densité de la population 191 hab /km².

– Commune d’Ankaranana (District de Soavinandriana) : densité de la population 209 hab /km².

– Commune d’Ampary (District de Soavinandriana) : densité de la population 296 hab /km².

Et pour les secteurs périphériques aux centres urbaines :

– La Commune d’Arivonimamo accumule une densité de population de 875 hab. /km².

– La Commune d’Imeritsiatosika a une densité de 414 hab./km².

– La Commune de Miarinarivo affiche une population de 546 hab/km².

En conséquence à ce fait démographique, la pyramide des âges observée dans l’ensemble de la Région montre une pyramide en expansion traduisant un grand nombre d’enfants et de jeunes gens et une faible proportion de personnes âgées. En effet, plus de 18% des hab itants ont moins de 5 ans, 55% moins de 20 ans , 5.7% seulement plus de 60 ans .

Activités de la population

Fait partie de la « population active », toute personne âgée de 18 ans et plus, ayant déclaré exercer une activité ou être disposée à le faire. Au sens de cette définition retenue officiellement, la population active comprend donc les personnes effectivement actives et occupées, les chômeurs et les personnes en quête d’un premier emploi.

Par contre, on entend par « population inactive » les ménagères, les étudiants, les retraités et les personnes âgées.

Population active

L’importance des chefs de ménage à la recherche d’emploine représente que 0,3 % dans la Région del’Itasy. En effet, il n’y a pasdedifférence excessive entre le taux le plusélevé (0,36 à Miarinarivoet0,24 % à Arivonimamo) et le taux le plus bas (0,21 % à Soavinandriana).

APPROVISIONNEMENT EN EAU

Le taux de couverture en eau potable dans la Région est encore très faible. En effet, la JIRAMA assure seulement l’alimentation en eau de quelques grandes villes de la Région tel que Arivonimamo, Miarinarivo, Soavinandriana.

Sinon, les gens dans les zones rurales se contentent des rivières et des cours d’eau pour soulager leur besoin en eau ou, pour d’autres, des bornes fontaines alimentées à partir de l’eau de sources conduites par système gravitaire installé par les ONG dont SAF/FJKM.

SITUATION ECONOMIQUE

Les activités économiques de la Région (agriculture et élevage) se concentrent autour du massif volcanique de l’Itasy et sur ces pourtours où les projections donnent des sols riches et fertiles. Structurellement, l’économie de la Région est marquée par la prédominance du secteur rural, c’est-à-dire les activités agricoles et l’élevage.

Les activités agricoles :

L’Agriculture, comme dans tout Madagascar, constitue l’activité principale de l’ensemble de la Région. En effet, les conditions agro-climatiques et humaines permettent une vaste gamme de cultures. Plus de 85% de la population active se lancent dans les activités agricoles. Elles sont variées et vont du système irrigué (riziculture) au système sur tanety (riziculture, fruit, légume, etc. …) [source : Monographie MAEP].

La culture du riz reste prédominante, sûrement à cause de l’importance du riz, à la fois, dans l’alimentation des familles que comme source de revenue. Mais ces dernières années, les statistiques ont montré une stagnation (en chiffre absolu) de la production :

En 2002-2003, la production totale en riz de la Région est de 204 191 tonnes alors que pour la campagne 2000-2001, elle n’était que 203 880 tonnes. L’une des raisons de cette stagnation est l’ « ensablement des surfaces à cultiver et les problèmes liés à la maîtrise de l’eau».

Le manioc, le maïs, les pommes de terre, les patates douces sont également cultivés partout dans la Région.

Mais aujourd’hui, l’insuffisance des rentrées d’argent à partir des cultures traditionnelles qu’on vient d’évoquer pousse la population à la reconversion vers d’autres activités comme la pratique des cultures commerciales dont les fruits, les légumes, etc…

Les produitsagricoles dela Région sont surtout destinés à la consommation locale etàl’approvisionnementdes autreslocalités, notamment la ville d’Antananarivo.

Signalons que l’agriculture de l’Itasy est marqué par un degré d’occupation des sols très élevé, surtoutdans la partie occidentale, terre d’accueilde la Région avec ces terresfertiles . En effet,déjà en 1993, l’IREM(ImageRégionaledel’EconomieMalgache) produiteparla DirectionGénérale du Plan,indique quelesex-Firaisanad’Ampary, d’Ankaranana etde Mananasy(DistrictSoavinandriana),d’Analavoryet d’Anosibe Ifanja (DistrictMiarinarivo)sontdéjà très intensivement utilisés (le ratio de plus de 70% parrapportaux terres utilisables).

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. : PRESENTATION DE LA REGION DE L’ITASY
CHAPITRE I. MONOGRAPHIE DE LA REGION DE L’ITASY
I. ROLE ET HISTORIQUE DE LA REGION
II. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DELIMITATION ADMINISTRATIVE
II.1. situation géographique
II.2. Délimitation administrative
III. ENVIRONNEMENT ET CARACTERISTIQUE PHYSIQUE
III.1. Relief
III.2. Végétation
III.3. Hydrographie
III.4. Climat
IV. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
VI.1. Evolution de nombre de la population
VI.2. Densité de la population
VI.3. Activité de la population
VI.3.a. Population active
VI.3.b. Population inactive
V. SANTE
VI. APPROVISIONNEMENT EN EAU
VII. SITUATION ECONOMIQUE
VII.1. Les activités agricoles
VII.2. Les activités d’élevage
VII.3. Les activités de pêche
VII.4. Les activités touristiques
VII.5. Les activités minières
CHAPITRE II.LES RESSOURCES MINERALES DE LA REGION DE L’ ITASY
I. NOTION SUR LES RESSOURCES MINERALES
II. GENERALITES SUR LA GEOLOGIE DE MADAGASCAR
II.1. Les terrains sédimentaires
II.2. Le socle cristallin
III. GEOLOGIE DE L’ITASY
III.1. Constitution géologique
III.1.a. La partie orientale
III.1.b. La partie occidentale
III.2. Tectonique
PARTIE II. ELABORATION DUN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
CHAPITRE I. GENERALITES
I. NOTION SUR LE SIG.
I.1. Système d’information géographique (SIG)
I.1.a. Historique
I.1.b. Définition
I.1.c. Objectif d’un SIG
I.1.d. Fonction du SIG
I.1.e. Champ d’application du SIG
I.2. Base do données(Database)
II.2.a. Définition
II.2.b. Utilité d’une base de données
II.2.c. Conception et réalisation d’une base de données
II.2.d. Base de données SIG
I.3. Système de gestion de base de données…..
I.3.a. Historique
I.3.b. Définition
I.3.c. Composante
I.3.d. Fonction
I.3.e. Exemples
I.4. Autres définitions
I.4.a. Entité (Feature)
I.4.b. Attribut(Attribut)
I.4.c. Classe(class)
I.4.d. Thème
I.4.e. Table
I.4.f. Table attributaire
I.4.g. Lien ou relation
II. NOTION SUR LA CONSTITUTION DE LA BASE DE DONNEES
II.1. Structuration des données
II.1.a. Modélisation
II.1.b. Implémentation
II.2. Recueil ou collecte des données
CHAPITRE II. LES OUTILS DE CONCEPTION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES
I. MICROSOFT ACCESS 2003
I.1. Présentation de Microsoft 2003
I.2. Principe d’élaboration d’une base de données sous ACCESS 2003
II. LE LOGICIEL ARCVIEW 3.2
III. LE LOGICIEL MAPINFO 7.0
PARTIE III. MISE EN ŒUVRE D’UN SUSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION DE L’ITASY
CHAPITRE I.CONSTRUCTION D’UN SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQU ( SIG)
I. CONSTRUCTION DU SIG
II. NECESSITE DU SIG
III. OBJECTIF ET CONTENU DU SIG
IV. UTILISATEUR DU SIG
CHAPITRE II. ELABORATION DUNE BASE DE DONNES (BD) .
I. ACQUISITION DES DONNEES
I.1. Les données graphiques
I.2. Les données non graphiques
II. CONSTRUCTION DE LA BASE DE DONNEES…..
II.1. Structuration
II.1.a. Modélisation
II.1.a.i. Analyse des données
II.1.a.ii. Identification des Types Abstraits des Données ou TAD
II.1.a.iii. Schéma HBDS
II.1.a.iv. Validation de la structure
II.1.b. Implémentation
II.2. Traduction des données en numérique
PARTIE IV. PRESENTATION DES RESULTATS
I. PRESENTATION DE LA BD CONCUE SOUS ACCESS 2003
II. PRESENTATION DE LA BD SOUS FORME GRAPHIQUE CONCUE SOUS ARCVIEW 3.2 ET MAPINFO 7.0
III. ANALYSE SPATIALE
IV. MISE A JOURS
IV.1. Généralités
IV.2. Méthode suivie
IV.3. Saisie des données obtenues
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE