Les ressources informatiques de l’UNB
L’UNB possède cinq(OS) grands sites dont celui de Nasso, celui de l’INSSA, la cité universitaire de Belle ville, le site du secteur 22 et celui du Centre de formation et de recherche. Ce qui fait que son réseau informatique est constitué de cinq (OS) entités. Ces cinq entités sont interconnectées par une liaison radio. Au moment où nous développons ce projet, seulement quatre de ces entités (le site de Nasso, celui de l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé INSSA, celui du centre de formation et de recherche et la cité de belle ville) sont connectés à Internet par une liaison VSAT implantée sur le site de l’INSSA de capacité S Mbps entrant (downLink) et 2 Mbps sortant (upLink). Le réseau local de l’UNB est aussi connecté à l’opérateur üNATEL par une liaison spécialisée (LS). En fibre optique d’une capacité de 10 Mbps, cette liaison permettant la fourniture en connexion à Internet. Notons que depuis fin 2016, il n’y a pas de débit sur cette ligne.
Sur le plan équipement informatique, l’UNB possède plusieurs salles informatiques mises à la disposition des UFR et écoles pour des activités pédagogiques. Ces salles sont équipées d’ordinateurs utilisés dans le cadre des travaux pratiques. Nous pouvons énumérer la salle de la DPNTIC (sur le site de Nasso) composée de trente-deux (32) ordinateurs interconnectés, les salles machines de l’école supérieure d’informatiques (ESI) avec un total de soixante (60) ordinateurs fonctionnels, la salle informatique de l’INSSA qui compte trente (30) ordinateurs, la salle de l’IUT composée de trente (20) ordinateurs, la salle de ST est composée de 30 ordinateurs et la salle de IDR est contient 20 ordinateurs. Ce nombre d’ordinateurs, en comparaison avec les effectifs (au moins 30 étudiants) des étudiants dans les salles de classe et amphithéâtres montre les difficultés qu’ont les enseignants pour les travaux pratiques.
Les infrastructures (amphithéâtres, salles de TD, salle de TP)
L’UNB est subdivisée en plusieurs sites. Chaque site comporte des salles de classe mais certains comportent également des amphithéâtres. Le site de Nasso possède trois amphithéâtres dont deux (02) de 250 places et un (01) de 500 places. En plus de cela, il y a plusieurs salles de cours allant de 20 places à 100 places. On note aussi plusieurs salles de Travaux Pratique (TP) (de l’ESI, l’IUT…). Le site de l’INSSA comporte six (06) amphis tous de cinq cent (500) places, avec des salles de cours et de TP. Le site de Centre de Formation et de Recherche (CFR) ne comporte que des salles de cours et de TP. Soulignons qu’un quatrième site est en train d’être mis en place au Secteur 22 de Bobo Dioulasso. L’UNB dispose aussi de 3 salles de vidéo projection d’une capacité de 100 personnes et d’une salle informatique de 100 ordinateurs à la cité universitaire de Belle ville.
L’on peut noter une grande différence entre le nombre d’étudiants (environ 12000 étudiants) et le nombre de places qu’offrent les infrastructures de l’UNB. C’est pourquoi cette dernière fait recours à la location des salles dans d’autres institutions publiques et aussi privées de la place. Ce manque d’infrastructure est en partie la cause pour laquelle l’année scolaire ne tient plus sur 12 mois mais sur 18 à 24 mois.[7]
Ressources pédagogiques de l’UNB et expertise en TIC
L’UNB dispose d’une bibliothèque centrale et chaque UFRlEcole possède sa propre bibliothèque. Comme ressources pédagogiques, chaque UFRlEcole possède au moins un vidéo projecteur mis à la disposition des enseignants pour les cours. Chaque année, l’université recrute des enseignants chercheurs pour répondre aux besoins des UFR et Ecoles. Malgré cet effort de recrutement, le nombre reste toujours insuffisant. Le recours aux enseignants de l’extérieur (contractuels) est le seul moyen pour le moment pour les UFR et Ecoles de réussir à exécuter le programme des filières à leur charg e. En effet, on dénombre moins de deux cent (200) enseignants pour douze mille (1200) étudiants au cours de l’année académique 2015-2016. L’UNB en partenariat avec l’AUF forment certains enseignants sur les nouvelles technologies de formation. Ces formations sont particulièrement axées dans un premier temps sur l’usage de base de l’Internet pour l’animation de groupe. Dans un second temps sur la conception, le développement et l’utilisation d’un cours en ligne. Ensuite la formation porte sur la création et gestion d’un enseignement ouvert et distant. Et en fin elle porte sur le tutorat dans une formation ouverte et à distance. Un certain nombre d’enseignants de l’UNB sont déjà bien formés pour dispenser des cours en ligne mais un effort reste à fournir pour que le reste des enseignants soient formés.
Insuffisances des ressources (humaines, matérielles)
Les universités du Burkina Faso en général ont un manque cruel d’enseignants, en particulier celle de Bobo-Dioulasso en souffre. Les UFR et écoles de l’UNB font recours aux enseignants de l’extérieur du pays (Sénégal, Tunisie, Togo, France, Barcelone …) qui ne sont pas souvent disponibles au moment opportun pour les cours. Cette situation contribue aux retards et chevauchement des années académiques dans certains UFR et écoles publiques. Ce chevauchement des années académiques est aussi la cause majeure de la manifestation conjoncturelle de la crise de l’enseignement supérieur au Burkina Faso qui a empiré le retard. Dans certaines spécialités d’UFR et écoles, on remarque une insuffisance d’enseignants spécialisés. Ce manque est un handicap pour la mise en place de certaines formations. Malgré leur bonne volonté, certains enseignants spécialistes des universités du nord, ne peuvent contribuer à la formation des étudiants à cause de l’une des contraintes du système actuel qui est le cours en présentiel. Au vu de cela et des responsabilités que ces enseignants ont dans leur université, il leur est difficile de venir pour les cours. Il est important de noter aussi qu’il revient très cher pour les administrations de faire venir des spécialistes de l’extérieur. Ce problème de quantité et qualité d’enseignants peut être résolu par la mise en place d’une Formation à Distance (FAD). Les enseignants peuvent animer leur cours depuis leur résidence à travers la plateforme d’enseignement à distance.
Expression des besoins de formation
Certains travailleurs aimeraient bien suivre des formations en continu dans les universités. Formations qui leurs permettraient, d’obtenir des diplômes universitaires pour une promotion au service ou d’améliorer leur compétences [Il. Les heures de travail coïncident avec celles des cours en présentiel dans les universités publiques. Cela constitue un handicap pour le système éducatif qui n’arrive pas à satisfaire la demande en formation. La flexibilité qu’offrent les FüAD permettra aux professionnels de se faire former par les universités publiques.
Aspirations aux nouvelles approches pédagogiques
L’arrivée des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTrC) dans le monde de l’éducation et particulièrement dans les Universités et Ecoles Supérieures est un événement très important pour les acteurs de ce secteur, dans la mesure où elles viennent bouleverser les habitudes en suscitant des comportements nouveaux. L’enseignant, l’étudiant ou tout simplement le gestionnaire ou l’administrateur du système universitaire ne peut plus se contenter des méthodes classiques de travail.
En effet, le Il octobre 2005, les sept universités nationales du Bénin, du Burkina Faso et du Togo ont porté sur les fonts baptismaux le REESAO. L’objectif poursuivi par cette institution est de promouvoir une nouvelle politique de coopération universitaire axée prioritairement sur la coopération universitaire en vue de faciliter la mobilité et l’insertion professionnelle et de vulgariser l’utilisation des TIC à des fins d’apprentissage dans ledit réseau [2]. Les acteurs du système éducatif, notamment les enseignants sont appelés à se conformer aux nouvelles approches pédagogiques qui reposent sur les TIC.
|
Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 : Présentation générale
1. Présentation de la structure d’accueil..
II. Présentation du projet
Chapitre 2 Analyse de l’existant et problématique
1. Les ressources informatiques de l’UNB
II. Les infrastructures (amphithéâtres, salles de TD, salle de TP)
III. Ressources pédagogiques de l’UNB et expertise en TIC
IV. Contexte et problématique
IV.1 Insuffisances des ressources (humaines, matérielles)
IV.2 Expression des besoins de formation
IV.3 Aspirations aux nouvelles approches pédagogiques
IVA Étroitesse des bandes passantes d’accès aux ressources pédagogiques en ligne
IV.5 Étude de faisabilité d’une formation hybride
V. Les objectifs du projet
V.1 Objectif général
V.2 Objectifs spécifiques
Chapitre 3 Etude des LMS
Rédigé par Aklesso KOLA
1. Généralité sur les LMS
II. État de l’art (Présentation de quelques LMS)
11.1 Chamilo
11.2 Claroline Connect
11.3 Dokéos
II.4 Moodle
II.5 Atutor
11.6 Autre plateforme LMS
11.7 Choix de Moodle comme LMS pour l’UNB
III. Description et structuration de Moodle
IV. Identification des causes de la lenteur du chargement des pages
IV.l Les causes liées au développement des LMS
IV.2 Les causes liées au contenu des cours
IV,3 Les causes liées à la configuration et au fonctionnement du serveur
Chapitre 4 Conception des solutions
1. Solution liée aux scripts de moodle
II. Solution liée au contenu (médias) des cours
III. Compression de données
111.1 Compression d’images
111.2 Compression de vidéo
IV. Configuration du serveur d’application
IV.1 La compression des données
IV.2 La mise en cache des données
IV.3 Environnement de test
V. Mise en place d’un serveur cache
VI. La répartition des charges
VU DNS (Domaine Name Server)
VI.2 LVS (Linux Virtual Server)
VIJ Apache
VI.4 HAProxy
VI.5 Synthèse et mise en œuvre
VII. L’optimisation de la taille des ressources pédagogiques de base
VII.l Format de fichier PDF et HTML
VII.2 Outils utilisés pour la mise en ligne des contenus (livres)
VIII. Thème graphique à utiliser.
IX. Moodle sur les smartphones
X. Désactivation de certains modules
Conclusion générale
Annexe (Mise en place de GlusterFS)
Bibliographie
Télécharger le rapport complet