Les ressources en eau non conventionnelle (le dessalement)

Les ressources en eau non conventionnelle (le dessalement)

Le rôle historique de la ville de Tlemcen

Plusieurs civilisations ont marqué l’histoire de la ville de Tlemcen, ci-après une brève chronologie:La période romaine de 32 à 404 : Les Romains qui avaient à Tlemcen une colonie et un poste de cavalerie pour surveiller la grande voie d’Altava (Lamoricière, auj. Ouled Mimoun) à Numerus Syrorum (Marnia) et la plaine au Nord, avaient donné à la ville le nom de Pomaria «Les Vergers », en raison de l’abondance des jardins et des arbres fruitiers, qui font encore de la campagne tlemcénienne l’un des paysages les plus délicieux de la Berbérie tout entière. Ils avaient favorisé l’irrigation des jardins car un canal de 5 à 7 Km amenant l’eau des Cascades d’El-Ourit, bien que reconstruit plusieurs fois depuis, est utilisé aujourd’hui pour le même usage; les tlemceniens l’appellent Saguiat ennasrâni « canal du Nazaréen », c’est-à-dire « du
chrétien ».
La période Arabo-musulmane : L’avènement des arabes dans l’Afrique du Nord date de la fin du 7ème siècle, plus précisément en 671. Mais ce n’est qu’en 675 que les arabes arrivèrent à Tlemcen. 15 années après, c’est-à-dire en 690, la ville fut occupée par les Idrissides de Fès [5].En 1079 commence la période faste de l’histoire de Tlemcen, avec Youcef Ibn Tachfine et son fils Ali Benyoucef, fondateurs de la dynastie Almoravide. Elle sera suivie en 1143 de la période Almohade fondée par Abdelmoumène Ben Ali, période pendant laquelle s’affirme son expansion économique.
Mais la période du réel épanouissement de cette cité antique, reste celle qui se situe du 13ème au 16ème siècle, sous la prestigieuse dynastie des Zianides. Cette dynastie groupera dans le Maghreb Central, des territoires allant de la Moulouya, au-delà d’Oujda jusqu’au méridien de Béjaia. Tlemcen est alors capitale du Maghreb central avec le roi fondateur Yaghomracen (1236-1283), Abou Saïd Othman, Abou Ziane 1er, Abou Tachfine.
Jusqu’à présent, Tlemcen évoque en tout Tlemcenien le sentiment de la capitale de l’Algérie indépendante au moyen âge fondée par Banou Zeyan. D’ailleurs, le nombre aussi bien que la qualité de ses monuments historiques témoignent de la prestigieuse et courageuse métropole ainsi que de l’art arabo-mauresque. De 1235 à 1555 Tlemcen connaît de profondes et durables transformations, d’ordres structurelle et morphologique, donnant à la ville de nouvelles dimensions.
La période ottomane: Les Ottomans arrivèrent à Tlemcen en 1555. Durant leur règne, qui dura près de trois siècles, ils n’ont guère laissé dans les monuments qu’une restauration de la porte du sanctuaire de Sidi Boumediene et quelques aménagements de la Mosquée de Sidi Brâhim. A la population, ils ont donné un élément ethnique important, les Koulouglis. Il est resté cependant un mauvais souvenir de leur administration. Après 1830, et avant même l’arrivée des Français, la population Tlemcénienne accepta la suzeraineté du Sultan du Maroc.
La période française: Tlemcen, reprise par l’Emir Abd-EI-Kader par le traité de la Tafna en mai 1837 ne redevint française qu’en janvier 1842 [5].
La période coloniale commence en 1842 avec l’occupation définitive de Tlemcen par les Français et se termine en 1962 par l’indépendance de l’Algérie. C’est durant cette période qu’il y a eu les grands changements en aménagement urbain, qui servent d’armatures à la morphologie urbaine actuelle de la ville.

Le rôle économique de la ville de Tlemcen

Pour comprendre son rôle économique, on doit se rappeler la situation qu’elle occupe dans l’Afrique du nord et qui, dès l’antiquité, avait déterminé son importance militaire. On sait que deux voies naturelles s’y croisent, la voie Est- Ouest qui, venant de Tunisie par la vallée de Chélif ou les hautes plaines de l’intérieur, se dirige vers le Maroc à la trouée de Taza, et la voie Nord-Sud, qui met en rapport la méditerranée avec le Sahara.Honaine, port de Tlemcen nous est encore connu. A quarante Kilomètre de la frontière marocaine se creuse l’anse paisible au fond de laquelle vécut cette ville maritime, qui connut trois ou quatre siècles de prospérité.Non moins que l’importation, l’industrie locale alimentait le commerce. Tlemcen, lieu d’échange, était aussi connue comme centre producteur. C’est encore la fabrication des étoffes qui lui valait sa renommée. La concurrence de l’étranger, les exigences de la vie moderne ont bousculé cette activité industrielle plusieurs fois séculaire.

La vie sociale de la ville de Tlemcen

Cette ville est considérée comme une ville de lumière car abritant des hommes des sciences, des arts et des lettres, elle se distinguait par ses grandes écoles et ses établissements culturels mais également par ses grandes personnalités de renom.

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Table des matières

Dédicace1
Dédicace2
Remerciement
Résumé
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre 01
I.1. Introduction
I.2. La situation géographique de la wilaya de Tlemcen
I.3. La population de la Wilaya de Tlemcen
I.4. L’histoire de la ville de Tlemcen
I.4.1. Le rôle historique de la ville de Tlemcen
I.4.2. Le rôle économique de la ville de Tlemcen
I.4.3. La vie sociale de la ville de Tlemcen
I.5. L’histoire de l’eau à Tlemcen
I.6. La structure urbaine de la ville de Tlemcen
I.7. Présentation du Groupement Urbain de Tlemcen (G.U.T)
I.7.1. Répartition et évolution de la population dans le GUT
I.7.2.Aperçu climatologique
I.7.3. Aperçu géologique
I.7.4. Aperçu Hydrogéologique de la zone d’étude
I.7.5. Aperçu hydrographique de la zone d’étude
I.8. Aperçu hydraulique du G.U.T
I.9. Conclusion
Chapitre 02 
II.1. Introduction
II.2. Les ressources en eau alimentant le GUT
II.2.1. Ressources superficielles
II.2.2. Ressources souterraines
II.3. Les ressources en eau non conventionnelle (le dessalement)
II.3.1. Station Souk Tlata
II.3.2. Station Honaine
II.4. La production selon les ressources :
II.4.1. L’origine de la ressource en eau
II.5. Consommation en eau (domestique, industrie, équipements)
II.6. Réseau de distribution
II.6.1. Les Pertes et les rendements du réseau
II.6.2. Rendement production et Pertes entre production – stockag
II.6.3. Rendement primaire
II.6.4. Pertes totales et rendements globaux du réseau
II.7. Les fuites et les pertes des réseaux d’adduction :
II.8. CONCLUSION
Chapitre 03
III.1. Introduction
III.2. La dotation réelle et théorique en eau potable dans le G.U.T
III.2.1. La Dotation théorique
III.2.2 La dotation réelle
III.2.3. L’offre et la demande et le taux de satisfaction dans le G.U.T
III.3. Demande en eau et croissance démographique future du GUT
III.3.1. Estimation de la population à différents horizons (2015/2050)
III.4. Calcul des besoins
III.4.1. les besoins domestiques actuels (année 2015)
III.4.2. Les besoins actuels des équipements et de l’industrie
III.5. Les besoins futurs
III.5.1. Les besoins domestique
III.5.2.Calcul des besoins des équipements du Groupement Urbain de Tlemcen (G.U.T)
III.5.3. Calcul des besoins de l’industrie du Groupement Urbain de Tlemcen (G.U.T)
III.7.Scénario de gestion du déficit de l’eau à l’horizon
III.7.1. Scénario1 : Le dessalement pour le futur
III.7.2. Scénario 2 : L’alimentation en eau potable du GUT à partir des eaux non conventionnelles et des eaux conventionnelles
III.8. Capacité de stockage
III.9. Recommandations
III.10. Conclusion
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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