LES RESEAUX INTELLIGENTS

Transport et services

              Une vue plus courante chez les opérateurs de télécommunications consiste à découper le réseau en couches :
• un réseau de transport physique c’est-à-dire un réseau de transmission
• des réseaux fonctionnels (ou logiques) affectés à des services (téléphonie, télex, données, radiotéléphonie) qui utilisent le réseau de transport.
Ces réseaux fonctionnels peuvent eux-mêmes être découpés en couches : une couche commutation et/ou routage, une couche service proprement dite, une couche service à valeurs ajoutées,… Le réseau de transport ou de transmission relie entre eux les noeuds des réseaux de service (i.e. les commutateurs, les routeurs, les serveurs,…) et assure aussi la connexion des équipements terminaux qui permettent aux clients d’accéder et d’utiliser les services. Ces équipements sont situés chez le client (CPE : « Customer Premises Equipment ») ou sont mobiles. Topologiquement, le réseau de transmission est habituellement divisé en :
• réseau local, la partie qui relie des CPE aux noeuds d’accès des réseaux
• réseau dorsal (« Backbone », « core ») reliant les noeuds du réseau.
Les liaisons entre les sites des clients où se trouvent les CPE et le réseau sont appelées boucle locale (« local loop »).

Signal analogique et signal numérique

                 L’information émise par une source (voix, texte, image) est présentée sous une forme analogique (ex : signal électrique produit par un téléphone) ou sur une forme numérique (ex : une série de bits produit par un PC : Personal Computer). Cette information, pour être émise, est convertie en un signal d’entrée (ou message) qui peut être numérique ou analogique. Fondamentalement, un signal est toujours une grandeur physique analogique et cette discrimination réfère donc au contenu de l’information qu’il transporte. Un signal analogique prend des valeurs continues et varie en amplitude, fréquence et phase. Un signal numérique prend une série de valeurs discrètes représentées par un signal élémentaire appelé moment. Le débit de moments s’exprime en Bauds. Chaque moment qui dispose de M valeurs discrètes peut transporter log 2 M éléments binaires. Les signaux analogiques peuvent être convertis en signaux numériques et inversement par des équipements appelés codeur/décodeur (CODEC) ou modems (modulateur/démodulateurs). Le signal d’entrée n’est généralement pas adapté au milieu de transmission ; il devra être mis en forme par l’émetteur pour constituer le signal émis. Cette mise en forme peut mettre en œuvres diverses techniques de codage et de modulation. Il en est de même à la réception.

Principe du TDM

                Les signaux de communication occupent tour à tour pendant un temps bref, appelé intervalle de temps IT (« TS Time-slot ») toute la ressource spectrale de la liaison de transmission. Un temps de garde peut dans certains cas séparer les différents IT’s. Le système TDM/TDMA se présente sous 2 variantes :
• TDM/TDMA synchrone ou TDM à allocation fixe (« fixed-assignment »).
Un TS est alloué périodiquement, pendant 1 trame ou un cycle, à chaque source. L’ensemble des TS pendant 1 cycle constitue une trame. Ce mode est efficace si le trafic de la source est régulier. La position du TS dans la trame identifie la source. Si le trafic est sporadique, beaucoup de TS sont inutilisés et la capacité du système de transmission est inefficace.
• TDM/TDMA asynchrone (connu aussi sous les noms de multiplexage TDM statistique, TDM à allocation dynamique,…).
Les TS disponibles peuvent être alloués à toute source qui a des informations à émettre. Il faut donc une information supplémentaire d’adressage. L’avantage du TDM/TDMA asynchrone est de disposer d’une capacité supplémentaire en terme de débit qui peut être allouée à d’autres utilisateurs ou de pouvoir transmettre à un débit plus économique.

SDH (Synchronous Digital Hierarchy)

                L’inconvénient de la PDH est qu’il faut démultiplexer complètement l’ensemble des différents ordres de multiplexage pour extraire un signal. De plus la synchronisation de chaque émetteur avec chaque récepteur est nécessaire pour une transmission sans erreur. Ceci est parfois délicat à obtenir dans des systèmes où les horloges donnant le rythme sont réparties sur les émetteurs et les récepteurs. Pour palier ces problèmes une nouvelle hiérarchie de système de transmission a vu le jour : la « Hiérarchie Numérique Synchrone » ou « Synchronous Digital Hierarchy (SDH en Europe et SONET aux USA). L’un des principaux aspects est que tous les équipements de cette hiérarchie de « multiplexeur » possèdent la même horloge. Cela peut s’obtenir si une seule horloge délivre des impulsions donnant le rythme à tous les équipements de l’ensemble du réseau national via un réseau de fibres optiques. Le premier niveau de cette hiérarchie est le STM1 (155,52 Mbit/s) (STM : Synchronous transfer module). Les niveaux supérieurs sont :
• STM 4 à 622,08 Mbit/s
• STM16 à 2488,32 Mbits/s (dit 2,5Gbit/s)
• STM 64 à 9953,28 Mbits/s (dit 10 Gbit/s)
Ces informations ne transitent plus sur des câbles, mais sur des fibres optiques.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I . RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS
I.1 Présentation
I.2 Classification des réseaux de télécommunications
I.2.1 Architecture technique
I.2.1.1 Réseaux commutés
I.2.1.2 Réseaux de diffusion
I.2.1.3 Réseaux cellulaires
I.2.2 Transport et services
I.2.3 Services
I.3 Réseau de transmission
I.3.1 Signal et transmission
I.3.1.1 Signal analogique et signal numérique
I.3.2 Transmission analogique et numérique
I.3.3 Multiplexage
I.3.3.1 Principe du multiplexage
I.3.3.2 FDM et TDM
I.3.3.3 WDM (« Wavelength Division Multiplexing »)/DWDM (« Dense WDM»)
I.3.4 Systèmes numériques
I.3.4.1 PDH (Hiérarchie numérique plésiochrone)
I.3.4.2 SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
I.4 Systèmes de commutation
I.4.1 Commutation par circuits
I.4.2 Commutation par paquets
I.4.2.1 Commutation par paquets (X25)
I.4.2.2 Relais de trame et la commutation de trames (« Frame Relay » et « Frame Switching »)
I.4.2.3 ATM (Asynchronous Transfer Mode)
I.5 Signalisation et gestion
I.5.1 Signalisation
I.5.2 Signalisation CCITT N°7
I.5.3 Gestion du réseau
I.5.3.1 Hiérarchie fonctionnelle du RGT
I.5.3.2 Aires fonctionnelles du RGT
I.6 Réseaux d’accès
I.6.1 Réseaux d’accès fixe
I.6.1.1 Réseau Téléphonique Commuté (RTC)
I.6.1.2 Technologies xDSL
I.6.1.3 Réseaux de données IP et Ethernet
I.6.1.4 Liaisons par fibre optique
I.6.1.5 Accès par câble – HFC (Hybrid Fibre Coax)
I.6.1.6 Courant porteurs de ligne (CPL)
I.6.2 Réseaux d’accès fixe sans fil/radio
I.6.2.1 Boucle locale radio (BLR)
I.6.2.2 Accès satellite
I.6.2.3 Réseaux locaux sans fil (WLAN Wireless Local Area Network)
I.6.2.4 L’accès sans fil Bluetooth
I.6.2.5 Téléphonie sans fil : le DECT
I.6.3 Les réseaux d’accès mobile
I.6.3.2 Réseaux 3G UMTS
I.7 Réseau Téléphonique Commuté (RTC)
I.7.1 Organisation du RTC
I.7.2 Architecture du réseau commuté
I.7.3 Techniques de multiplexage
I.7.4 Règles d’acheminement
I.7.5 Autocommutateurs
I.7.6 Inconvénients du RTC
CHAPITRE II . LE RESEAU INTELLIGENT (RI)
II.1 Contexte
II.2 Place du réseau intelligent dans l’architecture réseau
II.3 Principes du Réseau Intelligent
II.3.1 Définition du RI (Réseau Intelligent)
II.3.2 Objectifs
II.3.3 Processus de normalisation
II.3.4 Domaine d’application et développement du réseau intelligent
II.3.5 Bases de l’architecture
II.3.6 Organisation du RI
II.3.7 Exemples typiques de services
II.4 Modèle conceptuel, INCM (Intelligent Network Conceptual Model)
II.4.1 Plan de Service
II.4.2 Plan fonctionnel global
II.4.2.1 SIB (Service-Independent Building Blocks)
II.4.2.2 Exemple de service de filtrage
II.4.3 Plan fonctionnel distribué
II.4.3.1 Architecture fonctionnelle du RI
II.4.3.2 Entités fonctionnelles
II.4.3.3 Mise en application
II.4.3.4 Modélisation du traitement d’appel. Rec.Q 1214/CS1
II.4.4 Plan physique
II.4.4.1 SSP (Service Switching Point)
II.4.4.2 SCP (Service Control Point)
II.4.4.3 SDP (Service Data Point)
II.4.4.4 IP (Intelligent Peripheral)
II.4.4.5 AD (Adjunct)
II.4.4.6 SN (Service Node)
II.4.4.7 SSCP (Service Switching and Control Point)
II.4.4.8 SMP (Service Management Point)
II.4.4.9 SCEP (Service Creation Environment Point)
II.4.4.10 SMAP (Service Management Access Point)
II.5 TINA (Telecommunication Information Networking Architecture)
II.5.1 Présentation
II.5.2 Architecture
II.5.2.1 Architecture de traitement
II.5.2.2 Architecture de service
II.5.2.3 Architecture de gestion
II.5.2.4 Modèle d’architecture
II.6 Réalisation d’un réseau intelligent
II.6.1 Architecture IN/1 (Intelligent Network/1)
II.6.2 Architecture IN/1+
II.6.3 Architecture IN/2
II.6.4 Mise en œuvre du réseau intelligent de France Télécom
II.6.4.1 Réseau pré-intelligent
II.6.4.2 Réseau intelligent de France Télécom
II.7 Services sur réseau intelligent
II.7.1 Services et éléments de services
II.7.2 Services de CS-1
II.8 Création de services sur RI
II.8.1 Le cycle de vie de développement des services
II.8.1.1 Expression des besoins
II.8.1.2 Spécifications externes
II.8.1.3 Conception préliminaire
II.8.1.4 Conception détaillée
II.8.1.5 Codage
II.8.1.6 Test unitaire
II.8.1.7 Intégration
II.8.1.8 Validation
II.8.1.9 Déploiement
II.8.1.10 Maintenance
II.8.2 Les facteurs non techniques de la création de services
II.8.2.1 Les acteurs
II.8.2.2 Le marché des services
II.8.2.3 Critères de choix du RI pour implémenter un nouveau service
II.9 Gestion des services du RI
II.9.1 La normalisation de la gestion du RI
II.9.2 Fonction de gestion d’un service sur le RI
II.10 Evolution du réseau intelligent depuis 1996/1997
II.10.1 Evolution des standards relatifs à la normalisation des RI
II.10.2 Evolution de l’architecture
II.10.3 Evolution de la commande d’appel
II.10.3.1 Gestion de configuration d’appels complexes
II.10.4 Interaction de services
II.10.5 Coexistence de plusieurs services
II.10.6 Evolution de la commande d’un périphérique intelligent
II.10.7 Evolution des interfaces vers la base de données
CHAPITRE III . SIMULATION DE SERVICES DU LIBRE APPEL EN JAVA
III.1 But de la simulation
III.2 Choix du langage et des logiciels de simulation
III.3 Le libre appel
III.4 Hypothèses et contraintes
III.4.1 Architecture du réseau
III.4.2 Plan de numérotation et taxation
III.4.3 Personnalisation de service
III.5 Organigramme de la simulation
III.6 Présentation de l’application
III.6.1 Fenêtre d’accueil
III.6.2 Fenêtre « simulation »
III.6.3 Fenêtre « personnalisation de service »
III.7 Exemple de manipulations
CONCLUSION
ANNEXE 1. ARCHITECTURE DU MODELE DE REFERENCE OSI
ANNEXE 2. LE MODELE DE L’UIT-T
ANNEXE 3. LE LANGAGE SQL
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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