Des acteurs et des actrices
Dans le cadre de nos recherches, nous avons choisi de faire débuter la deuxième moitié du XVIIe siècle en 1654, date de l’inventaire après-décès d’un libraire mal connu jusqu’ici : Antoni Joan Escayola. Parmi les sources consultées, il apparaît comme « jeune libraire de Perpignan » dès 1649, il meurt le 21 septembre 1654 et exerce le métier de libraire au moins jusqu’au 31 août de la même année puisque ce jour « Anthoni Joan Escayola llibrater de Perpinya »reçoit un paiement suite à l’achat d’un livre . À sa mort, il habite une maison, dans laquelle se trouve sa boutique, située « in parrochia S[anc]ti Joannis in platea dels tres Reys confrontatus cum […] vico de la argentaria » . En 1656, sa librairie est vendue à Esteve Bartau , imprimeur qui semble cependant actif avant cette date. En effet, il est connu en tant que typographe dès 1638 et au moins jusqu’à l’année 1657 puisque le 2 janvier « Esteve Bartau estamper » achète du linge de maison lors d’une vente aux enchères . J. Comet le dit actif jusqu’en 1659 , lui attribuant l’impression d’un livre dont l’adresse typographique n’a pas été vérifiée à ce jour . En outre, sa période d’exercice correspond probablement à celle d’A. J. Escayola, ce-dernier était certainement présent et actif à Perpignan avant 1649, et il semble acquérir le fonds de sa librairie et quelques outils plutôt que le local en lui même. D’après les pages de titre des œuvres imprimées par E. Bartau, il semble avoir exercé dans plusieurs endroits de Perpignan. Deux opuscules, l’un sorti des presses en 1638 et l’autre en 1643 , situent l’imprimerie d’E. Bartau à la rue de « santo Domingo », c’est à dire la rue de la Révolution française actuelle. Puis, en 1645, il imprime un livre « al carrer de la Argentaria », soit la rue de l’Argenterie actuelle.
Enfin, les deux dernières œuvres imprimées par E. Bartau et portant une adresse typographique, publiées en 1651 , situent son imprimerie « en la calle de Espira » qui correspond à l’actuelle rue Lazare Escarguel . Ainsi, E. Bartau change de local au cours de sa vie de professionnelle mais reste toujours au sein de la paroisse Saint Jean. Son fils, Jean Barteau, lui succède , probablement vers la fin des années 1650. Aucun document imprimé par ses soins ne nous est parvenu mais il semble avoir tenu une imprimerie durant une période coïncidant avec un autre acteur du livre : Joan Figuerola.
Ce-dernier participe à la librairie perpignanaise dès 1659, « Joan Figuerola llibrater » se marie à Perpignan en janvier de cette année , et jusqu’en 1674, année de son décès qui semble se produire entre la fin de mois de novembre et le début du mois de décembre quand son épouse est « veuve » . En 1660 il est locataire d’une maison située à la place Neuve , rebaptisée place des Poilus de nos jours , mais cette même année il imprime un opuscule « al carrer de la Fustaria », la rue de la Fusterie actuelle dans la paroisse Saint Jean . En 1663, il loue pour deux ans une maison « in parrochia S[anc]ti Joannis et in vico vocato dels tres reys », donc dans la même zone où habitait et travaillait A. J. Escayola dix années auparavant. Cependant, d’après la localisation décrite dans les sources consultées, les noms des voisins ne correspondent pas, alors la maison louée par J. Figuerola n’est sûrement pas celle qui avait été occupée par A.J. Escayola. De plus, deux ans après, J. Figuerola semble être revenu, au moins pour travailler, à la place Neuve puisqu’il y imprime des placards en 1665 , et il y reste vraisemblablement jusqu’à la fin de son activité vu qu’en 1674 ses biens sont inventoriés dans sa maison, avec l’imprimerie et la boutique, située « in parrochia S[anc]ti Joannis et in platea vocata plassa nova ». Dans les documents d’archives consultés au cours de nos recherches, les notaires situent cette place dans la paroisse saint Jean alors qu’elle est aussi considérée comme dépendant de la paroisse NotreDame de La Réal . La place Neuve est, en fait, à la limite entre les deux quartiers, située au Nord de la paroisse La Réal et au Sud de la paroisse saint Jean. Mais, comme J. Figuerola demande à avoir sa sépulture dans la chapelle du Saint Sacrement à l’église saint Jean-Baptiste , alors la place Neuve est, probablement, sous l’autorité religieuse de la paroisse saint Jean. Dans son testament, J. Figuerola lègue sa maison à son épouse, Ignes Figuerola, qui prend la direction de l’imprimerie en 1674 à la mort de son mari et y reste au moins jusqu’en 1687 puisque durant cette année l’église paroissiale de Vinça achète des imprimés à « la casa Figarola ». En outre, Ignes Figuerola semble exercer dans le même lieu que son époux car en 1687 sa maison est encore située à la place Neuve.
Des liens avec l’extérieur
En premier lieu, il convient de s’intéresser à des acteurs du livre qui participent au monde du livre à Perpignan à travers plusieurs des libraires et imprimeurs qui y sont établis : les Boude.
Les membres de la famille Boude sont connus dans le monde du livre toulousain pour y avoir exercé en tant qu’imprimeurs-libraires, cette famille fait partie des dynasties d’imprimeurs qui se développent dans la ville languedocienne et qui consolident leur importance tout au long du XVIIe siècle . Le premier membre de cette famille à intervenir à Perpignan est Jean Boude, il a le titre d’imprimeur du roi, des États généraux de la province du Languedoc et de l’université de Toulouse, et aurait exercé entre 1607 et 1684.
Le 31 juillet 1660, Jean Boude, présenté comme libraire de Toulouse et imprimeur du roi en Languedoc, et Joan Figuerola, libraire de Perpignan, passent un contrat et créent, ensemble, une société pour quatre ans. Le contrat précise que la société créée vaut « per tot lo treball de imprimir y relligar tot lo que se offerira durant dit temps en la p[rese]nt vila aixi per la expeditio de qualsevols Memorials […] com per la expeditio y relligacio de qualsevols llibres ». Les deux imprimeurs accordent que les impressions qu’ils feront ensemble devront porter leurs deux noms et ils s’intéressent à la question de la langue puisqu’ils décident que l’adresse typographique sera « en llati catala, o, frances segons requerira la materia que se imprimira ». La langue employée sur les pages de titre dépendrait donc davantage du thème des imprimés plutôt que de leur langue ? Ou bien, la langue fait partie de « la materia » qui désignerait le contenu du livre dans son ensemble. Jean Boude s’engage aussi à compléter les fournitures et outils dont dispose déjà J. Figuerola en lui fournissant par exemple du papier, des livres imprimés, des estampes et des caractères d’imprimerie supplémentaires. Puis, la question de la langue revient avec l’envoi par J. Boude, pour assister J. Figuerola, d’un apprenti qui devra être capable d’imprimer en « totas llenguas ». C’est-à-dire, sûrement, au moins le latin, le catalan, le castillan, et le français, les langues de la Province dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. En contrepartie, J. Figuerola s’engage à travailler exclusivement pour J. Boude et ne pourra donc pas s’associer avec d’autres personnes. De plus, la venue de J. Boude à Perpignan est facilitée par le comte de Noailles, titre du gouverneur de la province du Roussillon nommé par Louis XIV , qui met à sa disposition une maison à Perpignan. Alors, s’agirait-il d’une astuce du nouveau pouvoir afin de « franciser » le Roussillon ? Faire intervenir un imprimeur de langue française aux côtés d’un imprimeur qui manie peu, ou pas du tout, cette langue permettrait d’insérer la langue du roi dans le monde de l’écrit perpignanais. Cependant, ce n’est pas la première association de J. Boude avec un imprimeur d’une autre ville et c’est, peut-être, pour lui, un enjeu économique. De l’association de J. Boude et J. Figuerola, une seule œuvre nous est parvenue datant de 1662 et portant, effectivement, leurs deux noms. Pourtant, ils semblent mettre un terme à leur société durant la même année et en 1666 le seul nom de « Joan Boude, impressor del rey » figure sur la première page d’un livre , imprimé à Perpignan en langue catalane.
Production locale et possession du livre
À partir du XVIe siècle et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Perpignan est l’unique lieu en Roussillon à connaître une activité typographique. À travers une présentation de la production imprimée perpignanaise, nous tenterons de montrer sa dynamique et la nature de ses imprimés. Puis, dans une vision négociante où l’offre est liée à la demande, les possesseurs de livres seront étudiés, en prenant en compte certains aspects du contexte culturel dans lequel ils agissent.
La production imprimée
En prenant en compte, ici, seulement les imprimeurs ayant exercé à Perpignan en tant que tels et dont le nom figure dans les ouvrages qui nous sont parvenus et qui ont été identifiés d’après la Cronologia d’impressions rosselloneses , alors, entre 1654 et 1715, il y a 15 imprimeurs établis qui ont imprimé environ 86 ouvrages. Cependant, pour certains livres, le nom de l’imprimeur est inconnu mais Perpignan est mentionnée comme lieu d’impression, ce qui avance à 103 le nombre d’ouvrages ayant été imprimés à Perpignan dans la deuxième moitié du XVII e siècle. Un tableau, ci-dessous, permet de clarifier la progression de la production de l’imprimerie perpignanaise pour cette période.
Ainsi, entre 1654 et 1715, en moyenne, environ 1,7 titres sont imprimés à Perpignan chaque année et chacun des quinze imprimeurs, sans prendre en compte ceux dont l’identité reste inconnue, produit près de 6,8 imprimés. Si les durées d’activités et les taux de production varient d’un imprimeur à un autre, Perpignan, avec ses 15 imprimeurs connus et répartis dans deux principales imprimeries, se place comme une ville de production typographique moyenne. En effet, la capitale du Roussillon reste loin derrière les grandes villes mais est plus active que d’autres espaces urbains comparables. Par exemple, à la même époque, Gérone, Lérida et Tarragone ne disposent que d’une seule imprimerie chacune alors que Barcelone en compte 23, Madrid en comprend 52 et il y a à Paris, durant l’ensemble du XVIIe siècle, 75 imprimeries.
De plus, Perpignan semble s’insérer dans les variations de l’activité typographique de son temps. En effet, même si le taux de production imprimée de Perpignan peut difficilement être comparé à celui d’une grande ville comme Barcelone, on peut, toutefois, noter que l’imprimerie des deux villes évolue de façon similaire.
Aussi, quand Barcelone augmente sa production dès 1660 et surtout à partir des années 1670 puis connaît une décroissance dès la fin du siècle et le début du XVIIIe siècle , on remarque que Perpignan, surtout dans le dernier tiers du XVIIe siècle, voit sa production augmenter avec des imprimeurs comme François Vigé, Barthélémy Breffel, la veuve de Joan Figuerola et les Reynier.
Cependant, dans l’ensemble de cette production, les imprimés ne peuvent pas tous être admis comme étant des livres. Xevi Camprubí i Pla, dans son étude, classe les imprimés selon le nombre de pages qu’ils contiennent, alors les ouvrages à partir de 100 pages sont considérés comme des livres, ceux entre 12 et 100 pages comme des opuscules et ceux comprenant moins de 12 pages comme des feuillets . En se référant à la description détaillée des ouvrages répertoriés dans le Catàleg d’impresos rossellonesos il a été possible d’établir une classification.
Même si ces résultats doivent être utilisés avec prudence, l’inventaire de la production typographique perpignanaise n’est pas terminé et il y a sûrement de nombreux ouvrages qui ont été perdus, ils permettent néanmoins une première estimation de la capacité des presses de Perpignan entre 1654 et 1715. Par exemple, on voit que 40 livres ont été imprimés durant cette période, c’est à dire une soixantaine d’années, alors, en moyenne, Perpignan produit environ 0,66 livre chaque année. À la même époque, entre 1653 et 1725, Barcelone voit sortir de ses presses 841 livres , soit, en moyenne, 11,7 livres par an. Aussi, avec des références précises sur la démographie et le nombre d’habitants durant ces périodes dans ces deux villes et en s’appuyant sur des chiffres établis pour d’autres villes comparables à Perpignan, des comparaisons permettraient une meilleure vision de la place de l’imprimerie et du livre à Perpignan.
Enfin, si l’activité de l’imprimerie est révélatrice, pour certains aspects, de la place de la culture dans une société, le contenu des ouvrages reflète, en partie, les intérêts culturels de cette population. ÀPerpignan, dans la deuxième partie du XVIIe siècle, les textes suivent les mêmes orientations qui étaient présentes au siècle précédent et la religion domine parmi les thèmes abordés, principalement avec des œuvres de morale religieuse, de dévotion, des vies de saints et des goigs*, spécialité catalane. Puis, l’apprentissage et l’enseignement semblent susciter un certain intérêt, particulièrement en ce qui concerne la grammaire et la langue latine. Finalement, sont représentés, mais minoritaires, le domaine juridique, surtout sous forme de factum*, les sciences, notamment la médecine et l’agriculture, et la littérature. Ces thématiques ne sont pas particulières à la capitale du Roussillon, Roger Chartier les remarque aussi à Grenoble, à la même époque et en étudiant les appropriations du livre par un public « populaire », où le religieux prime sur les livres d’apprentissage de la langue et où la littérature et l’histoire restent marginales . Aussi, dans son étude sur le commerce du livre en Galice, Ofelia Rey Castelao relève que sur les 750 imprimés qui sortent des presses de Santiago de Compostelle entre 1600 et 1800, 70 % concernent le domaine religieux.
En outre, ces grands axes thématiques perdurent dans l’imprimerie perpignanaise du XVIIIe siècle, avec, néanmoins, quelques variations et une progression du thème juridique et des textes officiels . Enfin, en règle générale, « dans la société d’Ancien Régime le livre religieux tient une place prépondérante » et, en ce sens, l’imprimerie perpignanaise évolue plutôt conjointement avec la société de son temps.
Finalement, si les thèmes des textes imprimés à Perpignan perdurent durant la deuxième moitié du XVIIe siècle, les langues employées connaissent davantage de changements. Aussi, « sont présentes la langue du pays (le catalan), celle universelle et commune (le castillan), celle de la culture (le latin) et celle du nouveau pouvoir politique (le français) », et l’imprimerie perpignanaise pourrait être un reflet de l’évolution de ces langues en Roussillon.
Des lecteurs ?
Les presses perpignanaises produisent, donc, des livres. Cette production semble davantage dirigée à une consommation locale plutôt qu’à une exportation, alors, des lecteurs habitent-ils la capitale roussillonnaise ? Qui sont les possesseurs de livres à Perpignan durant la deuxième moitié du XVIIe siècle ? Nous tenterons de répondre à certains aspects de ces interrogations après une présentation du contexte culturel de la société perpignanaise de cette période.
Le contexte culturel
À partir de la bibliographie consultée et afin de contextualiser les apports des documents d’archives traités tout en replaçant le sujet dans son cadre théorique, l’objectif ici est de mieux comprendre, à travers une vision globale, les différents niveaux d’accès à la culture et sa place dans la société perpignanaise du XVIIe siècle.
Des domaines du culturel, proches, à notre sens, du milieu du livre, ont été choisis afin de tenter de cerner des pratiques culturelles et des appropriations des objets culturels qui évoluent en même temps que la Province change de souveraineté.
En considérant ici que l’accès à la culture écrite et au livre dans une société peut dépendre des niveaux d’alphabétisation , il faut alors s’intéresser d’abord aux moyens dont dispose une population pour accéder à l’apprentissage des langues. Le livre s’adresse, en premier lieu, à celui qui sait lire, et celui qui écoute dépend de celui qui partage sa lecture à haute voix et qui, donc, connaît la langue. Il est intéressant de noter que pour étudier et mesurer les différents niveaux d’alphabétisation, les chercheurs ont recours à deux méthodes principales : ils se basent sur la capacité à signer des individus et sur la possession de livres par les particuliers. L’une comme l’autre ont leurs limites : savoir signer est, peut-être, un maigre indicateur de la capacité à manier les lettres, posséder un livre ne sous-entend pas forcément qu’il soit lu et, inversement, lire et être lecteur est possible en ne possédant aucun livre . Cependant, les résultats obtenus permettent une vision intéressante de la relation d’une population avec l’écrit, ou plutôt ils permettent d’appréhender, au moins en partie, dans quelle mesure l’écrit peut atteindre la population.
Les gens du livre et leur(s) métier(s)
Ce premier point propose une présentation de certains aspects du parcours de vie et des conditions d’exercice des acteurs du livre dans la deuxième partie du XVIIe siècle à Perpignan afin de mieux comprendre leur place, et donc celle du livre et de l’écrit, dans cette société.
Trajectoires personnelles
Depuis la fin du XVIe siècle, la production typographique ne connaît pas de rupture à Perpignan. Au début du siècle suivant, l’activité d’une imprimerie est sauvegardée par des imprimeurs qui se succèdent et « à partir de la deuxième moitié duXVII e siècle l’imprimerie se diversifie, c’est à dire, elle est partagée par plusieurs imprimeurs, qui dans certains cas établiront des dynasties ». Alors, la capitale roussillonnaise aurait connu deux « lignées », composées d’imprimeurs qui se seraient relayés « par héritage ou rachat du fonds ». Ces successions connotent-elles des liens ? En prenant en compte aussi les acteurs du livre qui semblent se consacrer plutôt à la librairie, nous tenterons ici de comprendre dans quel contexte ces individus sont devenus des professionnels du livre à Perpignan. D’où viennent-ils ? Le métier se transmet-il ? Comment ? Comment sont-ils intégrés dans la société perpignanaise ?
Esteve Bartau, le premier acteur de notre chronologie, est donc imprimeur à Perpignan entre 1638 et 1657. C’est durant son activité que le paysage de l’imprimerie perpignanaise change en accueillant plusieurs typographes simultanément . Peu de documents le concernant ont pu être recueillis, mais il semble qu’il aurait travaillé chez un autre imprimeur, Lluís Roure, qui aurait été en activité entre 1624 et 1637 . Dans l’année suivante, E. Bartau aurait donc repris l’atelier de L. Roure et y aurait peut-être appris le métier. Comme vu précédemment, Jean Bartau, fils d’Esteve, prend la suite de son père et travaille encore « lorsque la France fit la conquête de Perpignan», donc en 1659. Si l’origine géographique d’E. Bartau ne peut être localisée dans l’état actuel de nos recherches, il semble que son fils soit originaire de la Province, et peut-être de Perpignan, puisque « le 9 février 1625, Clara Roure, épouse de Roure, llibreter, tient sur les fonts baptismaux, Jean Bartau, fils d’Estebe Bartau, estamper ». Alors, L. Roure et E. Bartau seraient unis par un lien familial ? Cette seule information ne permet pas de déterminer un degré de parenté, cependant elle montre une certaine proximité entre un imprimeur et son prédécesseur.
|
Table des matières
Abréviations et signes critiques
Remerciements
Avant-propos
Introduction
Première partie: Le monde du livre
I. Les gens du livre: un aperçu
I.1. Des acteurs et des actrices
I.2. Des liens avec l’extérieur
II. Production locale et possession du livre
II.1. La production imprimée
II.2. Des lecteurs ?
II.2.A) Le contexte culturel
II.2.B) Des possesseurs
Deuxième partie : gens du livre, métiers, livres et circulations
I. Les gens du livre et leur(s) métier(s)
I.1. Trajectoires personnelles
I.2. L’exercice des métiers
I.2.A) Le commerce : la librairie
I.2.B) Des spécialités
II. Livres et circulations
II.1. Circulations négociantes
II.1.A) Les réseaux du livre avant et après 1659
II.1.B) Le marché du livre et le traité des Pyrénées
II.2. Circulations culturelles
II.2.A) Les thèmes des livres avant et après 1659
II.2.B) Les langues des livres avant et après 1659
Conclusion
Glossaire
État des sources
Bibliographie
Annexes
Table des tableaux, figures et illustrations
Télécharger le rapport complet