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Études sociologiques
Les sociologues travaillent aujourd’hui à comprendre cet ordre établi, ses bénéfices, ses dangers et ses doutes.
Pour certains sociologues, l’ordre établi est bon.Il faut certes veiller en éviter les dérives mais il offre au plus grand nombre la liberté de profiter du sport tel qu’il le souhaite : sports de masse, sport d’élite, facilitéd’accès à un grand choix de spectacles de qualité, création d’emplois, etc.
Pour d’autres sociologues, l’ordre établi est mauvais. Culte de l’activité, culte du fort et du beau, culte de l’argent, culte du loisir, culte du spectacle, culte de la nation : telles sont les vraies motivations du sport. Pour eux, le sport est l’activité la plus aboutie de ce qui éloigne l’Homme de la vraie vie : la réflexionvoire la méditation, la solidarité entre forts et faibles, le respect de la nature, la volonté d’action constructive et non oisive, ou encore le désir d’humilité.
Sport et gouvernements
En ce moment, le sport est devenu un moyen pour les gouvernements de s’identifier afin de promouvoir leurs valeurs. Certains auteurs ont donc procédé à une analyse critique marxiste du sport et des gouvernements.
Les exploits sportifs peuvent être utilisés à des insf de propagande pour fortifier l’identité nationale ou montrer la supériorité d’unsystème (par exemple l’importance du sport de haut niveau dans les anciens régimes communistes) ou comme composante fondamentale de certaines idéologies (par exemple le héros aryen aux Jeux olympiques d’été de 1936).
Le sport peut aussi être employé pour enseigner desnotions telles que la persévérance, la maîtrise de soi, le respect de l’adversaire, la tolérance ou le désintéressement.
Les types de relations sociales au sein d’une organisation
L’être humain est un être relationnel car les relations définissent un aspect essentiel de son être social ; tout individu se trouve reliéd’une manière quelconque à autrui.
Caractéristiques de la relation
Il existe deux grands types de relations:
– les relations conventionnelles qui sont prescrites plus ou moins fortement par des normes sociales et hiérarchiques ; c’est le cas des relations professionnelles, cas où la relation n’est pas librement choisie.
– les relations non conventionnelles, qui font intervenir une dimension plus personnelle ; dans ce cas, la relation se traduit par un choix libre et une implication plus grande.
Les relations sociales sont régies par des normes ociales de conduite : les gens adoptent des rôles suivant ce qui est considéré comme désirable socialement au niveau de leur comportement ; une relation est également fonction de la situation et du lieu dans lesquels elle se déroule ; enfin dans une relation,les interlocuteurs produisent souvent leurs propres règles de fonctionnement.
Les relations sociales s’organisent suivant la fonction psychosociale des interlocuteurs ; c’est- à- dire qu’elles font appar aître des différences sociales objectives.
Formes et niveaux de la relation
Les formes de la relation
-La relation interpersonnelle ou la relation à l’au tre : cette conception montre que, dans la relation, c’est à partir de l’individu , considéré comme une unité et un pôle de consistance, que se développent les liens avec autrui.
-La relation organisationnelle ou la relation aux normes : cette forme de relation montre que l’individu est inséré dans un tissu social dont la fonction essentielle est de l’intégrer à des situations qui, par ailleurs, le conditionnent.
-La relation sociale ou la relation à la différence : l’individu n’est pas seulement inséré dans des organisations, sa relation avec autrui est déterminée par son appartenance à une catégorie sociale définie, à une ethnie, à une classe d’âge. Cet ensemble de facteurs détermine toute relation en créant des distances socio- culturelles entre les individus (langage, style de vie, habillement …).
Les niveaux de la relation
Ils sont liés à l’état de développement ou d’approfondissement d’une relation :
– le premier niveau est défini par un contact zérodans lequel deux individus sont mis en présence l’un de l’autre, mais sans se connaître ; il se caractérise par une prise de conscience de la présence d’autrui dans laquelle l’un des pôles prend en compte l’existence de l’autre qui, à son tour, pourra réagir à l’atten tion qui lui est portée. Ce stade est en quelque sorte le préambule de la relation.
– le deuxième niveau est défini par la relation superficielle entre deux personnes.
Celle- ci s’établit, par exemple, autour de centres d’intérêts communs, le cinéma, l’actualité, la musique… Elle peut se constituer au ssi à travers les rôles joués par chacun : échanges avec des collègues de travail, des voisins, des commerçants du quartier… La plupart de nos relations quotidiennes s’édifient habituellement sur ce mode et ne dépassent pas ce contact superficiel.
– le troisième niveau est défini par la réciprocité:il y a une connaissance mutuelle plus grande et le désir de poursuivre des buts communs ; ce niveau comporte des variantes, allant de la réciprocité partielle à un partage plus profond qui transforme des intérêts communs en relations d’attachement et d’amour.
le domaine sportif à Madagascar
Le cadre institutionnel est la base de l’efficacité de toute organisation. Toute institution a besoin-pour fonctionner de manière cohérente, de définir une politique, en tenant compte des valeurs supérieures et de divers paramètres tels que : l’environnement, l’objet de son action et sa parfaite connaissance. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports a la lourde tâche de choisir entre ces politiques s uivantes : promouvoir le sport pour tous, ou s’investir vers le sport de haut niveau, ou poursuivre les deux lièvres à la fois.
Le sport en général à Madagascar
Les Activités Physiques et Sportives, et surtout la pratique de haut niveau, sont subventionnées en grande partie, à Madagascar, par l’Etat, par l’entremise du Ministère de la Jeunesse et des Sports. A cet effet, le MJS a créé le Fonds National pour la Promotion et le Développement du Sport à Madagascar par le Décret n°93961 du 14 Décembre 1996, modifié par le Décret n°96 736 du 21 Août 1996.
Nous allons fixer les cadres institutionnels qui régissent une ligue sportive en général, ou qui déterminent les activités, les mionsss et attributions d’une Ligue sportive du HB en particulier.
Nous allons donc nous référer à la loi 97-014 du 08Août 1997 portant organisation de l’Activité Physique et Sportive à Madagascar.
Dans son chapitre I et article 2, les Fédérations Sportives sont des délégations de pouvoir du MJS, qui est le ministère de tutelle du sport à Madagascar.
Dans cette même loi, la gestion du sport est structurée comme suit :
– les Fédérations sportives.
– Les Ligues Régionales.
– Les sections.
– Les clubs.
Chaque Fédération doit être fondée selon cette struct ration :
– le club sportif : créé à l’aide des groupes d’individus ayant la volonté de travailler ensemble sur la même discipline.
– L’ensemble des clubs vote les membres de section.
– Les sections élisent les membres du Comité directeur de la Ligue dont au moins deux.
– L’ensemble des Ligues se réunit pour voter les membres de la Fédération sportive de la discipline.
Les règlements intérieurs de chaque comité directeude cette structure doivent être à l ’image des règlements intérieurs de chaque Fédération sportive concernée.
Selon le texte en vigueur, la mise en place des ligues doit être conforme aux lois et selon l’article 1er de l’arrêté n°10528/2000/MJS du26 Septembre 2000 ; tels sont les différents composants, les modalités d’élection, sledispositions financières, les activités et les réunions de l’Assemblée Générale qui constituenune Ligue.
Le Hand Ball
Parmi les cinq Fédérations de sports collectifs existants à Madagascar telles que le Football, le Basket-ball, le Volley-ball, le Rugby, la Fédération Malagasy de Hand-ball a du mal à se développer sur le plan national sa discipline et à mettre en place les ligues et les sections si on se réfère au décret n° 2004-567émanant du Ministère de la Jeunesse et du Sport.
Selon ce décret, dans les statuts type des Fédérations Sportives uni sports, l’article 9 stipule que l’Assemblée Générale constitutive de laFédération doit retenir six ligues au minimum, réparties dans au moins trois régions situées en dehors de l’ancienne Faritany d’Antananarivo pour être mises en place.
Entre autres, dans les statuts type des ligues sportives uni sports, selon l’article 10, l’assemblée générale constitutive de la ligue doitréunir deux sections au minimum.
De même, dans les statuts type des sections sportives uni sports, selon l’article 10, l’assemblée générale constitutive de la section doit réunir deux associations sportives ou clubs au minimum.
D’après nos constatations, la Fédération Malagasy ed Hand-ball, malgré son programme quadriennal ambitieux exprimé dans leursstatuts, n’arrive pas à résoudre d’une manière encourageante ces problèmes de mise en place des ligues et sections et la création de nouveaux clubs.
Selon les données recueillies auprès de la Fédération Malagasy de HB, parmi les vingt-deux régions existantes à Madagascar, cette Fédération ne possède actuellement que neuf ligues régionales de HB qui sont :
1. Ligue Régionale de HB d’ANALAMANGA.
2. Ligue Régionale de HB d’ANTSINANANA.
3. Ligue Régionale de HB D’ATSIMO ATSINANANA.
4. Ligue Régionale de HB du BOINA.
5. Ligue Régionale de HB d’IHOROMBE.
6. Ligue Régionale de HB du HAUTE MATSIATRA.
7. Ligue Régionale de HB du DIANA.
8. Ligue Régionale de HB d’ANALANJIROFO.
9. Ligue Régionale de HB d’ALAOTRA MANGORO.1
En effet, compte tenu des enquêtes approfondies auprès de la Fédération Malagasy de HB, la mise en place de ces ligues a posé des problèmes. Le cas de la ligue Régionale de HB d’Analamanga qui ne comprend réellement qu’une seule section peut être cité, et qui a été érigée par la suite en Ligue Régionale HBde d’Analamanga.
Le même cas se présente pour les ligues Régionalesde Haute Matsiatra, Boina, Ihorombe. En fait, nous pouvons constater que les structures de base sont quasi-inexistantes, et ne sont pas conformes au texte existant. Tandis que pour certaines ligues telles que : Atsimo Atsinanana, Diana, Atsinanana, Alaotra Mangoro, la mise en place de la ligue est due à l’existence d’un seul club.
Situation historique du Collège Saint Michel
L’éducation est la principale préoccupation de la Compagnie de Jésus à Madagascar. C’est dans cette orientation que le Collège Saint Michel est fondé en septembre 1888 sous le règne de RANAVALONA III. L’histoire de cet établissement de la Compagnie de Jésus est marquée par deux endroits :le Collège Saint-Michel sis à Ambohipo (1888-1897) et celui d’Amparibe en1898.
A l’origine, le Collège Saint Michel a débuté son enseignement à Ambohipo où la Mission Catholique de la Compagnie de Jésus avait édifié leur bâtiment scolaire. Cette appellation vient du nom du Provincial de Toulouse Père Michel LANUSSE. Il naît alors un projet d’ouvert ure un lieu de formation Collège ou Ecole Normale qui forme des catéchistes et des instituteurs ainsi que des fonctionnaires.
Prérogatives de l’enseignement chez Saint Michel Amparibe
Le Collège Saint Michel d’Amparibe privilégie l’encadrement spirituel des jeunes par la prière. Il confie alors cette lourde tâche aux Pères de la Compagnie de Jésus. Ainsi chaque niveau a son responsable spirituel. Ils enseignent la catéchèse et dirige l’office religieux pendant la semaine de classe pour chaque niveau.
Les directeurs de cycle ou Préfet codirigent le colège avec le recteur pour la bonne marche administrative et pédagogique. Ils veillent au respect de la discipline et gère le personnel enseignant de leurs cycles. Ils ont la charge d’épauler les directeurs dans
la surveillance des élèves et dans le respect des règlements fixés par l’établissement. Ce sont les interlocuteurs des élèves et des parents. Ils veillent au parcours scolaire des élèves. Les professeurs ssurenta les cours et la discipline de classe. Ils collaborent avec les chefs de division et les directeurs des cycles.
A la suite de ce qu’ELLIAS a dit : « nous avions conscience que la connaissance du sport était la clef de la connaissance de la société », et sans vouloir s’aligner bêtement à une telle assertion, nous dirions plutôt que la c onnaissance du sport est une des clés pour connaître la société. Depuis quelques années maintenant, Madagascar n’a pu briller dans certaine discipline collective sur le plan international (si ce n’est quelques unes et l’athlétisme) pour des raisons de motivation, d’implication ou d’organisation. Malgré les cadres légaux érigés pour règlementer les activitéssportives, des problèmes subsistent. Nous allons nous intéresser précisément au monde duHand Ball.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Contexte
Choix du thème et du terrain
Objet d’étude
Problématique
Hypothèses
Objectifs
Méthodologie
Techniques
Problèmes rencontrés et limites de l’étude
Plan de rédaction
PREMIERE PARTIE : Les organisations à travers les littératures
CHAPITRE 1 : théories des organisations et recherches sur le sport
1.1.- La Sociologie du sport
1.1.1.- Rôle actuel du sport dans le monde
1.1.2.- Études sociologiques
1.1.3.- Sport et gouvernements
1.2.- Les types de relations sociales au sein d’une organisation
1.2.1.- Caractéristiques de la relation
1.2.2.- Formes et niveaux de la relation
1.2.2.1.- Les formes de la relation
1.2.2.2.- Les niveaux de la relation
CHAPITRE 2 : le domaine sportif à Madagascar
2.1.- Le sport en général à Madagascar
2.2.- Le Hand Ball
2.3.- Les individus concernés par l’étude
DEUXIEME PARTIE : les relations interpersonnelles au sein de la fédération malgache de handball
CHAPITRE 3 : le paradigme technique
3.1.- Composition de l’assemblée générale de la ligue
3.2.- Composition du comité exécutif de la Ligue :
3.3.- Modalités d’élection des membres de la Ligue :
3.4.- REUNION de l’Assemblée Générale de la Ligue
3.5.- COMPOSITIONS financières de la Ligue
3.6.- ACTIVITES de la Ligue
3.6.1.- Au niveau des comités exécutifs :
3.6.2.- Au niveau matériel et infrastructurel
3.6.3.- Au niveau technique
3.6.4.- Au niveau des établissements scolaires
CHAPITRE 4 : le paradigme relationnel
4.1.- Problèmes d’ordre organisationnel
4.2.- Problèmes sur le plan opérationnel
4.2.1.- Problèmes financiers
4.2.2.- Problèmes d’encadrement
4.2.3.- Manque de politique de relève
CHAPITRE 5 : le paradigme logistique
5.1.- Problèmes au niveau des infrastructures et du matériel
5.2.- Problèmes au niveau de l’organisation des compétitions
5.3.- Exigence de la formation des relèves
5.4.- L’élite sportive
5.5.- Infrastructures et matériels
5.6.- Motivations
5.6.1.- Du côté des encadreurs
5.6.1.1.- Sélection
5.6.1.2.- Préparation
5.6.1.3.- Motivation
5.6.2.- Du côté des journalistes sportifs et publics
TROISIEME PARTIE : prospectives pour un sport développé à Madagascar
CHAPITRE 6 : esprit d’un monde du sport bien organisé
6.1.- Evaluer le sport sur un niveau international
6.2.- Contrôle de compétence et d’innovation
6.3.- Prospection des relèves
CHAPITRE 7: opérationnalisation du partenariat public et privé
7.1.- Au niveau fédéral
7.2.- Au niveau des comités exécutifs :
7.3.- Au niveau des autorités locales
7.4.- Au niveau de la Fédération
7.5.- Au niveau des établissements scolaires
7.6.- Au niveau des encadreurs
7.7.- La contribution de la CONFEJES au « développement du sport de haut niveau » à Madagascar
7.8.- Cas de la Coopération Fédération Malagasy d’Athlétisme et Gouvernement Français
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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