Les relations homme-nature à travers une approche environnementale

Les relations homme-nature à travers une approche environnementale

Couvrant 13 % des terres émergées de la planète, les espaces protégés sont à l’origine d’une multitude de questionnements, par les scientifiques et les acteurs des politiques de conservation, comme autant de formes d’expression de l’action de l’homme sur la Nature, à l’origine de conflits ou d’acceptation (Laslaz et al., 2014). Mais quelle est cette « Nature » qui nous fait tant parler ? Est-ce celle dont il est question dans le Wilderness Act (1964) où l’homme n’est qu’un visiteur ? Celle dont parle Yves Lacoste (2003) qui désigne « le monde physique, en opposition à celui de l’Homme et de ses œuvres et c’est surtout dans ce sens que les géographes parlent de la nature et surtout des données naturelles »; celle d’Augustin Berque (1997) pour qui « il y a autant de natures que de cultures »; ou bien celle que la géographie tente de saisir à la fin du XXe siècle d’après Roger Brunet (2005) à partir « des organisations spatiales et donc sociales, mises en place par les groupes humains, à examiner leurs conditions de production et de reproduction, dont entre autres et avec les autres, celles qui relèvent de la nature, remises à leur place » ? La question de l’hybridité de la nature (Renard, 2012) permet de revenir sur une dualité qui a formé des générations de géographes, allant jusqu’à opposer la géographie physique à la géographie humaine et remettant en question les lois de fonctionnement des éléments de la nature – lois qui étaient considérés comme indépendantes du fonctionnement de la société.

L’environnement, l’espace, le milieu, le territoire, le paysage sont autant d’entrées non exhaustives qui peuvent aujourd’hui permettre aux géographes d’aborder la question du lien entre les sociétés humaines et leurs milieux de vie. Pinchemel et Pinchemel (2005) reviennent sur la menace qui pèse sur les géographes dont l’unité s’est « trouvée dangereusement menacée » par la séparation de la géographie humaine et physique, et proposent de les réconcilier à travers l’étude du milieu qui met en avant leurs interactions. Lévy et Cohen (2001) cherchent à définir la nature, questionnant son caractère naturel et son symbolisme dans la gestion actuelle de la biodiversité (Cohen, 2012). Arnould et Simon (2007) font une géographie de l’environnement « par une approche intégrant l’écologique et le social, confrontant les différentes échelles, intégrant les héritages historiques et culturels de territoires diversifiés » et c’est dans cette dynamique que cette thèse se situe pour penser à la fois « global pour agir local » (discours de René Dubos au sommet de l’environnement, 1972) mais aussi penser «local pour agir global» (Arnould et Simon, 2007).

Les discours catastrophistes sur l’environnement, empreints d’une vision malthusienne ou écologiquement politisés, dénoncent l’impact de l’homme sur le milieu naturel (Diamond, 2006), notamment sur les « hot spots » de biodiversité où la survie de certaines espèces endémiques est menacée (Greenpeace, WWF), oubliant que l’homme organise l’espace depuis longtemps en fonction de ses besoins : cultures agroforestières, feux, irrigation, etc. (Balée, 1994; Bahuchet, 1997; Rossi, 2000). A l’inverse, il existe des discours tout aussi politisés dans les cercles climato-sceptiques ou chez les négationistes-écologiques (Lenoir, 1992, 2001; Allègre, 2010). Mentionnons aussi les tenants d’une approche critique de la protection de la nature (Rossi, 2000; Rodary et al. 2003; Arnould et Simon, 2007; Cohen, 2012; Laslaz et al., 2014).

Cette problématique générale est abordée à travers un regard de géographe, en considérant l’espace comme résultant de la superposition de multiples territoires humains et d’êtres vivants (animal ou végétal). Une étude localisée retraçant la construction historique de ces territoires et leur fonctionnement actuel est mobilisée pour mettre en lumière des perspectives quant à la cohabitation des hommes et des espèces animales et végétales dans un contexte de protection de la biodiversité et de vulnérabilité de certaines espèces ou milieux sous l’action des sociétés humaines. Ce travail s’intéresse particulièrement à la forêt tropicale humide. En effet, si la surface des forêts tempérées semble aujourd’hui relativement stable, les forêts tropicales connaissent une diminution de leurs surfaces, notamment via des actions de déforestation (Figure 1; FAO, 2012).

Parallèlement, ces forêts sont de plus en plus fragmentées (Laurance et Bierregaard, 1997; Marsh, 2003; Ménard et al., 2014a) alors qu’elles stockent des quantités importantes de carbone (Lewis et al., 2009), constituent des habitats pour des espèces animales et végétales endémiques dont la survie est parfois menacée, et recèlent des ressources pour les sociétés humaines (Bahuchet, 1997), rendant ainsi une quantité importante de services écosystémiques (Millenium Ecosystem Assessment, 2005).

C’est pourquoi elles centralisent une part importante de l’attention internationale en matière de gestion de la biodiversité et font l’objet de stratégies, de plans de gestion, de lois ou de recherches dont les échelles ne sont pas toujours emboitées. L’interdiction de certains usages des ressources naturelles, promue par certains textes internationaux fondés sur une vision de la conservation excluant l’homme de son environnement, est aujourd’hui reconsidérée mais se traduit inégalement au niveau local (Figure 2; FAO, 2012, 2104; Laslaz et al., 2014).

Description du site d’étude 

Dans ce contexte, caractérisé par les menaces pesant sur certaines ressources naturelles mais aussi par la recherche d’une gestion plus adaptée de la biodiversité, le parc national de Kibale en Ouganda et la petite région de Sebitoli, localisée à l’extrémité nord du parc constituent un site d’étude intéressant. La forêt de Kibale est située entre 0°13 et 0°41 N de latitude et 30°19 et 30°22 E de longitude, au Sud-Est de Fort Portal, la ville la plus proche. Du fait d’une très forte diversité biologique, décrite en particulier par les travaux de Struhsaker (1997) (plus spécifiquement pour les primates; Onderdonk et Chapman, 2000), elle est protégée par le statut de parc national depuis 1993, parc qui s’étend sur une vaste surface (795 km2). Celui-ci abrite une forêt tropicale humide d’altitude (point culminant 1 590 mètres) où la faune et la flore se développent dans un climat favorable. En moyenne, les températures varient entre 15 et 23°C au cours de l’année et les précipitations annuelles moyennes s’élèvent à 1552 mm pour la période 1903-2007 (Stampone et al., 2011). Le régime de précipitation est bi modal et influencé par El Niño, avec deux saisons humides qui correspondent aux périodes de migration de la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) au-dessus de l’équateur, et deux saisons sèches. On observe aussi des différences entre les moyennes de précipitations et de températures au sein de la forêt, principalement attribuées à la différence d’altitude que l’on rencontre dans le parc (dénivellation de 480 mètres). Un gradient nord-sud a été mis en évidence avec une augmentation des températures et une diminution des pluies en allant du Nord vers le Sud du parc (Struhsaker, 1997). Grâce à des données climatiques collectées pendant une période de 88 ans (1903-1991), Struhsaker (1997) a montré que le total de précipitations annuelles avait augmenté de 20 % durant cette période. De plus, l’auteur suggère que l’exploitation du bois aurait un rôle dans l’évolution et la variation du climat de la forêt.

Avant d’être protégée par le statut de parc national, cette forêt a longtemps été considérée comme une ressource par le gouvernement, les compagnies forestières et par les populations locales, et a été exploitée commercialement dans les années 1960 (Struhsaker, 1997). Avant même cette période d’exploitation commerciale, la forêt de Kibale était habitée par des agriculteurs organisés en clans de communautés isolées (Kakudidi, 2004). Depuis 1993, date de création du parc, les populations humaines résident en dehors du parc et ne sont plus autorisées à pénétrer dans la forêt et à exploiter ses ressources. En périphérie du parc en revanche, dans une bande de cinq kilomètres, la densité démographique peut atteindre jusqu’à 335 habitants/km2 (Hartter, 2010).

Deux groupes ethniques majoritaires se répartissent autour de la forêt : les Batoro et les Bakiga (Hartter, 2009). Les deux ethnies appartiennent à la famille linguistique Bantoue mais parlent le Rukiga (Bakiga) et le Rutoro (Batoro). Ces deux groupes pratiquent l’agriculture de subsistance, et une partie des familles travaille dans les grandes plantations de thé. Venant de l’Ouest de l’Ouganda, les premiers résidents Batoro se sont installés autour de la forêt dans les années 1930 (Naughton-Treves, 1999; Goldman et al., 2008). Parce qu’ils entretenaient des liens très forts avec le roi du royaume de Toro entre 1940 et 1960, les chefs Batoro ont désigné les terres sur lesquelles pouvaient s’établir les nouveaux arrivants Bakiga (Edmunds, 1997; Naughton-Treves, 1997). Ces dernières étaient souvent situées en périphérie des propriétés Batoro pour jouer le rôle de tampon entre les animaux sauvages et les plantations (Naughton-Treves, 1997); ceci laisse penser que la proximité, voire les contacts non désirés entre les hommes et les animaux sauvages, existaient avant la mise en place du parc.

Les mouvements migratoires des Bakiga ont changé de nature et d’intensité au cours de la période 1940-1980. Dans les années 1940, les Bakiga émigraient du district de Kigezi, encouragés par une politique migratoire visant à y limiter les fortes densités de population (Naughton-Treves, 1996; Carswell, 2003, 2007). Entre 1950 et 1970, les fermiers Bakiga ont continué à immigrer vers la région du parc de Kibale, probablement pour répondre au besoin de main d’œuvre dans les plantations de thé implantées autour de la forêt (Edmunds, 1997; Goldman et al., 2008). Dans les années 1970, cette tendance s’est poursuivie et le gouvernement d’Idi Amin a encouragé les Bakiga à s’installer dans le Kibale Corridor Game (zone située dans la partie sud, actuellement protégée, de la forêt de Kibale et reliée au parc de Queen Elisabeth). Avec la création du parc national en 1993, ces populations ont été expulsées de la forêt et se sont réinstallées à l’Est du parc (Kirner, 2010).

La petite région de Sebitoli (25 km2) est située à l’extrémité septentrionale du parc national de Kibale, en Ouganda. Elle correspond au site d’étude et de suivi des de long terme des chimpanzés dont Sabrina Krief assure la direction scientifique. Comme dans l’ensemble du parc, la flore et la faune, et notamment sa population de chimpanzés, y sont protégées mais entourées d’une zone densément habitée et cultivée. C’est ce qui fait la spécificité de ce site d’étude : la zone très peuplée est située à faible distance de la forêt protégée. La distance entre le centroïde de la zone où vivent les chimpanzés et les marges de la forêt est de deux à cinq kilomètres environ. La végétation de la forêt protégée est hétérogène et porte les traces de l’ancienne exploitation de la forêt des années 1960/1970. Les différents types de paysages forestiers liés à cette histoire peuvent a priori constituer des habitats plus ou moins propices aux chimpanzés, à leurs déplacements et à leur alimentation. De plus, la forêt est fragmentée par une route goudronnée assurant la liaison entre la République Démocratique du Congo (RDC) et Kampala, un axe qui de ce fait connaît un fort trafic de véhicules motorisés, cyclistes et piétons. Les observations de l’équipe de Sabrina Krief décrivent la présence des chimpanzés dans cet environnement caractérisé par cette proximité entre zone densément peuplée et forêt protégée. Les deux premiers chapitres de cette thèse abordent précisément ce paradoxe, en cherchant à expliquer ses spécificités à deux échelles spatiales emboîtées.  Comme dans l’ensemble du parc national de Kibale, les activités humaines sont multiples autour de la forêt protégée : plantations de thé et d’eucalyptus, usines de traitement des feuilles de thé, villages, maisons et jardins vivriers. Les opportunités de rencontre entre les hommes et les chimpanzés sont probablement favorisées à Sebitoli par la faible distance entre la forêt et les paysages agricoles où les jardins vivriers sont nombreux, ce à quoi s’attache le troisième chapitre de cette thèse.

Les relations des hommes avec les chimpanzés et la forêt sont particulières autour du parc de Kibale et dans notre site d’étude. L’accès au parc est interdit aux populations locales mais les animaux sauvages, dont les chimpanzés, sortent parfois de la forêt pour piller les jardins avoisinants (Naughton-Treves, 1998; Krief et al., 2014a). MacKenzie (2012b) a estimé les pertes financières et cartographié les zones les plus touchées par ces pillages de cultures, dans une zone tampon de trois kilomètres, pertes qui peuvent atteindre 24 201 US $, en particulier au Sud-Ouest de la zone d’étude (village de Sebitoli). La pratique de la chasse est formellement interdite mais il existe du braconnage (MacKenzie et al., 2011). Cette pratique correspond principalement à la pause de câbles, technique de chasse non sélective qui vise les antilopes et autre petit gibier. Les Batoro et Bakiga ne consomment pas de viande de Grands Singes mais ceux-ci sont les victimes indirectes des pièges; et même si le plus souvent ils s’en échappent, ils subissent des mutilations très invalidantes (Wrangham et Mugume, 2000; Krief et al., 2013).

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Contexte général et scientifique de l’étude
1.1. Les relations homme-nature à travers une approche environnementale
1.2. Description du site d’étude
1.3. Les animaux en géographie
1.4. Les chimpanzés sauvages menacés de disparition comme objet d’étude
2. Cadre historique de la protection de la biodiversité : de l’échelle locale à l’échelle internationale
2.1. L’héritage historique dans la gestion de la biodiversité: royaume de Toro et colonisation anglaise
2.2. La gestion de la biodiversité pendant la dictature (1971-1979)
2.3. Gestion internationale de la biodiversité
2.4. Décentralisation de la gestion de la biodiversité en Ouganda
2.5. Place des Grands Singes dans la conservation et le tourisme en Ouganda : perspectives historiques
3. Approche spatiale de la protection de la biodiversité
3.1. Spatialiser au lieu de localiser pour mieux conserver
3.2. La notion de territoire en géographie
4. Questions de recherche
5. Méthodologie mobilisée pour répondre à la problématique
5.1. Méthodes communes : l’analyse spatiale, les SIG et la télédétection
5.2. Méthodes spécifiques et annonce du plan : observation des chimpanzés, relevés de végétation, modélisation, entretiens semi-directifs et observations participantes
PARTIE A Habitats favorables aux mammifères frugivores en voie de disparition : comparaison à petite échelle, forêt en régénération et densité de chimpanzés dans le parc national de Kibale, Ouganda
1. Introduction et résumé de la partie A
2. Introduction
3. Materials and methods
3.1. Study site
3.2. Ethics statement
3.3. Sebitoli chimpanzee community composition
3.4. Sebitoli chimpanzee diet
3.5. Land-cover composition
3.6. Spatial variation in food availability
3.7. Temporal variation in food availability
3.8. Quantifying fruit abundance
3.8.1. Fruit abundance in space
3.8.2. Fruit abundance in time
3.9. Relation between feeding patch and party size
3.10. Species diversity
4. Results
4.1. Land-cover properties
4.2. Tree diversity at Sebitoli
4.3. Sebitoli chimpanzee diet
4.4. Link between party size and feeding patch size
4.5. Intersites comparison of food resources availability
5. Discussion
5.1. Landscape differences and chimpanzee diet
5.2. Perspectives on chimpanzee adaptability to anthropogenic changes
5.3. Inter-sites variations in temporal food availability for chimpanzees
6. Conclusion
7. Acknowledgments
PARTIE B Paysage et gestion de la biodiversité : application d’un modèle de distribution des espèces à un mammifère africain menacé de disparition
1. Introduction et résumé de la partie B
2. Introduction
3. Materials and methods
3.1. Context
3.1.1. Study site
3.1.2. Chimpanzee monitoring
3.1.3. Botanical information
3.2. Describing and modeling chimpanzee landscapes
3.2.1. Land-cover and land-use description
3.2.1.1. Remote sensing
3.2.1.2. Differentiate attractive from non-attractive edges
3.2.2. Spatial analysis with GIS
3.2.2.1. Implementation of the geographical data base
3.2.2.2. Representing chimpanzee core areas, home range and qualifying territorial borders
3.2.2.3. Referencing and crossing information within a grid
3.2.3. Modeling tree and chimpanzee distributions at landscape scale
3.2.3.1. Maxent model parameters
3.2.3.2. Predicting feeding resources and chimpanzee distribution
3.2.3.3. Model verification
4. Results
4.1. Land-use and land-cover analysis
4.2. Chimpanzee distribution
4.3. Predicting most consumed feeding species spatial distribution
4.3.1. Spatial patterns of feeding species
4.4. Predicting chimpanzee distribution
5. Discussion
5.1. Vegetation distribution
5.2. Influence of anthropogenic factors
5.3. Males and females chimpanzee distributions
5.4. Interests of landscape scale studies
5.5. Perspectives on improving the methodology
5.6. Protected areas and how to manage food resources to drive chimpanzee future distribution: favouring favoured trees and crops away from attractive edges?
6. Conclusion
7. Ethic Statements
8. Acknowledgments
PARTIE C La proximité entre les hommes, la forêt, les chimpanzés et les animaux sauvages : Un point de vue depuis le territoire des villageois, à l’extérieur du parc national de Kibale
1. Introduction
2. Matériel et méthode
2.1. Echantillonnage spatial et aléatoire
2.1.1. Echantillonnage spatial
2.1.2. Echantillonnage aléatoire des personnes interrogées
2.2. Entretiens semi-directifs et observations participantes
2.3. Grille d’entretien
2.4. Traduction
2.5. Cartes mentales
2.6. Carnet de liaison des écogardes
2.7. Cartographie de l’occupation du sol et étude floristique dans les territoires villageois et à leurs lisières
2.7.1. Etablissement d’une carte de l’occupation du sol à la lisière du parc et dans les territoires villageois
2.7.2. Evolution de la couverture forestière
2.7.3. Inventaires floristiques le long des lisières entre forêt et territoires villageois
2.8. Traitement des données
2.8.1. Données qualitatives et quantitatives des entretiens
2.8.2. Les lisières et leur attractivité
2.8.2.1. Construction d’un indice d’attractivité dans la zone tampon
2.8.2.2. Traitement statistique des données floristiques
3. Résultats
3.1. Les territoires villageois entourant le parc et leur population
3.1.1. Physionomie et organisation des territoires villageois
3.1.2. Les activités agricoles
3.1.3. Les aspects fonciers
3.1.4. Les aspects sociaux
3.1.5. Les aspects démographiques
3.1.6. Les aspects économiques
3.2. Les savoirs et les perceptions villageoises concernant les animaux, la flore, et les esprits de la forêt
3.2.1. Quels animaux vivent dans la forêt ?
3.2.1.1. Généralités sur les animaux sauvages
3.2.1.2. L’éléphant : « un géant nuisible »
3.2.1.3. Le babouin : « un envahisseur »
CONCLUSION GÉNÉRALE

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