LES DIFFÉRENTS MODÈLES D’EXPORTATION
Le MDEIE
Le MDEIE a été créé par le gouvernement québécois dans le but d’établir une synergie entre les principaux acteurs qui agissent en faveur du développement économique. Le MDEIE harmonise les différentes actions et affirme son leadership dans les domaines du développement économique, de l’innovation ainsi que de l’exportation.
L’enjeu est majeur car le marché québécois étant restreint, l’économie est largement tirée par les exportations. Par conséquent, les entreprises exportatrices constituent le moteur du développement économique du Québec.
Il est donc important de stimuler l’exportation et tout ce qui la favorise, à savoir l’innovation, les investissements, la recherche et le développement.
Le MDEIE définit les grandes orientations gouvernementales dans ces quatre domaines et apporte, aux entreprises québécoises, le soutien nécessaire pour être d’avantage compétitives, innovantes et prospères sur les marchés internationaux.
Le MDEIE offre ses services par l’intermédiaire, entre autres, de son réseau de conseillers en affaires internationales qui conseillent et accompagnent les entreprises québécoises exportatrices; ce sont essentiellement des petites et moyennes entreprises (PME).
Ces conseillers sont répartis, suivant un ordre géographique, au sem de la Direction Générale des Affaires Économiques Internationales (DGAEI) – anciennement nommée Direction Générale des Exportations et de la Promotion des Investissements (DGEPI). La DGAEI est composée de quatre directions géographiques distinctes : la Direction Asie Pacifique Moyen-Orient, la Direction Amérique du nord, la Direction Amérique latine et la Direction Europe.
L’objectif de la direction Europe est d’assurer la présence économique des entreprises québécoises en Europe et de consolider la position de celles qui y exportent déjà.
Il a donc été élaboré des stratégies de développement des différents marchés européens. Certains pays – dont l’Allemagne – ont d’abord été « priorisés » en fonction des enjeux stratégiques et du potentiel de leurs marchés intérieurs. Puis pour chaque pays, des secteurs industriels ont été sélectionnés en fonction des opportunités d’affaires qu’ils présentent. Ces stratégies d’action économique pays permettent à la Direction Europe de mieux planifier les activités de l’ensemble des pupitres et d’utiliser de façon optimale les ressources humaines et financières.
LES RELATIONS COMMERCIALES ENTRE LE QUÉBEC ET L’ALLEMAGNE
Dans cette deuxième partie nous allons présenter succinctement l’économie allemande ainsi que les échanges commerciaux entre 1′ Allemagne et le Québec.
L’économie allemande
L’Allemagne est la troisième puissance économique au monde – derrière les États-Unis et le Japon – et la plus grande puissance économique de l’Union Européenne (UE). Elle a la plus grande population : 82,5 millions d’habitants et le plus important PIB : 2 351 milliards de dollars américains de l’UE, en 20042.L’Allemagne est le premier exportateur au monde. En 2005, le pays a généré 9,3% de la valeur totale des exportations mondiales, soit 970,7 milliards de dollars américains. Le
pays est également le deuxième plus grand importateur au monde. En 2005, il a accueilli 7.2% des importations mondiales ce qui représente une valeur de l’ordre de 774 milliards de dollars américains.Le commerce international tient une place essentielle dans l’économie allemande, à l’instar de l’économie québécoise.Les similitudes entre les deux pays se retrouvent également en matière de recherche et développement. En 2004, l’Allemagne a alloué 2,5% de son PIB aux dépenses en R&D,cette dépense était de 2, 72 % du PIB au Québec, ce qui est bien supérieur à la moyenne des pays de l’Union Européenne (EU15) qui est de 1.9%4
Les échanges commerciaux
En 2006, 2.1 % des exportations internationales du Québec avaient pour destination l’Allemagne, ce qui représente 1 536 millions de dollars et fait de l’Allemagne le 2 Direction de l’analyse des relations économiques extérieures (juin 2006). Note sur l’économie et le commerce de l’Allemagne,
deuxième marché d’importance pour les exportations de biens du Québec vers les pays de l’Union Européenne après le Royaume UnP. D’autre part, les investissements directs sont importants de part et d’autres entre le Québec et l’Allemagne; ils sont à l’origine de 10 000 emplois au Québec et 15 000 emplois en Allemagne.La politique Internationale du Québec, publiée en 2006, a réaffirmé l’importance que le Québec accorde à l’Allemagne en raison de sa place sur l’échiquier mondial, l’étendue de son marché intérieur, et sa position au cœur de 1 ‘Europe. C’est, en effet, un acteur incontournable qui a encore un grand potentiel de développement.Les deux tableaux ci-dessous soulignent l’importance du Québec dans les échanges entre le Canada et l’Allemagne. En 2005, le Québec a accueilli 31% des importations canadiennes issues de l’Allemagne, cette part a sensiblement augmenté depuis 2001. Le Québec a assuré, en 2005, 27% des exportations canadiennes à destination de l’Allemagne, un pourcentage qui est à la baisse depuis 2002, où il était de 42%.
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Table des matières
INTRODUCTION
1. LE CONTEXTE
1.1. Le MDEIE
1.2. Le mandat du stage
1.3. Le cadre conceptuel : la stratégie d’action économique pays
2. LES RELATIONS COMMERCIALES ENTRE LE QUÉBEC ET L’ALLEMAGNE
2.1. L’économie allemande
2.2. Les échanges commerciaux
3. LES PARTICULARITÉS DU MARCHÉ ALLEMAND
3.1. L’importance des salons et foires
3.2. Les principaux obstacles au commerce
4. LES SECTEURS PRIORITAIRES DE LA STRATÉGIE
4 .1. Un secteur phare : la biotechnologie
4.1.1. Un marché allemand en consolidation
4.1.2. La biotechnologie au Québec
4.1.3. La stratégie d’accompagnement du MDEIE
4.2. Un secteur d’avenir : l’environnement.
4.2.1. Un marché allemand tiré par la réglementation
4.2.2. Le secteur québécois de l’environnement
4.2.3. Les opportunités sur le marché allemand
4.3. Un secteur très particulier : l’aéronautique
4.3.1. Les particularités du secteur.
4.3.2. Les quatre niveaux de l’aéronautique québécoise
4.3.3. L’aéronautique en Allemagne
4.3.4. L’orientation stratégique du MDEIE
4.4. Un secteur à surveiller : la logistique
4.4.1. L’excellence allemande
4.4.2. La logistique au Québec
5. LE SOUTIEN FOURNI AUX ENTREPRISES
6. LES DIFFÉRENTS MODÈLES D’EXPORTATION
6.1. Les réseaux de ventes hors implantations
6.2. Les implantations commerciales
6.3. L’implantation industrielle
6.4. L’alliance stratégique
6.5. Le transfert de technologie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPIDE
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