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Définition et caractéristique du modèle alimentaire :
L’ensemble des règles qui résulte de l’organisation sociale, des concepts relatifs au plaisir alimentaire et à la santé, constitue ce que la sociologie de l’alimentation désigne par les expressions de « modèle alimentaire4» ou encore « système alimentaire ». Les modèles alimentaires varient d’un espace culturel à l’autre et au sein d’une même société, évoluent avec le temps. Cette variabilité est rendue possible par le fait que les contraintes biologiques de la mécanique physiologique et de l’exploitation des ressources de la nature pèsent sur les mangeurs humains de façon relativement lâche. Les modèles alimentaires sont impliqués dans des processus de différenciation entre culture et distinction à l’intérieur d’une même société. Qu’est-ce qu’un modèle alimentaire ?
Les modèles alimentaires sont des ensembles sociotechniques et symboliques qui articulent un groupe humain à son milieu, fondent son identité et assurent la mise en place de processus différenciation sociale interne. Ils sont une des connaissances technologiques, accumulées de génération en génération ; permettent de sélectionner des ressources dans un espace naturel, de les préparer pour en faire des aliments, puis des plats et de les consommer.
En se rapportant à notre travail les milieux ruraux pourraient avoir ses propres modèles alimentaires en fonction de ses caractéristiques sociales et économiques.
Sociologie de l’alimentation :
L’alimentation, élément constitutif d’une culture au même titre que la langue ou les croyances, est un support de l’identité des groupes sociaux. Les pratiques alimentaires permettent en effet à un groupe d’affirmer sa différence par rapport aux autres et ainsi de se souder et de pérenniser. Les 5 portes de l’entrée par la famille : la sociologie de l’alimentation s’est peu à peu autonomisée par rapport à la sociologie de la famille. Les deux corpus ne tirent pas aujourd’hui tout le parti de ce qu’ils ont en commun. Ce texte propose un inventaire des courants de recherche, sociologique ou non, qui s’intéressent à la famille et qui fournissent des éléments théoriques mobilisables ou objectivables pour la sociologie de l’alimentation. On peut identifier ainsi 05 grands courants5 : l’approche statistique fondée sur les catégories socio-professionnelles (CSP), les études de psychologie sociale, les études ethnographiques sur les familles, celles croisant enfance, adolescence et alimentation enfin celles à dominante psychanalytique, des origines familiales des troubles de l’alimentation. La confrontation entre ces différents courants permet d’esquisser une méthode de recherche ; mais ceux qui nous intéressent dans notre travail sont les études sur les catégories socio-professionnelles et les origines des troubles de l’alimentation.
Les comportements alimentaires
Les relations entre comportement alimentaires et état de santé de la population font aussi depuis plusieurs dizaines d’années l’objet d’un champ de recherche actif. Il est donc prescrit qu’un individu consomme une alimentation équilibrée et apportant tous les nutriments nécessaire pour l’organisme.
Les pratiques alimentaires actuelles et l’émergence de nouveaux enjeux : les pratiques et les tendances évoluent ce qui implique évidemment l’émergence de nouveaux enjeux. Les consommateurs, en sont des éléments incontournables. Leurs comportements, leurs réactions et leurs demandes sont intimement liés aux nouvelles tendances de la consommation ainsi qu’à l’état que les solutions à trouver aux problèmes sanitaires sont régies par la nature intrinsèque de ces derniers mais aussi par les réactions des consommateurs.
Même si les quantités de nourriture sont suffisantes pour survivre, les populations des pays pauvres n’ont trop souvent accès à quelques aliments : leur alimentation n’est pas assez variée pour les maintenir en bonne santé. Elles manquent de protéines animales, de fruits et de légumes verts. Cette malnutrition provoque des carences alimentaires à l’origine de plusieurs maladies graves, comme la kwashiorkor (manque de protéines) et le béribéri (manque de vitamine B). Les carences alimentaires sont une conséquence de la malnutrition, c’est-à-dire un déséquilibre important entre les besoins de l’organisme et les apports alimentaires. La malnutrition est souvent due à la sous-alimentation, mais elle peut aussi toucher les personnes suralimentées dont l’alimentation n’est pas assez variée et manque des apports essentiels.
La division du travail :
Une fois encore, dans le contenu « de la division du travail social6 »(1893), Durkheim définit une véritable typologie de la vie en société, construite à partir de deux types possibles, la solidarité mécanique, qui se caractérise par le fait que les individus s’imitent les uns les autres en se conformant à une société qui les transcende, et la solidarité organique, qui se définit par la fusion des individus et de la société dans le cadre d’une véritable division du travail. En comparant la définition de ces deux caractères à notre thème, la société mécanique d’aujourd’hui se trouve probablement dans le milieu rural ce qui veut dire que la cohésion sociale reste encore une force de production surtout dans le domaine du travail. Mais la contradiction de cette position pourrait aussi l’influence de la révolution technologique qui de nos jours porte des avantages et des inconvénients sur le mode de vie des êtres humains, l’insuffisance alimentaire a une relation avec cette influence car plus les jeunes intègrent dans le monde numérique plus la population active en milieu rural diminue et cette situation résulte la faible productivité. L’emplacement géographique, le statut économique ou le niveau d’éducation, peuvent aussi façonner les opinions d’un individu ou d’un groupe particulier sur quantité de sujets. L’apparition d’une crise signifie que l’économie est entrée dans une période de diminution de la production et d’augmentation du chômage. L’entrée en crise passe plutôt par un ralentissement de la croissance et une réduction du taux de croissance du produit intérieur brut (PIB), les difficultés économiques se manifestent avant tout dans le secteur alors dominant de l’agriculture.
La réussite de l’exécution d’une tâche précise basée sur l’économie est probablement fondée par la division du travail. En rappelant le thème du travail de recherche qui s’intitule « l’insuffisance alimentaire face aux problèmes des ménages », la décomposition des opérations de production en tâches limitées, chacune effectuée par un groupe différent de travailleurs, est une caractéristique des usines modernes, en appliquant la technique de la « chaîne de production ». C’est-à-dire, la prise et la maîtrise de responsabilité de chacun sont des éléments clés pour avoir une possibilité d’éradiquer cette carence. Le principal avantage de la division technique du travail est une plus grande productivité, qui résulte de plusieurs facteurs. Les plus importants sont une augmentation sensible de l’efficacité collective et individuelle ainsi que des compétences grâce à la spécialisation, une économie de formation des travailleurs, une économie découlant de l’utilisation continue des outils.
Problématisation et annonce des hypothèses :
La population de la commune de Faravohitra a une situation alimentaire un peu délicate, évidemment qu’il y a différentes raisons possibles qui déterminent cette position alors le principal dans ce travail est de savoir quels sont les facteurs importants qui entravent la satisfaction alimentaire au niveau du ménage ?
Annonce des hypothèses :
Les idées qui peuvent être considérées comme hypothèses pour donner des réponses convenables à cette problématique sont les suivantes :
-La situation économique des ménages ne permettra pas à l’accès aux produits alimentaires.
-La production agricole et l’élevage limités handicaperont la disponibilité et l’accès aux productivités alimentaires.
Formulation des objectifs spécifiques :
Pour que nous puissions atteindre le but, la formulation des objectifs spécifiques est un élément clé pour arriver à terme de cette recherche dont :
– connaitre l’environnement socio-économique des ménages sur ses revenus et ses moyens de subsistance.
– se pencher sur les réalités et problèmes de l’agriculture des paysans.
– connaitre les facteurs de blocages empêchant l’agriculture de garantir une alimentation favorable pour les paysans.
La méthodologie de recherche permet d’indiquer le chemin portant les étapes strictement nécessaire à suivre pour l’achèvement du travail, c’est-à-dire les différentes techniques, les outils utilisés, la documentation, l’échantillonnage ainsi que le questionnaire.
L’holisme et la naissance de la sociologie
Selon Emile Durkheim, l’holisme peut être défini comme étant l’indépendance du groupe par rapport aux hommes et, comme tel, non réductible à la somme des caractéristiques et des comportements individuels et pouvant donc imposer une contrainte à l’individu. L’extériorité et la contrainte caractérisent donc l’holisme.
Dans cette recherche, on avait essayé d’appliquer l’holisme pour connaître les différentes organisations sociales au niveau des différentes institutions.
Le fonctionnalisme
C’est une autre approche appropriée à ce travail de recherche. En d’autres termes la connaissance et l’interaction au niveau des différentes fonctions des sous-systèmes peuvent bien nous aider à mieux appréhender les différents phénomènes sociaux existants8.
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Table des matières
PARTIE I : CADRAGE CONTEXTUEL, CONCEPTUEL, METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : Monographie de la commune
CHAPITRE II : Cadrage théorique
CHAPITRE III : Méthodologie de recherche
PARTIE II : PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE
CHAPITRE IV : Analyse de l’insécurité alimentaire à partir des résultats
CHAPITRE V : Les réalités et les problèmes de l’agriculture face à l’insécurité alimentaire
CHAPITRE VI : Vérification des hypothèses
PARTIE III : ANALYSE PROSPECTIVE ET RECOMMANDATION
CHAPITRE VII : Bilan-discussion et étude FFOM
CHAPITRE VIII : Ajustements nécessaires et suggestions
Conclusion générale
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