Evolution de la neurochirurgie de la naissance à nos jours
La neurochirurgie est peut-être la plus ancienne pratique de l’art médical. Des trépanations étaient réalisées à la période néolithique, à l’âge de pierre. En Afrique, c’est essentiellement la civilisation Egyptienne qui a donné le plus de vestiges exploitables. Hippocrate (460-379 av. JC) affirme que le cerveau est le siège de l’intelligence et qu’il est impliqué dans les sensations, considère que l’épilepsie est une maladie du cerveau ; décrit les sutures osseuses, les fractures et les contusions et discute des trépanations et leurs indications. Galien (127-189) a établi un livre sur la structure anatomique et a noté aussi que l’atteinte d’un hémisphère se traduit par un déficit controlatéral. Dès le début du XVIème siècle (siècle de l’anatomie) Bulles Papales de sixte IV et Clément VII autorisèrent l’étude de l’anatomie sur les cadavres ce qui a permis à Léonard de Vinci, André Vésale, Jacques Sylvius de décrire les structures du cerveau: sillons, vascularisation, aqueduc. Ambroise Paré (1510-1590) traita une plaie crânio-cérébrale et un abcès cérébral d’origine otitique ; inventa la suture des artères au lieu de la cautérisation et inventa le trépan cérébral. Lors du XIXème siècle (l’époque de la neurologie), Paul Broca a décrit la localisation fonctionnelle du cerveau ; Hitzig et Frisch ont décrit les zones motrices et Quincke a introduit la ponction lombaire. Joseph Lister a prouvé que le pus dans une plaie n’est pas facteur de cicatrisation mais de mortification (gangrène).Il a utilisé l’acide phénique (antiseptique) en application et vaporisation avec succès éclatants. Wilhem Roentgen découvre en 1895 les rayons X. Il observe que ceux ci pouvaient pénétrer les tissus des organismes vivants et avaient la propriété de traiter certaines affections de l’être humain. La première radio réalisée était pour la main de Katerina Roentgen (Prix NOBEL 1906). Walter Dandy invente en 1918 la ventriculographie, puis, un an après, l’encéphalographie et la myélographie aérique. Jan Athanase Sicard introduit en 1921 la myélographie par substance radio opaque (contraste positif) première méthode efficace d’investigation des affections intra rachidiennes. Antonio Egas Moniz en 1927 réalise la première artériographie carotidienne permettant l’investigation directe in vivo des artères et indirect des autres maladies intracrâniennes. En 1949, Antonio Egas Moniz a reçu le Prix Nobel pour la réalisation de l’artériographie carotidienne. Elle fut la seule méthode efficace d’investigation cérébrale pour à peu près 50ans.
Les sillons de la convexité cérébrale
L’examen de la superficie du cerveau montre que sa surface n’est pas unie. Des sillons plus ou moins profonds délimitent des gyrus qui lui donnent son aspect particulier. Mais certains d’entre eux sont plus profonds et remarquables (anciennement scissures); elles permettent de diviser le cerveau en lobes. Le sillon latéral et le sillon central sont les deux principales scissures. Ce sont des repères anatomiques et fonctionnels importants. D’autres sillons sont aussi remarquables mais sont moins marqués : la scissure occipitale séparant le pôle occipital du reste du cerveau, le sillon cingulaire situé en entier dans le sillon inter hémisphériques au dessus du corps calleux.
Le tronc cérébral
Le tronc cérébral appartient au système nerveux central. Il est situé dans la fosse postérieure du crâne, sous le cerveau, en avant du cervelet et au-dessus de la moelle épinière. C’est également le lieu d’émergence de neuf des douze paires de nerfs crâniens. Le tronc cérébral est oblique en haut et en avant, et se compose de haut en bas du mésencéphale, de la protubérance annulaire(ou le pont) et du bulbe cérébral. Une partie des faces postérieures du bulbe et du pont constitue le plancher du quatrième ventricule.
Les syndromes déficitaires
Les processus expansifs profonds des hémisphères cérébraux entraînent des syndromes déficitaires moteurs, sensitifs, sensoriels ou des fonctions cognitives. L’installation est habituellement lente avec aggravation progressive. C’est le phénomène de la « tâche d’huile » qui traduit une atteinte de proche en proche des structures cérébrales. Le déficit neurologique est une complication assez fréquemment rencontrée après chirurgie des méningiomes. Il peut s’agir d’aggravation ou d’apparition d’un nouveau déficit.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE GENERALE
I .GENERALITES
I-1-Définition
I-2- Intérêt
I-3- Traitement
I-4- Historique
Evolution de la neurochirurgie de la naissance à nos jours
Développement de la neurochirurgie
II. RAPPEL ANATOMIQUE
II-1- Le cuir chevelu
II-2- Le crâne
II-3- Les méninges crâniennes
II-4- Les espaces méningés
II-5- L’encéphale
II-5- 1- Le cerveau
II-5- 1-1- La configuration externe du cerveau
II-5- 1-1-1-Les sillons de la convexité cérébrale
II-5- 1-1-2-Les lobes cérébraux
II-5- 1-1-3-Les commissures inter hémisphérique
II-5- 1-2-La configuration interne du cerveau
II-5- 1-2-1-Noyaux gris centraux
II-5- 1-2-2-La substance blanche
II-5- 1-2-3-Le système ventriculaire
II-5- 1-2-4-L’hypophyse
II-5- 2- Le tronc cérébral
II-5- 3- Le cervelet
III. PHYSIOPATHOLOGIE
III-1-L’hydrocéphalie
III-2-L’hypertension intracrânienne
III-3-Les phénomènes d’engagement
III-4-Les syndromes déficitaires
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I.CADRE D’ETUDE
I-1-Infra structure
I-2-Personnel
I-3-Type d’étude
I-4-Critères d’inclusion
I-5-Critères d’exclusion
I-6-Recueil des données
II. RESULTATS
II-1-Données épidémiologiques
II-1-1-Fréquence
II-1-2-Répartition selon l’âge
II-1-3-Répartition selon le sexe
II-2-Répartition selon la pathologie
II-2-1-Les hydrocéphalies
II-2-1-1-La fréquence
II-2-1-2-La répartition selon le sexe
II-2-1-3-La répartition selon l’âge
II-2-1-4-Les causes des hydrocéphalies
II-2-1-5-Le type de traitement chirurgical initial
II-2-1-6-Le délai de ré intervention
II-2-1-7-Les techniques de ré intervention et leur causes
II-2-1-7-1-La VCS
II-2-1-7-2-La DVE
II-2-1-7-3-La DVP
II-2-1-8-Les complications postopératoires
II-2-2-Les hématomes intracrâniens
II-2-2-1-La fréquence
II-2-2-2-La répartition selon l’âge
II-2-2-3-La répartition des patients selon le sexe
II-2-2-4-Les types d’hématomes et leurs topographies
II-2-2-5-Les modalités thérapeutiques
II-2-2-5-1-Le délai de ré intervention
II-2-2-5-2-La technique chirurgicale
II-2-2-6-Les causes de reprises chirurgicales
II-2-2-7-Les complications post opératoires
II-2-3-Les tumeurs intracrâniennes
II-2-3-1-La fréquence
II-2-3-2-La répartition selon le sexe
II-2-3-3-La répartition selon l’âge
II-2-3-4-La répartition selon les résultats des examens radiologiques
II-2-3-5-Le délai de ré intervention
II-2-3-6-La répartition selon les résultats anatomopathologiques
II-2-3-7-Le type de chirurgie et les causes de reprise chirurgicale
II-2-3-8-Les complications postopératoires
II-2-4-Les abcès cérébraux
II-2-4-1-La fréquence
II-2-4-2-La répartition selon le sexe
II-2-4-3-La répartition selon l’âge
II-2-4-4-La répartition selon les résultats des examens radiologiques
II-2-4-5-Les modalités thérapeutiques
II-2-4-5-1-Le délai de ré intervention
II-2-4-5-2-La technique chirurgicale et les causes des reprises chirurgicales
II-2-4-6-Les complications post opératoires
DISCUSSION
I .L’HYDROCEPHALIE
I-1-La fréquence
I-2-Le sexe
I-3-L’âge
I-4-L’exploration neuroradiologique
I-5-La dérivation du liquide cérébrospinal
I-5-1-Les dérivations ventriculaires internes
I-5-1-1-Type de montage
I-5-1-2- Types de valves
I-5-2-La dérivation ventriculaire externe
I-5-3-La ventriculocisternostomie endoscopique
I-6-Les complications post opératoires et leur prévention
I-6-1-Les complications liées à la VCS
I-6-2-Les complications liées à la DVE
I-6-2-1-Les complications mécaniques
I-6-2-2-Les complications infectieuses
I-6-2-3-Les complications liées à l’hyper drainage
I-6-3-Les complications liées à la DVP
I-6-3-1-Le dysfonctionnement du shunt
I-6-3-2-Les complications infectieuses
I-6-3-3-Les complications d’hyper drainage
II.LES HEMATOMES INTRACRANIENS
II-1-La fréquence
II-2-L’âge
II-3-Le sexe
II-4-L’exploration paraclinique
II-5-Le traite ment
II-5-1-Le traitement médical
II-5-2-Le traitement chirurgical
II-6-Le délai de ré intervention
II-7-Les complications post opératoires et leur prévention
II-8-Les facteurs pronostiques
III. LES TUMEURS INTRACRANIENNES
III-1-La fréquence
III-2-Le sexe
III-3-L’âge
III-4-L’exploration paraclinique
III-4-1-La TDM
III-4-2-L’IRM
III-4-3-En postopératoire
III-5-Les moyens thérapeutiques
III-6-L’anatomopathologie
III-7-Le délai de ré intervention
III-8-Les complications post opératoires
III-9- Les facteurs pronostiques
IV .L’ABCES CEREBRAL
IV-1-La fréquence
IV-2-Le sexe
IV-3-L’âge
IV-4-Les examens complémentaires
IV-4-1-La TDM cérébrale
IV-4-2-L’IRM
IV-5-Le traite ment
IV-5-1-Le traitement médical
IV-5-2-Le traitement chirurgical
IV-6-L’évolution
IV-7-Les complications post opératoires
IV-8-La reprise chirurgicale
IV-8-1-Le délai de ré intervention
IV-8-2-Les causes des reprises chirurgicales
Ponction-ponction
Ponction-Dérivation du liquide céphalorachidien
Ponction-excision
IV-9-La prévention
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
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