Les radios locales privées et leurs spécificités

Les radios locales privées et leurs spécificités

Les études et écrits parus sur la radiodiffusion ont été menés en dent de scie. Ils ont accompagnés l’histoire de ce média existant depuis la toute fin du XIXème siècle, beaucoup moins dans ses périodes creuses que dans ses succès. Ainsi, à la fin des années 1970, mais aussi et surtout durant la décennie 1980, l’arrivée des radios pirates talonnées par le mouvement des radios libres, puis l’émergence des radios locales privées, a relancé l’intérêt des chercheurs sur ce sujet.
Certains ouvrages apparents dans notre bibliographie traduisent l’excitation de cette période du renouveau de la radio : Les radios locales privées, paru en 1985, ou encore Radios privées, Radios pirates, publié en 1977.
En 1986, Jean-Jacques Cheval, devenu professeur à l’Université de Bordeaux, chercheur et responsable du Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Radio (GRER), consacre sa thèse au sujet : « Les radios locales privées en Gironde. » L’accent contestataire des radios libres laisse peu à peu place à des radios structurées, financées, privées.
C’est cette approche socio-économique qui va spécialement nous intéresser dans cette première partie et nous aider à définir quelles sont les particularités des radios locales privées, mais aussi leurs missions et leur place dans le paysage radiophonique français.

Une histoire récente des radios locales privées

Pour exister, la radio a besoin d’un émetteur, de programmes, de bénévoles, d’animateurs… Mais pour durer, ce média de masse, écouté chaque jour par plus de 80% des Français , nécessite en plus de financements et d’autorisations.

Le monopole d’Etat

L’instauration du monopole d’Etat date de 1945. Une ordonnance datée du 23 mars interdit en effet l’exploitation de postes privés de radiodiffusion sur le territoire national, et stipule que l’Etat français s’est « arrogé le monopole de la radiodiffusion. »
Tour à tour la Radiodiffusion Française, appelée ensuite la Radio-Télévision Française (RTF) en 1949, et enfin l’Office de Radio-Télévision Française (ORTF) en 1964, y veillent. Un monopole renforcé quelques années plus tard par la loi n°72-553 du 3 juillet 1972. L’Etat décide luimême des programmes diffusés :  » Le service public national de la Radiodiffusion Télévision Française assume, dans le cadre de sa compétence, la mission de répondre aux besoins et aux aspirations de la population, en ce qui concerne l’information, la communication, la culture, l’éducation, le divertissement et l’ensemble des valeurs de civilisation.  »
C’est au cour de conférences européennes que s’opère la distribution des fréquences pour les radios autorisées à diffuser. Un droit auquel dérogent les radios locales privées. Avec leurs moyens techniques de l’époque, elles tentent d’émettre où cela est possible. Pour esquiver les interférences sur le territoire français, certains postes s’installent à l’étranger, saisissant au passage l’opportunité d’une liberté de ton à l’antenne.

Les radios périphériques

Radios généralistes par excellence, les radios périphériques émettent des programmes à vocation nationale. Leur but était de toucher toute la population française, tout en étant installées à l’étranger, d’où leur nom de « radios périphériques. » Les trois principales subsistent encore aujourd’hui en France.

La délicate attribution des fréquences

Le CSA refuse de faire évoluer ou de changer la catégorie à laquelle appartient une station pendant la durée de l’autorisation, soit pendant cinq ans maximum, renouvelable deux fois.
En Nouvelle-Calédonie, en 2011, le conseil a lancé un appel à candidatures. Peut-on attribuer des fréquences à d’éventuelles nouvelles radios sur l’île ? Radio Djiido et Radio Rythme Bleu, toutes deux de catégorie B, craignaient une « ponction sur le gisement publicitaire » existant.
Le risque pour elles serait de devoir émettre uniquement dans les zones où il existe un marché publicitaire, et non plus dans les zones où le retour sur investissement est quasi nul, comme cela est le cas à l’intérieur des terres de Calédonie et sur les petites îles Loyauté. Cet exemple prouve à quel point le financement publicitaire est maître dans la constitution d’un nouveau paysage radiophonique en France, et que les radios ne sont finalement en aucun cas financièrement indépendantes.

Les missions des radios locales privées : « distraire, informer, cultiver » ?

Alors que le principe de la radiodiffusion a longtemps été d’émettre avec une grande portée, l’arrivée des radios locales privées a complètement inversé la tendance. Ces nouvelles stations privilégient la diffusion sur une aire d’écoute réduite, favorisant la proximité avec les auditeurs.

Une aire d’écoute restreinte

L’espace géographique restreint est l’apanage de la radio local privée. Etant des médias d’envergure locale, synonyme bien souvent de régionale, elles existent en opposition aux radios nationales. C’est ainsi que pour se développer elles prennent racine dans la culture locale, son tissu associatif, économique ou politique . La décentralisation de 1982,concomitante à l’émergence des radios locales privées, renforce auprès des auditeurs ce sentiment d’identification à leur région, et leur intérêt pour l’information locale.

Informer les auditeurs

L’importance de l’information locale

Lorsque les auditeurs se branchent sur la fréquence de leur radio locale, ils savent ce qu’ils cherchent : de l’information de proximité. Ce service, aucune radio nationale ne peut leur fournir. Suivant les moyens financiers des radios, voire leur ligne éditoriale, les informations sont présentées sous forme de flashs, de bulletins ou de journaux. Là encore, le CSA veille à ce que les radios diffusent un minimum d’informations sur leur antenne. En 2004, lors de la prise de participation d’une société extérieure à Dreyeckland, le CSA a tenu bon de rappeler que la grille des programmes et le format de la radio devaient être « maintenus en l’état », malgré le changement apporté au sein de la direction. Et le Conseil de préciser : concernant « notamment la diffusion d’émissions en alsacien, les bulletins d’information régionale, les programmes sur la culture et sur les traditions locales. »

Des débuts clandestins

La première radio clandestine alsacienne

Radio Dreyeckland a d’abord été « la première radio clandestine d’Alsace. »
Le 4 juin 1977, Radio Verte Fessenheim diffuse sa toute première émission depuis le petit village d’Heiteren, situé à la frontière franco-allemande, près de Fessenheim. Les animateurs s’octroient la fréquence 101 Mhz et émettent en trois langues : en français, en allemand et en alsacien. Nous verrons plus loin que la diffusion de programmes en langues française et germanique est toujours de rigueur sur l’actuelle Radio Dreyeckland.

Brouillage sur la bande FM

Mais même si une petite audience commence à se constituer autour de la radio et des messages qu’elle véhicule, l’émetteur de 15 watts ne tarde pas à être de plus en plus souvent brouillé. Radio Verte Fessenheim a quand même eu le temps de faire entendre ses deux principales revendications : « arrêt immédiat de la centrale jusqu’à la mise en place d’une commission de contrôle indépendante de l’EDF » , et demande l’abrogation du monopole de radiodiffusion en Alsace. La radio lutte et s’enracine dans le paysage médiatique alsacien de l’époque.

L’émergence d’une nouvelle radio libre et commerciale

L’année 1981 marque un tournant dans l’histoire de Radio Dreyeckland. La radio associative Dreyeckland se divise en quatre associations qui couvrent toute la région : Radio Dreyeckland Sud Alsace, Radio Dreyeckland Colmar et Vignoble, Radio Dreyeckland Moyenne Alsace-Strasbourg et Radio Dreyeckland Haguenau.
L’identité de la radio se retrouve dans les noms de ces quatre associations ; seules leurs programmations diffèrent pour offrir des émissions proches de leurs auditeurs. Devenue « la première radio libre alsacienne » , Dreyeckland vit et survit grâce à ses bénévoles une quinzaine d’années. Jusqu’en 1997, et la professionnalisation du média. La radio devient commerciale et adopte le statut de la catégorie B.

La naissance de Radio Djiido sur fond de crise politique

Radio Djiido a été, et est toujours aujourd’hui, une radio « engagée. »
Son combat est de faire entendre la voix de la population autochtone de l’île, les Kanaks. Sa création repose clairement sur de fortes revendications politiques.

L’archipel au statut particulier

La colonisation française

Si l’archipel de la Nouvelle-Calédonie a été découvert en 1774 par le Britannique James Cook, c’est l’arrivée de Français en 1853 qui fait de cette terre du Pacifique un bagne. Opérée de force, cette lente colonisation de l’archipel donne lieu, dès la fin du XIXème siècle, à de vives tensions entre population autochtone et populations européennes nouvellement installées. Les premiers reprochent essentiellement aux seconds de leur dérober leurs terres ; les bagnards libérés recevaient en effet des lopins de terre à cultiver sur l’île.

L’apparition d’une revendication indépendantiste

En 1946, la Calédonie prend le statut de territoire d’outre-mer (TOM). Dix ans plus tard débutent les tractations vers un éventuel processus de décolonisation. Dès lors, deux forces politiques s’opposent : le Rassemblement, créé en 1977, qui défend la place de la Calédonie dans le giron français ; et le Front indépendantiste, fondé deux ans plus tard, et devenu le Front de libération nationale kanak et socialiste . La période d’insurrections qui en découla pris fin avec la signature des accords de Matignon en 1988. En 1998 enfin, l’accord de Nouméa tranche : l’archipel jouira d’une large autonomie, et bénéficie d’un transfert de compétences de l’Etat français.

Référendum : l’échéance 2018

L’accord de Nouméa prévoit aussi la tenue d’un référendum sur l’autonomie ou non de la Nouvelle-Calédonie entre 2014 et 2018. Pour l’instant aucune date n’a été fixée. Mais cette consultation du peuple pourrait conduire à la reconnaissance d’une citoyenneté calédonienne, une « exception » au sein de la République française.

Le média d’une volonté politique

Le rôle des indépendantistes

La création de Radio Djiido repose sur de nombreux symboles. A commencer par la date de sa naissance, le 24 septembre 1985. La décennie 1980 a été marquée par de violents affrontements, appelés « les événements », entre indépendantistes et loyalistes. C’était alors le moyen de communication indispendable pour faire entendre les revendications des « Kanaks qui n’avaient pas le droit à la parole. »
Le 24 septembre marque la date à laquelle en 1853 les Français ont débarqué sur l’île et se la sont appropriée. Une date qui a forgé l’identité de l’île et qui reste la marque historique du peuple kanak.

Une antenne politisée

Radio Djiido a été pensée comme l’antenne du peuple kanak et du parti du Front pour la libération nationale kanak et socialiste. Pourtant aujourd’hui la donne a un peu changé. Son directeur d’antenne préfère parler de la radio du « projet indépendantiste. » Mais elle reste engagée ; il n’y en a d’ailleurs que deux sur l’île, Radio Rythme Bleu, qui s’exprime en faveur du maintien de la Calédonie dans la France, et Radio Djiido, qui milite pour l’indépendance. Dans le Pacifique Sud, Radio Djiido est considérée comme une antenne qui « soutient la cause des peuples autochtones » , et qui est donc dans ce sens « politique. »

Des bénévoles à la radio privée

Sa création repose essentiellement sur des bénévoles, « militants indépendantistes et progressistes » Kanaks. Bien qu’aujourd’hui elle appartient à la catégorie B du CSA, Radio Djiido est gérée par l’association Edipop, mais compte tout de même une quinzaine de salariés. Son financement est pluriel, il provient de la publicité bien sûr comme toute radio privée, mais aussi en grande partie de fonds publics, provenant de communes ou de provinces. Un mode de financement qui ne semble pas entraver la principale mission de la radio qui est la promotion de l’identité kanak.

La déclinaison du concept d’identité

L’identité est un concept flou. Pour le professeur de science politique François Rangeon, des »incertitudes règnent autour de la notion d’identité locale »; pour Jean-Jacques Chevallier, l’identité est tout simplement « un phénomène complexe. » Complexe à expliquer, à comprendre et à mettre en perspective, tant ses définitions sont nombreuses. Depuis les années 1950 et son apparition dans les discours scientifiques, le concept d’identité a été approché, défini et remis en question. De nombreux chercheurs, sociologues, politologues, géographes ou professeurs se sont risqués à définir ce concept qui attire autant qu’il intrigue,  puisque chaque année près d’une dizaine d’ouvrages et une vingtaine d’articles l’abordent. La notion d’identité est surtout traitée dans les diverses disciplines des sciences sociales. Elle se présenterait même comme »centrale et fédératrice » pour l’ethnologie, cette science qui étudie les caractères sociaux et culturels des groupes humains. Mais au-delà de ces disciplines pour lesquelles l’humain est au coeur des études et des recherches, si l’identité attire tant de regards de la part de presque toutes les disciplines, c’est qu’elle cristallise aujourd’hui l’espoir d’une reconnaissance des « cultures régionales, locales et ethniques , dans une société où les revendications identitaires se font de plus en plus fortes. La deuxième partie de ce mémoire s’attèlera donc dans un premier temps à balayer les différentes approches du concept d’identité, puis dans un second temps à évoquer les identités territoriales et les revendications identitaires qu’elles engendrent, pour finalement comprendre qu’est-ce que l’identité régionale.

Identité, définitions et ambiguïtés

L’identité serait le concept permettant de désigner « aussi bien ce qui perdure que ce qui distingue et ce qui rassemble. » Autrement dit, elle se présente comme une qualité intrinsèque, le caractère fondamental de quelqu’un ou de quelque chose. Venue du latin, son origine idem signifie bien « le même. »Mais elle permet aussi, avant de s’affirmer soi-même, de se distinguer d’autrui, voire de se construire en opposition ou à côté de lui. Particularités et ressemblances se font donc écho lorsque l’on parle du concept d’identité. Et c’est bien là sa première ambiguïté.

Deux acceptations de l’identité

La notion d’identité peut se concevoir, en sciences humaines, de deux manières opposées. Dans un cas, elle désigne l’ensemble des attributs déterminants et inhérents à un individu. Ils peuvent être innés ou construits socialement, et permettent une identification objective de l’individu, de l’extérieur. Pour former un groupe, tous les individus doivent posséder au moins quelques attributs identiques, c’est ce qui les rapproche et crée cette « cohésion sociale. » Le risque potentiel est de développer une forte homogénéisation au sein de ce groupe. Dans un autre cas, l’identité individuelle se définit comme le résultat de décisions personnelles ; comme les choix évoluent dans le temps, l’identité oscille. En groupe, cette acceptation crée une cohésion faible et lâche.

L’identité individuelle

Mais pour qui parle-t-on d’identité ? Pour un groupe, une organisation, une entité géographique… la liste peut être longue, mais dans son acceptation première, l’identité est celle d’un individu. Alex Mucchielli, professeur en Sciences de l’information et de la communication, introduit là le terme d' »acteur social. »
Tout acteur social, possède son identité propre, autrement dit « un ensemble de traits spécifiques qui permettent de le définir et de l' »identifier. »
Elle évolue au rythme des rapports sociaux entretenus avec les autres individus : elle s’enrichit ainsi des rencontres et des échanges.

L’immuable ancrange historique

Une autre vision de la construction de l’identité estime en revanche que cette dernière s’inscrit pleinement dans un ancrage historique pour exister. Cette approche prend comme socle l’histoire et l’enracinement dans un passé qui a participé à la construction de l’identité. Elle a notamment été indéniable dans la définition de l’identité nationale, comme nous le verrons plus loin.

L’intériorisation indispensable du sentiment identitaire

L’identité n’est qu’une image. Une représentation sociale et culturelle que les individus se font d’eux-mêmes et des individus qui les entourent. Pour avoir conscience de qui ils sont, les individus ont besoin d’intérioriser et de faire leur cette image. C’est notamment le cas avec l’identité nationale, construite par les discours identitaires des élites. L’inculcation de cette identité s’est opérée grâce à l’éducation dans les écoles d’une part, avec l’interdiction des parlers régionaux, et grâce aux moyens de communication d’autre part. Si à la fin du XIXème siècle, ces moyens de communication désignaient les « diffuseurs de patrimoine » (les intellectuels, les poètes ou les expositions dans les musées…), aujourd’hui il se pourrait qu’ils qualifient les médias et que leur rôle soit de diffuser les indicateurs d’identité pour permettre aux individus d’intérioriser ce sentiment identitaire, qu’il faut au préalable avoir enseigné.

La construction politique de l’identité nationale

L’aspect historique de l’identité nationale

L’identité nationale fait partie des notions qui donnent le sentiment d’avoir « toujours existées. »Pour Anne-Marie Thiesse, directrice de recherche au CNRS, il s’agit d’adopter une approche historicisante. « L’historicité » de l’identité nationale est un processus de construction qui repose indéniablement sur trois éléments : l’identification, dans un premier temps, des ancêtres, accompagnée de la reconnaissance des mythes fondateurs et de la création de la langue nationale ; le folklore et sa diffusion via la culture de masse ; et enfin, ce qu’elle nomme « l’éducation du national », autrement dit l’intériorisation du sentiment identitaire. Une « check-list identitaire » qui semble légitimer le recours à l’Histoire, à ses événements et à ses personnages les plus prestigieux pour parler d’identité nationale.
Une approche remise en question par les sociologues. Les référents identitaires dit « objectifs » ne suffiraient pas à définir la notion d’identité nationale, comme le pense Edgar Morin : « La religion, la langue, l’appartenance ethnique peuvent constituer des facteurs capitaux de la cristallisation nationale, mais ils ne sont absolument pas décisifs. »

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Table des matières

Introduction
PARTIE 1 : Les radios locales privées et leurs spécificités
I. Une histoire récente des radios locales privées
A) Un média séculaire devenu « pirate »
1. Les débuts de la radio
2. Les radios périphériques
3. Les émissions pirates
B) Le gouvernement socialiste et la libéralisation des ondes
1. Désordre sur la bande FM
2. L’autorisation de la publicité à l’antenne
C) L’avènement des radios privées
II. Règlementation, programmes, financement : le CSA surveille
A) Une règlementation stricte
1. Les cinq catégories définies par le CSA
2. La délicate attribution des fréquences
B) Les missions des radios locales privées : « distraire, informer, cultiver » ?
1. Une aire d’écoute restreinte
2. Informer les auditeurs
III. Des radios militantes aux radios commerciales
A) Les balbutiements de Radio Dreyeckland, première radio libre
B) La naissance de Radio Djiido sur fond de crise politique
PARTIE 2 : La déclinaison du concept d’identité
I. Identité, définitions et ambiguïtés
A) Au coeur des sciences sociales et humaines
1. Définitions
2. Deux acceptations de l’identité
B) La construction de l’identité
II. Identité et revendications identitaires, de l’identité nationale à l’identité régionale
A) La construction politique de l’identité nationale
B) L’identité locale : un concept en constante évolution
1. Socialisation et coexistence des identités
2. Politique décentralisatrice et création des régions françaises
C) L’identité régionale
1. Le sentiment d’appartenance territorial et régional
2. Particularités régionales et revendications identitaires
III. Affirmation, acceptation et diffusion de l’identité sur le territoire régional
A) Appartenance régionale et référents identitaires
B) Renforcement du sentiment identitaire
1. L’apport des politiques
2. Identité kanak et désaccords politiques
C) Le maintien de l’identité culturelle via les médias
1. Médias et territoire : une approche info-communicationnelle
PARTIE 3 : Etude de cas de deux radios locales privées : Radio Djiido et Radio Dreyeckland, les porte-voix d’une identité régionale ?
I. Radio Dreyeckland, « la radio des Alsaciens »
A) Une radio qui mise sur le terroir
1. L’habillage de l’antenne
2. Une ligne éditoriale ciblée et assumée
3. La publicité couleur locale
B) Grille des programmes : le reflet de l’identité alsacienne
1. Des programes qui rapprochent
2. Journaux et informations
II. Radio Djiido, la voix des indépendantistes Kanaks
A) Mise en avant de la coutume et des traditions
1. Habillage : tout un symbole
2. Une ligne éditoriale revendiquée
B) Grille des programmes : fédérer une communauté
III. L’évolution du médium radio : la webradio, un déracinement de l’identité régionale ?
A) La radio à l’ère du numérique
1. La délocalisation des programmes
2. La délinéarisation de la radio
3. La webradio de Dreyeckland
B) Internet, vitrine de la communauté
Conclusion Les porte-paroles de leur territoire ?
Bibliographie
Tables des matières
Tables des annexes
Résumé / Zusammenfassung

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