Les Produits utilisés par les sportifs

Les Produits utilisés par les sportifs

Le dopage

   Selon l’Agence mondiale antidopage (AMA) Le dopage est défini comme une ou plusieurs violations des règles antidopage telles qu’énoncées de l’article 2.1 à 2.8 du code mondial antidopage. Sont considérées comme violations des règles
⇒ 2.1 La présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs.
⇒2.2 La tentative d’usage ou l’usage d’une substance ou méthode interdite
⇒2.3Le refus ou le fait de se soustraire sans justification valable à un prélèvement d’échantillons après notification.
⇒ 2.4 La violation des exigences de disponibilité, pour les contrôles hors Compétition, y compris le non-respect par les sportifs de l’obligation de fournir des renseignements sur leur localisation.
⇒2.5 La falsification ou la tentative de tout élément du processus de prélèvement ou d’analyse des échantillons.
⇒2.6 La possession de substances ou méthodes interdites.
⇒2.7 Le trafic de toute substance ou méthode interdite.
⇒2.8 L’administration ou la tentative d’administration d’une substance ou d’une méthode interdite à un sportif ou l’assistance, l’incitation, la contribution, l’instigation, la dissimulation ou toute autre forme de complicité entrainant la violation d’un règlement antidopage, ou tout autre tentative de violation.

Les Facteurs du dopage liés au sportif

Le sexe.
Du point de vue des facteurs associés aux attitudes à l’égard du dopage, des études faites observaient une tentation pour le dopage plus fréquente parmi les garçons

L’âge.
Il semblerait aussi que la période centrale de l’adolescence ‘moment critique du besoin d’affirmation de l’identité et de mise au défit des limites’, soit propice à l’essai de substances visant à améliorer les performances physiques, avec un maximum de consommation de produits dopants chez l’adulte jeune entre (20 et 30 ans). Mêmes résultats ont été soulignés par d’autres études épidémiologiques

L’intensité de l’activité sportive.
Le recours aux substances dopantes devient plus important avec l’augmentation de la fréquence, la durée, la répétition et l’intensité des entraînements . Ainsi, les résultats de notre série corroborent à nos attentes à propos de la quantité de sport pratiqué. On constate dans cet échantillon de compétiteurs jeunes que la plus grande partie s’entraîne plus de six heures par semaine et plus de trois séances par semaine. Ce résultat est identique à ceux obtenus chez l’adolescent chez lequel on observe un seuil de risque pour des pratiques inférieures à deux heures ou supérieures à huit heures. Cela signifie qu’une consommation importante de sport n’induit pas directement un risque plus important de pratique dopante ou de dépendance à l’exercice chez l’adulte sportif amateur. Ainsi, chez celui-ci, c’est plutôt la manière de le pratiquer et l’association à d’autres variables, notamment relatives à la manière d’envisager la pratique, qui semblent déterminantes. Ces résultats soulignent la dimension plurifactorielle de la pratique dopante .

L’objectif attendu de la pratique sportive.
Notre enquête a souligné que la recherche de la victoire à tout prix et l’absolue nécessité de se surpasser en présence d’un public exigeant, était un facteur motivant le recours aux substances dopantes. Nos données concordent avec celles de la littérature.

Les suppléments vitaminiques et alimentaires.

  Le taux de sportifs utilisant des compléments alimentaires vitaminiques et protéiques pour accroître leurs performances sportives a été plus élevé, ce qui n’est pas surprenant quand on sait que la majorité des sportifs enquêtés croient que les conduites dopantes ont des effets bénéfiques sur la performance et considèrent que
– Les produits sont efficaces pour améliorer les performances.
– Il est nécessaire d’utiliser des produits pour améliorer sa condition physique.
– Les produits sont indispensables, à certains moments, pour gagner en compétition.
Selon les sportifs, c’est essentiellement un camarade, leurs parents ou le médecin qui leurs ont fourni les produits. Nos résultats concordent avec ceux de la littérature.Les sportifs et les cadres sportifs doivent savoir qu’en dehors des vitamines et des minéraux bénéficiant de la garantie de traçabilité apportée par l’industrie pharmaceutique, une partie de la production des compléments alimentaires constitue un secteur à risque d’autant plus grand que leur fabrication est effectuée en dehors de tout contrôle.

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIELS ET MÉTHODES
I. Type de l’étude
II. Population cible
III. Critères d’inclusion
IV. Échantillon
V. Variables étudiées
VI. Collecte et analyse des données
VII. Considérations éthiques
VIII. L’objectif de l’étude
IX. Les limites de notre étude
RESULTATS
I. Caractéristiques des sportifs
II. Le taux de participation à l’enquête
III. La prévalence du dopage dans la population étudiée
IV. Facteurs du dopage liés aux sportifs
V. Les facteurs du dopage liés à l’environnement
VI. Les Produits utilisés par les sportifs
VII. Les connaissances des sportifs sur le dopage et leurs opinions
VIII. Le suivi médical
DISCUSSION
I. Histoire du dopage
II. Caractéristiques des sportifs
III. Le taux de participation à l’enquête
IV. La prévalence du dopage dans la population étudiée
V. Facteurs du dopage liés aux sportifs
VI. Les facteurs du dopage liés à l’environnement
VII. Les Produits utilisés par les sportifs et leurs sources d’approvisionnement
VIII. Les connaissances des sportifs sur le dopage et leurs opinions
IX. Le suivi médical
X. Les difficultés méthodologiques retrouvées lors de notre enquête
XI. Méthodes de dopage
XII. La classe des substances interdites par le Comité olympique international « CIO“ et l’Agence mondiale antidopage ‘AMA‘
XIII. Les risques du dopage
XIV. Agence mondiale antidopage et contrôle antidopage
XV. Les limites du contrôle antidopage
XVI. Le rôle du médecin face au dopage
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
ANNEXES
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE

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