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Dรฉfinition selon la 15รจme Confรฉrence Internationale des Statisticiens du Travail(CIST)
Il convient en premier lieu de souligner que la CIST15, dans ses rรฉsolutions, stipule que le secteur informel est un sous-secteur du secteur mรฉnage (entreprise non enregistrรฉe appartenant au mรฉnage). Mais il importe toujours de vรฉrifier quโil nโy a pas de chevauchement avec le secteur des sociรฉtรฉs et quasi-sociรฉtรฉs.
Deuxiรจmement, la dรฉfinition de la CIST sur le secteur informel exclut les activitรฉs illรฉgales et la production agricole mais compte tenu des saisons diffรฉrentes des activitรฉs agricole et des travaux non agricoles, ร couvrir le secteur agricole. En outre, la distinction entre activitรฉs primaire et secondaire dโune entreprise est dans la pratique difficile ร faire.
Troisiรจmement, le secteur informel exclut toute unitรฉ de production qui a une compatibilitรฉ complรจte. La CIST la considรจre comme une quasi-sociรฉtรฉ, soit une composante du secteur de sociรฉtรฉ dans le Systรจme de Comptabilitรฉ Nationale (CSN). Par ailleurs, le secteur informel inclut les activitรฉs souterraines, les activitรฉs cachรฉes, les activitรฉs dan lโombre, les activitรฉs grise etc., des terminologies qui sont souvent ร tort utilisรฉes ร la place du secteur informel.
Bref, ร des fins statistiques, la CIST a considรฉrรฉ le secteur informel comme un ensemble dโunitรฉ de production qui, selon, les dรฉfinitions et classifications contenues dans le SCN des Nations Unies, font partie du secteur institutionnel des mรฉnages en tant quโentreprise individuel (cf. Tableau 1). Il sโagit donc des unitรฉs de production individuelle appartenant ร des mรฉnages et comprenant les entreprisses informelles dirigรฉes en association avec des membres du mรชme mรฉnage ou du mรฉnage diffรฉrent, et peuvent employer des travailleurs familiaux collaborant avec lโentreprise familiale et des salaries de maniรจre occasionnelle.
Vision des keynรฉsiens, les monรฉtaristes et les Marxistes
Les keynรฉsiens et les monรฉtaristes nโont pas effectuรฉ une analyse particuliรจre du phรฉnomรจne, mais ils considรจrent seulement que le secteur informel est le lieu oรน les multiplicateurs perdent leurs effets. Toutefois, le secteur informel nโinterfรจre pas dans lโefficacitรฉ des mesures interventionnistes, mais il est la cause dโune mauvaise apprรฉciation du niveau requis des interventions de lโEtat, c’est-ร -dire que la sous-estimation de la masse monรฉtaire quโil reprรฉsente est dโautant moins nรฉgligeable que sa vitesse de circulation est manifestement trรจs rapide.
En revanche, Les marxistes voient le phรฉnomรจne du secteur informel sous un autre angle. Pour eux, ยซ le secteur informel est comme un secteur rรฉsiduel absorbant un stock de main-dโลuvre important ยป. En effet, ils considรจrent ce secteur comme une arme des capitalistes qui leur permet de maรฎtriser les coรปts de production notamment ceux liรฉs au salaire. Les capitalistes sont sรปrs de trouver une main-dโลuvre bon marchรฉ dans ce stock, ce qui leur permettra de renforcer la pression sur la classe ouvriรจre. Cette situation induit un renforcement de la classe bourgeoise au dรฉtriment de la classe prolรฉtaire.
En consรฉquence, le secteur informel est considรฉrรฉ comme un moyen de pression des capitalistes en ce sens que si les ouvriers revendiquent une augmentation de salaire pour nโimporte quel motif, ils peuvent les renvoyer aisรฉment en รฉtant sรปrs de trouver une main-dโลuvre de remplacement dans le stock. Donc, le phรฉnomรจne du secteur informel est une nouvelle forme dโappauvrissement de la classe prolรฉtaire. Toutefois, une telle explication nโest pas valable dans la mesure oรน le pouvoir syndical du pays concernรฉ est assez important pour combattre la puissance des capitalistes. Ainsi, la thรฉorie de lโinformelle nous partage des idรฉes ou opinions nรฉcessaires pour bien cerner le secteur informel urbain qui devient de plus en plus prรฉpondรฉrant dans lโรฉconomie des pays en voie de dรฉveloppement et en lโoccurrence dans lโรฉconomie malgache.
Quelques thรฉorisations de lโinformel
Dans cette section, nous voyons les diffรฉrentes thรจses de quelques auteurs sur ce concept comme les modรจles de Lewis (1954), Todaro (1969/1988), Mazumdar (1975/1976) qui considรจrent que la genรจse de ce secteur est le dualisme rural-urbain et nous allons voir enfin les idรฉes des libรฉraux.
Le modรจle dโArthur Lewis:
Certains chercheurs considรจrent que la genรจse du secteur informel est le dualisme rural urbain. Dans cette optique, le modรจle de Lewis (1954)18 est frรฉquemment pris comme indication afin dโexpliquer le dynamisme de la migration et du rapport rural urbain. Lewis (1954) est parti de ces faits pour construire son modรจle. En effet, ce dernier suppose lโexistence des deux secteurs dont lโun moderne et lโautre traditionnel. Le secteur moderne est capitalistique et ร haute productivitรฉ, on y assiste ร une forte accumulation de capital, il est supposรฉ investir toute la totalitรฉ de son profit. Par contre, le secteur traditionnel est constituรฉ essentiellement par lโagriculture de subsistance et ร faible productivitรฉ. En partant de lโhypothรจse telle que lโoffre de travail est illimitรฉe dans lโagriculture, le secteur moderne en offrant une opportunitรฉ de salaire mรชme peu attrayant attire la main-dโลuvre rurale et favorise lโexode rural pour la raison suivante. Lโabondance de la main- dโลuvre dans lโagriculture est paradoxalement un handicap pour celle-ci ร cause de lโabsence de la productivitรฉ marginale du travail. Ce qui, ร la suite dโune baisse de la production moyenne induite, ramรจne le salaire rural au niveau du minimum de subsistance. Par consรฉquent, le dรฉpart des forces de travail jusquโร ce que la productivitรฉ marginale devienne positive est nรฉcessaire pour que le salaire rural croisse. Le secteur moderne urbain est supposรฉ embaucher le surplus de la main-dโลuvre rurale et est par consรฉquent source dโexode rural. Le salaire dans le secteur moderne est considรฉrรฉ comme constant et lโoffre de travail parfaitement รฉlastique. Ainsi, le surplus de forces de travail dans le secteur traditionnel vient renforcer le secteur moderne, ce qui rรฉduit par la suite le dรฉsรฉquilibre rural urbain. Cette complรฉmentaritรฉ rurale urbaine est selon Lewis source de croissance.
En dรฉpit du fait que Lewis a permis de comprendre nรฉanmoins en partie lโexode rural et lโurbanisation accรฉlรฉrรฉe, sa contribution reste controversรฉe pour les deux grandes raisons suivantes. Dโune part, ร la suite du dรฉpart des forces de travail rurales, la productivitรฉ marginale de travail dans lโagriculture redevient positive ร partir dโun certain seuil. Par consรฉquent, les productivitรฉs des deux secteurs tendent ร sโรฉgaliser et on assiste ร une rehausse du salaire rural au dรฉtriment du salaire urbain. Cette hausse du salaire rural est favorisรฉe aussi par la montรฉe du prix des produits agricoles suite ร une augmentation de la demande urbaine. Le secteur urbain avec une main-dโลuvre de plus en plus abondante voit sa productivitรฉ marginale diminuer et une baisse de salaire urbain sโensuit. Le transfert de main dโลuvre devient de plus en plus difficile et un retour vers la campagne serait probable. En effet, on ne peut pas avoir une situation dโรฉquilibre stable. Dโautre part, lโexode rural dans la mesure oรน le secteur moderne nโarrive pas ร embaucher la totalitรฉ du surplus de la main dโลuvre rurale qui a migrรฉ, une montรฉe du chรดmage urbain et des bidonvilles est inรฉvitable due ร cette urbanisation accรฉlรฉrรฉe. Donc, la migration est favorable ร la croissance si le taux de crรฉation dโemploi urbain est supรฉrieur ร celui de lโurbanisation.
Modรจle de Todaro (1969-1988)
Cette deuxiรจme explication est รฉvoquรฉe par Todaro (1988)19. Toujours en partant du modรจle dualiste rural-urbain, Todaro a avancรฉ des explications de lโurbanisation croissante enregistrรฉe dans le monde et notamment dans les pays du Tiers Monde. Les hypothรจses restent les mรชmes, cโest-ร -dire une offre de travail illimitรฉe, deux secteurs absolument opposรฉs, traditionnel et urbain respectivement de faible et de forte rentabilitรฉ. La faiblesse du revenu paysan pousse les forces de travaux ruraux ร abandonner la campagne ร la recherche dโautres sources de revenu leur permettant de subvenir aux besoins fondamentaux. Cette rรฉaction a entraรฎnรฉ une urbanisation croissante et accรฉlรฉrรฉe dans le tiers monde.
Selon les Nations Unies, 66% de la population urbaine mondiale auraient rรฉsidรฉ dans les pays les moins dรฉveloppรฉs en lโan 200020 . Ce processus dโurbanisation rapide est selon lโauteur encouragรฉ par le dรฉsรฉquilibre gรฉographique en ce sens que la politique รฉconomique des Etats du Tiers Monde a eu tendance ร favoriser les villes par la politique dโindustrialisation urbaine21. Par consรฉquent, les milieux urbains considรฉrรฉs comme centres dโaffaires sont engendrรฉs comme pourvoyeurs dโemplois. Il sโensuit que lโurbanisation sโest accompagnรฉe dโune รฉmergence des bidonvilles et des petites activitรฉs de subsistance des migrants qui ne sont pas arrivรฉs ร sโintรฉgrer dans le secteur formel.
Dans la mesure oรน les efforts dโindustrialisation dans la majoritรฉ des pays en dรฉveloppement ont รฉchouรฉ, le secteur moderne nโรฉtait pas en mesure dโembaucher la totalitรฉ des migrants en quรชte dโemploi. On voit apparaรฎtre alors une poche de main-dโลuvre qui se trouve marginalisรฉe. Lโauteur part du constat tel quโen attendant un emploi formel, le surplus de main-dโลuvre non intรฉgrรฉ dans le secteur moderne cherche dโautres moyens de vivre, ce qui les conduit essentiellement ร lโauto-emploi. Ce non intรฉgration dans le secteur moderne peut sโexpliquer par sa rigiditรฉ et sa capacitรฉ dโembauche limitรฉe. Ce phรฉnomรจne a รฉtรฉ modรฉlisรฉ par Todaro (1969/1988) qui a รฉlargi le modรจle de Lewis (1954) en adoptant un supplรฉment dโanalyse tel que la migration est un phรฉnomรจne รฉconomique qui peut relever dโun comportement rationnel des migrants lequel est considรฉrรฉ comme source du chรดmage urbain.
En rรฉsumรฉ, le modรจle de migration de Todaro (1969) a quatre caractรฉristiques fondamentales : Premiรจrement, la migration est motivรฉe par des considรฉrations รฉconomiques rationnelles aussi bien financiรจres que psychologiques du rapport coรปts-bรฉnรฉfices. Le coรปt de migration est dรฉterminรฉ par le coรปt dโopportunitรฉ, le coรปt de dรฉpart, le coรปt de transport, et le coรปt psychique (risque encouru de la dรฉcision de migration). A partir de lโรฉvaluation de leur coรปt de migration et le comparant au rendement espรฉrรฉ du dรฉplacement, les migrants dรฉcident ou non de quitter la campagne. En dโautres termes, les migrants ne se dรฉplacent pas au hasard mais dans un but bien prรฉcis .
Deuxiรจmement, la dรฉcision de migrer dรฉpend des diffรฉrentiels de salaires anticipรฉs plutรดt quโactuels. Anticipation oรน interviennent les diffรฉrentiels ville-campagne et la probabilitรฉ de trouver un emploi dans le secteur urbain. La dรฉcision de migration apparaรฎt donc comme un comportement calculateur des migrants qui veulent maximiser leur gain en fonction de leurs contraintes .
Troisiรจmement, la probabilitรฉ de trouver un emploi urbain est inversement liรฉe au taux de chรดmage urbain. Plus le taux de chรดmage urbain est รฉlevรฉ, plus la probabilitรฉ de trouver un emploi dans le secteur moderne est petite.
Quatriรจmement, lโexcรจs de migration par rapport aux possibilitรฉs dโembauche urbaines est possible et rationnel. Les hauts taux de chรดmage urbain sont en consรฉquence le rรฉsultat inรฉvitable du sรฉrieux dรฉsรฉquilibre des opportunitรฉs รฉconomiques entre les milieux rural et urbain dans les pays en dรฉveloppement.
En somme, ce mรฉcanisme induit un paradoxe dit Todaro selon lequel la crรฉation dโemplois urbains (par la promotion des villes, industrialisation urbaine) entraรฎne une hausse du chรดmage urbain par lโaugmentation des migrations induites. Lโimplication politique face aux effets nรฉfastes de lโexode rural, qui est ร lโorigine des bidonvilles et des petites unitรฉs de production รฉmergentes, est alors la limitation des dรฉsรฉquilibres ruraux urbains. Sur ce mรชme thรจme quโelle est lโexplication de Mazumdar ?
Le modรจle de Mazumdar (1975-1976)ย
Mazumdar22 a une vision plus approfondie et plus explicite du secteur informel. Le point sโopposant ร Todaro se trouve dans le fait quโil introduit lโidรฉe de probabilitรฉ de trouver un emploi dans la ville comme raison essentielle de la motivation des migrants. Pourtant, pour cet auteur lโurbanisation rapide nโest pas toujours la cause de lโapparition et le dรฉveloppement du secteur informel. Dans la rรฉalitรฉ, on assiste รฉgalement ร une importante contribution du secteur informel en matiรจre de crรฉation dโemploi dans les milieux ruraux. Une enquรชte menรฉe dans les pays africains a permis de montrer que plus on se rapproche du milieu rural plus la part du secteur informel devient important. Selon lui, les migrants peuvent รชtre classรฉs en deux catรฉgories :
Les premiรจres catรฉgories ceux qui sont temporaires et viennent sโemployer dans lโinformel, faute de capacitรฉ du secteur moderne ร embaucher, ils sont motivรฉs par la recherche de revenu et se lancent dans lโauto emploi .
Les secondes ceux qui sont dรฉfinitifs acceptant temporairement un chรดmage ouvert et recherchant un emploi stable dans le secteur moderne. Dans cette optique, on peut en dรฉduire que le secteur informel apparaรฎt comme un refuge social dโun stock important de forces de travail qui luttent pour leur survie.
Il explique รฉgalement la libertรฉ et la facilitรฉ dโentrรฉe dans ce secteur comme รฉtant la cause de son รฉvolution rapide. Il avance que : ยซ le marchรฉ du travail du secteur informel reprรฉsente en gros, par hypothรจse, un marchรฉ de tout venant. Les travailleurs sont embauchรฉs ร court terme, pour la journรฉe par exemple. Aucun travailleur nโest certain de pouvoir accomplir une journรฉe de travail ร telle ou telle autre date, mais chacun aura du travail au bout dโun certain tempsยป. En dโautre terme, tout postulant ร un travail informel aura sa part de travail disponible. Le problรจme rรฉside dans le fait que malgrรฉ un bon nombre dโemplois crรฉรฉ par le secteur informel, le chรดmage persiste puisque le nombre total dโheures de travail offertes ne correspond pas exactement ร la demande. Mais les รฉconomistes libรฉraux ont aussi soutenu une position de lโinformel que nous allons dรฉvelopper dans la sous-section suivante.
A proximitรฉ de nombreux รฉtablissements dโintรฉrรชt publicย
Les vendeurs sโinstallent bien entendu lร oรน se trouvent leurs clients, que ce soit ร proximitรฉ des รฉcoles, des hรดpitaux, des lycรฉes et collรจges confusionnels, ou que ce soit prรจs des arrรชts de bus, etc. La plupart des micros entreprises prennent place devant le grand portail, ou pรฉnรจtrent parfois ร lโintรฉrieur des bureaux administratifs et financiers des รฉtablissements dโintรฉrรชt publics qui renferment une masse de clientรจles plus ou moins stratifiรฉe. Ces clientรจles peuvent prendre en un rien de temps les aliments proposรฉs par les vendeurs ambulants.
Partout ailleursย
Comme nous lโavons annoncรฉ, ce 4รจ point dโaction est bien entendu ยซ vague ยป, cโest-ร dire que toutes les opรฉrations relatives ร lโexercice dโun mรฉtier, dโune activitรฉ se passent, se dรฉroulent exactement dans le temps, mais leur lieu dโemplacement respectif ne peut pas รชtre gรฉnรฉralisรฉ, car chaque agent producteur de service fabriquรฉ offre le fruit de son travail partout ailleurs. Or, les populations pauvres, pressรฉes par les besoins croissants, les difficultรฉs quotidiennes pour entretenir leur existence en milieu urbain font recours ร des solutions de fortune et ร des pratiques irrรฉguliรจres des micro-commerces de dรฉtail : soit de vendre ร mรชme le sol ; soit sur les รฉtalages fixes de qualitรฉ mauvaise ; soit sur les รฉtalages ambulants de colporteurs ; et soit dans un abri temporaire.
Lโinstallation ร mรชme le solย
Lโinstallation ร mรชme le sol traduit dโune part la prรฉcaritรฉ des activitรฉs entamรฉes, et dโautre part justifie la pauvretรฉ et lโinsuffisance de fonds roulant cโest-ร -dire capital du commerรงant. Lโexistence dโune toile plastique de rรฉcupรฉration suffit pour prรฉsenter les piรจces dรฉtachรฉes ou les mรฉtaux ferreux, des lรฉgumes et des fruits, etc.โฆ
Sur des รฉtals fixes de mauvaise qualitรฉย
Les รฉtals fixes englobent les installations de vente, les ateliers mรฉcaniques, les รฉchoppes dโartisans, les gargotes cafรฉ. Ainsi, on trouve un nombre รฉlevรฉ dโรฉtalages fixes de diffรฉrentes natures. Ce sont : soit des prรฉsentoirs en bois, fixรฉs en bordure de la route, des voies de desserte piรฉtonniรจre ; soit des tablettes supportant un plateau de cigarettes, dโallumettes, de bonbon ; et soit des tables rabattables des cafรฉs, gargotes.
Lโexistence de nombreuses boutiques formelles, des รฉpiceries, des magasins dโalimentation gรฉnรฉrale, qui ne cessent de croรฎtre actuellement dans la ville dโAntananarivo, nโempรชche pas pour autant le dรฉveloppement du secteur informel comme des รฉchoppes, des gargotes aux principaux carrefours routiers et ร proximitรฉ de nombreux รฉtablissements dโintรฉrรชt public (les hรดpitaux, les collรจges, les EPP).
Sur les รฉtalages ambulantsย
Si le facteur emplacement joue un rรดle primordial dans lโรฉconomie de marchรฉ et que la recherche dโun support fixe aux abords des axes de servitude au public est trรจs difficile ร trouver lโouverture dโune activitรฉ marchande pose des problรจmes. Pour surpasser cette difficultรฉ, les marchands ambulants, les colporteurs vont de quartiers en quartier, voire de marchรฉ en marchรฉ, emmenant avec eux une soufique des marchandises diverses. En effet, les รฉtalages ambulants sont parmi les possibilitรฉs dโentretenir la survie. La grande majoritรฉ des commerรงants se dรฉplacent ร pieds, et les marchandises quโils proposent sont gรฉnรฉralement petite taille, de poids rรฉduit et de faible valeur marchande. Ainsi les prix varient selon les places et les saisons.
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Table des matiรจres
PARTIE I : CONCEPTS THEORIQUES SUR LE SECTEUR INFORMEL
Chapitre I : GENERALITES DU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Historique et origine
Section 2 : Les dรฉfinitions du secteur informel ou รฉconomie informel
Section 3 : Quelques thรฉorisations de lโinformel
Chapitre II : CARACTERISTIQUES DU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Caractรฉristiques gรฉnรฉrales
Section 2 : Caractรฉristiques particuliรจres
Section 3 : Situation actuelle de la Ville dโAntananarivo
CHAPITRE III : LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LES ACTEURS DU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Insuffisance de lโinformation sur la crรฉation de lโemploi formel
Section 2 : Problรจmes Financiรจres :
Section 3 : Les problรจmes non financiers
PARTIE II : ANLYSE DU SECTEUR INFORMEL DANS LA CAPITALE DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : LES CAUSES DU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Au niveau รฉconomique
Section 2 : Au niveau socioculturel
Section 3 : les crises politiques
CHAPITRE II : CONSEQUENCES DU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Ses apports positifs au niveau รฉconomique
Section 2 : Consรฉquences sur le plan social
CHAPITRE III : LES POLITIQUES DโAIDES AU SECTEUR INFORMEL
Section 1 : Les conditions prรฉalables ร une politique plus efficace
Section 2 : Les objectifs de dรฉveloppement des politiques dโappui au secteur informel
Section 3 : Trois options dโorientation de politique :
Section 4 : Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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