les problèmes et inconvénients que rencontre Madagascar face au commerce extérieur

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Alignement des échanges mondiaux à la théorie de la gravité

Lors des premières études économétriques, Tinbergen (1962) et Pöyhönen (1963) donnent une justification intuitive à leurs équations gravitationnelles. En référence à la loi de gravitation de Newton 1967, ces auteurs ont formulé l’hypothèse selon laquelle les échanges entre deux pays dépendent de leurs masses économiques respectives et de la distance géographique qui les sépare. À l’origine, on a distingué deux déterminants au commerce dans le modèle de gravité dont le PIB (Produit intérieur brut) qui est un indicateur de la taille économique des pays partenaires et la distance géographique qui les sépare. En effet, ce modèle a pour objectif d’expliquer le déroulement des échanges commerciaux entre les pays et ce dernier est déterminé à l’aide trois variables à savoir les deux déterminants cités ci-dessus ajoutés du PIB par tête. Le volume du commerce d’un pays est fonction croissante de la taille du PIB et est fonction décroissante de la distance. Plus le PIB est élevé plus le pays est incité à faire des échanges et plus la distance est moindre, plus le pays a tendance à participer au commerce extérieur.

Les politiques commerciales : Protectionisme versus Libre échange

Une politique commerciale est une mesure prise par le pouvoir administratif sur le mode de fonctionnement du commerce. Sur le plan international, on distingue généralement deux choix de politiques commerciales différentes qui sont le protectionnisme et le libre-échange. Ces deux politiques, bien que très différentes l’une à l’autre, surtout sur leur contenu, ont tout à fait un objectif commun, le développement.

Le protectionnisme

Le protectionnisme est une mesure prise par l’Etat qui consiste à limiter voire interdire des échanges dans un but de protéger (comme son nom l’indique) l’économie interne.
Le principal objectif de cette politique est le développement interne, c’est-à-dire une expansion économique commençant par le développement des industries, du commerce à l’intérieur du pays. En effet, en théorie, en réduisant les importations, on réduit analogiquement les exportations, car l’activité d’achat et l’activité de vente sont indissociables. Ainsi, le protectionnisme favorise les activités internes par rapport aux échanges extérieurs. Pour ce faire, l’Etat utilise des instruments.

les instruments utilisés

Beaucoup d’instrument pourront être manipulés pour mettre en place une mesure protectionniste, mais on ne citera que les plus utilisés

Droit de douane

Le droit de douane ou tarif douanier est un impôt spécifique sur les biens importés ou sur certains d’entre eux. Là encore on distingue deux types de tarif :
– Tarif ad valorem : l’impôt est calculé en pourcentage en fonction de la valeur de l’importation.
Par exemple : une marchandise importée de 10000 UM (Unité monétaire) hors taxe est imposée à un taux de 10%. Alors le droit de douane à payer est de 10000 UM x 10% = 1000 UM. Ainsi son prix à l’importation est alors de 10000 UM + 1000 UM= 11000 UM.
– Tarif spécifique : l’impôt est fixe par unité de bien ou par quantité. Ainsi, c’est à partir de cela que se calcule l’impôt lie à l’activité d’importation.
Par exemple : un kilo de banane importé est taxé à 20 UM. Ainsi, une tonne de banane a un tarif douanier de 20 UM x1000= 20000 UM.
L’introduction d’un droit de douane sur les importations d’un bien apporte une protection favorable à la production nationale de ce bien. En effet, la concurrence est définie en particulier par le fait qu’il existe un grand nombre de producteur sur un marché donné. Et en théorie, plus le marché tend vers un marché monopolistique, plus les producteurs (dans ce marche) ont le pouvoir d’imposer le prix et d’en dégager plus de profit.

Le contingent ou quota :

Cet instrument consiste à limiter à l’avance la quantité d’un bien dont l’importation est autorisée pendant une période donnée. A cet effet, tout excès d’importation sera pénalisé.
Par exemple : l’importation de voiture pour un pays A est limitée à 1000 pendant le mois de janvier. Cette somme est partagée par les entreprises importatrices de voiture. Ceux qui excèdent la somme de leur part seront pénalisés.
Le principal objectif étant de donner un avantage aux producteurs locaux de voiture en limitant le nombre d’importation. C’est-à-dire, en fixant la quantité importée de véhicule automobile étrangère, les consommateurs locaux vont opter à l’achat d’une voiture de marque nationale.

Délivrances de licence d’importation

Comme son nom l’indique, l’application de cet instrument consiste à n’importer que quelques biens spécifiques, c’est-à-dire que seuls les biens présentant des critères spécifiques seront importés, comme exemple le respect des normes (raison technique, sécurité, santé,…). Les produits hors-normes ou considérés comme dangereux ne pourront pas alors entrer dans le territoire économique national. L’objectif de cette politique étant de garantir la qualité et la confiance sur les biens importés vis-à-vis des consommateurs locaux. Mais elle consiste à donner une référence pour les producteurs locaux. En effet, en constatant les restrictions sur les importations, les producteurs nationaux vont garantir des produits qui suivent plus ou moins les normes.

Les arguments du protectionnisme

Les arguments du protectionnisme se basent surtout sur la défense du développement interne. En effet, selon les auteurs qui défendent la mesure protectionniste comme Frederick List, il faudrait que le pays se développe de lui-même de l’intérieur en favorisant le commerce intérieur et les activités locales.

Politique d’industrie naissante

De toute l’argumentation rationnelle favorable au protectionnisme, la politique d’industrie naissante ressort constamment, d’autant plus qu’elle bénéficie d’une assise historique. L’idée d’industrie naissante est simple, même si son application est assez complexe. Sur le plan conceptuel, des philosophes et économistes de renom tels John Stuart Mill et Frédérick List, examinent l’histoire économique pour s’apercevoir que certaines nations ont périclité pour n’avoir pas suffisamment veillé à leurs intérêts nationaux. Référons nous explicitement aux propos de List à ce sujet.
Chez une nation que ses dons naturels et sa culture appellent à l’industrie manufacturière, à peu près toutes les branches de cette industrie doivent fleurir à l’aide d’une protection persévérante et énergique, et il est ridicule de ne lui accorder que quelques années pour se perfectionner dans une grande industrie ou dans l’ensemble de ses industries, comme à un apprenti cordonnier pour apprendre à faire ses chaussures (…) Il résulte de nos déductions antérieures que la protection ne contribue à la prospérité d’une nation qu’autant qu’elle répond à son degré d’éducation industrielle : que tout excès de protection est nuisible ; que les nations peuvent parvenir que graduellement à la perfection dans les manufactures. Deux nations, à des degrés différents d’éducation industrielle, peuvent, avec un égal avantage, se faire, par voie de traité, des concessions réciproques pour l’échange de produits manufacturiers différents.
Cela ne pourrait être plus clair. Ainsi, la supériorité d’une nation dans une industrie s’explique par le fait qu’elle a commencé plus tôt à produire le bien sur lequel elle repose. Il n’y a donc pas d’avantages comparatifs innés ni de désavantage innés, mais plutôt acquis et développé par la courbe d’apprentissage. Une forme de protection, du moins temporaire, est donc requise pour permettre à l’industrie de croître, de se positionner sur le marché. L’application de cette politique commerciale demande de toute évidence un choix sectoriel. Des auteurs en ont fourni des éléments de réponse. Pour Bastable, l’industrie choisie doit non seulement être en mesure de prospérer après la période de protection, mais aussi de générer suffisamment de revenu pour compenser les pertes subies par la société pour assurer sa protection. Des économistes comme Johnson, Brander et Spencer estiment qu’à cause des imperfections des marchés dont, entre autre, les services financiers, le secteur privé peut trouver certaines industries non profitables. Cette mauvaise allocation de ressources inhérentes au marché libre ne peut être corrigée que par une politique de subventions directes et de protection douanière.

Argument des termes de l’échange : existence d’un droit de douane optimal

Mis à part l’argument des industries naissantes que nous avons vu précédemment, l’argument des termes de l’échange est également très important pour la défense des politiques protectionnistes. Les termes de l’échange sont définis comme le prix des exportations d’un pays divisé par le prix des importations.
Les termes de l’échange conditionnent l’ampleur des gains à l’échange. Tout évènement ou politique qui tend à accroître les termes de l’échange d’un pays lui sera bénéfique ; et inversement, une dégradation des termes de l’échange s’accompagne d’une perte de bien-être. Pour le cas d’un grand pays, qui de par l’importance de son offre et sa demande est en mesure d’influer sur les prix mondiaux, l’instauration d’un droit de douane entraîne une réduction des prix des importations. Et en utilisant la formule des termes de l’échange ci-dessus, on peut affirmer que cela tend à améliorer ces derniers. Mais cette politique de protection en vaut-elle vraiment le coût ? Pour répondre à cette question, il convient de comparer les bénéfices que tirent l’économie et les coûts associés aux distorsions générées par le droit de douane.
Dans un grand pays, les gains liés à l’amélioration des termes de l’échange peuvent effectivement surpasser les coûts d’un droit de douane, tant que ce dernier n’est pas trop élevé. Cependant ; à mesure que ce droit de douane est contraignant, les coûts risquent de dépasser les effets positifs lis à l’amélioration des termes de l’échange. Pour s’en rendre compte, il suffit de considérer un droit de douane prohibitif qui empêcherait tout échange : à partie de ce niveau tP, le pays se trouve en situation d’autarcie, si bien qu’il perd tous les gains tirés de l’échange international. De ce fait, comme la relation entre le droit de douane et le bien-être national est croissant puis décroissante, il existe forcément un droit de douane optimal qui maximise le bien-être national : il s’agit de t0 présenté sur la figure ci-dessous. Pour un grand pays, le droit de douane optimal est toujours positif c’est-dire supérieur à 0 mais inférieur au taux prohibitif tP qui éliminerait l’ensemble des importations.
Si l’on suit l‘argument des termes de l’échange, quelle politique doit-on préconiser pour les secteurs exportateurs ? On sait qu’une subvention à l’exportation détériore les termes de l’échange car cela fait baisser les prix des exportations, de ce fait cette détérioration se traduit par une baisse du bien-être national. Bien que cela puisse paraître paradoxal, la politique optimale est la taxation de ces exportations en question. A l’instar du droit de douane optimal qu’on a vu précédemment, il existe également un impôt optimal sur les exportations qui est aussi positif pour un grand pays. L’existence de l’impôt optimal sur les exportations suppose l’existence d’un impôt prohibitif qui aura un effet pervers sur l’économie vu que l’intégralité des exportations sera éliminée. Mais il est cependant possible d’identifier une limite à cet argument des termes de l’échange ; en effet, il ne concerne que les grands pays qui sont seuls à pouvoir user de leur pouvoir de monopole afin de s’accaparer des gains aux dépens des économies étrangères. De plus, même pour un grand pays, la mise en application de cette proposition risque de porter préjudice car le risque de représailles commerciales est immense. En réalité, les économistes le présentent comme une proposition plus théorique que pratique.

Les cycles de négociations jusqu’à la naissance de l’OMC ( 1947-1993)

Les négociations commerciales multilatérales ont débuté dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale ; à l’époque, les pays victorieux qui étaient représentés par des diplomates s’employaient à mettre en place une institution chargée de conduire les négociations: l’Organisation Internationale du Commerce (OIC). Cette organisation se voulait être un complément des deux institutions de Bretton Woods : le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. Cependant, bien que l’OIC n’aye pas encore été mise en place, 23 pays se sont concertés pour définir des règles temporaires sur la base desquelles les négociations ont été entamées : c’est le GATT ou General Agreement on Tariffs and Trade. Il s’agit d’un accord général sur les droits de douane et le commerce. Il convient donc de noter que le GATT n’est qu’un accord et non une organisation ; de ce fait, il est erroné de parler de membre du GATT, on parle plutôt de parties contractantes. C’est cet accord qui a régi les négociations commerciales internationales vu que l’OIC n’a jamais été ratifiée. Quant aux buts de cet accord, comme son nom l’indique, il vise à la libéralisation complète du commerce international ; de ce fait, dans l’atteinte de ces objectifs, le GATT a adopté un certain nombre de principes et de procédures qu’il importe d’examiner.
L’article premier porte sur les clauses de la nation la plus favorisée (NPF-most favorised nation) La clause de la nation la plus favorisée protège le multilatéralisme du danger potentiel des relations bilatérales. En vertu de ce principe, les pays appliquent des tarifs uniformément, sans égard à l’origine des produits, ce qui réduit le détournement du commerce et contribue à une meilleure allocation des ressources. De plus, la NPF entraîne une généralisation des politiques libérales par la pression à la baisse du protectionnisme. Par ailleurs, cette clause minimise les coûts de négociation comme principal, ce qui convient à un organisme comptant de nombreux pays et fait en sorte qu’on n’a pas besoin de certifier l’origine des produits.
Ensuite, un autre principe fondamental du GATT est la clause du traitement national (TN) ; celui-ci se trouve dans l’article III, alinéa 4 :
4. Les produits du territoire de toute partie contractante importés sur le territoire de toute autre partie contractante ne seront pas soumis à un traitement moins favorable que le traitement accordé aux produits similaires d’origine nationale en ce qui concerne toutes lois, tous règlements ou toutes prescriptions affectant la vente, la mise en vente, l’achat, le transport, la distribution et l’utilisation de ces produits sur le marché intérieur. Les dispositions du présent paragraphe n’interdiront pas l’application des tarifs différents pour les transports intérieurs, ondés exclusivement sur l’utilisation économique des moyens de transport et non sur l’origine du produit.
Alors que la clause NPF, que nous avons vu précédemment, exige un traitement égal des pays, celle du traitement national demande que les produits étrangers soient traités de la même façon que les produits locaux. En plus de cela, le paragraphe 8 de l’article III est très clair sur un sujet bien précis :
8. a) Les dispositions du présent article ne s’appliqueront pas aux lois, règlements et prescriptions régissant l’acquisition, par des organes gouvernementaux, de produits achetés pour les besoins des pouvoirs publics et non pour être revendus dans le commerce ou pour servir à la production de marchandises destinées à la vente dans le commerce.
Autrement dit, l’achat gouvernemental est exempté du traitement national. En effet, dans les pays à commerce étatique, ainsi que dans certains pays européens et au Canada, de nombreuses industries, telle que la poste, le chemin de fer, le chantier naval, le service aérien et l’énergie appartient au secteur public, ce qui assujettirait leurs achats à l’Accord en question. Cependant, ces industries, à caractère public, sont des propriétés privées aux Etats-Unis et ses principaux partenaires commerciaux. Les américains sont, par ailleurs, réticents à soumettre les achats militaires, et donc publics, au régime du GATT.
Enfin, une autre particularité du GATT réside dans sa clause de sauvegarde autorisant un pays membre à se protéger contre les importations mêmes loyales qui risquent de causer un préjudice considérable à son économie domestique. D’abord, l’article XII permet des restrictions destinées à protéger l’équilibre de la balance des paiements, telles que la limite du volume ou de la valeur des biens importés. Ensuite, l’article XVIII, portant sur l’aide de l’Etat en faveur du développement économique, reconnaît le bien-fondé de la politique d’industrie naissante et stipule :
(…) qu’il y a lieu de prévoir en faveur des parties contractantes en question des facilités additionnelles qui leur permettent.
a) De conserver à la structure de leurs tarifs douaniers une souplesse suffisante pour qu’elles puissent accorder la protection tarifaire nécessaire à la création d’une branche de production déterminée.
b) D’instituer des restrictions quantitatives destinées à protéger l’équilibre de leur balance des paiements d’une manière qui tienne pleinement compte du niveau élevé et stable de la demande d’importations susceptible d’être créée par la réalisation de leurs programmes de développement économique.
Mais c’est surtout l’article XIX qui institue des mesures d’urgence que peut prendre un pays aux prises avec des difficultés découlant du respect de l’Accord. Il s’agit voir à protéger temporairement des industries domestiques contre des importations. Le GATT fait ici preuve de pragmatisme politique. En effet, les producteurs d’une branche industrielle sont généralement plus organisés pour faire pression sue leur gouvernement alors que les coûts de protection sans doute importants sont reportés sur de nombreux consommateurs mal organisés.

Stratégies de capture de rente

Comme on l’a vu précédemment, le quota d’importation est un des instruments que les pouvoirs publics peuvent utiliser pour mettre en place une politique commerciale. Par définition, le quota d’importation est une limite légale des quantités importées d’un bien, on parle donc de barrière non tarifaire qui s’accompagne habituellement de l’émission de licences d’importation à des entreprises ou des groupes d’individus. Mais le plus souvent, ces licences sont attribuées aux autorités des pays exportateurs ; cependant, ce cas est à différencier de celui du quota tarifaire ou quota contingent qui ne nécessite pas l’émission de licence d’importation.
Pour revenir aux quotas d’importation, il convient de noter que cet instrument favorise l’accaparation des profits par ceux qui possèdent les licences d’importation ; ces profits en question sont appelés rentes de quota. Et c’est là, un des problèmes majeurs de la protection. En effet, étant conscient de cette rente dont profite les détenteurs de licence, les entreprises sont prêtes à adopter des stratégies pour tirer profit de cette aubaine. Ce comportement peut engendrer de pertes supplémentaires qui viendront donc s’ajouter aux coûts directs de la protection. De plus, question bénéfice, les quotas d’importation ne profitent nullement aux autorités publiques vu que le montant correspondant aux recettes fiscales dans le cas des droits de douane est récupéré par les possesseurs de licence d’importation.

Gains additionnels au libre-échange

Plusieurs économistes ont évoqué l’insuffisance de l’analyse coûts-bénéfice que nous avons réalisée précédemment pour déterminer les gains réels du libre-échange. En effet, l’analyse précédente s’est employée à mesurer les distorsions de la production et la consommation, et n’a pas dégagé les autres avantages essentiels du libre-échange.
Tout d’abord, l’ouverture au commerce international implique une exposition à la concurrence étrangère. L’augmentation du niveau concurrentiel accroit automatiquement la productivité ; en effet, dans un contexte protectionniste, l’échelle de production des entreprises domestique se trouve réduit car la concurrence est moindre.
Ensuite, dans le but de faire face à la concurrence étrangère, il est primordial de trouver de nouveaux partenaires et la promotion des exportations devient nécessaire. Et face à cet impératif, l’entreprise devra innover ses processus de production et augmenter ainsi sa productivité. L’innovation et le transfert de connaissance sont donc les gains additionnels procurés par le libre-échange.
Enfin, en participant au commerce international, les entreprises moins performantes sont éliminées instinctivement. Ainsi, les facteurs de production délaissés seront utilisés par d’autres entreprises plus performantes et plus productives. Par conséquent l’ouverture au commerce international augmente en moyenne le niveau de productivité du pays.

Avantage de la négociation

Il est assez difficile de réduire unilatéralement les droits de douane par exemple que dans le cadre d’accords mutuels. Mais alors pourquoi ? Il existe toute une panoplie de réponse à cette question, mais nous en évoquerons que deux.
Tout d’abord, l’argument principal qui permet de justifier le recours aux négociations commerciales est le fait que ces dernières permettent d’éviter des guerres commerciales. Dans une situation où deux pays ne se négocient pas concernant leurs politiques commerciales étrangères, les deux vont opter automatiquement vers le protectionnisme à peur de d’une mesure protectionniste de l’autre. Ils vont donc perdre simultanément les opportunités et avantages du libre-échange, dans le cas contraire, les choses se feront autrement. On fait ici référence à la négociation, vu que si les deux pays ont signé un accord stipulant l’abandon du protectionnisme, le deux pays seront gagnant-gagnant.
Ensuite, il est opportun de souligner que les négociations internationales permettent de multiplier dans chaque pays les soutiens en faveur du libre-échange. En effet, les accords commerciaux ont généralement objet de réduire les protections commerciales des deux pays contractants ; or, cette situation est une aubaine pour les entreprises ou les firmes du secteur exportation. De ce fait, il est logique que ces entreprises en question affichent leur soutien et leur intérêt quant à l’avancée des négociations.

Trafic illicite

Le fait qu’un pays dispose d’un grand stock de ressource naturelle favorise les personnes, surtout les dirigeants à faire des exportations illicites. On voit souvent dans les journaux, les medias, dans les journaux télévisés de nombreux produits non autorisés à être exportés ont été pris en flagrant délit, sans compter ceux qui sortent illégalement sans être arrêtés. On entend souvent parler du trafic de bois de rose, trafic d’or, de tortue et bien d’autres espèces endémiques de Madagascar, ce ne sont pas que des mythes, ils existent vraiment. Cependant, la majorité de ces trafics sont entretenus par les grands noms du pays : des politiciens, des représentants du membre du gouvernement, des milliardaires nationaux et étrangers. Une explosion médiatique a parlé que des anciens dirigeants du pays ont participé à l’exportation illicite de bois de rose qui leurs ont fait surement fortune. Mais cela ne contribue pas pour autant au développement de Madagascar, au contraire elle le freine. En effet, premièrement, de son caractère informel, le trafic illicite ne contribue pas à la recette de l’Etat. On ne peut prélever d’impôt que sur les activités formelles. Deuxièmement, il défavorise le secteur touristique. En effet, si un étranger était venu à Madagascar pour voir un lémurien, ce qui est bien favorable au secteur touristique, sa conviction pour visiter le pays diminue si il en voit un déjà dans son pays d’origine ou ailleurs. Et ensuite que les espèces, que ce soient animales, végétales ou matières minières sont des ressources très rares qui peuvent se tarir rapidement, si on les exporte. Ils vont disparaitre dans un temps très bref et par conséquent le tourisme va se dégringoler.

Produits d’exportations très primitifs

On rencontre souvent aussi sur le cas de Madagascar un problème d’exploitation. En effet, les produits malagasy présentent un manque de transformation des matières premières avant exportation. Les principaux produits d’exportation malagasy sont des matières extraites pour être exportés. (cf. graphique : produits d’exportation malagasy, page 27)
D’après ce graphique, les exportations vertes sont plus importantes que les produits traités à l’exportation. Or, les produits plus traités contribuent plus à la création de richesse donc au développement d’une économie. En effet, d’après une logique de base en économie Y= CI+VA Y= production nationale du pays CI= consommation intermédiaire VA= valeur ajoutée, qui est la richesse créée à la production (Y) d’un bien traité à partir d’une matière première (CI).
Ainsi, l’exportation qu’en matière première ne fait qu’attarder la performance du pays au processus de développement.

dépendance vis-à-vis des pays développés

Comme nous avons précédemment, les exportations de Madagascar sont constituées en général de produits primaires, le pays rencontre à cet effet des difficultés dans le cadre du processus de développement via les échanges. En effet, le commerce a accentué la dépendance du pays aux étrangers. Apres la période coloniale jusqu’à aujourd’hui, Madagascar n’a exporté que des matières premières brutes ou semi-finies que sur un nombre très limité de pays, dont le principal est la France. Or, les importations du pays se constituent des biens d’équipement plus développés et sophistiqués venant des pays développés qui sont forts sur le marché. Pour couvrir ainsi ses besoins en importation, le pays se doit de recourir à l’investissement étranger, mais cela engendre un endettement du pays. En effet, les investisseurs étrangers cherchent avant tout à faire fructifier le capital qu’ils ont investi. Ils vont développer ce qu’ils jugent prioritaires à l’expansion de ses propres profits. Il est donc évident de voir que l’économie du pays soit dominée principalement par des facteurs extérieurs qui en déterminent la structure, l’ampleur de la production ainsi que celle des investissements.
Un échange non équivalent entre les pays développés et les pays en développement engendre aussi une dépendance commerciale. Les pays développés vendent leurs produits plus chers alors que les prix des exportations brutes de Madagascar restent toujours faibles.
D’après différents auteurs, l’importation des biens d’équipement devront permettre l’innovation et la croissance qui se doivent à améliorer l’économie de Madagascar. Or, ces échanges n’ont fait qu’augmenter les dettes et ont entretenu des relations de dépendance qui permet aux pays développés d’avoir une commande et de pouvoir sur le pays.

les autres problèmes que rencontre Madagascar sur le commerce extérieur

A part ces deux problèmes pré-évoqués, Madagascar rencontre d’autres difficultés tant sur les importations que sur les exportations

Exportations

Concernant les exportations, les producteurs actuels ont encore des problèmes par rapport à l’accès des facteurs de production qui entrainent des faibles rendements de la production. Par ailleurs, il est difficile pour Madagascar de suivre les tendances par rapport aux instabilités qui existent dans le pays et l’innovation sans cesse dans le monde, cela ne facilite guère les échanges pour le pays. Le retard au niveau technologique du pays constitue un grand obstacle. Tout ceci ne permet pas au pays de satisfaire les offres de débouchés extérieurs.

Importation

Les importations malagasy d’aujourd’hui sont victimes d’un dumping social et commercial. On voit bien actuellement que sur le marché intérieur de Madagascar, il existe plusieurs produits étrangers qui sont vendus à des prix plus faible pour concurrencer et monopoliser les industries locales. Les produits chinois qui sont vendus à des prix extraordinairement très bas mais de mauvaise qualité en sont les principaux. Les consommateurs vont se tourner vers ces produits importés, et les producteurs nationaux n’auront plus beaucoup de clients, ce qui va diminuer leur vente, ainsi que leur revenu.
L’augmentation de la concurrence peut entrainer la fermeture des vielles entreprises et des moins performantes (cf. explication théorique sur la défense de l’emploi page 14). Madagascar possédait à l’époque quelques vielles entreprises (SIRAMA, KOBAMA,…) qui ont disparu et d’autres menacées de disparaitre petit à petit, cela entrainera surement la perte d’emploi pour le pays. Vu la différence de performance entre les entreprises étrangères et locales, ces dernières vont se ruiner à cause de la forte concurrence sur la marche.
Le commerce extérieur peut provoquer, par ailleurs la détérioration des termes de l’échange (cf. partie théorique sur les termes de l’échange, page 11) pour les PED qui se sont spécialisés dans des productions où le prix a tendance à baisser sur les marchés mondiaux. La plupart des pays du Sud comme Madagascar, exporte des matières brutes qui n’apportent que peu de valeur alors qu’elle importe des produits plus élaborés à des valeurs très élevé. De ce fait, la balance commerciale devient déficitaire et les termes de l’échange se détériorent.
Si tels sont les inconvénients et problèmes que rencontre Madagascar par rapport au commerce extérieur, l’idée de la nécessité d’échanger persiste encore. En quoi l’échange est-il avantageux pour Madagascar ?

les avantages de Madagascar au commerce extérieur

Dans cette section, nous allons parler des avantages que Madagascar a déjà acquis et qui sont susceptibles de se présenter pour elle.

impact des échanges mondiaux sur la croissance

La croissance économique est une condition au préalable du développement économique. Elle est une condition nécessaire mais insuffisante du développement. On entend par croissance, l’augmentation du revenu de la nation qui est mesurée par le PIB, le développement va par contre sur une dimension plus élargie, vers une dimension sanitaire, accès à l’instruction,…
Le taux de croissance du PIB peut alors illustrer la croissance d’un pays. Le PIB de son côté est l’agrégat le plus important de la comptabilité nationale. Il permet de mesurer le niveau de production d’un pays qui est la somme des valeurs ajoutées pendant une période donnée.
La totalité des biens et services commercés sur le territoire économique national qui sont la production nationale (Y) et les importations (M) sont affectées à la consommation (C), à l’investissement(I) et à l’exportation(X). Ainsi on a l’égalité ressource-emploi des biens et services qui est concrétisé par la formule suivante : Y+M=C+I+X. Mais pour mettre en exergue l’importance du commerce international, nous allons mettre le terme M qui désigne l’importation au second membre. D’où la formule : Y=C+I+(X-M).
On constate de part cette formule alors que le commerce extérieur (X-M) est important dans l’analyse de la croissance économique. En effet, (X-M) détermine l’entrée nette de devise étrangère dans une situation de la balance commerciale excédentaire. Cette entrée de devise peut contribuer à l’accroissement des liquidités de l’Etat pour financer ses dépenses [les investissements publics et les importations]. Sur le marché monétaire, la valeur de la monnaie nationale augmente, donc l’inflation pourrait bien être maitrisée.
Par ailleurs, si les importations sont pour des biens d’équipements comme ceux d’avant 2009, on pourrait constater une croissance notable. Le pays n’a cessé d’augmenter sa demande en biens d’équipements jusqu’à atteindre 8 980,1 millions d’Ariary en 2008 ce qui a permis d’enregistrer une croissance du PIB de 7,13% en 20081. En ce temps, les biens d’équipements sont affectés à l’investissement (I) qui vont permettre d’améliorer la productivité du pays. Ainsi, si cette façon d’importer continue, l’augmentation de la productivité s’enregistrera certainement dans le PIB, et à long terme, on peut assister à un développement notable grâce à ces investissements effectués.

impacts des échanges sur le développement

Le marché international de Madagascar peut s’élargir. En effet, Le développement du commerce extérieur par l’intégration économique régionale a permis aux opérateurs malgaches d’avoir accès à un marché plus vaste et plus large. En étant membre de la COI (Commission de l’Ocean Indien), du COMMESA (Common Market on East and South Africa), SADC (Southern African Development Community), ces opérateurs peuvent accéder facilement aux marchés des autres pays membres. Grâce à ces marchés proches et librement accessibles, les entreprises exportatrices vont bénéficier des économies d’échelle qui améliorent leurs compétitivités.
Grâce à la suppression des taxes douanières, Madagascar peut maintenant importer des matières premières ou des produits semi–finis à des prix plus compétitifs parce que l’emploi de matières à bas prix va permettre de diminuer les coûts de production. Cette diminution va alors augmenter les marges bénéficiaires ainsi que la performance économique de l’entreprise ainsi que celle du pays. Par ailleurs, comme le pays s’ouvre et font des échanges avec l’extérieur tant sur les exportations que sur les importations, la différenciation des produits à consommer devient possible. Le développement est assimilé à une théorie de choix, ainsi, pour le pays, la gamme des choix offerts à la population s’est élargie. Certes, ce n’est pas encore assez, vu que la plupart des produits sur le marché sont soient des produits chinois soient des produits européens. Mais le marché doit s’élargir. De plus, les choix doivent comprendre les possibilités d’accéder au revenu et à l’emploi, à l’éducation et aux soins de santé, et à un environnement propre ne présentant pas de danger. Ils portent également sur la liberté politique, la protection des droits de la personne et de la dignité personnelle. Les effets du commerce extérieur sur ces différents domaines ne sont pas encore assez visibles, de ce fait, des améliorations sont nécessaires.
L’importation des services tels que la connaissance constitue aussi une innovation, un développement de compétences techniques et professionnelles pour le pays. Musolesi (2006) a conclu dans ses études que la recherche universitaire et la recherche étrangère sont les véritables contributeurs à la productivité. Pour Madagascar, même si les diffusions de connaissances ne sont pas réellement observées, l’évolution des technologies (internet…), l’évolution des études a permis l’apparition de plusieurs nouvelles entreprises, conduisant à l’amélioration des secteurs privés.

Application d’une certaine mesure protectionniste

En fait, la stratégie de promotion des exportations nécessite une protection contre certaines importations qui peuvent concurrencer l’émergence des nouvelles industries exportatrices encore fragiles comme F. List l’a dit : le « protectionnisme éducateur ». Dès lors, l’ouverture commerciale doit être combinée avec le protectionnisme. En effet, sans protectionnisme, les produits étrangers modernes et plus élaborés arriveraient en masse dans le pays, et se vendant à un prix bas du fait des économies d’échelle réalisées par les entreprises étrangères. Dans ce cas, les entreprises locales ne peuvent pas se rivaliser contre celles-ci, et elles vont s’éteindre petit-à-petit, vu qu’au début de la production, les coûts sont toujours élevés. De ce fait, appliquer la stratégie de l’industrialisation par substitution aux importations(ISI) est nécessaire avant de se lancer dans l’ouverture totale de l’économie malagasy.

Elargissement des produits exportes

Par ailleurs, les exportations malgaches ne doivent pas se concentrées uniquement autour de quelques familles de produits. Le pays possède de forte potentialité dans plusieurs domaines qu’il faut élargir. Prenons le cas du secteur Tourisme, Madagascar dispose de grandes richesses en faune et flore caractérisée par des milliers d’espèces endémiques qui le rendent unique et une destination attrayante pour les touristes. Mais ce secteur de l’île reste très largement sous exploité. Ce n’est pas uniquement le niveau des exportations qui mène à la croissance, mais aussi le degré de diversification des exportations ou de la base d’exportation. En plus, actuellement, le commerce ne dépend plus seulement des avantages comparatifs, même les pays qui fabriquent des produits semblables peuvent aussi faire des échanges.

mise en place d’une politique de lutte contre les trafics illicites

Comme nous l’avons vu précédemment, le pays ne peut pas se développer dans la mesure où le trafic illicite règne encore, la mise en place d’une politique de lutte contre ce dernier est d’une priorité importante. Il faut renforcer les contrôles douaniers pour faire face à toutes tentatives de fraudes. Il faut que les agents qui ont cette fonction de contrôle suivent une formation et une sensibilisation sur le mal fait de la corruption avant de leur donner leur poste afin qu’ils puissent comprendre la grandeur et l’enjeu de leur fonction.
En outre, il faut punir sévèrement ceux qui sont coupables et leurs complices afin qu’ils puissent d’abord se rendre compte du danger qu’ils étaient prêts à faire et pour les autres personnes servent de leçon.

développer le commerce entre les pays du sud

L’ancienne version de la division de travail se pose sur le fait que les pays du Sud exportent des matières premières aux Nord et ces derniers exportent aux Sud des produits manufactures. Ainsi, Madagascar comme d’autres pays du Sud à limiter ses échanges avec les pays du Sud. (Cf. tableaux sur les principaux fournisseurs et clients de Madagascar).
Aujourd’hui, le commerce est possible même si les gammes de produits sont identiques, donc l’échange Sud-Sud en créant de nouveaux flux d’échanges croisés sud-sud de produits agricoles et industriels. Ainsi, les pays peuvent exporter et importer des produits de la même branche d’activité, chacun constitue alors une demande potentielle pour un autre.
De plus, leurs termes de l’échange ne se dégradent pas, et ils vont utiliser les gains issus de leurs commerces dans l’amélioration de la productivité des industries déjà existantes, ou dans l’investissement des industries nouvelles. De ce fait, le processus d’industrialisation continue pouvant amener jusqu’au développement économique de la nation. Par ailleurs, cette forme d’échange peut également mettre fin à la dépendance des PED des pays développés. Ainsi, les pays Sud n’ont plus à accepter les conditions strictes et protectionnistes du Nord pour gagner dans le commerce.

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Table des matières

PARTIE 1: REVUE SUR LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
Chapitre 1 : fondement théorique du commerce international
Section 1 : la théorie mercantiliste
Avantage absolu
Avantage comparatif
Section 3 : les autres théories
1) néoclassiques
2) Les nouvelles théories
3) Alignement des échanges mondiaux à la théorie de la gravité
Chapitre 2 : les politiques commerciales
Section 1 : le protectionnisme
1) les instruments utilisés
a) Droit de douane
b) Le contingent ou quota :
c) Délivrances de licence d’importation
2) Les arguments du protectionnisme
a) Politique d’industrie naissante
b) Argument des termes de l’échange : existence d’un droit de douane optimal
c) Activité nationale prioritaire
d) L’anti-dumping
e) La défense de l’emploi
Section 2 : le libre échange
1) Les tentatives de libéralisation du commerce
a) Les cycles de négociations jusqu’à la naissance de l’OMC ( 1947-1993)
a-1 origine du GATT
a-2 les négociations
b) L’organisation mondiale du commerce ( OMC)
2) Les arguments du libre-échange
a) Stratégies de capture de rente
b) Gains additionnels au libre-échange
c) Avantage de la négociation
Partie 2: étude du commerce extérieur sur le cas de Madagascar
Chapitre 1 : Evolution du commerce extérieur de Madagascar
Section 1 : Histoire de la politique commerciale Malagasy
Section 2 évolution des échanges internationaux
1-exportations
a) Evolution des exportations
b) Les principaux produits d’exportation.
c) Les principaux destinataires des exportations malagasy
2-les importations
a) Evolution des importation
b) Les principaux produits à l’exportation
c) Les principaux fournisseurs de Madagascar
3-la balance commerciale :
Chapitre 2 : Analyse des problèmes, inconvénients et avantages du commerce international sur le cas de Madagascar
Section 1 : les problèmes et inconvénients que rencontre Madagascar face au commerce extérieur
1-paradoxe de l’abondance
a) Trafic illicite
b) Produits d’exportations très primitifs
2- dépendance vis-à-vis des pays développés
3-les autres problèmes que rencontre Madagascar sur le commerce exterieur
a) exportations
b) importation
Section 2 : les avantages de Madagascar au commerce extérieur
1-impact des échanges mondiaux sur la croissance
2-impacts des échanges sur le développement
Chapitre 3 : les politiques commerciales suggérées à adopter par Madagascar
Section1 : Promotion des exportations
Section2 : Une bonne manipulation de la politique commerciale
1) Application d’une certaine mesure protectionniste
2) Elargissement des produits exportes
Section3 : mise en place d’une politique de lutte contre les trafics illicites
Section 4 : développer le commerce entre les pays du sud
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE

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