Soutenance mémoire
Les caractéristiques d’une bonne question :
Des questions mal formulées peuvent entrainer des difficultés lors de la restitution des résultats.
Une bonne question est uniformément comprise par tous les participants
Une bonne question est uniformément soumise à tous les participants
Une bonne question élicite le type de réponses que le chercheur souhaite
Une bonne question est une question pour laquelle les participants ont les connaissances requises pour y répondre (poser une bonne question à une personne non concernée est source d’erreur dans les données)
Une bonne question est une question à laquelle le participant est prêt à fournir une réponse « vraie »
Une bonne question devrait permettre la collecte des données avec efficience
Une bonne question devrait être pertinente c’est-à-dire en relation avec un sujet clairement défini
Elles ne doivent pas être blessantes, nuisibles ou ennuyeuses
L’artisanat :
C’est la transformation de produits ou la mise en œuvre de service grâce à un savoir-faire particulier et hors contexte industriel : l’artisan assure en générale tous les stades de sa transformation, de réparation ou de prestation de services et leur commercialisation. Les artisans sont de petits travailleurs indépendants qui vivent principalement de la vente des produits de leur travail ou bien des réparations effectuées de leur main. Le travail étant assuré par l’artisan lui-même ou par sa famille ou bien par l’artisan et quelques ouvriers et le commerçant Types d’artisanat : Il existe quatre types d’artisanat :
L’artisanat utilitaire appelé aussi artisanat de production qui représente la principale activité des artisans.
L’artisanat d’art
L’artisanat de production et d’art
L’artisanat de service
Pour nos enquêtes, nous avons utilisé des formulaires papier plutôt qu’informatiques. A cela, il y a deux raisons, l’une est de favoriser, le contact humain, l’autre raison est la complexité que représenterait la construction d’un questionnaire informatique.
LES DIFFICULTES RENCONTREES :
Nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés lors de la réalisation de l’enquête sur terrain. Les plus importantes sont relatives à l’invitation des répondants à répondre au questionnaire. Il nous a fallu leur expliquer à plusieurs reprises le but de l’enquête. Ces populations paraissaient réticentes et méfiantes car selon eux, les informations recherchées revêtaient un aspect politique, qui vise à les empêcher d’exercer leur activité. Elles ont l’impression que l’enquête est réalisée au profit d’une telle ou telle institution. Malgré ces difficultés, nous avons pu recueillir toutes les informations relatives à notre enquête après avoir expliquer à ces gens le but et l’intérêt de cette enquête, ils ont enfin répondu activement à toutes les questions. Il en est ainsi lorsque nous avons enquêté une femme et son mari qui sont des cordonniers à Analamahitsy. Ils ont répondu très bien à toutes les questions après une longue interrogation sur l’importance de l’enquête et la nécessité des données obtenues. D’autres difficultés se posent sur l’ambigüité des questions posées dans le questionnaire et chacun des répondants a répondu à cette question selon sa compréhension. C’est le cas de la question :« propriétaire du domicile ou non » , la question parait simple et facile mais en réalité, il manque de précision. De quel domicile s’agit-il ? Est –ce son atelier c’est-à-dire la maison où il fait son activité ou est-ce la maison où il vive ? Ou encore est-ce la maison où il commercialise tous ses produits. Cette ambigüité pourrait biaiser les résultats de notre enquête, pour cette raison, nous n’avons donc pas pris en compte cette question dans notre résultats. Il en est de même pour quelques questions ouvertes posées dans le questionnaire tel que : cause de l’abandon de la profession antérieure. Les individus enquêtés ont répondu différentes réponses qu’il nous est difficile d’en faire le traitement. Pour cela, nous n’avons pas également pris en compte cette question dans les résultats de l’enquête. L’autre problème qui nous a mis également en difficulté réside dans la question sur la création des revenus, seulement en interrogeant les gens sur leur revenu, nous attendons à des réponses qui ne sont pas du tout fiable. Certains répondants répondent mal à la question. Comme un enquêté fabricant de plâtre que nous avons interrogé aux alentours du quartier d’Anjanahary, il a dit que son revenu dépend de la quantité du travail. En certaine période, le travail est abondant et en d’autre, il est rare. Donc il nous est difficile de faire une estimation de ses revenus. Par ailleurs, d’autres répondants sont tentés d’affirmer son prestige lorsqu’il répond à toutes les questions relatives à cette création de revenu. Il se peut alors que les résultats sur la création du revenu soient biaisés.
Conclusion :
En guise de conclusion, l’enjeu final de l’enquête est de représenter fidèlement une réalité. On conçoit une enquête quand on a besoin d’informations sur un sujet bien défini. Il existe plusieurs techniques d’enquête dont la plus utilisée reste le questionnaire sur support papier, mais la méthode utilisée dépend en grande partie de la population cible, du budget et des limites opérationnelles. Elle fait donc partie intégrante de la préparation de l’enquête. Il faudra assurer une qualité importante dans toutes les étapes de l’enquête : la définition de l’objectif de l’enquête, le choix de la méthode utilisée, la conception du questionnaire : fond et forme, le choix de la mode d’administration : par un entretien individuel, ou une administration indirecte du questionnaire en présence de l’enquêteur mais on peut aussi adopter une mode d’administration directe où la personne enquêté remplit elle-même le questionnaire, la sélection des enquêtés, la collecte des données. Toutes ces étapes contribuent à l’obtention des résultats fiables, cohérents et qui répondent au besoin d’informations. Pour l’enquête que nous avons effectuée auprès des individus exerçant l’activité informelle ARTISANAT, nous avons utilisé la mode d’administration indirecte du questionnaire c’est-à dire que le questionnaire est rempli par l’enquêteur lui-même. Nous avons noté de nombreuses difficultés à ce stade en particulier sur l’incitation des répondants à participer à l’enquête. Il est donc nécessaire de travailler sur la participation des enquêtés à l’enquête, la compréhension des questions par les enquêtés, l’exhaustivité et la fiabilité des réponses. Les difficultés auxquelles se confronte l’enquêteur sont basées le plus souvent sur ces trois notions.
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Table des matières
Introduction
PARTIE 1 :LES PROBLEMES D’ELABORATION DES QUESTIONNAIRES D’ENQUETE
CHAPITRE 1 :INTRODUCTION AUX ENQUETES
SECTION I :LES CONCEPTS DE BASES D’UNE ENQUETE
SECTION II : LA CONCEPTION GENERALE D’UNE ENQUETE PAR SONDAGE
CHAPITRE2: LA CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE SECTION I : LES ETAPES PREALABLES A L’ELABORATION DU QUESTIONNAIRE
SECTION II: LA FORMULATION DES BONNES QUESTIONS
SECTION III : STRUCTURE ET PRESENTATION DU QUESTIONNNAIRE
SECTION IV: LA COLLECTE DES DONNEES
PARTIE 2 : LA MISE EN ŒUVRE DU QUESTIONNAIRE D’ENQUETE :cas de l’activité informelle ARTISANAT
CHAPITRE1 : LES DEFINITIONS OPERATIONNELLES
CHAPITRE 2 : ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE
SECTION I : CHOIX DE LA PERSONNE ENQUETEE
SECTION II : UTILISATION DU QUESTIONNAIRE
SECTION III : LES DIFFICULTES RENCONTREES
SECTION IV : LES DEFORMATIONS INVOLONTAIRES APPORTEES PAR LES REPONDANTS DANS LEUR REPONSES
Conclusion
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