LES PRINCIPES DE REDUCTION ET GESTION DE RISQUE DE CATASTROPHE (GRRC)

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la température atmosphérique

définition de l’atmosphère 

Une atmosphère est une enveloppe de gaz qui entoure une planète. La Terre possède une atmosphère.

composition et couche de l’atmosphère 

L’épaisseur de l’atmosphère terrestre est de 1 500 km, les 50 premiers kilomètres contenant 99,9 % de son volume global.

composition de l’atmosphère

L’atmosphère est essentiellement composée de : (78%) d’azote, (21%) l’oxygène, des gaz rares (Argon, Néon, Hélium…) et dans les basses couches, de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone.

Couche de l’atmosphère

L’atmosphère est partagée en quatre principales couches qui sont, à partir du sol :
La troposphère ou basse atmosphère : riche en vapeur d’eau et en nuages, son épaisseur est d’une dizaine de kilomètres et la température y décroît régulièrement (en moyenne de + 15 °C à-56°C)
La stratosphère ou moyenne atmosphère: jusqu’à une cinquantaine de kilomètres d’altitude. Les réactions photochimiques induites par la présence de l’ozone fournissent à l’air un apport de chaleur de sorte que la température augmente jusqu’à des températures proches du zéro.
La mésosphère : épaisse d’une trentaine de kilomètres, la température décroît de nouveau jusqu’à – 90 °C.
La thermosphère ou la haute atmosphère : des transformations physiques et chimiques affectent un air raréfié et soumis à des températures croissantes (jusqu’à + 500 °C à 500 km d’altitude).

REDUCTION DE RISQUE DE CATASTROPHE INDISSOCIABLE AU RECHAUFFEMENT :

Introduction :

Le réchauffement climatique multiplie les phénomènes météorologiques extrêmes : les catastrophes d’origine naturelle seraient décuplées à cause de l’augmentation de la température terrestre et océanique.
Les Cyclones, ouragans, sécheresse, canicule, pluies diluviennes, inondations, tempêtes ont vu leur nombre et leur intensité progresser de façon significative depuis quelques années, et cette progression est une conséquence directe du réchauffement planétaire, selon l’avis des climatologues du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).
L’accroissement de la population vivant dans les régions côtières augmente le nombre de personnes touchées par l’élévation du niveau des mers et des océans, les inondations et les destructions liées aux phénomènes météorologiques très violents sur les côtes. Entre 70 et 90 cyclones sont relevés tous les ans dans le monde et ce chiffre est resté stable selon une étude du GIEC. [9]

les principes de réduction et gestion de risque de catastrophe (GRRC):

Gestion des risques de catastrophes(GRC):

Cette grande importante partie du domaine de la gestion comprend trois phases qui sont :
• La phase préventive
• La phase réactive
• La phase d’apprentissage

la phase préventive

C’est la première phase de la Gestion des risques de catastrophes et les actions à mener sont : Etablir les Systèmes d’informations : C’est un ensemble de système de suivi et de surveillance (Aléas, Risque, Vulnérabilité et mesure de préparation), de coordination des informations en vue de l’alerte ou avertissement avancé.
Un système d’information est aussi un ensemble organisé de ressource comme de matériels, logiciels, personnels, données et procédure qui permet de collecter, regrouper, classifier, traiter et diffuser de l’information sur un environnement donné .

Etablir aussi le Système d’Alerte : Celui-ci englobe toutes les capacités nécessaires pour produire et diffuser des alertes, préparer la communauté à agir par une réponse efficace aux avertissements.
A noter que pour chaque type de risque, il y a une autorité spécifique chargée du système d’alerte ici à Madagascar, l’IOGA pour les glissements et tremblements de terre, APIPA pour les inondations, la Météorologie Malgache pour les cyclones et les phénomènes climatologiques.

Le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) qui diffuse les systèmes d’alerte au niveau des acteurs humanitaires, démembrement de l’Etat et de la population par mail, téléphone, BLU, internet et via les autres medias de masse.
Le district informe la population et aux autres démembrements administratifs de l’Etas par radio, TV, BLU, téléphone, internet et journaux.
Avis d’avertissement : Mise en garde contre les catastrophes, une perturbation de risque évolue dans la zone ; elle présente un danger sans pour autant qu’un délai prise être indiqué de façon précise pour les districts concernés. Dans ce cas-là, les organismes qui s’occupent le GRC comme le BNGRC utilisent le drapeau jaune pour informer les populations d’être averties à la catastrophe.
Avis de menace : Cet avis désigne qu’il y a de danger pour les districts concernés dans les jours qui viennent. Le drapeau utilisé est la couleur verte.

la phase réactive

La phase réactive de la catastrophe constitue la seconde phase de la gestion de Catastrophe. Les activités pendant cette phase sont :
Les mises en œuvre des premières mesures d’urgences, en ayant considéré toutes les composante de la situation.
Dans le cas d’inondation, les activités qu’on doit prendre pendant l’inondation sont :
Le système d’information : Prévoir les moyens d’évacuation, s’informer de la montée des eaux par radio ou auprès de la mairie, déménager de la zone inondée vers un site d’hébergement.
Le système d’alerte : Couper le courant électrique, actionner les commutateurs avec précaution, aller sur les points hauts préalablement repérés (étages des maisons, collines),n’entreprendre une évacuation que si on en reçoit l’ordre des autorités ou si on est forcé par la crue, ne pas s’engager sur une route inondée (à pied ou en voiture).
Danger imminent : Cette partie montre que la catastrophe est effective dans une certaine zone. Pour plus informer la population, le BNGRC ou les organismes concernant le GRC utilisent le drapeau rouge qui marque que le danger est imminent.
Dans le cas d’un cyclone, qui s’accompagne d’une pluie souvent violente, de vent de grande vitesse, les mesures sont presque les même par rapport à celles prises dans le cas d’inondation car les risques à craindre sont, l’inondation et les tempêtes.

La phase d’apprentissage

L’activité principale est d’assurer le retour à la normale.
Les autorités préparent dans la mesure de possible avant que les catastrophes ne surviennent plus (relation medias régulière, concertation locale avec action cible sur les actions locales).

Analyse des dégâts apportés par les catastrophes :

L’analyse consiste à mettre en évidence tous les dégâts apportés par la catastrophe :
Dégât humain : décès, blessés ou malades, sinistrés, affectés (directement ou indirectement)
Dégât sur les cultures : destruction du terrain cultivé et/ou cultivable comme les rizières, etc.…
Dégât sur les biens : habitats, route.
Dans tous les cas, il faut informer les autorités de tous les dangers observés, mettre à disposition les secours, apporter une première aide aux personnes blessées et invalides. NB : Avant de retourner chez soi, on doit :
– Aérer la maison
– Désinfecter la maison à l’eau de javel
– Chauffer dès que possible
– Ne rétablir le courant électrique que si l’installation est sèche.

Rester en situation d’alerte :

Le processus d’alerte généralement instauré par les responsables et déclenché par les autorités locales se divise en trois phases :
Emission d’un signal sonore spécifique diffusé par tous les moyens disponibles : il est relayé par les dispositifs d’alarme et d’avertissement dont sont dotés les établissements publics
Diffusion de messages d’alerte : ils contiennent des informations relatives à l’étendue du phénomène, indiquent la conduite à tenir et peuvent être diffusées notamment par les radios, les télévisions
Emission d’un signal sonore de fin d’alerte : Cette émission peut être également annoncée sous la forme de messages diffusés par les services de radiodiffusion sonore et/ou télévision, dans les mêmes conditions que pour la diffusion des messages d’alerte.

Reste dans la vigilance :

L’utilisation de drapeau bleu indique que tout le monde doit être vigilant au retour imprévisible de la catastrophe. Les autorités donnent toujours des informations en utilisant les différentes mass media et les différentes operateurs réseaux (téléphone, e-mail, sms, etc.…).

Réduction des risques des catastrophes :

Pour l’ACC(adaptation au changement climatique), on adoptera la définition suivante de la RRC : un concept et une pratique à travers des efforts systémiques pour analyser et gérer leurs facteurs et leurs causes, notamment grâce à la limitation d’exposition aux risques, à la réduction de la vulnérabilité, de personnes et des actifs, à la gestion rationnelle des terres et de l’environnement, à une meilleure préparation aux événements indésirables.[10]

Processus de la Réduction des risques de catastrophe (RRC):

Le fonctionnement de la RRC se présente comme suit :
Préparation
+ Mitigation
Réduire l’impact des catastrophes
Prévention
Prévenir les catastrophes
La RRC est subdivisée en quatre Phases :

Préparation :

Il faut préparer les gens à bien réagir face aux menaces. Ceci implique une analyse approfondie de la vulnérabilité dont la population est exposée et de tous les risques potentiels. Les actions à prendre entre l’utilisation du système d’alerte, de brigades et de comités de protection, du centre d’accueil, du chemin d’évacuation, ainsi que par l’organisation de formation sur la prévention.

Mitigation :

La mitigation peut prendre des mesures pour réduire les effets des catastrophes et ces actions consistent à construire des routes d’évacuation avec de vieux pneus ou encore à creuser des canaux pour diriger les flux d’eau lors de pluies abondantes.

Prévention :

Prévenir les catastrophes par l’intermédiaire des projets à long terme et des réglementations. La stratégique adoptée à la réduction de risque de catastrophe (RRC) incombe en effet d’attaquer aux causes physiques, sociales, économiques et politiques de la vulnérabilité des populations par les autorités.

Collaboration à tous les niveaux :

La collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux est importante pour réduire les risques de catastrophe :
Les personnes concernées : elles s’organisent en comités de quartier.
Les ONG : ils assurent les formations en RRC.
Les autorités : la police et les pompiers sont également impliqués.
La communauté internationale (FAO : organisation des nations unies pour l’alimentation et agriculture, PNUD : programme des nations unies pour le développement, etc.…) : ils donnent des financements, d’aider et développer la vie humaine (alimentation, agriculture) [11]

MATERIELS ET METHODES

MATERIELS

Les données :

Les données que nous avons utilisées sont des données de température à 2m du sol au voisinage du district de FENERIVE-EST. En effet, les données ont été enregistrées à l’intersection de la latitude 17°13’S et de la longitude 49°15’E du 1er Janvier 1979au 31 Décembre 2012.C’est-à-dire données moyenne journalière de la température pendant trente-quatre ans. Ce sont des données recueillies sur le site de l’ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts ou le Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme)
.Son unité était le degré Kelvin lors de son téléchargement mais converti en degré Celsius pour les manipulations.

Les matériels (logiciel) :

Nous avons utilisé le logiciel MATLAB (« matrix laboratory ») dans la majeur partie des taches ; Matlab est un langage de programmation de quatrième génération émulé par un environnement de développement du même nom ;
Il est utilisé à des fins de calcul numérique. Développé par la société The Math Works, MATLAB permet de manipuler des matrices, d’afficher des courbes et des données, de mettre en œuvre des algorithmes, de créer des interfaces utilisateurs, et peut s’interfacer avec d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran.
Les utilisateurs de MATLAB (environ un million en 2004) sont de milieux très différents comme l’ingénierie, les sciences et l’économie dans un contexte aussi bien industriel que pour la recherche. Matlab peut s’utiliser seul ou bien avec des toolbox (« boîte à outils ») [12]

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : NOTION DE TEMPERATURE ET REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE INDISSOCIABLE AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
CHAPITRE I. NOTION DE TEMPERATURE :
I.1 DEFINITION :
I.2 MESURE DE LA TEMPERATURE :
I .2.1 Echelles de température :
I.2.2 la thermométrie : [5]
I.2.2.1 le thermomètre :
I.3 LA TEMPERATURE ATMOSPHERIQUE
I.3.1 définition de l’atmosphère
I.3.2. composition et couche de l’atmosphère
I.3.2.1 composition de l’atmosphère
I.3.2.2 Couche de l’atmosphère
I.3.3 Variation de la température atmosphérique
I.3.3.1 La latitude
I.3.3.2 L’altitude
CHAPITRE II : REDUCTION DE RISQUE DE CATASTROPHE INDISSOCIABLE AU RECHAUFFEMENT 
II.1 INTRODUCTION
II.2 LES PRINCIPES DE REDUCTION ET GESTION DE RISQUE DE CATASTROPHE (GRRC):
II.2.1 Gestion des risques de catastrophes(GRC)
II.2.1.1 la phase préventive
II.2.1.2 la phase réactive
II.2.1.3 la phase d’apprentissage
II.2.1.3.2 Rester en situation d’alerte
II.2.1.3.3 Reste dans la vigilance
II.2.2 Réduction des risques des catastrophes
II.2.2.1Processus de la Réduction des risques de catastrophe (RRC)
a) Préparation
b) Mitigation
c) Prévention
d) Collaboration à tous les niveaux
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE III : MATERIELS
III.1 LES DONNEES
III.2 LES MATERIELS (LOGICIEL)
CHAPITRE IV : LES METHODES
IV.1 LA MOYENNE
IV.2LA MOYENNE MOBILE
IV.3 ANOMALIE
IV.4 CUMUL
PARTIE III : RESULTAT ET INTERPRETATION
III.1 DELIMITATION DE LA ZONE D’ETUDE
III.2 MOYENNE CLIMATOLOGIQUE DE LA TEMPERATURE
III.2.1 JOURNALIERE
III.2.2 MENSUELLE
III.2.3 ANNUELLE
III.3 CUMUL DE LA TEMPERATURE
III.3.1 ANNUELLE
III.4 ANOMALIE DE LA TEMPERATURE
III.4.1 MENSUELLE
III.4.2 ANNUELLE
III.5 MOYENNE MOBILE DE LA TEMPERATURE :
III.5.1 ANNUELLE
CONCLUSION
REFERENCE 

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