Les principaux facteurs de risques pour les accidents de la route et les traumatismes

Les causes des accidents de la circulation

Causes gรฉnรฉrales

ยซย Un accident est rarement du ร  une cause unique, il rรฉside dans le comportement du complexe conducteur – milieu – vรฉhicule au cours de quelques instants prรฉcรฉdentsย ยป formule de L.G. NORMAN. [34]
Ces trois facteurs sont รฉtroitement liรฉs et tout accident ร  son origine dans la dรฉfaillance d’un seul ou de plusieurs de ces facteurs. Des รฉtudes menรฉes de part le monde ont tentรฉ d’รฉvaluer l’incidence de chacun de facteurs.

Causes liรฉes aux vรฉhicules

Ces causes occupent une place non nรฉgligeable dans la survenue des accidents.
Des statistiques nord amรฉricaines (National Mighway Trafic Safety Administration) et franรงaises รฉvaluent ร  7% le nombre d’accident de la circulation imputable ร  des vices techniques du vรฉhicule . En 1958, la police britannique estimait ร  2,5% les accidents occasionnรฉs par dรฉfectuositรฉs et le mauvais fonctionnement des vรฉhicules. En 1980 au Sรฉnรฉgal, des contrรดles techniques inopinรฉs ont retenu le chiffre astronomique de 97,54 pour cent de vรฉhicules en mauvais รฉtat.
Les dรฉfauts les plus frรฉquents portaient sur:
– une dรฉfaillance du systรจme de freinage ;
– un vice dans la direction ;
– le mauvais รฉtat des pneumatiques ;
– la dรฉfectuositรฉ de la suspension.

Causes liรฉes ร  l’usager

Le comportement humain joue un rรดle dรฉterminant dans les accidents dans lesquels sont impliquรฉs le conducteur et les piรฉtons.
Le conducteur est sans doute l’รฉlรฉment primordial du complexe. C’est lui qui, ร  tout moment, doit s’adapter si certains paramรจtres changent au niveau des deux autres facteurs (vรฉhicule-milieu).
Les statistiques mondiales accablent l’homme de la responsabilitรฉ de 80 ร  95% des accidents de la circulation. L’รฉtat psychologique et physique sont chez le conducteur, des paramรจtres essentiels dont les fluctuations rรฉgissent l’adaptabilitรฉ ร  la conduite.

La psychologie du conducteur

La psychologie du conducteur est son propre ennemi .Lโ€™automobile, instrument pratique, utile mais dangereux devient pour le conducteur un moyen de dรฉfoulement de tous ses complexes comme si lโ€™a si bien dit Michel Feld:
โ€˜โ€™Assis derriรจre son volant le faible se sent fort, le sรฉdentaire se croit un vrai sportif, le timide devient tรฉmรฉraire, lโ€™รชtre conciliant ruisselle de vanitรฉ, lโ€™รชtre poli apprend dโ€™instinct la grossiรจretรฉ, ainsi lโ€™automobiliste est ร  la fois un condensateur et un exutoire dโ€™agressivitรฉ โ€˜โ€™.
– L’รฉtat physique du conducteur :
La conduite d’engins par l’effort physique et l’attention soutenue qu’elle nรฉcessite, rรฉclame obligatoirement de l’individu une certaine aptitude dont la carence sera gรฉnรฉratrice d’accident.
Une รฉtude en Californie a dรฉcelรฉ 24% d’automobilistes anormalement sensibles ร  lโ€™รฉblouissement.
Les consรฉquences d’une crise รฉpileptique ou celle dโ€™une simple lipothymie surprenant un automobiliste ร  son volant sont dangereuses pour la conduite.
Signalons รฉgalement l’effet doublement nรฉfaste des toxiques ร  la fois sur le plan physique et psychique.

Rappels sur lโ€™appareil locomoteur

Lโ€™appareil locomoteur est une somme de fonctions qui permet ร  lโ€™รชtre humain dโ€™interagir avec son environnement. Il est aussi lโ€™assemblage de structures anatomiques multi-tissulaires, ne se limitant pas ร  la charpente ostรฉo-articulaire.
En font partie intรฉgrante, les muscles, les tendons, les nerfs et enfin la peau et son tissu sous-cutanรฉ.

Ostรฉologie

Lโ€™os est un tissu conjonctif de soutien minรฉralisรฉ constituรฉ essentiellement de collagรจne, de minรฉraux sous forme dโ€™hydoxyapatite, dโ€™eau et de protรฉines. On y trouve trois types cellulaires : les ostรฉoblastes qui le construisent, les ostรฉoclastes qui le dรฉtruisent et les ostรฉocytes qui en assurent la maintenance.
Le squelette est une charpente solide et calcifiรฉe du corps humain, constituรฉe par lโ€™ensemble des os qui sont au nombre de 206. Il est constituรฉ de deux parties principales : le squelette du tronc, qui comprend le crรขne, la colonne vertรฉbrale, les cรดtes et le sternum, et le squelette des membres supรฉrieurs, infรฉrieurs et leurs racines (รฉpaule, bassin).

Arthrologie

Lโ€™รฉtude des articulations est lโ€™arthrologie (syndesmologie). Elle comprend lโ€™รฉtude des moyens dโ€™union des os entre -eux. Une articulation est la rรฉunion de deux รฉlรฉments du squelette.Anatomiquement elle comprend les รฉlรฉments qui unissent deux piรจces du squelette.Physiologiquement elle est lโ€™รฉlรฉment qui permet le mouvement tout en le limitant. En fait ceci est liรฉ car la structure anatomique (la forme de lโ€™articulation et de ses moyens de fixations) conditionne les degrรฉs de libertรฉ.
Les articulations permettent notre dรฉplacement dans lโ€™espace, et les muscles sont le moteur de ce dรฉplacement.
Selon la fonction (degrรฉ de libertรฉ, anatomie fonctionnelle) ou lโ€™anatomie(morphologie des surfaces articulaires) nous distinguons :

Les articulations immobiles : synarthroses

Elles sont divisรฉes en synfibrose et synchondrose :
– Les synfibroses se prรฉsentent comme tissu dโ€™interposition du tissu fibreux. Elles sont situรฉes au niveau du neurocrรขne, ceci permet une adaptation de la structure crรขnienne ainsi que la croissance delโ€™encรฉphale sous jacent. Elle joue un rรดle de protection, de casque.
– Les synchondroses sont les interpositions de tissu cartilagineux.

Les articulations mobiles : amphiarthroses, et articulations synoviales

– Les amphiarthroses : ces articulations sont caractรฉrisรฉes par lโ€™absence de contact direct entre les piรจces squelettiques. Lโ€™importance de lโ€™interposition fibro- cartilagineuse conditionne lโ€™importance du mouvement articulaire. Elles sont toutes sagittales et mรฉdianes, et elles sont formรฉes dโ€™une partie pรฉriphรฉrique et dโ€™une partie centrale formant un disque inter-corporรฉal. Exemple : articulation inter-vertรฉbrale. Les articulations synoviales (exemples : le genou et la hanche).
En fonction du degrรฉ de libertรฉ (Figure6) on peut les classรฉes en :
– articulations avec trois degrรฉs de libertรฉs : de forme sphรฉroรฏde avec trois axes de mouvement. Ceux sont les articulations planes. Exemple : lโ€™รฉpaule.
– articulations avec deux degrรฉs de libertรฉs : ellipsoรฏdes et articulations en selle, avec deux axes de mouvements, et deux rayons de courbures.
Exemple : articulation radio-carpienne.
– articulations avec un degrรฉ de libertรฉ : articulation bicondylaire, ginglyme, mortaise, trochoรฏde. Exemple: articulation humรฉro-ulnaire.

Myologie

La myologie est lโ€™รฉtude des muscles (Figure8)et de leurs annexes. Le systรจme musculo-tendineux et aponรฉvrotique constitue lโ€™รฉlรฉment actif du squelette, qui est ร  lโ€™origine du mouvement.
Quatre propriรฉtรฉs essentielles caractรฉrisent un muscle : la contractilitรฉ, lโ€™excitabilitรฉ, lโ€™รฉlasticitรฉ et le tonus.
Les muscles dรฉrivent du mรฉsoblaste ou mรฉsoderme, troisiรจme feuillet embryonnaire mis en place au cours de la gastrulation.
Il existe 3 types de muscles :
– les muscles squelettiques ou striรฉs ร  contraction volontaire,
– les muscles viscรฉraux ou lisses ร  contraction involontaire,
– les muscles mixtes, cโ€™est-ร -dire striรฉs ร  contraction involontaire. Ils sont reprรฉsentรฉs chez lโ€™Homme par le muscle cardiaque et les muscles de la chaine des osselets de lโ€™oreille moyenne.

Les muscles striรฉs ou squelettiques

Ils reprรฉsentent un peu plus de 40% du poids du corps. On dรฉnombre chez lโ€™Homme plus de 620 muscles striรฉs, le plus souvent pairs et symรฉtriques.
Selon la topographie on peut les classรฉs en :
– muscles de la superficie ou ยซ peauciers ยป existent chez lโ€™Homme essentiellement au niveau de la tรชte et du cou.
– muscles profonds permettent la mobilisation active du squelette sur lequel ils sโ€™insรจrent. Parmi ces muscles, certains sont annexรฉs ร  unorgane particulier en dehors dโ€™une piรจce osseuse proprement dite.
Selon la morphologie, on distingue :
– Les muscles fusiformes peuvent รชtre simples ou composรฉs. Le muscle fusiforme simple possรจde un ventre avec 2 tendons aux extrรฉmitรฉs ; le muscle fusiforme digastrique prรฉsente 2 ventres musculaires avec un tendon intermรฉdiaire (exemples : le muscle digastrique cervical, le muscle omo-hyoรฏdien) ; les muscles fusiformes peuvent รชtre juxtaposรฉs avec 2 chefs juxtaposรฉs comme le biceps brachial ou 3 chefs juxtaposรฉs comme le triceps brachial ou mรชme 4 chefs juxtaposรฉs comme le quadriceps fรฉmoral.
– Les muscles plats rรฉpondent essentiellement aux muscles de la paroi du tronc. Les muscles pectoraux ou les muscles larges de lโ€™abdomen appartiennent ร  cette catรฉgorie.
– Les muscles courts sont souvent ร  proximitรฉ des articulations, comme les muscles de la main.
– Les muscles circulaires ont volontiers une fonction sphinctรฉrienne comme les muscles orbiculaires des lรจvres, ou des paupiรจres.
– Les muscles pennรฉs ont une disposition en plume de leurs fibres musculaires, comme le muscle deltoรฏde.

Les muscles lisses

Ils sont plus nombreux que les muscles squelettiques. Ils ont les mรชmes propriรฉtรฉs que les fibres musculaires striรฉes. La puissance contractile importante des muscles lisses permet lโ€™extension ou au contraire la rรฉduction des cavitรฉsviscรฉrales.

Les annexes du muscle

Les muscles peuvent sโ€™insรฉrer directement par leurs fibres charnues sur les piรจces osseuses comme le muscle sub-scapulaire. Parfois, ils sโ€™insรจrent par lโ€™intermรฉdiaire de tendons fibreux comme le biceps brachial ; parfois encore par lโ€™intermรฉdiaire de lames aponรฉvrotiques puissantes comme le muscle grand dorsal.
Les tendons musculaires peuvent รชtre guidรฉs dans leur trajet par les coulisses ostรฉofibreuses. Cโ€™est le cas du tendon du muscle biceps brachial dans la gouttiรจre inter-tubรฉrositaire. Le tendon du muscle long fibulaire chemine รฉgalement dans la coulisse ostรฉofibreuse du cuboรฏde.
A lโ€™intรฉrieur des coulisses ostรฉofibreuses, le glissement des tendons est favorisรฉ par la prรฉsence dโ€™une gaine synoviale, vรฉritable manchon clos, contenant une sรฉrositรฉ.
Les bourses synoviales sont de mรชme nature que les gaines synoviales : ce sont des poches closes ร  cavitรฉ virtuelle, annexรฉes aux tendons ou aux corps musculaires, les sรฉparant des surfaces osseuses ou des articulations, et facilitant leurs mouvements.

Revรชtement cutanรฉ

La peau est le plus grand organe du corps humain, avec une surface de 1,5 ร  2 mยฒ et un poids de 3,5 ร  10 kg. Ses principales fonctions sont la protection du corps contre les agressions de lโ€™environnement, la rรฉception des sensations du monde extรฉrieur et la rรฉgulation de lโ€™รฉquilibre hydrique et de la tempรฉrature corporelle. Une division grossiรจre permet de distinguer trois couches au niveau de la peau : lโ€™รฉpiderme qui est la couche superficielle, le derme et au niveau le plus profond, le tissu sous-cutanรฉ. Les deux couches supรฉrieures – lโ€™รฉpiderme et le derme – sont souvent rรฉunies sous le terme de tissu cutanรฉ.

LES LESIONS DE Lโ€™APPAREIL LOCOMOTEUR

Les lรฉsions ostรฉo-articulaires

Les fracturesย 

Dรฉfinition

On appelle fracture une rupture de la continuitรฉ de lโ€™os ou solution de la continuitรฉ osseuse aboutissant ร  une impossibilitรฉ plus ou moins absolue dโ€™utiliser le segment squelettique intรฉressรฉ, entrainant par la suite une raideur articulaire et une atrophie musculaire.

Les mรฉcanismes

– Mรฉcanisme direct : il sโ€™agit dโ€™un choc direct (Figure 9), lโ€™agent traumatisant avec une certaine รฉnergie cinรฉtique entraine une rupture de lโ€™os au point dโ€™impact. Ce mรฉcanisme explique lโ€™importance des lรฉsions des parties molles en particulier le revรชtement cutanรฉ. En cas dโ€™ouverture du foyer de fracture, elle se fera de dehors en dedans avec une majoration du risque septique.

Les luxations

La luxation est dรฉfinie par un dรฉplacement permanent de 2 surfaces articulaires qui ont perdu complรจtement les rapports quโ€™elles affectent normalement lโ€™une avec lโ€™autre. Il sโ€™agit de lรฉsions capsulo-ligamentaires (exemple : luxation du coude (Figure 17)).
Dรจs que le diagnostic de la luxation est posรฉ aprรจs un examen clinique complet et un examen radiologique, la rรฉduction doit รชtre pratiquรฉe en urgence. Elle se rรฉalise souvent sans ouverture de lโ€™articulation, sous anesthรฉsie par manล“uvres externes.
Le contrรดle radiologique aprรจs la rรฉduction est obligatoire (document mรฉdico-lรฉgal) et doit รชtre suivie et complรฉtรฉe par une contention.

Les entorses

Une entorse est une lรฉsion capsulo-ligamentaire dโ€™une articulation, provoquรฉe par un mouvement, entrainant une รฉlongation ou un arrachement des ligaments, sans dรฉplacement des surfaces articulaires. On distingue les entorses bรฉnignes et les entorses graves (Figure18).
Lโ€™รฉchographie et IRM peuvent montrer lโ€™arrachement ligamentaire.
Leur traitement orthopรฉdique est difficile avec possibilitรฉ de sรฉquelles fonctionnelles. Lโ€™immobilisation plรขtrรฉe est maintenue pendant plusieurs semaines. Un traitement chirurgical peut รชtre envisagรฉ lorsque persiste une instabilitรฉ articulaire.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELSย 
I-GENERALITES
1.1- Prรฉsentation gรฉographique du Sรฉnรฉgal
1.2- Prรฉsentation de Dakar
1. 2.1- Situation gรฉographique
1. 2.2- Climat
1. 2.3- Organisation administrative
1. 2.4-Transport routier
1.3- Gรฉnรฉralitรฉs sur les accidents de la circulation
1. 3.1-Dรฉfinitions des accidents de la circulation
1. 3.2- Historique des accidents de la route
1.3.3-Dรฉfinitions des usagers de la route
1.4- Les causes des accidents de la circulation
1.4.1- Causes gรฉnรฉrales
1.4.2- Les principaux facteurs de risques pour les accidents de la route et les traumatismes
II- RAPPELS SUR Lโ€™APPAREIL LOCOMOTEURย 
2.1- Ostรฉologie
2. 2- Arthrologie
2.3- Myologie
2. 4- Systรจme nerveux de lโ€™appareil locomoteur
2- 5- Revรชtement cutanรฉ
III-LES LESIONS DE Lโ€™APPAREIL LOCOMOTEURย 
3. 1- Les lรฉsions ostรฉo-articulaires
3.1.1- Les fractures
3.1.1.1-Dรฉfinition
3.1.1.2- Les mรฉcanismes
3.1.2- Les luxations
3.1.3- Les entorses
3.1. 3.1- Entorse bรฉnigne
3.1.3.2- Entorse grave
3.2- Les lรฉsions musculo-tendineuses et cutanรฉes
3.2.1-Contusion
3. 2.2- Elongation
3.2.3- Dรฉchirure
3. 2.4- Rupture
3. 2.5- Plaies
3. 2.6- Brรปlures
DEUXIEME PARTIE :TRAVAIL PERSONNELย 
I- MATERIEL ET METHODEย 
1.1- Matรฉriel dโ€™รฉtude
1.1.1- Cadre et lieu dโ€™รฉtude
1.1.2-Type et pรฉriode dโ€™รฉtude
1. 1.3- La population dโ€™รฉtude
1.2- Mรฉthode dโ€™รฉtude
1.2.1-Au plan รฉpidรฉmiologique et socio-dรฉmographique
1.2.2- Au plan lรฉsionnel
1. 2.3- Au plan thรฉrapeutique
II. RESULTATSย 
2.1 Frรฉquence
2.2 Caractรฉristiques รฉpidรฉmiologiques, socio-dรฉmographiques, lรฉsionnels et thรฉrapeutiques des patients
2.2.1Aspects รฉpidรฉmiologiques et socio-dรฉmographiques
2.3-Aspect lรฉsionnel
2.3.1-Fracture
2.3.1.1-Fracture unique
2.3.1.2- Polyfracture
2.3.1.3-Polytraumatisme
2.3.2- Luxation
2.3.3-Entorse
2.3.4-Plaies
2.3.5-Contusion
2.4-Aspect thรฉrapeutique
2.4.1-Fracture
2.4.2-Entorses
2.4.3-Luxations
2.4.4-Plaies
2.4.5-Contusions
III- DISCUSSION ET COMMENTAIRESย 
3.1- La frรฉquence
3.2- Les aspects sociodรฉmographiques et รฉpidรฉmiologiques
3.3-Les aspects lรฉsionnels
3.3. 1- Les fractures
3.3.2- Les luxations et les entorses
3.3.3- Les plaies
3.3.4- Les contusions
3.4- Aspects thรฉrapeutiques des lรฉsions
3.4.1-Les fractures
3.4.2- les luxations et les entorses
3.4.3- Les plaies
3.4.4- Les contusions
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONSย 
BIBLIOGRAPHIEย 

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