Les principaux facteurs a l’origine des inégalités sociales

L’égalité des chances est aujourd’hui l’un des principaux défis du monde et est un élément essentiel au processus du développement décent et pérenne. Auprès de la politique de lutte contre la pauvreté, de nombreuses études mettant en évidence l’apparition de nouveaux phénomènes, comme la montée de l’exclusion sociale, l’accroissement des inégalités, l’augmentation des tensions sociales débouchant sur des conflits, ont vu le jour. Selon le rapport de l’ONU sur la situation sociale dans le monde en 2005 intitulé « crise de l’inégalité », le département des affaires économiques et sociales confirme que les inégalités sont plus prononcées ici qu’il y a dix ans.

En ce sens, le processus sans cesse de la mondialisation a eu des effets pervers dans de nombreux domaines, notamment dans les pays du sud. Les domaines en question décèlent les inégalités économiques en termes d’échanges, les inégalités des relations sociales selon les genres, les inégalités d’intégration professionnelle. Tout cela pourrait constituer un frein au développement.

Sans doute, nous pouvons dire que les fractures sociales sont directement lisibles (cas de Madagascar par exemple) et les femmes sont majoritairement mises à l’écart. Ce phénomène discriminatoire est vu presque dans tous les domaines.

Les pays en voie de développement où les structures économiques, politiques et sociales n’arrivent plus à répondre les besoins essentiels de la population se caractérisent principalement par une pauvreté excessive ainsi qu’une faible intégration dans l’économie mondiale. Les pays pauvres incluant les ex- pays colonisés connaissent des problèmes de population grave et qui paraissent très différents de ceux des pays riches. Si on se limite à l’Afrique, les jeunes atteignent une proportion élevée avec 45% de moins de 15 ans (document de la conférence panafricaine des parlementaires sur la population et développement, Zimbabwe 1996) alors que seulement 3% ont 65 ans et plus.

Par contre dans les pays riches ou les pays industrialisés tels les Etats Unis, le Canada, le Japon, la France, l’Allemagne, là ou il y a une couverture sociale satisfaisante. Ces pays sont à l’origine des 2 /3 des échanges internationaux. Encore dans ces pays, l’espérance de vie a beaucoup augmenté. Il est intéressant de rappeler le cas de la France : dans la première décennie du siècle, l’espérance de vie de ce pays tournait en moyenne autour de 50 ans (aperçu sur l’espérance de vie de 1981 en France).

Concepts et instruments d’analyse

Cadre conceptuel

✔ Le féminisme
Dans le premier contexte, nous avons adopté l’idéologie dite « féminisme » c’est-à dire un mouvement social dont les objectifs sont la défense des droits de la femme et la réduction des inégalités entre les deux sexes. En France, par exemple, dans les années 70, on a adopté des lois concernant le contrôle des naissances et l’égalité professionnelle. L’analyse du patriarcat étant comme mode de domination le plus ancien.

✔ Inégalités sociales
Puis, en résumant les différences de statut, de revenu ou de profession, on fait apparaître des avantages ou des handicaps liés à l’appartenance à tel ou tel groupe, à la position dans la stratification sociale.

Le premier problème est ainsi celui de la mesure des inégalités (inégalité de salaire entre hommes et femmes par exemple). Le deuxième est plus fondamental et part d’un constat : certain faisant référence à une « logique de reproduction » (Pierre BOURDIEU, Jean Claude PASSERON), d’autres argumenteront en termes d’ « effets de système » (Raymond BOUDON, KOUBI GENEVIEUVE, GUGLIENI Gilles (dans la dire de l’égalité des chances).

✔ Démocratisation
Pris dans un sens politique (démocratisation d’une Nation) ou sociologique (démocratisation de l’école), le terme renvoie à un processus d’égalisation des chances d’accès à des biens ou à des positions au sein d’une société donnée ; Utilisée le plus souvent dans une perspective d’analyse des inégalités sociales.

Cadre d’analyses

Le structuralisme
Le structuralisme de Levi – Strauss a pour champ d’application tout ce qui offre un caractère de système ; c’est -à- dire tout ce dont aucun élément ne peut être modifié ou supprimé sans que cela n’entraîne une modification de l’ensemble. La démarche structuraliste consiste à expliquer un phénomène à partir de la place qu’il occupe au sein du système dans lequel il est inséré.

Le fonctionnalisme
Les femmes et fillettes ne peuvent pas non plus aller seules, tous acteurs dans un tel système sont en interaction et interdépendant. Et en même temps un tel système dépend de l’autre. Dans ce sens, nous avons considérablement voulu attendre la volonté politique de l’Etat, de l’initiative de toutes les instances de l’ordre social de faire successivement intégrer les femmes dans le système et promulguer l’orientation scolaire et professionnelle.

Aujourd’hui, ce terme appartient au répertoire polémique des sociologues. Il désigne la manière d’analyser l’agencement des faits sociaux qui constitue une contribution positive et originale. Le fonctionnalisme est aussi un concept qui tire des faits d’interaction et d’interdépendance, caractéristique de l’action sociale.

L’analyse démographique connait des relations fonctionnelles (entre les effectifs des classes d’âges ou entre des phénomènes comme la fécondité et la nuptialité). L’anthropologue et ethnologue Malinowski met l’accent sur la satisfaction de nos besoins en matière d’alimentation, de protection contre l’agression des milieux physiques (cyclone, sècheresse, Tsunami). Tandis que Radcliffe Brown prône l’importance de l’ordre sociale (Etat, Eglise). Nous soulignons donc ici la mise en concordance entre les principes de l’ordre sociale et les besoins essentiels de la population. En finalité, Merton R. a distingué la fonction explicite de la fonction latente. Il applique la méthode de segment qui est spécifique de la structure sociale. D’une manière générale, la fonction latente d’une pratique ou d’une institution doit être appréciée par rapport à la pratique ou à l’institution elle-même. Ainsi la fonction latente des policiers urbains doit être appréciée par rapport aux besoins de sécurité de la population urbaine.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : LES PRINCIPAUX FACTEURS A L’ORIGINE DES INEGALITES SOCIALES
CHAPITRE I : LES APPROCHES THEORIQUES ET MONOGRAPHIE DU TERRAIN
CHAPITRE II : LES FACTEURS IDENTITAIRES LIES A LA PERSONNE
CHAPITRE III : LES FACTEURS SOCIAUX
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS D’ENQUETE : LES FRACTURES SOCIALES ET SES MANIFESTATIONS AU NIVEAU DE LA SOCIETE TOUTE ENTIERE
CHAPITRE IV : APPROCHES SOCIO –ECONOMIQUES DES ACTEURS
CHAPITRE V : DIFFERENTIATION ECONOMIQUE ENTRE MILIEU URBAIN ET MILIEU RURAL
CHAPITRE VI : LES REPERCUSSIONS DE L’INEGALITE DE PARTAGE DES BIENS ET DES RESSOURCES
TROISIEME PARTIE : ANALYSES SOCIOLOGIQUES, PERSPECTIVES ET SOLUTIONS ENVISAGEES
CHAPITRE VII : ANALYSES SOCIOLOGIQUES
CHAPITRE VIII : PERSPECTIVES ET SOLUTIONS ENVISAGEES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXE
RESUME

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