Les principaux agents responsables des infections nosocomiales

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Les principaux facteurs de risques : [3, 5,73]

Lโ€™introduction de germes au niveau dโ€™un site opรฉratoire est difficile ร  รฉviter totalement quelque soit le type dโ€™intervention, la prรฉparation du patient, la technique chirurgicale et les soins dispensรฉs. Tous les patients opรฉrรฉs sont donc exposรฉs ร  un risque significatif dโ€™infection du site opรฉratoire [3].
Les causes de ces infections sont presque toujours en relation avec des รฉlรฉments prรฉ et/ou post-opรฉratoires:
– Lโ€™รขge: Les รขges extrรชmes sont des raisons de dรฉsรฉquilibre cardio-pulmonaire, hรฉpatique et rรฉnal.
– Lโ€™รฉtat nutritionnel : La malnutrition entraรฎne une diminution de la synthรจse des immunoglobulines, du taux des protรฉines sรฉriques, de lโ€™activitรฉ des cellules macrophagiques.
– Les maladies sous-jacentes : Le diabรจte, les tumeurs, lโ€™immunodรฉpression, lโ€™anรฉmie, lโ€™hypertension artรฉrielle, les infections diverses rendent les infections nosocomiales plus frรฉquentes, graves et surtout plus prolongรฉes [5].
– La gravitรฉ du motif dโ€™intervention : Les poly traumatismes, les brรปlures graves.
– Les facteurs liรฉs ร  lโ€™hospitalisation: La prolongation de la durรฉe dโ€™hospitalisation prรฉopรฉratoire et lโ€™hospitalisation en salle commune majorent le risque infectieux.
– Les facteurs liรฉs ร  la pratique de lโ€™รฉquipe mรฉdicochirurgicale:
La prรฉparation prรฉopรฉratoire du malade : la douche antiseptique ร  la veille de lโ€™intervention diminue le risque infectieux, le rasage trop loin majore le risque infectieux. Il faut raser le malade immรฉdiatement avant lโ€™acte opรฉratoire.
– Les facteurs liรฉs ร  lโ€™intervention : La longue durรฉe de lโ€™intervention, le mouvement des personnes dans la salle dโ€™opรฉration ; le risque dโ€™infection augmente sโ€™il y a plus de cinq personnes dans la salle dโ€™opรฉration, le type de champ utilisรฉ, lโ€™expรฉrience de lโ€™รฉquipe chirurgicale, la qualitรฉ de lโ€™hรฉmostase, lโ€™existence dโ€™un hรฉmatome, la chronologie de lโ€™acte opรฉratoire, le matรฉriel chirurgical, le contexte dโ€™urgence (chirurgie non programmรฉe) le fait quโ€™il sโ€™agisse dโ€™une rรฉintervention, le type de chirurgie selon la classification dโ€™ALTEMEIER sont des facteurs de risque importants.
– Autres facteurs : La mauvaise architecture du bloc, lโ€™usage abusif des antibiotiques ร  large spectre, la mauvaise qualitรฉ des soins post opรฉratoires et lโ€™insuffisance de formation du personnel soignant vis ร  vis de lโ€™hygiรจne hospitaliรจre.
Les trois facteurs les plus fortement associรฉs au risque infectieux sont:
– Le score ASA. [73]
– La classification dโ€™ALTEMEIER. [73]
– Et la durรฉe de lโ€™intervention en fonction du score de NNISS [73]

Les infections nosocomiales du tractus urinaire

Dรฉfinition

Les infections urinaires reprรฉsentent 30 ร  40% des infections nosocomiales et varie selon les services avec 21% en rรฉanimation, 39% en mรฉdecine, 37% en chirurgie, 12% en pรฉdiatrie, 23% en psychiatrie,50% en moyen sรฉjour et 34% en long sรฉjour .E. Coli est le micro-organisme le plus souvent isolรฉ (20%) suivi des entรฉrocoques, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus spp et les entรฉrobactรฉries [8]
Plusieurs voies sont dรฉcrites [20] :
– la voie ascendante plus frรฉquente avec les bactรฉries de la flore intestinale qui gagnent lโ€™urรจtre et la vessie et transitent de celle-ci vers lโ€™uretรจre par lโ€™orifice urรฉtro-vรฉsical.
– la voie descendante du fait que le colon et lโ€™arbre urinaire possรจdent des voies lymphatiques communes, les bactรฉries dโ€™origine coliques peuvent migrer vers les voies excrรฉtrices par voie lymphatique ;
– la voie hรฉmatogรจne de survenue exceptionnelle est secondaire ร  une lรฉsion prรฉexistante de lโ€™appareil urinaire qui est alors colonisรฉ ร  partir dโ€™un foyer infectieux ou dโ€™une septicรฉmie.

Facteurs de risque [22].

Les principaux facteurs sont reprรฉsentรฉs par le sondage vรฉsical, le sexe, lโ€™รขge
– le sondage vรฉsical : le risque augmente avec lโ€™existence dโ€™une sonde urรฉtrale mais aussi avec la durรฉe du sondage et ce risque est multipliรฉ par 10.
– le sexe : le risque est deux fois plus รฉlevรฉ chez la femme que chez lโ€™homme.
– lโ€™รขge trรจs avancรฉ est aussi un facteur de risque : une รฉtude a montrรฉ que 74% des patients qui avaient plus de 60 ans ont tous fait une infection nosocomiale.
– dโ€™autres facteurs sont dรฉcrits tels que la cystoscopie, les pyรฉlostomies, les rรฉsections endoscopiques de la prostate.

Les pneumopathies nosocomiales

Dรฉfinition

Les pneumopathies nosocomiales reprรฉsentent la 2รจme cause dโ€™infection nosocomiale et la 1รจre cause de dรฉcรจs parmi toutes les infections nosocomiales. Elles sont ร  lโ€™origine dโ€™une morbiditรฉ et dโ€™une mortalitรฉ รฉlevรฉes et dโ€™un surcoรปt financier non nรฉgligeable [34].
La frรฉquence des infections respiratoires nosocomiales est dโ€™environ 10 ร  15% pour certains auteurs et 39% pour dโ€™autres [81].
Dans les services de rรฉanimation Franรงaise, elles reprรฉsentent en moyenne 30% ร  45% des infections nosocomiales [30].
Les microorganismes les plus souvent impliquรฉs dans les pneumopathies nosocomiales sont : Pseudomonas aeruginosa, les entรฉrobactรฉries (Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae), les Cocci ร  Gram positif et Acinetobacter baumanii [30 ,34].

Facteurs de risque

Les infections nosocomiales pulmonaires sont associรฉes dans 86% des cas ร  une ventilation artificielle, ou ร  lโ€™utilisation dโ€™appareils pour lโ€™administration de mรฉdicaments [70,72].
Les facteurs favorisant la survenue des infections respiratoires sont le dรฉcubitus, un trouble de la conscience avec perte du rรฉflexe de dรฉglutition, lโ€™existence dโ€™une sonde gastrique, la ventilation artificielle, la sonde dโ€™intubation et la canule de trachรฉotomie. Ces diffรฉrents suivant facteurs exposent au risque de pneumopathies nosocomiales :
– la ventilation assistรฉe multiplie le risque de pneumopathie par 10, avec une mortalitรฉ de 20 ร  plus de 70%, que les non ventilรฉs [11] ;
– la durรฉe de la ventilation est aussi un facteur de risque dรฉterminant : le risque liรฉ ร  la durรฉe est de 6,5% ร  10 jours, 19% ร  20 jours, et prรจs de 30% ร  30 jours [11, 34] ;
– les autres facteurs de risque sont lโ€™รขge supรฉrieur ร  70 ans, lโ€™existence dโ€™une broncho-pneumopathie chronique, le score de gravitรฉ ร  lโ€™admission et les explorations endoscopiques bronchiques [34].
Ces pneumopathies entraรฎnent une forte mortalitรฉ qui varie de 12 ร  61% et liรฉe ร  plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer :
– la nature des bactรฉries rencontrรฉes (60% de bactรฉries ร  Gram nรฉgatif) dont certaines sont particuliรจrement rรฉsistantes aux antibiotiques et virulentes chez ces malades ;
– la localisation pulmonaire avec nรฉcrose hรฉmorragique qui rend plus difficile lโ€™expression des dรฉfenses anti-infectieuses et lโ€™action bactรฉricide des antibiotiques dans les foyers infectieux ;
– la grande fragilitรฉ des malades chez lesquels ces infections surviennent ;
– la durรฉe de sรฉjour est aussi augmentรฉe en cas de pneumopathie. Elle est de 18,5 jours en cas dโ€™infections pulmonaires et de 5,8 jours en absence de pneumopathies [34].

Les autres infections nosocomiales

Les autres IN reprรฉsentent 10 ร  20% [5]:
– Les bactรฉriรฉmies nosocomiales
– les infections cutanรฉes
– les infections ostรฉo-articulaires
– les conjonctivites
– les infections de la sphรจre ORL
– les endocardites sur prothรจses
– les mรฉningites
– les infections gastro-intestinales
– les infections gรฉnitales
– les infections respiratoires dues aux Mycobactรฉries, virus respiratoire Syncytial (VRS)
– les hรฉpatites

Origine des germes et modes de contamination

Origine des germes en cause

Lโ€™hรดpital abrite de nombreuses sources de germes. Lโ€™origine principale des germes est la flore rรฉsidente du patient, le personnel joue un rรดle de vecteur de transmission et lโ€™environnement aรฉrien ou hydrique peuvent รชtre des sources de contamination nosocomiales.
Deux origines sont possibles : la voie endogรจne et la voie exogรจne. Cependant les infections ont une origine le plus souvent endogรจne.

La voie endogรจne

Le malade sโ€™infecte avec ses propres germes (avec les flores buccales, digestives, cutanรฉes et vaginales) ร  la faveur dโ€™un acte invasif et/ou en raison dโ€™une fragilitรฉ particuliรจre : on parle alors dโ€™auto-infection. [24].

La voie exogรจne

Il peut alors sโ€™agir :
– dโ€™infections croisรฉes transmises dโ€™un malade ร  lโ€™autre par les mains du personnel mรฉdical ou paramรฉdical ou les instruments et les รฉquipements contaminรฉs ;
– dโ€™infections provoquรฉes par les germes du personnel mรฉdical ou paramรฉdical ;
– dโ€™infections liรฉes ร  la contamination de lโ€™environnement hospitalier : eau, air, matรฉriel et alimentation.
Cette voie a une importance particuliรจre, du fait de la densitรฉ des soins et de la frรฉquence des procรฉdures, augmentant ainsi le risque dโ€™exposition des malades ร  une transmission de bactรฉrie dโ€™un patient ร  lโ€™autre.
La suppression des infections croisรฉes est un facteur clรฉ dans la lutte contre la propagation des infections nosocomiales. Lโ€™รฉlimination de ce risque commence par la fourniture de matรฉriel mรฉdical et dโ€™instruments correctement traitรฉs.
Ainsi les infections exogรจnes peuvent en grande partie รชtre รฉvitรฉes lorsquโ€™elles sont associรฉes ร  une transmission croisรฉe dโ€™un malade ร  lโ€™autre [24].

Les modes de contamination

La transmission des IN peut se faire selon deux modalitรฉs : aรฉroportรฉe ou par contact direct ou indirect.

La contamination par voie aรฉrienne :

Lโ€™air hรฉberge des saprophytes qui deviennent virulents en milieu hospitalier avec lโ€™utilisation massive des antimicrobiens. Les germes aรฉriens ne se trouvent jamais ร  lโ€™รฉtat libre dans lโ€™atmosphรจre, mais se fixent sur les poussiรจres et les grosses particules qui, en atmosphรจre libre, prรฉsentent une large gangue des germes saprophytes, solidement absorbรฉs ร  leur surface.
En 1948, Wells a mis en รฉvidence les gouttelettes de Pflรผgge qui sont dโ€™origine oropharyngรฉe et qui peuvent se dessรฉcher et sont susceptibles de rester en suspension et transporter les germes infectieux vivants [64].

La contamination par contact

Elle peut se faire de plusieurs maniรจres [69]:
– par les mains du personnel soignant surtout le chirurgien lors des actes mรฉdicaux par lโ€™intermรฉdiaire des gants ou des mains souillรฉes ;
– par le matรฉriel mรฉdical mal nettoyรฉ, mal stรฉrilisรฉ ;
– par le malade lui-mรชme lors de son sรฉjour peut contaminer dโ€™autres malades, le personnel, et les visiteurs directement ou indirectement par lโ€™utilisation de matรฉriels au moment des soins ou par le biais des mouches ;
– par les visiteurs du fait de leur mouvement.

Facteurs favorisants les infections nosocomiales

Un facteur favorisant agit en augmentant lโ€™incidence de la maladie chez les sujets qui y sont exposรฉs, mais on parle aussi de facteur lorsque lโ€™incidence diminue avec la baisse de lโ€™exposition [8].
Outre les principaux facteurs liรฉs aux diffรฉrents types dโ€™infection, il existe dโ€™autres facteurs de risque qui sont liรฉs aux patients, ร  lโ€™environnement, aux personnels et ร  lโ€™agent infectieux.

Facteurs liรฉs aux patients

Tout patient peut รชtre concernรฉ par une IN quelque soit son statut immunitaire mais il faut noter la frรฉquence et la gravitรฉ chez certains patients ร  haut risque infectieux : immunodรฉprimรฉs, grands brรปlรฉs, les รขges extrรชmes [8].
Les patients qui vont sโ€™infecter ont des pathologies et symptomatologies plus sรฉvรจres ร  lโ€™entrรฉe que ceux qui ne sโ€™infecteront pas [2 ,68]. Parmi ces facteurs on peut citer :
– lโ€™รขge : le risque dโ€™IN augmente avec lโ€™รขge. On note cependant une prรฉdominance au niveau des รขges extrรชmes. Les sujets รขgรฉs reprรฉsentant le tiers des hospitalisรฉs forment la moitiรฉ des malades qui dรฉveloppent une IN et plus de la moitiรฉ de ceux qui dรฉcรจdent [26]. Chez lโ€™enfant les facteurs de risque sont la prรฉmaturitรฉ, lโ€™immaturitรฉ pulmonaire ou les pathologies nรฉcessitant une ventilation mais aussi les pathologies intercurrentes qui justifient les actes invasifs [59] ;
– le sexe : lโ€™infection urinaire est plus frรฉquente chez la femme que chez lโ€™homme ร  cause de la proximitรฉ de lโ€™urรจtre ;
– le poids : le faible poids ร  la naissance (prรฉmaturรฉs) : un poids infรฉrieur ร  1 kilogramme double lโ€™incidence des infections sur cathรฉter chez les nouveaux-nรฉs ventilรฉs ;
– la gravitรฉ des pathologies sous jacentes motivant lโ€™hospitalisation : lโ€™exemple type est la rรฉanimation avec les pathologies diverses, les dรฉfaillances multi-viscรฉrales, les polytraumatismes, les plaies opรฉratoires ;
– la malnutrition associรฉe ร  une demande mรฉtabolique augmentรฉe ;
– les traitements ร  risque : les traitements immunosuppresseurs, la corticothรฉrapie, la chimiothรฉrapie anticancรฉreuse, la chirurgie lourde, les antibiothรฉrapies mal conduites ou abusives.

Facteurs liรฉs ร  lโ€™environnement

La biocontamination ร  lโ€™hรดpital constitue un risque majeur pour les patients fragilisรฉs ainsi que pour certains lieux oรน sont pratiquรฉs des soins ou des actes invasifs [58]. Les facteurs suivants concourent ร  la survenue dโ€™IN par le biais de lโ€™environnement :
– la durรฉe du sรฉjour prolongรฉe : plusieurs auteurs sont unanimes pour reconnaรฎtre que la durรฉe dโ€™hospitalisation favorise la survenue dโ€™IN [26] ;
– le type de service comme les spรฉcialitรฉs chirurgicales, la rรฉanimation, la nรฉonatologie, le service des soins intensifs, lโ€™hรฉmatologie, salle dโ€™accouchement ;
– la mauvaise gestion des dรฉchets biomรฉdicaux ;
– les locaux humides et chauds mal entretenus ;
– la conception architecturale des locaux ainsi que leur disposition (chambre individuelle ou non) : les hรดpitaux monoblocs seraient plus propices aux infections que les hรดpitaux pavillonnaires [6].

Facteurs liรฉs aux personnels

Le personnel constitue un facteur dรฉterminant dans la transmission des IN dโ€™une part par les soins quโ€™il dispense et dโ€™autre part par lโ€™utilisation des dispositifs invasifs.
– les procรฉdures invasives utilisรฉes par voie naturelle ou par effraction pour le diagnostique ou la thรฉrapeutique : on considรจre que 45% des infections nosocomiales surviennent chez les patients porteurs de dispositif ou subissant un acte invasif ;
– lโ€™usage mal maรฎtrisรฉ ou abusif des antibiotiques ;
– lโ€™augmentation du nombre de personnels qui gravitent autour du malade favorisant les transmissions croisรฉes ;
– le dรฉfaut dโ€™application des rรจgles dโ€™hygiรจne et dโ€™asepsie : manque de formation et insuffisance du plateau technique ;
– la mรฉconnaissance des infections nosocomiales.

Facteurs liรฉs ร  lโ€™agent infectieux

Certains agents infectieux sont rรฉputรฉs รชtre les plus impliquรฉs dans les IN. Ils ont comme caractรฉristiques principales la multirรฉsistance aux antibiotiques et la virulence.

Les principaux agents responsables dโ€™IN

Les infections nosocomiales sont dues ร  de trรจs nombreux micro-organismes tels que les bactรฉries, les champignons (Candida, Aspergillus), les parasites et les virus (virus de lโ€™hรฉpatite B, Herpesviridae, virus respiratoire syncitial, Adenovirus, Rotavirus) [7, 8].
Tous les agents infectieux peuvent รชtre concernรฉs, Mais les bactรฉries sont ร  lโ€™origine de prรจs de 99% des infections nosocomiales et nous nous intรฉressons essentiellement ร  ces derniรจres [2, 14, 24].
Ainsi les principales bactรฉries nosocomiales sont reprรฉsentรฉes par les espรจces pathogรจnes comme Staphylococcus aureus mais le plus souvent il sโ€™agit de bactรฉries opportunistes ร  Gram nรฉgatif dans 50% des cas. Le rรฉservoir bactรฉrien est reprรฉsentรฉ par le tube digestif pour les Entรฉrobactรฉries et par lโ€™environnement pour les autres germes (Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter, Burkholderia) .
Certaines de ces bactรฉries posent avant tout le problรจme de rรฉsistance croisรฉe ร  plusieurs familles ou sous familles dโ€™antibiotiques : on parle de bactรฉries multirรฉsistantes ou BMR. Le traitement dโ€™infections pour lesquelles sont impliquรฉes ces BMR apparaรฎt donc problรฉmatique.
Cependant le Staphylococcus aureus et Escherichia coli sont au premier rang des germes responsables dโ€™infections nosocomiales, ensuite viennent Pseudomonas aeruginosa, dโ€™autres bactรฉries ร  Gram nรฉgatif et les Entรฉrocoques.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. Dรฉfinition
2- Frรฉquence
3- Gravitรฉ
4- Historique
5- Les principales infections nosocomiales
5.1. Les infections du site opรฉratoire
5.1.1. Dรฉfinition
5-1-2- Les principaux facteurs de risques
5-2- Les infections nosocomiales du tractus urinaire
5-2-1- Dรฉfinition
5-2-2- Facteurs de risque
5-3- Les pneumopathies nosocomiales
5-3-1- Dรฉfinition
5-3-2- Facteurs de risque
5-4- Les autres infections nosocomiales
6- Origine des germes et modes de contamination
6-1- Origine des germes en cause
6-1-1- La voie endogรจne
6-1-2- La voie exogรจne
6-2- Les modes de contamination
6-2-1- La contamination par voie aรฉrienne
6-2-2- La contamination par contact
7- Facteurs favorisants les infections nosocomiales
7-1- Facteurs liรฉs aux patients
7-2- Facteurs liรฉs ร  lโ€™environnement
7-3- Facteurs liรฉs aux personnels
7-4- Facteurs liรฉs ร  lโ€™agent infectieux
8- Les principaux agents responsables des infections nosocomiales
8-1- Staphylococcus aureus
8-2- Escherichia coli
8-3- Klebsiella, Enterobacter, Serratia
8-4- Pseudomonas aeruginosa
8-5- Acinetobacter baumanii
8-6- Burkholderia cepacia
9- Consรฉquences des infections nosocomiales
9-1- Morbiditรฉ et mortalitรฉ
9-2- Surcoรปt financier
10-Prรฉvention des infections nosocomiales
10-1- Les infections du site opรฉratoire
10-2- Les infections nosocomiales du tractus urinaire
10-3-Les pneumopathies nosocomiales
10-3- Les infections nosocomiales du tractus urinaire
DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL
1. CADRE DE Lโ€™ETUDE
1.1. CHU de Fann
1.2. Le service de neurochirurgie
1.3. Laboratoire de bactรฉriologie
2. MALADES ET METHODES
2.1. La population dโ€™รฉtude
2.2. Type dรฉ lโ€™รฉtude
2.3. Recrutement des malades
2.3.1. Critรจres dโ€™inclusion
2.3. 2. Critรจres de non inclusion
2.4. Recueil des donnรฉes
2.5. Critรจres de diagnostic de lโ€™infection nosocomiale
2.6. Gestion des donnรฉes
3. RESULTATS
3.1. Frรฉquence gรฉnรฉrale des ISO en neurochirurgie
3.2. Frรฉquence des ISO en fonction dโ€™Age des patients
2.3. Frรฉquence des ISO en fonction du sexe des patients
3.4. Frรฉquence des ISO en fonction du site de lโ€™infection
3.5. Frรฉquence des ISO en fonction du type de lโ€™infection
3.6. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale en fonction du mode dโ€™opรฉration
3.7. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale du site opรฉratoire en fonction du diagnostic dโ€™entrรฉe
3.8. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale du site opรฉratoire en fonction de la classification ASA
3.9. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale en fonction de la classification Dโ€™ALTEMEIER
3.11. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale en fonction de la durรฉe dโ€™opรฉration
3.12. Dรฉlai dโ€™apparition de lโ€™infection nosocomiale
3.13. Consรฉquence des infections du site opรฉratoire
3.13. 1. Allongement de la durรฉe dโ€™hospitalisation postopรฉratoire
3.13.2. Frรฉquence de la reprise chirurgicale
3.13.3. Frรฉquence de dรฉcรจs en fonction de lโ€™infection nosocomiale
3.13.4 Les phรฉnomรจnes algiques supplรฉmentaires
3.14. Aspects bactรฉriologiques
3.14.1. Frรฉquence des germes responsables des ISO en neurochirurgie
3.14.2 .Rรฉpartition des souches bactรฉriennes en fonction du produit pathologique
3.14.3. Profil de sensibilitรฉ aux antibiotiques des bactรฉries isolรฉes
3.14 .3.1. Cocci ร  Gram positif
1. 14.3.1.1.Staphylococcus aureus
1. 14.3.1.2.Staphylococcus saprophyticus
1. 14.3.1.3. Streptocoques
3.14.3.2. Bacilles ร  Gram nรฉgatif
3.14.3.2. 1. Profil de Rรฉsistance aux antibiotiques des bacilles ร  Gram nรฉgatif
3.14.3.2. 2. Phรฉnotypes de rรฉsistance des entรฉrobactรฉries isolรฉes en neurochirurgie
TROISIEMEPARTIE :DISCUSSION
1 .Prรฉvalence des ISO en neurochirurgie
2. Dรฉlai dโ€™apparition de lโ€™infection
3. Facteurs pouvant influencer la frรฉquence des infections Nosocomiales sur site opรฉratoire
3.1. Lโ€™Age des patients
3.2. Sexe des patients
3.3. Situation dโ€™urgence
3.4. La classification dโ€™ALTEMEIER
3.5 La classification ASA
3.6 La durรฉe moyenne de lโ€™intervention
4. Frรฉquence de lโ€™infection nosocomiale du site opรฉratoire en fonction du diagnostic dโ€™entrรฉe
6 .Consรฉquences de lโ€™infection nosocomiale
6.1. Morbiditรฉ et mortalitรฉ
7. Bactรฉries responsables dโ€™ISO en neurochirurgie
8. Rรฉpartition et profil de sensibilitรฉ aux antibiotiques des souches bactรฉriennes isolรฉes
8.1. Les cocci ร  Gram positif
8. 1.1.Les Staphylocoques
8.1.2. Les Streptocoques
8.2. Les Bacilles ร  Gram nรฉgatif
8.2.1- Enterobacter spp
8.2.2. Pseudomonas aeruginosa
8.2 .3. Klebsiella pneumoniae
8.2.4. Escherichia coli
8.2.5. Acinetobacter spp
Conclusion
REFERENCES

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