Les principales sources du financement des PME
Stress et épuisement au travail
D’après Lupien (201Oa), le stress au travail est devenu un réel fléau pour nos sociétés contemporaines. En plus d’avoir des effets potentiellement néfastes sur la santé physique et mentale, le stress est aussi devenu un problème économique pour bon nombre d’ individus, d’organisations et pour la société en général. En effet, le stress peut coûter cher: certains (Lupien, 2010) estiment le coût annuel du stress en entreprise au Canada entre 8 et 10 milliards de dollars canadiens, en matière d’absentéisme, et à 36 milliards en présentéisme où le présentéisme se défInit par le fait qu’ un individu se rend au travail, mais que sa productivité et son efficacité sont réduites en raison d’un stress. Dans le domaine de l’éducation, selon la Fédération des Commissions scolaires du Québec (2000: cité dans Radio-Canada-Nouvelles, 2000), l’ ensemble des invalidités des enseignants coûtent 125 millions de dollars par année aux commissions scolaires. De cette somme, 34 millions servent à défrayer des absences liées au burnout. L’épuisement professionnel est responsable de 40 % des cas d’absentéisme chez les enseignants du primaire et du secondaire (FCSQ, 2000: cité dans Radio-Canada-Nouvelles, 2000). Selon la Fédération des Commissions scolaires du Québec (2000: cité dans Radio-Canada-Nouvelles, 2000), cette maladie est l’une des principales causes d’ absentéisme chez les enseignants.
Une personne peut devenir chroniquement stressée au point d’en développer des maladies physiques et mentales dont le burnout (Lupien, 2010a). Le stress chronique peut résulter de l’exposition d’un individu à un même stresseur, ou de l’exposition d’un individu à différents stresseurs, et ce, de manière chronique (Lupien, 201Oa). Le stress relié au travail peut même conduire au suicide (Merle, 2009). Le stress détruit des vies et est une des principales causes de maladie et d’absentéisme au travail (Lupien, 201Oa). De plus, l’absentéisme s’avère une réelle nuisance sur le plan du suivi pédagogique dans le domaine de l’éducation où l’élève doit s’adapter, par exemple, à un nouvel enseignant en plein milieu de l’année scolaire, ce qui peut engendrer chez cet élève des difficultés de compréhension ou autres difficultés scolaires importantes.
Pour Selye (1974: cité dans Parent et al., 2010), il y a deux comportements possibles face au stress : la lutte ou l’adaptation. Ces deux comportements en apparence alternatifs et contradictoires, demandent des capacités et une énergie qui ne sont pas toujours disponibles chez la personne, au bon moment (Parent et al., 2010). Ce qui peut conduire l’enseignant vers un état de détresse psychologique qui le rendra totalement incapable de travailler. Cette détresse peut même conduire l’enseignant à tenter de s’enlever la vie (parent et al., 2010), il est donc important de comprendre cette réalité pour éviter que de tels drames ne se produisent.
Sentiment d’auto-efficacité
Chaque être humain possède son histoire personnelle. Une histoire qui se construit, entre autres, par l’effet de l’environnement sur celui-ci, mais aussi de la capacité de cet être humain à interagir sur son environnement afin de provoquer des changements désirables ou non sur sa vie. L’être humain s’avère pourvu d’un potentiel immense qu’il peut actualiser dans l’action afm d’atteindre ses buts, de réaliser ses rêves. Justement, pour réaliser ses rêves, l’homme ne doit pas oublier de faire ce qu’il doit faire aujourd’hui, dans le présent. Toutefois, selon Beaumier (2007), plusieurs individus ne réussissent pas à obtenir des performances optimales même s’ils savent quoi faire et qu’ils possèdent les connaIssances pour le faire, parce qu’ils sont incapables d’entreprendre une action efficace. Chez eux, tout demeure au stade des bonnes intentions, et la réalisation des buts ne se concrétise pas (Beaumier, 2007). Cet état de fait peut teinter les choix d’un individu face à plusieurs aspects de sa vie tels le travail, l’éducation ou ses relations interpersonnelles (Carré, 2004). Depuis les années 1980, Bandura s’intéresse au concept du sentiment d’efficacité personnel qui intervient comme médiateur entre les déterminants sociologiques et historiques de la construction de soi et les choix et comportements effectivement réalisés. Dans les pages qui suivent, le concept de l’auto-efficacité sera exploré sous trois angles: 1) les définitions et les sources de l’efficacité personnelle; 2) le rôle déterminant des croyances en son auto-efficacité en ce qui a trait aux aspects cognitifs et émotionnels et 3) les applications du sentiment d’auto-efficacité dans le domaine scolaire.
Par ailleurs, il est important de rappeler que le concept d’auto-efficacité s’inscrit dans le cadre de la théorie sociocognitive (Rondier, 2004). Selon Rondier (2004), le fonctionnement et le développement psychologique doivent être compris en considérant trois facteurs en interaction: le comportement, l’environnement et la personne. Ces trois facteurs influent les uns sur les autres sans nécessairement avoir le même impact. Cette théorie considère les individus comme des agents actifs de leur propre vie qui exercent un contrôle et une régulation de leurs actes. Rondier (2004) parle ici de la notion d’agentivité. Également, Rondier (2004) mentionne que la notion d’« agentivité » reconnaît la capacité des individus à anticiper et à ajuster leurs actes. De plus, le système de soi est une composante de la personne, il est constitué de cognitions qui reflètent l’histoire du sujet (Rondier, 2004). Un élément central du système de soi est le sentiment d’efficacité personnelle (Rondier, 2004).
Toujours selon Rondier (2004), le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. Il contribue à déterminer les choix d’activités et d’environnement, l’investissement du sujet dans la poursuite des buts qu’il s’est fixé, la persistance de son effort et les réactions émotionnelles qu’il éprouve lorsqu’il rencontre des obstacles.
Pour sa part, Bandura (2003: cité dans Beaumier, 2007) définit le sentiment d’efficacité personnelle comme étant une croyance relative à ce qu’une personne peut faire dans diverses situations, quelles que soient ses aptitudes. Les croyances d’efficacité personnelle modifient les processus cognitifs, le niveau de motivation et son maintien ainsi que les états émotifs positifs. Ces éléments ont tous une forte influence sur les types de performances obtenues.
À travers toutes les étapes de la vie d’un individu, le sentiment d’auto-efficacité qu’il éprouve affectera positivement ou négativement son fonctionnement en lien avec chacun des aspects de sa vie (Carré, 2004). D’après Bandura (1997), la perception du sentiment d’efficacité personnelle s’avère déterminée par quatre sources d’information: les expériences actives de maîtrise telles que les performances antérieures, le succès et les échecs; 2) les expériences vicariantes qui s’installent par le modelage et la comparaison sociale; 3) la persuasion verbale qui se fait par un feed-back évaluatif, des encouragements et des avis de personnes signifiantes et 4) les états physiologiques et émotionnels. Rondier (2004), en s’inspirant de la théorie de Bandura revient sur ces quatre sources d’information relatives à la perception du sentiment d’auto-efficacité. Ainsi, l’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle, car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer. Plus un individu vivra un succès lors de l’expérimentation d’un comportement donné, plus il sera amené à croire en ses capacités personnelles pour accomplir le comportement demandé. Le succès, lorsqu’il n’est pas trop facile, renforce la croyance en l’efficacité personnelle alors que les échecs réduisent ce sentiment. Ensuite, l’expérience vicariante ou l’expérience indirecte consiste en un apprentissage qui repose sur le phénomène des comparaisons sociales, c’est-à-dire sur l’observation. Le fait d’observer des parrs vlvre sans controverse une situation jugée préalablement conflictuelle peut renforcer la propre croyance des observateurs en leurs capacités de réussir. Au contraire, l’observation de l’échec d’un pair peut remettre en doute sa propre efficacité. Par ailleurs, la persuasion verbale signifie qu’à travers des suggestions, des avertissements, des conseils et des interrogations, les participants peuvent être amenés vers la croyance qu’ils possèdent le potentiel pour effectuer avec succès le comportement qui, autrefois, les embarrassait. Les croyances générées de cette façon sont d’ampleur plutôt faible lorsqu’elles sont utilisées seules, compte tenu du fait que les participants ne sont pas amenés à vivre une expérience. De plus, les résultats peuvent être sous l’influence de facteurs tels que l’expertise, la crédibilité et l’attrait exercé par la personne ressource. Finalement, les états physiologiques et émotionnels jouent un rôle dans le sentiment d’efficacité personnelle. Lorsqu’une personne associe un état émotionnel aversif tel que l’anxiété avec une faible performance du comportement demandé, cela peut l’amener à douter de ses compétences personnelles pour accomplir ce comportement et ainsi conduire à l’échec. Par contre, les individus seront plus enclins à croire au succès s’ils ne sont pas gênés par un état aversif.
Dans les lignes qui suivent, en s’inspirant surtout des travaux de Beaumier (2007), il sera intéressant de s’attarder au rôle déterminant des croyances en son auto-efficacité, en ce qui a trait aux aspects cognitifs et émotionnels. Le fait de connaître ce qu’il faut faire afin d’atteindre un but et d’être motivé pour le faire ne suffit pas pour bien réussir une tâche (Beaumier, 2007). Se mobiliser en coordonnant ses actions pour atteindre le but désiré s’avère difficile pour nombre de gens. Dans ses recherches sur l’auto-efficacité, Bandura (2003) relève certains éléments de base permettant à l’individu de passer de l’idée d’un objectif à atteindre à l’action permettant de l’atteindre. À ce sujet, Bandura (2003) mentionne que l’efficacité personnelle en tant que capacité productrice exige des sous-compétences cognitives, sociales, émotionnelles et comportementales qui doivent être organisées et orchestrées efficacement pour servir d’innombrables buts. L’utilisation des processus cognitifs et le maintien de la motivation ainsi qu’à la naissance d’états émotionnels pertinents à l’ accomplissement d’une tâche demandant une performance donnée se rallieraient spécifiquement aux croyances en son auto-efficacité (Beaumier, 2007). Dès lors, les croyances en son auto-efficacité jouent un rôle détenninant en lien avec les aspects cognitifs et émotionnels (Beaumier, 2007).
Relativement aux constructions cognitives, la plupart des enchaînements d’actions afin d’ atteindre un but sont d’abord façonnés mentalement et servent ensuite de guides pour l’ action dans le développement des aptitudes (Bandura, 2007). Les croyances des personnes en leur efficacité influent sur leur manière d’ interpréter, d’ anticiper et de prévoir leurs actions à venir (Bandura, 2007). S’installe alors une forme de régulation des processus mentaux, d’organisation, de contrôle , d’évaluation de l’apprenant par son jugement métacognitif(Beaumier, 2007).
Selon Bandura (2007), le mécanisme d’ efficacité personnelle joue également un rôle essentiel dans l’autorégulation des états émotionnels. Celui-ci mentionne qu’ il y a trois principaux moyens par lesquels les croyances d’efficacité affectent la nature et l’ intensité des expériences émotionnelles, c’est-à-dire le contrôle personnel sur la pensée, sur l’ action et sur l’émotion (Bandura, 2007). De plus, la régulation des états émotionnels prend deux formes : 1) les croyances d’efficacité guident l’attention et influence la façon d’ interpréter les événements , de se les représenter cognitivement et de s’ en souvenir, d’une façon bénéfique ou émotionnellement perturbante et 2) les aptitudes cognitives perçues à contrôler les pensées perturbatrices quand elles font intrusion dans la conscience (Bandura, 2007). Ce mécanisme de régulation émotionnel permet de soutenir les actions de la personne destinées à transformer l’ environnement dans un but visé tout en étant mis en évidence particulièrement dans l’exercice du contrôle de l’activation de l’anxiété , de l’humeur dépressive et des réactions biologiques au stress (Bandura, 2007).
L’étude de Girandola (2000) s’ avère un bel exemple quant au rôle déterminant des croyances de la personne en son auto-efficacité mettant en relation les aspects cognitifs et émotionnels. Dans son étude, Girandola (2000) s’ intéresse à l’ auto-efficacité ou la croyance des individus dans leur capacité à faire face à la menace. À titre d’exemple, sur le plan cognitif, un individu peut savoir que le tabac est dangereux et continuer à fumer (Girandola, 2000). En ce sens, les campagnes de prévention visant à convaincre les individus de modifier leurs comportements relativement à la cigarette peuvent utiliser la persuasion pouvant déclencher une émotion de peur chez la personne visée par la publicité: en disant, par exemple, fumer provoque le cancer (Girandola, 2000). Dès lors, cette association entre le fonctionnement cognitif et émotionnel par un processus d’ autorégulation pourrait effectivement déclencher chez l’ individu non seulement le désir d’arrêter de fumer par la peur et la connaissance des effets de fumer, mais aussi de l’amener à poser les actions dans le but d’arrêter de fumer.
Selon Lecomte (2004), il y a un parallèle fort intéressant à faire entre le sentiment d’efficacité et la réussite scolaire autant du point de vue de l’élève que celui de l’enseignant. En effet, d’après Lecomte (2004), l’efficacité perçue à l’ école influe notamment sur le développement des compétences cognitives par trois principaux moyens : 1) les croyances des élèves en leur efficacité à maîtriser différentes matières scolaires; 2) les croyances des enseignants en leur efficacité personnelle à motiver et à favoriser l’apprentissage chez leurs élèves et 3) le sentiment collectif d’efficacité du corps enseignant selon lequel leur école peut progresser significativement. De plus, Lecomte (2004) souligne que le leadership pédagogique du directeur a nécessairement un impact sur l’efficacité de l’école: dans les écoles très efficaces, les directeurs ne sont pas seulement des administrateurs, mais aussi des leaders pédagogiques qui recherchent des méthodes pour améliorer l’enseignement, tandis que dans les écoles où les élèves réussissent moins ou échouent, les directeurs fonctionnent surtout comme administrateurs ou comme préfets de discipline. Pour (Lecomte, 2004), c’est avec un leadership scolaire compétent qu’un directeur construit le sentiment d’efficacité pédagogique de ses enseignants. L’engagement des parents caractérise aussi le degré d’efficacité des écoles où un fort engagement des parents comme partenaires dans l’éducation des enfants contribue au succès de ces derniers (Lecomte, 2004).
Beaumier (2007) mentionne que les individus, qu’ils soient apprenants ou enseignants, qui ne croient pas à leur efficacité ne s’engagent pas dans une tâche complexe; ils tentent de l’éviter, tandis que ceux qui croient à leur efficacité persistent dans ladite tâche et cherchent de nouvelles stratégies afin d’atteindre leur but. Bandura (2007), Lecomte (2004) ainsi que Wolters et Daugherty (2007) indiquent que les croyances des enseignants en leur efficacité dans leur utilisation de stratégies pédagogiques déterminent partiellement leur façon de structurer les activités scolaires et façonnent les évaluations que font les élèves de leurs propres capacités intellectuelles. Les différents acteurs du domaine scolaire s’influencent nécessairement les uns les autres en lien avec leur degré d’auto-efficacité. Par exemple, un enseignant ayant un faible sentiment d’efficacité n’aurait pas le même impact sur ses élèves qu’un enseignant ayant un fort sentiment d’efficacité, et il y a fort à parier qu’il y a un lien entre le sentiment d’ auto-efficacité et l’épuisement professionnel chez les enseignants. Ce lien, entre ces deux concepts, sera exploré dans la prochaine section.
Lien entre le sentiment d’au
to-efficacité et l’épuisement professionnel
Selon Ashton et Webb (1986: cités dans Gaudreau, 2011), les croyances d’efficacité de l’enseignant sont négociées quotidiennement, dépendamment des situations de classe, des interactions entre les individus, de l’environnement scolaire et de la culture éducationnelle. Ashton (1985: cité dans Gaudreau, 2011) précise que le sentiment d’efficacité de l’enseignant est continuellement menacé puisqu’il doit résister aux différentes « attaques» en provenance d’élèves difficiles, de parents en colère ou de collègues insatisfaits. Bandura (1997) avance une possible explication où l’ enseignant ayant un sentiment d’ auto-efficacité diminué peut même entraîner des sentiments d’épuisement professionnel. Les enseignants ayant un faible sentiment d’auto-efficacité perçoivent différents aspects de leur environnement comme étant menaçants, tout en contribuant à la difficulté à s’adapter et à amplifier la gravité d’ éventuelles menaces (Bandura, 1997).
Avant d’ approfondir davantage ce lien entre le sentiment d’auto-efficacité et l’épuisement professionnel, une mise au point s’avère nécessaire. D’après Deaudelin, Dussault et Villeneuve (2001), le sentiment d’ auto-efficacité, appliqué à l’ enseignement, comporte deux principales dimensions, c’est-à-dire le sentiment d’efficacité générale et le sentiment d’efficacité personnelle de l’enseignant, ces mêmes facteurs s’avèrent également mentionnés par Gibson et Dembo (1984). Le sentiment d’efficacité personnelle est la croyance qu’un enseignant a en sa capacité à influer sur les apprentissages des élèves. Il s’agit d’une forme d’évaluation personnelle (Deaudelin, et al., 2001). La seconde dimension, le sentiment d’efficacité général , réside dans la croyance que le corps enseignant est capable d’apporter des changements chez les étudiants, en dépit des contraintes extérieures au milieu scolaire. Il s’agit de la croyance que les élèves sont éducables sans qu’aucune spécification quant aux personnes responsables de leur réussite et la façon d’y arriver ne soit donnée (Ross, Bradley, & Gadalla, 1996).
Ensuite, dans les prochaines lignes, afin d’établir cette relation entre le sentiment d’auto-efficacité et l’épuisement professionnel, un cheminement abordant quatre aspects incontournables sera proposé: 1) le fait d’ avoir un sentiment d’efficacité faible ou fort étant en lien avec le mauvais stress ou le bien-être; 2) la médiation entre l’auto-efficacité, le stress et l’épuisement professionnel; 3) le sentiment d’auto-efficacité associé à une stratégie de coping centrée sur le problème aurait un effet protecteur contre le burnout et enfin, 4) la diminution constante du sentiment d’efficacité générale, favorisée par l’attribution causale externe et ses impacts.
Le fait d’avoir un sentiment d’efficacité faible ou fort étant en lien avec le mauvais stress ou le bien-être
Selon Lecomte (2004), les personnes qui croient en leurs possibilités abordent les tâches difficiles comme des défis à relever plutôt que comme des menaces à éviter, ce qui augmente l’intérêt qu’elles y trouvent. Elles se fixent des objectifs stimulants et conservent un fort engagement à leur égard, investissent beaucoup d’efforts et les augmentent en cas d’échecs ou de reculs (Lecomte, 2004). Elles restent centrées sur la tâche et raisonnent stratégiquement en face des difficultés (Lecomte, 2004). Lecomte (2004) mentionne également que les personnes ayant un sentiment d’efficacité fort attribuent l’échec à un effort insuffisant, ce qui favorise une orientation vers le succès, et elles récupèrent rapidement leur sentiment d’efficacité après un échec ou une baisse de performance. Ce qui rejoint par le fait même la notion de l’attribution causale interne de Dubois (1987) où certains individus choisissent un lieu interne de causalité pour un comportement donné [le fait, par exemple, d’attribuer l’échec à un effort insuffisant]; ils se considèrent donc comme étant à l’origine de leur propre comportement. Dès lors, un individu qui contrôle la situation obtient des renforcements positifs et évite les renforcements négatifs (Dubois, 1987) et ce, contrairement à un autre individu qui, par exemple, attribuerait un échec à une cause externe sur laquelle il estime ne pas avoir d’emprise. Enfm, les individus dotés d’un fort sentiment d’efficacité abordent les menaces ou les stresseurs potentiels avec la confiance que ces menaces peuvent justement exercer un certain contrôle sur eux (Lecomte, 2004). D’après Lecomte (2004), cette perspective efficace améliore les performances, réduit le stress et diminue la vulnérabilité à la dépression.
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Table des matières
INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE MANAGÉRIALE
CHAPITRE 1- REVUE DE LA LITTÉRATURE
2.1 – Les décisions d’investissement
2.1.1 – Importance et définition des décisions d’investissement
2.1.2 – Sous-investissement versus surinvestissement
2.1.2.1 – La situation de sous-investissement
2.1.2.2 – La situation de surinvestissement
2.1.3 – L’interrelation entre les décisions d’investissement et les décisions de financement
2.2 – Financement des PME
2.2.1 – Les explications théoriques des choix de financement des PME
2.2.1.1 – La théorie de l ‘agence
2.2.1.2 – La théorie de l’ordre hiérarchique (Pecking Order Theory)
2.2.1.3 – La théorie de l’entrepreneur
2.2.2 – Les principales sources du financement des PME
2.2.2.1 – Le financement par capitaux propres .
2.2.2.2 – Le financement par dettes
2.3 – L’impact du financement par le capital de risque sur les entreprises
2.4 – Le cadre conceptuel.
2.4.1 – Objectif de la recherche
2.4.2 – Le schéma de synthèse conceptue1
2.4.3 – Les hypothèses
CHAPITRE 2 – MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
3.1 – Définition conceptuelle des variables et instruments de mesure
3.1.1 – Variable indépendante
3.1.2 – Variable dépendante
3.1.3 – Les variables modératrices
3.2 – La stratégie de recherche
3.2.1 – Cadre d’échantillonnage et cueillette de données
3.2.2 – Échantillonnage
CHAPITRE 3 – RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
4.1 – Analyse descriptive
4.2 – Vérification des hypothèses de la recherche
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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