Soutenance mémoire
LES PRINCIPALES MALADIES INFECTIEUSES DES CAPRINS AU LIBAN
Caractéristiques des différents systèmes d’élevage caprin
Le système extensif transhumant
Au Liban, le système d’élevage extensif est un système de transhumance reposant sur l’utilisation de parcours et de pâturages naturels. Ce système extensif est majoritaire dans les régions caractérisées par une aridité marquée et une faible disponibilité de l’eau pour les animaux. Il est rencontré dans les régions montagneuses, où les conditions environnementales sont défavorables, alors que l’élevage intensif est plutôt pratiqué dans les régions où les précipitations sont suffisantes et lorsque la topographie est simple. (47). La majorité des troupeaux sont de race « Baladi », ils passent l’hiver sur le littoral (entre 300m et 600m d’altitude) et transhument vers la montagne au début du printemps pour y séjourner jusqu’à fin novembre. Les ressources alimentaires proviennent de la végétation spontanée des collines, seules les femelles gestantes ou allaitantes reçoivent quelquefois un supplément de concentré et des sous produits (33, 47, 64).
Les mise bas ont lieu à partir de décembre ce qui permet aux chevreaux de profiter d’une importante végétation en pâturage au printemps. La majorité des animaux sont sevrés entre l’âge de 60 et 90 jours. Les chevreaux mâles sont souvent vendus juste après le sevrage (50). Dans ce système, la production de viande paraît plus faible que dans les élevages sédentaires, avec des taux de 0,6 à 0,7 chevreau sevré par mère.Les principaux avantages de ce type d’élevage sont la non nécessité d’une main d’œuvre hautement qualifiée et le faible coût. Par contre, ce type traditionnel d’élevage s’accompagne d’un faible rendement, d’un risque d’érosion du sol et d’un risque de déforestation
Le système intensif
Ce type d’élevage exige un investissement élevé dans l’installation des bâtiments, qui doivent assurer des conditions d’environnement (température, ventilation, humidité…) adaptées à l’expression du potentiel des animaux. Ce système nécessite une main-d’œuvre qualifiée et capable d‘appliquer des méthodes récentes d’élevage (47). Au Liban, l’élevage intensif de race Baladi se caractérise par une prolificité de 1.65, un taux de mortalité des chevreaux de 5%, un taux de réforme de 15% et une production laitière importante (47, 89). La même ration alimentaire est distribuée aux animaux toute l’année, chaque chèvre adulte reçoit 1.2 Kg de concentré et 1.4 Kg de luzerne par jour sachant que le concentré comporte 32% de Maïs, 32 % d’orge, 20 % de son de blé, 10 % de tourteau de coton, 4 % de Soja et 2% de minéraux (47). Récemment, quelques ONG et associations tentent de développer ce type d’élevage en important des chèvres Alpines de France et en les attribuant à des éleveurs .
Le système semi-intensif
Entre les deux systèmes d’élevages, extensif et intensif, un nouveau mode d’élevage est pratiqué au Liban : l’élevage semi-intensif, intégré à l’agriculture et qui pourrait se définir par la complémentation des animaux en plus de leur alimentation au pâturage. Les éleveurs disposent dans ce cas de quelques hectares, sur lesquels ils font des cultures de céréales ou du maraîchage. Les animaux sont logés dans ou tout près du village. Il s’agit de troupeaux de taille moyenne, l’essentiel des naissances a lieu en janvier-février, même si elles peuvent s’étaler de novembre à avril. En général, les animaux sortent en avril ou mai, quand les petits sont âgés d’au moins un mois. Jusqu’à cet âge en effet, ils peuvent téter leurs mères qui ne sont pas traites. D’avril en juin, les animaux pâturent sur les parcours communs, communaux ou publics. Mi-novembre, ils sont rentrés en chèvrerie, faite en général avec des tôles et bénéficiant d’une courette en terre battue. Les animaux sont alors nourris avec du concentré et de la paille hachée. La distribution de concentré est d’un peu plus de 100 kg par tête et par an, avec les proportions suivantes en matière sèche : 2/3 en son de blé, 1/6ème en grain d’orge, et 1/6ème en paille. Ce type d’élevage est recommandé dans les zones difficiles et il conduit à une augmentation de la prolificité et du rendement commercial de la viande de 20% par rapport aux animaux élevés dans le système extensif transhumant. De même, la production du lait est pratiquement doublée par rapport au système extensif (18, 47, 50, 53).
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Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie L’ELEVAGE CAPRIN AU LIBAN |
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Table des matières
INDEX DES CARTES
INDEX DES TABLEAUX
INDEX DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET GENERALITES
I. L’ELEVAGE CAPRIN AU LIBAN
I. 1. DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE DU LIBAN
I. 1. 1. Situation et relief
I. 1. 2. Climat
I. 1. 3. Hydrographie
I. 1. 4. Végétation
I. 2. LE CHEPTEL CAPRIN AU LIBAN
I. 2. 1. Généralités et données actuelles
I. 2. 1. 1. Effectif, répartition et évolution
I. 2. 1. 2. Caractéristiques générales de la population «Baladi»
I. 2. 1. 3. Caractéristiques générales de la race Damasquine
I. 2. 2. Caractéristiques des différents systèmes d’élevage caprin
I. 2. 2. 1. Le système extensif transhumant
I. 2. 2. 2. Le système intensif
I. 2. 2. 3. Le système semi-intensif
I. 2. 3. La production laitière, ses caractéristiques et son importance économique
23 I. 2. 3. 1. Le rendement laitier des chèvres
I. 2. 3. 2. Les contraintes socio-économiques
II. LES PRINCIPALES MALADIES INFECTIEUSES DES CAPRINS AU LIBAN (PROCHE ORIENT)
II. 1. LA PESTE DES PETITS RUMINANTS (PPR)
II. 1. 1. Définition et Etiologie
II. 1. 2. Epidémiologie
II. 1. 2. 1. Les espèces affectées
II. 1. 2. 2. La transmission
II. 1. 2. 3. L’évolution
II. 1. 3. Etude clinique
II. 1. 4. Répartition géographique – Importance
II. 2. LA PLEUROPNEUMONIE CONTAGIEUSE CAPRINE
II. 2. 1. Définition et Etiologie
II. 2. 2. Epidémiologie
II. 2. 2. 1. Les espèces affectées
II. 2. 2. 2. La transmission
II. 2. 2. 3. L’évolution
II. 2. 3. Etude clinique
II. 1. 4. Répartition géographique – Importance
II. 3. L’ARTHRITE ENCEPHALITE CAPRINE VIRALE (AECV)
II. 3. 1. Définition et Etiologie
II. 3. 2. Epidémiologie
II. 3. 2. 1. Les espèces affectées
II. 3. 2. 2. La transmission
II. 3. 2. 3. L’évolution
II. 3. 3. Etude clinique
II. 3. 4. Répartition géographique – Importance
II. 4. LA FIEVRE Q
II. 4. 1. Définition et Etiologie
II. 4. 2. Epidémiologie
II. 4. 2. 1. Les espèces affectées
II. 4. 2. 2. La transmission
II. 4. 2. 3. L’évolution
II. 4. 3. Etude clinique
II. 4. 4. Répartition géographique
II. 4. 5. La fièvre Q chez l’homme
II. 5. LA PARATUBERCULOSE
II. 5. 1. Définition et Etiologie
II. 5. 2. Epidémiologie
II. 5. 2. 1. Les espèces affectées
II. 5. 2. 2. La transmission
II. 5. 2. 3. L’évolution
II. 5. 3. Etude clinique
II. 5. 4. Répartition géographique – importance
II. 6. LA BRUCELLOSE CAPRINE
II. 6. 1. Définition et Etiologie
II. 6. 2. Epidémiologie
II. 6. 2. 1. Les espèces affectées
II. 6. 2. 2. La transmission
II. 6. 2. 3. L’évolution
II. 6. 3. Etude clinique
II. 6. 4. Répartition géographique –importance
II. 6. 5. La brucellose chez l’homme
DEUXIEME PARTIE : L’ENQUETE SERO-EPIDEMIOLOGIQUE
I. MATERIELS ET METHODES
I. 1. DEROULEMENT DE L’ENQUETE
I. 1. 1. Choix des cheptels et des animaux
I. 1. 2. Organisation de la collecte des sérums
I. 1. 3. Fiche de renseignements
I. 2. TECHNIQUES D’ANALYSE DES SERUMS
I. 2. 1. PPR
I. 2. 2. Pleuropneumonie contagieuse caprine
I. 2. 3. AECV
I. 2. 4. Fièvre Q
I. 2. 5. Paratuberculose
I. 2. 6. Brucellose
I. 3. ANALYSES STATISTIQUES
II. RESULTATS DE L’ENQUETE SEROLOGIQUE
II. 1. PPR 65 II. 1. 1. Résultats d’ensemble
II. 1. 2. En fonction de la région
II. 1. 3. En fonction du système d’élevage
II. 1. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 1. 5. En fonction des races
II. 2. PLEUROPNEUMONIE CONTAGIEUSE CAPRINE
II. 2. 1. Résultats d’ensemble
II. 2. 2. En fonction de la région
II. 2. 3. En fonction du système d’élevage
II. 2. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 2. 5. En fonction des races
II. 3. L’ARTHRITE ENCEPHALITE CAPRINE VIRALE (AECV)
II. 3. 1. Résultats d’ensemble
II. 3. 2. En fonction de la région
II. 3. 3. En fonction du système d’élevage
II. 3. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 3. 5. En fonction des races
II. 4. FIEVRE Q
II. 4. 1. Résultats d’ensemble
II. 4. 2. En fonction de la région
II. 4. 3. En fonction du système d’élevage
II. 4. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 4. 5. En fonction des races
II. 5. PARATUBERCULOSE
II. 5. 1. Résultats d’ensemble
II. 5. 2. En fonction de la région
II. 5. 3. En fonction du système d’élevage
II. 5. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 5. 5. En fonction des races
II. 6. BRUCELLOSE
II. 6. 1. Résultats d’ensemble
II. 6. 2. En fonction de la région
II. 6. 3. En fonction du système d’élevage
II. 6. 4. En fonction de la mixité de l’élevage
II. 6. 5. En fonction des races
III. DISCUSSION
III. 1. PROTOCOLE GENERAL DE L’ENQUETE
III. 2 RESULTATS
III. 2. 1. PPR
III. 2. 2. Pleuropneumonie contagieuse caprine
III. 2. 3. AECV
III. 2. 4. Fièvre Q
III. 2. 5. Paratuberculose
III. 2. 6. Brucellose
CONCLUSION
ANNEXE 1
ANNEXE 2
BIBLIOGRAPHIE
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