Les principales fonctions du SIG

Les principales fonctions du SIG

         Un SIG stocke les informations concernant le monde sous la forme de couches thématiques pouvant être reliées les unes aux autres par la géographie. Ce concept, à la fois simple et puissante a prouvé son efficacité pour résoudre de nombreux problèmes concrets.
Références géographiques : L’information géographique contient soit une référence géographique explicite (latitude et longitude ou grille de coordonnées nationales) ou une référence géographique implicite (adresse, code postal, nom de route…). Les Systèmes d’Information Géographique exploitent deux différents types de modèles de données géographiques :
a) Le modèle vecteur : Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées sous la forme de liste de coordonnées x, y. Les objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés par un simple point. Les objets linéaires (routes, fleuves…) sont eux représentés par une succession de coordonnées (X , Y ) , les objets polygonaux (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux, représentés par une succession de coordonnées délimitant une surface fermée. Le modèle vectoriel est particulierement utilisé pour representer des données discrètes .
b) Le modèle raster : Le mode raster , quant à lui , est constitué d’une matrice de point pouvant tous être différents les uns des autres. Il s’adapte parfaitement à la représentation des données variables continues telles que la nature d’un sol . Chacun de ces deux modèles de données dispose ses avantages.Un SIG moderne se doit d’exploiter simultanément ces deux types de représentation .

L’occupation du sol

      L’occupation du sol est une information dynamique sujette à évolution. Dans cette étude d’analyse spatiale dans la Commune Urbaine d’Antananarivo , la légende du cas réalisé comprend 10 postes , excluant les éléments ponctuels dont 6 pour la catégorie d’espace rural , 1 pour la catégorie d’espace urbain non bâti et 3 pour la catégorie d’espace urbain bâti . Nous estimons que ce nombre de postes a bien mis en relief une description de l’ensemble de l’occupation du sol du cas étudié et pour que nous puissions faire sortir légèrement l’affectation de chaque poste dans l’évolution. Cette couche comprend les postes de légende suivants :
¾ catégorie d’espace rural
• rizière ou culture,
• plan d’eau,
• bois,
• cours d’eau
• canal d’évacuation d’eau
• marais
¾ dans la catégorie d’espace urbain non bâti
• sol nu
¾ dans la catégorie d’espace urbain bâti
• terrain bâti
• routes principales
• autres routes

L’analyse spatiale de la Commune Urbaine d’Antananarivo

      De l’année 1963 jusqu’à 1998, on remarque la forte augmentation de la surface de terrain bâti dans le 5ème arrondissement ainsi que le changement des rizières ou cultures en autre classe d’utilisation du sol . La dégradation du terrain boisé aussi fait partie de cette transformation Environ 75 % de la surface totale de l’occupation du sol subit des changements. En ce qui concerne l’extension des terrains bâtis, pendant ces 35 années, sa surface a augmenté plus de 6 fois. L’augmentation des populations dans la zone, est l’un des facteurs de cette extension du terrain bâti .Il y aussi l’accroissement de l’industrialisation et le développement de la zone. Cette méthode peut être généralisée dans toute la commune urbaine d’Antananarivo. Pour la dégradation des surfaces boisées, le rapport entre les cartes d’occupation du sol en 1963 et 1998, nous donne 20% en 1963 par contre en 1998, il n’y a que 2% de la surface totale. Actuellement, la population de la capitale ne s’intéresse plus à la culture d’où le taux élevé de remblayage pour des nouvelles constructions. En 1963, 45% de l’occupation du sol sont des rizières et champs de cultures, en 1998, il n’en reste plus que 25% de la surface totale. Pour les marais, leur surface s’est augmentée de 41ha de la surface totale entre ces deux dates.

CONCLUSION

       On a vu les différents problèmes causés par l’augmentation de nouvelles de constructions et provenant de l’accroissement incessant du nombre de la population . Ils freinent le développement dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. C’est la raison pour laquelle nous avons élaboré des cartes d’occupation du sol du cinquième arrondissement en 1963 et 1998 dans le but de connaître l’évolution et les solutions correspondantes ; d’ou le projet d’analyse spatiale utilisant la photographie aérienne et le SIG . Cette analyse consiste en effet la combinaison des photographies aériennes et du SIG pour nous conduire aux résultats précis et utilisables immédiatement par les secteurs concernés et intéressés (les autorités locales , les bailleurs de fonds , …) dans la recherche d’une bonne organisation et amélioration de la gestion ainsi que le développement de l’espace dans les zones prioritaires de la capitale . Les photographies aériennes nous ont permis de suivre l’évolution de l’utilisation de l’espace en élaborant des cartes d’occupation du sol tandisque le SIG nous a permis de manipuler , traiter les données obtenues à partir de ces photos et des données collectées sur terrain . L’analyse correspondante, nous a permis de constater la forte transformation de l’occupation du sol dans le 5ème arrondissement pendant ces 35 dernières années. Les 75% de la surface totale sont touchés par cet changement qui provoque les problèmes de la gestion de l’espace . Nous tenons à préciser qu’à partir de cette analyse , nous pouvons constituer un modèle de base de données sur ce thème pour chaque arrondissement dans la Commune Urbaine d’Antananarivo et qui peut être appliqué par toutes les autres zones urbaines de Madagascar . Il est temps donc que chacun de nous en tant que citoyen Malagasy prenne sa part de responsabilité , faire de son mieux dans l’aménagement et la gestion de son entourage afin que l’objectif du gouvernement soit atteint « développement rapide et durable de notre pays ».

Table des matières

INTRODUCTION
Première Partie : LES PRICIPALES CARACTERISTIQUES DE LA COMMUNE URBAINE D’ANTANANANARIVO
I – Présentation de la Commune Urbaine d’Antananarivo
I – 1 Potentialités et Problématiques
I – 1.1 Potentialités
I – 1.2 Problématiques
I – 2 Objectifs de l’étude
II – Présentation de la région
II – 1 Description géographique
II – 1.1 Délimitation et superficie
II – 1.2 Présentation physique
II – 1.3 Le climat
II – 2 Aspect démographique
II – 2.1 Répartition de la population par arrondissement
II – 2.2 Effectif des ménages par arrondissement
II – 2.3 Natalité et mortalité
II – 3 Aspect socio-économique
II – 3.1 Activités économiques
II – 3. 2 Infrastructures
Deuxième Partie : METHODES ET OUTILS UTILISES
I – La Base de Données
I – 1 La structure de la base de données
I – 1.1 La structure des données de référence
I – 1.2 Les données Thématiques
I – 2 La nécessité de la base de données
I – 2.1 La description
I – 2.2 L’analyse
I – 2.3 La décision
II – Outils de traitement des données
II – 1 La photographie aérienne
II – 1.1 Définition
II – 1.2 L’avion photographe
II – 1.3 Les éléments constituant l’appareil photographique
II – 1.4 Les déformations
II – 1.5 La restitution des photographies
II – 1.6 Caractéristiques de la photo aérienne
II – 1.7 La description d’une photographie aérienne
II – 2 Le système d’Information Géographique
II – 2.1 Définition
II – 2.2 Les principales fonctions du SIG
II – 2.3 Les composants d’un SIG
II – 2.4 L’utilité et importance du SIG
III – Méthodologie
III – 1 Traitement analogique
III-1-1 Description
III-1-2 Mode d’élaboration des cartes
III -1-3 Contraintes
III – 2 Traitements numériques
III – 2-1 Description
III – 2.2 Technique de manipulation
III – 2 3 Contraintes
III – 2.4 Comparaison des deux méthodes
Troisième Partie : RESULTATS OBTENUS ET QUELQUES ANALYSES
I – Inventaire et Collecte des données
I- 1 Inventaire des données exogènes
I – 1-1 Définition
I – 1.2 Description des données exogènes et documents
I – 2 Méthodologie et Organisation
I – 3 Traitement des photos aériennes en vue de l’élaboration de l’occupation de sol
I – 3.1 L’utilité de l’élaboration de l’occupation du sol
I – 3.2 Méthodologie et traitement
II – Mise en forme des résultats
II – 1 La structuration des couvertures d’informations
II – 1.1 L’occupation du sol
II – 1.2 Les réseaux routiers
II – 1.3 Réseau hydrographique
II-1.4 Carte de la population
II – 2 Numérisation des couches cartographiques
II – 2.1 Principe
II – 2.2 Le processus de la numérisation
III – Présentation des résultats et analyse spatiale
III – 1 Présentation des résultats obtenus
III – 1.1 La carte d’occupation du sol
III – 1.2 La carte de l’évolution de l’occupation du sol
III – 2 Analyse d’espace
III – 2.1 Définition
III – 2.2 L’Analyse spatiale de la commune urbaine ‘Antananarivo
Quatrième Partie : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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