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MONOGRAPHIE, DESCRIPTION ET ORGANISATION DU PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
Madagascar est une île verte ayant des aires protégées nommée du Parc National d’Ankarafantsika. Le PNA est constitué d’un vestige de forêt littorale de la côte Ouest de Madagascar et qui deviendra un leader mondial dans le développement et l’utilisation des meilleures approches pour la protection de l’environnement.
Effectivement dans le deuxième chapitre, nous avons étudié les monographies de la région Boeny et la description du PNA ainsi que la détermination du style des modes d’organisation socio-économique du Parc National Ankrafanstika.
Tout d’abord, nous avons passé à la phase de la monographie du Parc national Ankarafantsika.
Monographie du Parc National Ankarafanstika
Le PNA se trouve au nord -ouest de Madagascar, de part et d’autre de la Route Nationale n°4, à 115 Kilomètre avant Majunga en venant d’Antananarivo. Il est principalement constitué d’une forêt dense sèche semi-caducfoliée et couvre une superficie de 130.026 ha. Il est issu du regroupement de deux (2) aires protégées, une Réserve Naturelle Intégrale et une réserve Forestiè.
Le terme « Ankarafanatsika » est une transformation du nom « Garafantsy , qui signifie « Montagne d’épineux » et évoque l’époque où ces forêts inspiraient la terreur et le mystère, dû à la présence de Ravelobe. Un patriote devenu bandit de grand chemin, qui attaquait tous les voyageurs. « Garafantsy » désigne aussi un homme rusé et effrayant.
Vu le profil du PNA, nous avons abordé la situation géographique et le climat même l’étude de l’Hydrographie et du Pédologie etinsia que le site forestière du Parc.
Situation juridique
Dans la perspective d’ouverture au public, le Parc National ANKARAFANTSIKA a été institué comme Parc National °15N le 07 Août 2002 par le décret N°2002-798 d’une superficie totale de 130.026 Ha. Ceci a impliqué le changement de statut des deux composantes : la Réserve Naturelle Intégrale N°7 qui a été créée par décret du 31 Décembre 1927 et reclassée par décret N°66-242 du 30 Juin 1966 d’une superficie de 60.000 Ha.
L’objectif était de protéger la flore et la faune ne interdisant toute exploitation, et la Réserve Forestière de 70.026 ha (y compris la Station Forestière d’Ampijoroa de 4.970 ha de superficie) qui a été créée par décretdu 24 Décembre 1929. Ce décret autorise plusieurs utilisations, exceptés l’agriculture et l’occupation humaine.
Le terme « Ankarafantsika » est une transformation du nom « Garafantsy » qui signifie « montagne d’épineux » et évoque l’époque où ces forêts inspiraient la terreur et le mystère, dû à la présence de Ravelobe, un patriote devenu bandit de grand chemin, qui attaquait tous les voyageurs. « Garafantsy » désigne aussi un homme rusé et effrayant.
Par le décret n° 66.242 du 1er juin 1996 et l’arrêtée de 24/12/1925, la RNI n°7 Ankarafantsika et la réserve forestière qui ont été gérées par l’administration forestière de M/car du décembre 1929 en février 1990. En mars 1990, le Projet de Conservation et de Développement Intégré (PCDI) a été crée suit à la mise en application du Programme d’Action Environnement (PAE). L’UNESCO a été l’opérateur du PCDI – ANK puisqu’ en septembre 1994 sur fond BM / PNUD / UNESCO. La Conservation internationale (CI) devenait le nouvel opérateur depuis octobre 1994.
Durant les deux (2) années suivantes qui peuvent être considérées comme phase transitoire. Le CI a fonctionné avec un budget germano Malagasy restreint et démarré en août 1994. Du1er avril 1996 au 30 avril 2000 CI était l’opérateur sur terrain fonctionnant avec des fonds KFW et celui reste le bailleur de fonds du Parc National.
En effet, le Parc National d’Ankrafantsika est géré sur le terrain par l’intermédiaire de 12 bases qui sont incluses dans deux (2) secteurs : secteur Nord et secteur Sud .Cette répartition a pour but de suivre de près les différentes activités du Parc et dont la mission principale est la conservation qui à son tour est renforcée par les autres activités qui sont entreprises pour tendre à la conservation du Parc.
Situation Géographique et Climatique
Le Parc National Ankarafantsika se situe au Nord Ouest de Madagascar, à une distance de 450km de Tananarive et à 115km de Mahaj anga en suivant la route nationale RN4.
Il est localisé à cheval entre les Sous-Préfectures de Marovoay et Ambato Boeny, dans la Région de Boeny, Province Autonome de Mahajanga entre les latitudes Sud 16°00’ et 16°20’, et les longitudes Est entre 4 6°34’ et 47°17’.
La région d’Ankarafantsika est caractérisée par un climat chaud et pluvieux (selon la classification de köppen) avec une longue période sèche.
L’Hydrographie et le Pédologie
La forêt d’Ankarafantsika et ses environs disposent des ressources hydrographiques abondantes. Le Parc contient aussi un nombre important de lacs dont ceux de : Ravelobe, Antsiloky, Tsimaloto, et Komandria et de nombreuses zones marécageuses à l’extrême Est et Ouest du Parc.
En matière de Pédologie, il y a trois (3) types de sol suivants qui ont été observés dans le parc national Ankarafantsika lesquels les sols dits évolués, les sols peu ou pas évolués et les sols hydromorphes.
Les RNI et RF d’Ankarafantsika délimitée à Est par le Mahajamba, à l’Ouest par le Betsiboka, au Nord par les plaines de Morovoay au Sud par les falaises abruptes bordant le plateau d’Ankarafantsika.
Les sols d’Ankarafantsika sont sableux et facilement érodées. Les cartes pédagogiques de la région indiquent une correspondance entre le type de sol et la végétation ainsi que les zones herbeuses reportent au sol sable rouge et la forêt donne un sol sable plus clair.
Les rivières portent des sédiments considérables venant de ces sols fragiles. Les marécages au Raphia en aval de ces rivières retiennent les sédiments et les filtres d’eau.
La végétation, la Faune et les populations locales
Madagascar a été une Forêt dense sèche et caducifoliée qui se rencontre au Parc National d’Ankarafantsika et qui peut se présenter sous différentes formes suivant d’être repartie en quatre (4) catégories de forêt d’aspects différentes suivant sa localisation.
Le Parc Ankarafantsika est caractérisé par la présence des différentes espèces animales dont certains sont endémiques.
Le site forestier d’Ankarafantsika est entouré de treize (13) communes périphériques. Parallèlement à l’existence de cette subdivision administrative, le Parc Ankarafantsika est divisé en douze (12) bases qui assurent la gestion sur le terrain (sachant qu’une des 13 communes n’inclut pas une pa rtie du Parc).
Ensuite, nous avons entamé la description du Parc en tenant compte les différentes éléments à suivre.
La Végétation
· La Forêt dense sèche est déjà existant au PNA et qui peut se présenter sous différentes formes suivant les quatre (4) catégories de forêts selon les localisations ci-après :
dans la vallée strate supérieure dont la canopée est uniforme et continue et formée par des arbres à futaie moyenne et à contrefort assez élevée (14 à16m de haut), au bord des lacs : la strate supérieure est relativement fermé mais au moins que le pecten (5m à10m), sur le versant : la hauteur de la canopée décroît ne fonction de l’altitude mais dépasse 5m, sur les sables blancs : la végétation sur le sable présente des formes biologiques adaptées à l’aridité.
· La Forêt de marécage: elle se trouve dans les dépressions ou les vallée temporairement inondée et caractérisée par une dominance de Raphia farinifera souvent associée avec des fougères.
· La Forêt ripicole: cette forêt assez haute est typique du bas-fondle long des rivières et du marécage.
Le Parc Ankarafantsika présente 423 espèces des plantes, dont les 287 espèces sont des plantes ligneuses. Parmi des plantes ligneuses, 154 de plante est Herbacées : Punicum, Uvalatum et les espèces Tamarins sont les plantes dominant dans le Parc.
Description du Parc National d’Ankarafantsika
Le Parc National Ankarafantsika se situe au Nord Ouest de Madagascar, à une distance de 450km de Tananarive et à 115km de Mahaj anga suivant la route nationale RN4 Il est localisé à cheval entre les Sous-Préfectures de Marovoay et Ambato Boeny, dans la Région de Boeny, Province Autonome de Mahajanga dans la Latitude sud entre 16°00’ et 16°20’, Longitude est entre 46°34’ et 47° 17’.
Il est constitué de deux (2) aires protégées adjacentes situées à l’est et à l’Ouest de la RN4. La Réserve Naturelle Intégrale (RNI) avec une superficie de 61210ha située à l’ouest de la RN°4 et qui a été classée par le décret du 31/12/1927, et la partie
à l’Est de la RN4, la réserve forestière ( RF) a une superficie de 75.000 ha, et a été classée par le décret du 24/12/1929.
Il est bien de préciser que la station forestière Ampijoroa où se trouve le Bureau du Parc est dans la réserve forestière. La zone périphérique du parc est constituée de treize (13) communes à savoir la commune rurale de Madirokely , Marosakoa, Mahatazana, Ste–Marie, Beronono , Bevaza ha, Andranomiditra, Andranomandevy, Andranofasika, Ankijabe, Bealana, Ambalabongo Ampijoroa.
La Biodiversité
En moment là, le Parc possède des faunes et des flores très diversifiées ayant une forêt typiquement comme des forêts denses sèches, caducifoliées, donc les espèces développent des caractères d’adaptation au milieu sec.
Le Parc constitue l’un des plus grands blocs fores tiers dont la diversité et l’endémicité sous-régionaux et locaux qui sont ététrès marqués. Le PNA comprend plusieurs des animaux localement endémiques. La répartition de certains d’entre eux est limitée et cantonnée uniquement dans le massifforestier d’Ankarafantsika.
Les écosystèmes (Forêt dense sèche caducifoliée, rêtfo de marécage, forêt ripicole, fourré xérophytique, savanes herbeuses, rbustivesa et arborés) comprennent des espèces aux adaptations biologiques remarquables par rapport à la sécheresse.
Aspect socio-économique
La population de la zone périphérique est très hétérogène et constituée principalement par des paysans agriculteurs. Les nombres de la populations sont environ à 38.456 d’habitants et que les Zones Périphériques renferment 133 villages et hameaux.
Du fait que la vie quotidienne de la zone périphérique se dégage des pressions importantes des ressources forestières dans la zone Nord-Ouest du Massif d’Ankarafantsika. Puisque le prix du palissandre li er à sa rareté explique l’énorme pression exercée sur cette ressource, quoique les villageois n’en retirent que des bénéfices minimes tout en prenant les risques maxim comparés aux acheteurs.
Le PNA joue aussi un rôle prépondérant dans l’économie du pays et de la région. L’intérêt agricole de la région repose surl’inondation annuelle de la plaine de Marovoay, proche du delta, par la Betsiboka qui ne donne pas la fertilité du sol.
Le massif d’Ankarafantsika constitue le réservoir d’eau qui doit alimenter la zone de production intensive de riz de Marovoay (38.000ha dont 16.000ha avec maîtrise de l’eau). Les rivières d’Ankarafantsika entraînent d’amener les sédiments considérables et qui sont retenus dans les marécages à raphia.
Catalogué d’une priorité niveau un (1) pour la conservation (biodiversité exceptionnelle), il a subi d’une divergence de pres sion anthropique avec un niveau de menace supérieur. Ainsi, selon le PLANGRAP, il est géré principalement dans le but de protéger et de conserver les flores et faunes originelles et de présenter un cadre récréatif et éducatif, tout en respectant les us etcultures des communautés locales et leur développement socio-économique en général.
Il nécessite une protection contre la déforestation, l’occupation humaine, l’expansion des pâturages de zébus et feux. En tenant compte la restauration des zones dégradées qui est aussi à prévoir. Toutefois, ces objectifs ne seront réalisés même sides alternatives durables de subsistance qui sont offertes aux populations locales.
Depuis des années prétantaines, avant le décret declassement du Parc, il y avait pas mal des personnes qui s’occupaient une partie d u Parc. Ces occupants utilisaient les terrains et les forêts pour assurer leurs besoins quotidiens et le revenu, etc…Ces occupants illicites étaient par la suite transférésur des terrains achetés par l’ANGAP en dehors du Parc.
Les systèmes fonciers et modes d’exploitation pour les villageois
Pour le cas du Parc National Ankarafantsika, la plupart des sociétés rurale comme celle de la zone d’Ankarafantsika et ses rive rains, les règles foncières relèvent des règles traditionnelles qui sont fondées sur lesvaleurs, les rangs sociales et non sur la loi.
Ensuite, il n’existe pas en général un droit foncier isolé dans l’ensemble des relations sociales. On peut dire aussi que les règles foncières locales sont composites et instables mais elles évoluent dans le temps.
En général, la majorité de la population riverained’Ankarafanstika sont des Agriculteurs (92%).Au niveau de mode d’exploitation pour les villageois, on peut différencier en quatre (4) types d’exploitations selon leur activités comme l’Agriculteur, le commerçant, l’artisan et le péche ur.
Système foncier
Pour le cas du Parc, dans la plupart des sociétés urale comme celle de la zone d’Ankarafantsika et ses riverains, les règles foncières relèvent des règles traditionnelles qui sont fondées sur les valeurs, les rangs sociales et non sur la loi.
Il n’existe pas en général un droit foncier isolé ansd l’ensemble des relations sociales. On peut dire aussi que les règles foncières locales sont composites et instables mais elles évoluent dans le temps.
Le droit de propriété foncier découle du contrôle ed l’espace à l’issu d’une première occupation des zones vierges ou de rapports d’alliance établis entre des groupes sociaux arrivés ultérieurement avec ceux qui détiennent ce contrôle territorial.
Actuellement, le système foncier est compliqué. Pour avoir un terrain, on demande beaucoup d’argent et beaucoup de temps. La plupart de paysans ne possèdent pas les moyens d’acquérir ce titre foncier. Le titre foncier est de règle pour assurer la sécurisation foncière. Ce qui entraîne ’insécuritél foncière et les pratiques qui ne s’améliorent pas, et ne protége l’occupant à long terme. La plupart des terrains sont restés des domaines de l’Etat, et ce dernier se réserve tous les droits, y compris le transfert à une tierce personne.
La propriété privée, par tradition, s’obtient en défrichant un terrain inutilisé ; l’accès individuel est déterminé par une ou plusieurs méthodes telles que le marquage du terrain par l’abattage des arbres, l’initiation d’activité agricole ou l’occupation de fait du terrain.
Les propriétés privées sont transmises de génération en génération. Elles sont vendues à l’occasion ; très peu de gens suivent la règle de vente, mais fassent seulement des actes de vente écrits sans passer par le service des domaines et la collectivité territoriale décentralisée.
Le système d’élevage, la pêche et les activités artisanales
Dans le Parc National d’Ankarafantsika, il y a aussi des autres activités comme les élevages, la pêche et les artisanales.
Le système d ‘élevage
La zone de pâturage doit être suffisamment loin du village pour éviter les déprédations des cultures. Son accès doit être ficiledif afin de limiter les phénomènes de vol.
L’élevage est du type extensif et les parcs à zébu se trouvent dans les plateaux. Les troupeaux sont laissés à leur gré pour rejoindre les points humides en cas de soif ou de rester dans les forêts en cas de forte insolation ou d’inondation des plaines. Les propriétaires ne font que contrôler périodiquement ses troupeaux.
Le système de la pêche
Le nombre de lacs du Parc National Ankarafantsika, qui sont tous sacrés inclus Tsimaloto, Ampijoroa, Antsimalo, Ankomakoma sont les derniers refuges de poissons endémiques, d’oiseaux aquatiques et des crocodilesdu Nil. En outre, ils constituent le plus souvent les sanctuaires des pratiques socioculturelles des natifs de la région. Le plus proche est à côté de l’accueil et bureau du Parc.
Par contre, il existe des lacs, fleuves, estuaire et plateau continental où la pêche est pratiquée par les communautés de la zone périphérique du Parc
Malgré sa proximité de la mer et l’existence du fleuve Betsiboka, l’activité de pêche comme source essentiel de revenu, n’est exercée que par 3,7% de la population de la zone périphérique du Parc National Ankarafantsika d’après notre enquête.
Les activités artisanales
Les activités artisanales procurent desrevenus complémentaires importants pour les ménages. Ces activités sont bien sûr beaucoup plus pratiquées en période de soudure.
Les femmes tissent des paniers, nattes, des chapeaux de raphia, ou préparent de l’achards de citron ou de mangue appelé communément« antsary » dans la région, et les hommes forgent des angady .Les prix de ces produits artisanaux varient entre 400 ariary et 6000 ariary pour les nationaux. Pour les étrangers les prix sont doublés. Les touristes étrangers sont les plus fidèles acheteurs dans larégion d Ankarafantsika (75%) ,en suite viennent les touristes nationaux (23%) ; 2% des acheteurs sont les populations locales.
Dans la zone périphérique d’Ankarafantsika et sesenvirons, on peut regrouper les activités artisanales sous deux (2) catégories différentes : la filière bois et les produits non ligneuse dérivés des fibres végétales.
L’appui à la transformation sur place, qui porte no tamment sur la fabrication de fils de raphia noués, la confection de tissus avec l’introduction de métiers à tisser larges et la divulgation de techniques de coloration avec des substances végétales que l’on peut trouver localement, vise à garder en périphérie une valeur ajoutée nettement plus élevée tout en diminuant fortement la coupe de raphia. Les groupés concernés de la population développement de ce fait des intérêts de préservation et de gestion à plus long terme de ces espaces qu’ils s’approprient.
Un autre appui qui mérite d’être relevé porte sura culture de l’igname, en substitution à la collecte de massiba (l’igname sauvage), dont l a cuisson sur les lieux de prélèvement est souvent à l’origine de feux incontrôlés de forêts denses très destructeurs et très difficiles à éteindre vu leur éloignement des villages. Les autres micro-projets concernent notamment l’apiculture, la mise à disposition d’équipement agricole et la réalisation de plantations forestière et de raphia, ce qui représente une nouvelle technique.
Les ZOC s’adressent aux villages situés à l’intérieur du Parc, alors que les ZUC sont destinées aux villages se trouvant en zone périphérique. Les deux zonages sont subordonnés à l’élaboration de plans d’aménagement, qui sont réalisés de façon participative avec les populations concernées. Ils débouchent sur des conventions qui attribuent à ces populations des droits d’utilisation des ressources naturelles dans des conditions bien spécifiées.
Les ZOC définissent notamment les zones agricoles et les zones raphières, tandis que les ZUC délimitent en particulier les aires pastorales à l’intérieur du Parc.
DEFORESTATION ET LE DEVELOPPEMENT DE LA ZONE PERIPHERIQUE DU PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
Madagascar deviendra un leader mondial dans le développement et l’utilisation d’un approche pour la protection de l’environnement. Après de nombreuse décennie d’exploitation et de négligence, nous avons commencé à inverser latendance. Nous deviendrons de nouveau une « île verte ». Nous nous engageons à apprendre soin, à aimer t à protéger notre environnement.
Ce chapitre consiste sur l’étude de déforestation te le développement de la zone périphérique du Parc National ANKARAFANTSIKA.
Déforestation dans le Parc Ankarafantsika
L’île de Madagascar a développé une faune et une flore uniques en leur genre, où le taux d’endémisme est extrêmement élevé. La déforestation galopante, problème écologique majeur de l’île, menace l’exceptionnelle biodiversi té de l’île, aussi bien le végétale.
Les forêts constituent des écosystèmes complexes. llesE servent d’habitat à un grand nombre des végétales.
Généralité
Les arbres sont des maillons essentiels de la chaîne de la vie. Ils jouent un rôle vital dans la régulation des climats et du cycle de l’eau. Les forêts sont parmi les écosystèmes les plus riches et les plus stables de la planète. Or la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. En effet, la gestion forestière réduit, pour les besoins de l’homme, le nombre d’espèces d’arbres et rend ho mogène les milieux naturels, ce qui diminue d’autant la variété de la flore.
Par définition, le Déforestation, c’est la destruction sur de grandes superficies de la forêt et pour d’autre usage du terrain.
Madagascar est classé parmi les pays ou la richesse et les taux d’endémicité en biodiversité floristique sont les plus élevé 85%.
Développement de la zone périphérique du Parc National
La recherche contribue directement ou indirectement à la pérennité des ressources naturelles. L’une des contributions les plus significatives à la préservation du PN Ankarafantsika provient de la recherche qui démontre la valeur de la forêt et dans la mesure où elle permettra de convaincre les décideurs nationaux, les institutions et organisations internationales vouées à la conservation de l’utilité de leurs appuis.
La valeur qu’on pourra définir est multiple et principalement écologique et liée au maintien adéquat de la forêt en terme de biodiversité car la forêt d’Ankarafantsika est un vestige de forêt qui abrite des espèces endémiques (faune, flore) à l’échelle mondiale.
Or nous savons que différents programmes nationaux et internationaux sont en œuvre pour protéger cette biodiversité ; et un Parc National riche et bien géré avec des bases scientifiques solides attire l’appui sout enu du public et des institutions de financement.
La valeur définie peut être de nature sociale. En ffet, la recherche a pu démontrer la place du bois et du produit forestier dans la vie de la population d’Ankarafantsika et ses environs. Ainsi, les produi ts forestiers constituent les éléments essentiels pour la construction des caseset des maisons dans cette région Ouest de la grande Ile : 68% des maisons sont entièrement fabriquées à base de produits ligneux et non ligneux ; Et sur les 32% restants, le bois prend également une place dans la construction mais en faible quantité.
La recherche axée sur la situation socio-économiquede la population riveraine de la forêt d’Ankarafantsika explique la nécessitéde soutenir cette population dans leurs activités pour améliorer leurs sources de revenu. Cette amélioration est considérée comme un facteur alternatif à l’exploitation de la forêt. De ce fait, la recherche contribue à la pérennisation de la forêtd’où la nécessité d’un soutien.
La valeur du Parc National Ankarafantsika réside aussi dans ses potentialités écotouristiques en tant que pôle de destination touristique et économique en tant que source de revenu pour la population locale et régionale ainsi que pour le secteur privé. Même si la forêt d’Ankarafantsika n’est paspour le moment une destination massive des touristes, sa potentialité est considérable. Dans ce sens, elle pourra constituer un pôle de développement économique.
Outre cette valorisation économique basée sur l’écotourisme, une évaluation purement économique basée sur la valeur monétaire edla forêt et sa contribution sur l’économie locale est importante.
Concernant d’évaluation du secteur écotourisme, cesecteur est assez développé d’après les enquêtes et entretien auprès du Chefde volet écotourisme et les responsables de l’ANGAP. Cette enquête montre que le secteur écotouristique est évolué, car les nombres de visiteurs du Parc ne cessent d’augmenter tous les ans sauf pour l’année 2002, à cause de l’évènement polit que qui prévalait dans le pays. On peut aussi remarquer que les visiteurs nationaux sont aussi plus nombreux par rapport les visiteurs étranges. Toutefois, on anticipe que ce secteur contribuerait majoritairement à l’autofinancement du parc dans l ’avenir.
Notons en passant que 50% du DEAP revient au réseau des Aires Protégées afin de contribuer à la pérennisation financière de l’ANGAP et 50% du DEAP sera versé en guise d’appui au développement de la zone périphérique du parc national Ankarafantsika et sa contribution à la lutte conte la pauvreté.
Et enfin ce secteur génère également d’autres revenus par la vente des articles de promotion (T-Shirt, casquette, articles de souvenir…) et les produits artisanaux vendus par la population locale.
Développement du périphérique
En conformité avec les orientations générales de ANGAP,l’ l’Administration du Parc met en œuvre un ensemble de mesures destiné à améliorer les conditions de vie des populations locales. Dans le cas présent, une telle action s’impose encore davantage dans la mesure où le Parc connaît une pression humaine (coupe illégale de bois, défrichements agricoles illicites, feux liésaux pratiques agricoles et d’élevage) particulièrement forte, venant directement de la part des habitants riverains ou s’exerçant à travers eux.
Ace propos, il convient de rappeler que le Parc abrite à l’intérieur de ses limites plusieurs villages d’implantations anciennes qui on t obtenu le droit de rester s’ils respectent les règles des contrats de gestion des zones d’occupation contrôlées ZOC.
L’intervention de l’ANGAP
Afin de réaliser son objectif de protection et de préservation des réserves naturelles, l’ANGAP a appliqué ses résultats de recherche en édifiant des stratégies qui vont lui permettre de préserver les formations naturelles.
La démultiplication de la pression sur le Parc a guidé l’ANGAP à acquérir d’autres visions sans négliger ses préoccupations nitiales. L’ANGAP cherche à accentuer l’activité de pérennisation et de valorisation des ressources restantes.
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Table des matières
PARTIE I : ETUDE THEORIQUE DANS LE PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA REGION BOENY
Section 1 : Localisation de la région BOENY
Section 2 : Hydrographie et Pédologie
Section 3 : Formations végétales, climat et pluviométrie
CHAPITRE II : MONOGRAPHIE, DESCRIPTION ET ORGANISATION DU PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
Section 1 : Monographie du Parc National ANKARAFANTSIKA.
Section 2 : Description du Parc National ANKARAFANTSIKA.
Section 3 : Style des modes d’organisation socio-économique du PNA…
CHAPITRE III : DEFORESTATION ET LE DEVELOPPEMENT DE LA ZONE PERIPHERIQUE DU PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
Section 1 : Déforestation dans le Parc ANKARAFANTSIKA
Section 2 : Développement de la zone périphérique du Parc National
Section 3 : Evolution quantitative des visiteurs, les revenus et
les infrastructures locales
PARTIE II : L’ETUDE PRATIQUE SUR LA DEFORESTATION DANS CE PARC ET SES IMPACTS SUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE I : POLITIQUE ET STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR FORESTIERE SUR L’ECOSYSTEME DU PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
Section 1 : Evolution de la stratégie de conservation des Aires Protégées au sein du PNA
Section 2 : Etude de cas sur les méthodologies
Section 3 : Politique et stratégie de développement du secteur foresterie
CHAPITRE II : LA GESTION FORESTERIE, LES PRINCIPALES CAUSES DE DEFORESTATIONS ET SES IMPACTS DE DEFORESTATION SUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
Section 1 : La gestion foresterie
Section 2 : Les principales causes de déforestations au sein du PNA
Section 3 : Les différents types des impacts de déforestation sur le développement local
CHAPITRE III : EVALUATION, RECOMMANDATION ET PERSPECTIVE
Section 1 : Evaluation des résultats obtenus au sein du Parc National Ankarafantsika par rapport aux objectifs fixés
Section 2 : Recommandation sur la conservation des aires protégées dans ce Parc
Section 3 : Perspectives cavalier pour la conservation de la biodiversité sur le développement local dans ce Parc
CONCLUSION
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