Contraste Nord/Sud en matière de développement
Une coupure sépare les riches pays développés du Nord de la planète des pays dites en développement, dont la population connaît pour la plupart une situation grave sinon dramatique. Les pays du tiers-monde regroupent près de 4,2 milliards d’hommes, soit les ¾ de l’humanité. Qu’on appel monde sous-développé, en développement, ou tiers-monde, les phénomènes recouvrent les situations qui se diversifient. Il y a le problème de la malnutrition (alimentation déséquilibrée ou carencée) qui provoque ou aggrave de nombreuses maladies qui peuvent conduire à la mort ou à des handicaps définitifs. La production alimentaire dans le monde a augmenté à un rythme sans précédent ces 50 dernières années, plus rapidement que la population mondiale qui a pourtant doublée au cours de la même période. Depuis le début des années 60, la proportion des personnes qui soufrent de la faim dans le monde en développement est passée de 50 à 20%. Mais ces 20% représente plus de 800 millions d’individus, soit plus que la population totale de l’Europe. Dans les pays du Nord, l’économie et la société sont relativement homogène, alors que dans les pays du Sud, des disparités prennent une ampleur extrême, reflet d’un mauvais fonctionnement du système économique et social. Les origines du sous-développement sont complexes : il y a l’handicap du milieu naturel qui favorise les différentes maladies comme le paludisme, la fièvre jaune, l’infection intestinale,… Il y a aussi les structures sociales fermées aux progrès de la colonisation et à la tradition, l’ampleur du retard technique, et enfin la thèse encore très dominante voit dans les phénomènes de dépendance la cause profonde du sous-développement.
La santé de base et soins de santé primaire
Tous les pays devraient promouvoir l’accès aux soins de santé de base et la promotion sanitaire pour réduire la mortalité et la morbidité. On devrait intensifier les activités d’information, d’éducation et de communication concernant la santé et la nutrition : création des centres sanitaires, système d’adduction d’eau potable et lutte contre la malnutrition surtout chez les enfants (allaitement maternel). L’état nutritionnel déficitaire de la population est fortement lié au déséquilibre entre le taux de croissance de la population et celui de la production, au faible revenu des ménages, ainsi qu’aux habitudes alimentaires. L’alimentation détermine l’état sanitaire de la population et la productivité de la main d’œuvre.
Maladies Sexuellement Transmissibles (M.S.T.)
L’incidence des M.S.T. déjà élevée continue d’augmenter. Les femmes qui sont dans une position désavantagée, tant sur le plan social qu’économique, sont dans ce fait spécialement vulnérables aux infections transmissibles sexuellement et notamment à la contamination par le V.I.H. comme il ressort du fait qu’elles sont par exemple exposées au comportement sexuel à risque de leurs partenaires. Il faut prévenir les M.S.T., y compris la contamination par le V.I.H. et le S.I.D.A., ainsi que les complications telles que l’infécondité, des maladies transmises sexuellement, d’en déduire l’incidence et en assurer le traitement en accordant une attention spéciale aux filles et aux femmes : les programmes de santé en matière de reproduction doivent prévenir, dépister et traiter les maladies sexuellement transmissibles et d’autres affections de l’appareil génital, particulièrement dans le cadre des soins de santé primaire, il faudra axer tous les efforts sur ceux qui n’ont pas accès aux programmes de soins de santé en matière de reproduction.
Le rôle de l’OM.S. dans la santé publique
L’OMS atteint ses objectifs en exécutant des fonctions essentielles :
• Jouer le rôle de chef de file dans les domaines essentiels pour la santé et créer des partenariats lorsqu’une action conjointe est nécessaire ;
• Fixer les priorités de la recherche et inciter à acquérir, appliquer et diffuser des connaissances utiles ;
• Fixer des normes et des critères et en encourager et suivre l’application ;
• Définir des politiques conformes à l’éthique et fondées sur des données probantes ;
• Fournir un appui technique, se faire l’agent du changement et renforcer durablement les capacités institutionnelles ;
• Surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances en matière de santé.
Ces fonctions essentielles sont définies dans le onzième programme général de travail qui constitue le cadre du programme de travail, du budget, des ressources et des résultats à l’échelle de l’Organisation. Intitulé « S’engager pour la santé », il couvre la période 2006-2015. Au 21ème siècle, la santé est une responsabilité partagée qui suppose un accès équitable aux soins essentiels et la défense collective contre des menaces transnationales.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
GENERALITES
MOTIF DU CHOIX DU THEME ET DU TERRAIN
PROBLEMATIQUE
HYPOTHESES
OBJECTIFS
METHODOLOGIE
5. Les différentes approches
a. LE STRUCTURALISME
b. L’ETHNOMETHODOLOGIE
c. LE FONCTIONNALISME
d. L’INTERACTIONNISME CONSTRUCTIVISTE
6. Les étapes préparatoires
c. La recherche documentaire
d. La pré-enquête
7. Le terrain
d. L’intégration
e. L’observation
f. L’enquête
g. Les techniques d’échantillonnage
Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
A. L’I.D.H. (L’Indice de Développement Humain)
1. Développement humain au point de vue juridique
2. Le développement humain est mesurable
3. Développement humain et la démocratie
4. Perspective du développement humain
B. LE DEVELOPPEMENT
1- Les théories évolutionniste et économiste
a. La démarche évolutionniste
b. L’économisme
2- Essai de définition du développement
a. Définition classique
b. Définition marxiste
c. Le sous-développement
d. Le développement pour les Malgaches d’aujourd’hui
3- Interactions santé-développement
4. Contraste Nord/Sud en matière de développement
C. LA SANTE
1. Définition
2. Signification culturelle de la santé
D. LE SECTEUR SANTE DANS LE DEVELOPPEMENT
5. La santé de base et soins de santé primaire
6. La santé et la survie de l’enfant
7. Santé maternelle
8. La santé en matière de reproduction
e. Généralités
f. La planification familiale
g. La sexualité
h. Maladies Sexuellement Transmissibles (M.S.T.)
Chapitre 2 : Organisation et fonctionnement du système de santé dans le monde et à Madagascar
A. L’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé)
3. L’O.M.S. en général
d. Définition
e. Création et localisation
f. Le rôle de l’OM.S. dans la santé publique
g. Programme d’action
h. Promouvoir le développement
i. Favoriser la sécurité sanitaire
j. Renforcer les systèmes de santé
k. Exploiter la recherche, l’information et les données factuelles
l. Renforcer les partenariats
m. Améliorer la performance
B. Organisation et fonctionnement du système de santé
3. Les institutions
c. Niveau central
d. Niveau intermédiaire
4. Les établissements de soins
a. les Centres de Santé de Base
b. Les centres de références de premiers recours
c. Les centres de références de deuxième recours
C. Les tradipraticiens
7. Généralités
8. Les différents types de tradipraticiens
e. Les guérisseurs
f. Les matrones
g. Les masseurs
h. Les mixtes
9. Aperçu sur les plantes médicinales malgaches
10. L’I.M.R.A
a. Historique
b. Mission de l’IMRA
11. L’HOMEOPHARMA
a. Histoire
b. Présentation
12. LE RAVINTSARA
Chapitre 3 : ETUDE DESCRIPTIVE DE LA COMMUNE D’ALASORA
a. Caractéristiques de la région
3. Cadre physique
h. Localisation
i. Historique
j. Paysage
k. Climatologie
l. Géologie
m. La végétation
n. La faune
4. Cadre humain
d. population
e. Habitat
f. Religion
C. Les voies de communication et les organisations sociales
3. Les voies de communication
c. Les infrastructures routières
d. Les moyens de locomotion
4. Les organisations
d. Les organisations paysannes
e. Les agences étatiques
f. Les autres organisations
Chapitre 4 : LES CENTRES DE SANTE EXISTANTS DANS LA COMMUNE RURALE D’ALASORA
1. Le C.S.B. II d’Alasora
a.Infrastructures et matériels
b. Personnels
c. Services
2.Le centre de santé Orthodoxe de Miadana
a. Personnels et organisations
b. Coûts
c. Nombre de consultations
5. Le dispensaire catholique du perpétuel secours d’Amboaroy
a. Infrastructures et matériels
b. Personnels
c. Services
6. Les tradipraticiens
Chapitre 5 : RESULTATS DE L’ENQUETE
B. Les recours médicaux des ménages
10. La situation sanitaire
c. Incidence de maladie
d. Les maladies les plus fréquentes
e. Le recours à la consultation médicale en cas de maladie
11. Le recours à la modernité
e. Les types de praticiens modernes fréquentés par les ruraux
f. Raisons de consultations chez le centre de santé public
g. Raisons de consultations chez les centres de santé privés
h. Raisons de non-consultation
12. Le recours traditionnel
a. La pratique de la médecine traditionnelle
b. Répartition des tradipraticiens fréquentés par les ménages
c. Répartition des tradipraticiens enquêtés
d. Répartition des types de tradipraticiens consultés par les ménages n’ayant pas recours à la médecine moderne
e. Répartition des tradipraticiens fréquentés par les ménages consultant aussi des médecins
13. Le recours à l’automédication
a. Répartition des ménages pratiquants l’automédication dans la commune d’Alasora
b. La pratique de l’automédication par rapport aux différentes maladies
c. Recours à l’automédication par rapport aux raisons de non consultations en cas de maladies
14. Prise de médicaments en cas de maladie
15. Vaccination des enfants
16. La malnutrition
17. Accès à l’eau
Chapitre 6 : PROBLEMES MIS EN JEU
i. Un niveau économique très faible
ii. La localisation des services sanitaires
iii. Les institutions sanitaires
iv. Les projets de développement
v. Le manque de personnel et des formations
vi. Les problèmes d’approvisionnement
vii. Les problèmes d’eau
viii. Manque de prévoyance et de soins de santé
Chapitre 7 : Prospectives d’avenir
1. Création des mutuelles de santé à Madagascar
a. Description de la problématique d’accès aux soins
d. A la recherche d’alternatives : les mutuelles de santé
e. Limites et contraintes au développement des mutuelles de santé
2. Pour une meilleure santé à Madagascar
CONCLUSION GENERALE
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