Les premières traces de livres pour enfants 

DE L’APRÈS-GUERRE À 1968

Dans l’immédiat après-guerre, la conception des livres pour enfants a été accompagnée d’un regain de moralisme. Le thème de la vie quotidienne e st alors prédominant. Par ailleurs, ces années ont vu l’essor du livre documentaire, du fait d’un lectorat soucieux d’une promotion sociale qu’on obtient par une meilleure maîtrise des connaissances techniques et scientifiques. Dans le même temps, si les éditeurs ont poursuivi la publication des textes de la littérature pour adultes, en l’adaptant de manière plus ou moins poussée au jeune public, l es séries (comme Le Club des Cinq, Oui-Oui, Alice etc.) ont suscité un grand engouement. C’est également durant cette période que les journaux illustrés tels que Tintin, Spirou et Pilote ont connu leurs plus forts tirages.
Jusqu’au milieu des années soixante, la production éditoriale à destination de la jeunesse est empreinte de conformisme. Celui -ci aurait deux causes. La première serait la structure familiale de la plupart des entreprises d’édition. La deuxième serait l’absence de critique de cette production et le manque de légitimité de la littérature écrite spécifiquement pour les enfants. Seul l’éditeur Robert Delpire se distingue du tout -venant , en publiant Les Larmes du crocodile d’André François dès 1956, et en traduisant Max et les Maximonstres de Maurice Sendak en 1967.
Plusieurs événements ont bouleversé, toutefois, ce secteur économique. D’abord, la littérature de jeunesse a gagné peu à peu en légitimité grâce à la création d’instances critiques dont la compétence a été reconnue : l’association La Joie par les livres et le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse (CRILJ) qui regroupe « des écrivains, des illustrateurs, des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires, des enseignant, des parents et autres médiateurs désireux de travailler ensemble à une meilleure connaissance et à une promotion élargie des livres destinés aux enfants et aux jeunes . » Ensuite, la crise qui a frappé aussi bien l’édition religieuse, obligée de s’ouvrir au livre profane, que l’édition scolaire, forcée de se tourner vers la lecture de loisir à cause de la gratuité des manuels de premier cycle. Et puis l’internationalisation du secteur, après la signature du Traité de Rome en 1957, qui a imposé à des éditeurs de plusieurs pays de collaborer pour faire face à une concurrence accrue. Enfin, en 1965, la fondation par Jean Fabre de L’École des loisirs, maison d’édition qui a bouleversé durablement l’image du livre pour enfants , notamment avec la publication de l’album

Les Trois brigands de Tomi Ungerer

C’est la combinaison de tous ces faits qui a abouti à un profond renouvellement de la production et une réorientation des stratégies éditoriales.

L’ÉDITION POUR LA JEUNESSE DEPUIS 1968

Le monde de l’édition pour enfants a connu deux mouvements contraires ces trente dernières années. D’une part, l’adossement des grands éditeurs traditionnels (Hachette, Nathan, Flammarion) à des groupes de communication internationaux qui dominent le marché au moyen de licences audiovisuelles (déclinaison par écrit des histoires conçues, dans un premier temps, pour les films d’animation), et, de l’autre, une multiplication des petites structures d’édition qui ont bénéficié de l’essor sans précédent de la production d’albums illustrés pour les enfants et l’ont alimenté en retour.
Malgré le fait que les livres pour enfant aient acquis une légitimité critique et qu’ils soient conçus avec un soin extrême dans toutes leurs composantes (papier, mise en page, typographie etc.), certains milieux féministes ont dénoncé dès le début des années soixante-dix les représentations caricaturales des femmes et des filles tant dans les manuels scolaires que dans les ouvrages destinés à la jeunesse. Vingt ans après, l’enquête « Attention Album ! » a montré la persistance de ces représentations.
Qu’en est-il aujourd’hui ?

LE CADRE THÉORIQUE DE LA NOTION DE GENRE

Depuis plusieurs décennies, les études sur les rapports sociaux entre hommes et femmes abordent des domaines dont l’apparente diversité ne saurait faire oublier qu’ils sont étroitement liés les uns aux autres. Fondées d’abord sur les travaux portant sur la distinction entre sexe et genre, elles ont ensuite permis de mettre en lumière , en ethnologie, en linguistique et en histoire, les principes grâce auxquels les hommes ont légitimé leur domination sur les femmes . Mais il reste à définir les conditions qui pourraient rendre possible une égalité réelle des hommes et des femmes.

LA DISTINCTION ENTRE SEXE ET GENRE

Il s’agit de distinguer les différences biologiques des rôles socialement construits. « La distinction entre sexe biologique et genre socio-culturel (…) peut être attribuée à des médecins psychologues américains des années 1950 et 1960 qui veulent témoigner de la diffraction constatée chez certains patients entre corps et identité. (…) La distinction est reprise et élargie par la sociologue féministe Ann Oakley dans un ouvrage paru en 1972 et intitulé Sex, Gender and Society. Le premier terme fait référence à la nature, aux différences anatomiques et biologiques entre hommes et femmes, mâles et femelles ; le second renvoie à la culture et concerne la classification sociale et culturelle entre masculin et féminin. Variable dans le temps et l’espace, le genre est ainsi « le sexe social », la différence des sexes construite socialement et culturellement. »
La notion de genre est complétée par Joan Scott, historienne américaine, dans un article publié en 1988 . Le genre, pour elle, est un élément qui participe de manière fondamentale à la constitution des rapports soci aux. C’est aussi une notion qui interroge la mise en œuvre des rapports de pouvoir entre hommes et femmes. Or ces rapports de pouvoir apparaissent clairement comme des rapports de domination.

LES RAPPORTS SOCIAUX ENTRE HOMMES ET FEMMES SONT DES RAPPORTS DE DOMINATION DES HOMMES SUR LES FEMMES

Françoise Héritier, anthropologue, ethnologue et professeur honoraire au Collège de France, a étudié les différences des sexes et les systèmes de pensée qui reposent sur le principe de la domination masculine. Pour elle, le genre, c’est-à-dire la façon dont les sociétés conçoivent la féminité et la masculinité, est une construction culturelle reposant sur un fond universel.
Ce fond universel est constitué de l’anatomie et de la physiologie, sachant que les différences anatomiques et physiologiques n’impliquent pas des différences sur le plan de l’intellect et de l’imagination.
Le genre, en revanche, nous apprend dès l’enfance ce que les femmes et les hommes doivent être ou ne doivent pas être, par le truchement de la culture et de l’éducation. Un exemple éclaire bien son propos. Il est tiré de ses observations du peuple Samos, au Burkina Faso.
Pendant des années, elle a observé en qualité d’ethnologue la façon dont les femmes du peuple Samos allaitaient leurs bébés qu’elles portaient dans le dos. Quand les bébés criaient parce qu’ils avaient faim, soit les mères les portaient au sein tout de suite, soit elles vaquaient à leurs occupations , ne prêtant pas attention à leurs pleurs. Longtemps, l’ethnologue a cru que ce comportement dé pendait de l’humeur de la mère à ce moment-là. Un jour, pourtant, il lui a semblé distinguer un fait troublant qu’elle a cherché ensuite à vérifier : quand un garçon pleure, on le fait boire immédiatement ; quand une fille pleure, on la fait attendre. Intriguée, elle a posé la question aux mères qui lui ont toujours fait la même réponse. Un petit garçon a le cœur rouge, c’est pourquoi il est sujet à des crises de colère qui peuvent mettre sa vie en danger, il faut, par conséquent, lui donner satisfaction dans l’instant. Une femme, en revanche, n’aura jamais ce qu’elle attend dans la vie, autant qu’elle l’apprenne dès la petite enfance.
Ainsi, fabrique-t -on deux sortes d’individus différents : les uns pour qui il est normal d’avoir sur le champ ce qu’ils désirent, les autres « qui devront apprendre à refouler et maîtriser leurs désirs ». Cette distinction, c’est le genre.
Françoise Héritier pense que le langage de la domination est toujours un langage de dénigrement. À ce titre, elle exhorte les citoyens à exercer leur sens critique contre les stéréotypes qu’un tel langage véhicule. Ce problème, à la résolution duquel l’école doit participer, est lié à l’éducation.
Mais l’éducation est un domaine fort vaste : c’est l’école bien sûr, mais les familles, la rue, les copains, le cinéma, les livres pour enfant, etc., jouent un rôle important à ce sujet.
Marina Yaguello a porté toute son attention sur ce langage de la domination et du dénigrement. Elle s’est attachée à prouver , dans Les mots et les femmes , que « la langue est un système symbolique engagé dans des rapports sociaux » et que, par conséquent, il convient de « rejeter l’idée d’une langue neutre » car elle « n’est pas faite uniquement pour faciliter la communication ». « La langue est aussi, dans une large mesure (par sa structure ou par le jeu des connotations ou de la métaphore), un miroir culturel, qui fixe les représentations symboliques, et se fait l’écho des préjugés et stéréotypes, en même temps qu’il alimente et entretient ceux-ci ». À tel point qu’il est possible de parler d’un discours masculin et d’un discours féminin. Et s’il existe une langue commune à tous les Français, celle -ci est dominée sans partage par les hommes. Marina Yaguello démontre que « la place de la femme dans cette langue est le reflet de sa place dans la société ». Tout cela est corroboré par « l’étude du genre, « grammatical » ou « naturel » et de ses valeurs symboliques, de son fonctionnement (absorption du féminin par le masculin), des dissymétries (…), de la langue du mépris (les qualificatifs injurieux pour la femme, réduite au choix entre le titre de Madone et celui de Putain, l’argot sexuel et sexiste : c’est le même), de l’ identité sociale des femmes (elles sont toujours définies par le père ou le mari), des dictionnaires enfin, qui sont des créations idéologiques et dont les définitions reflètent souvent la mentalité attardée des usagers de la langue ».

LES CONDITIONS D’UNE ÉGALITÉ RÉELLE

Sur ce point, Armelle Le Bras-Chopard explique que « l’égalité apparaît comme une valeur qui ne s’impose pas mais se gagne petit à petit. Sa conquête suppose une action simultanée par le « bas » et par le « haut », et ce double mouvement semble particulièrement nécessaire en matière d’égalité des sexes dans une société marquée par des siècles de patriarcat, qui, tout en admettant aujourd’hui le principe abstrait, tarde à le traduire dans les comportements. D’une part, il faut à la base achever de transformer les mentalités par un travail de sensibilisation dans la société civile. D’autre part, le rôle du droit, s’il n’est pas exclusif, reste indispensable pour enregistrer les avancées ou servir d’aiguillon (…) Enfin, une nouvelle catégorie de normes constitue une originalité certaine par rapport au système pos itiviste classique : l’égalité des chances. (…)
D’abord promu en matière économique et sociale, ce principe est repris de façon relativement récente pour restituer aux femmes les mêmes possibilités de départ qu’aux hommes. (…) L’égalité reste une idée force de notre époque dont le développement est associé à celui de la démocratie ; elle est, écrit la philosophe Simone Weil, « un besoin vital de l’âme humaine. Elle consiste dans la reconnaissance que la même quantité de respect et d’égards est due à tout être humain, parce que le respect est dû à l’être humain comme tel et n’a pas de degrés » ».
Si le genre est un concept qui sert à la sociologie et à l’ethnologie pour l’analyse des rapports sociaux de sexe et leur caractère inégalitaire , il « est un outil d’analyse employé dans diverses disciplines pour saisir la construction sociale, culturelle, langagière et scientifique des différences entre les sexes. Il permet notamment de mettre en évidence et d’étudier les assignations dissymétriques et hiérarchique s des rôles et des fonctions sociales entre hommes et femmes ».
Il permet également d’étudier les modèles de virilité et de féminité acceptés par les sociétés et, par conséquent, les hiérarchies et rapports de domination q ui existent au sein des genres.
C’est au moyen de ce concept qu’il est possible d’étudier la question de la représentation des femmes et des hommes dans la littérature de jeunesse.

LA DÉMARCHE D’ENQUÊTE

La présentation détaillée de la démarche d’enquête demande que soit évoqué un travail précurseur sur le sexisme dans les ouvrages destinés à la jeunesse , avant de décrire le corpus choisi, puis la grille d’analyse quantitative utilisée, pour finir sur les limites assumées de la présente étude.

EXPOSÉ D’UN TRAVAIL PRÉCURSEUR

« Dans le paysage d’une édition qui se mondialise, propice à la schématisation et sans aucun doute aux stéréotypes, interroger les albums à l’aide de la problématique de genre apparaît d’autant plus pertinent ». « Attention Album ! » est un programme européen lancé en 1995 avec le soutien de laCommission européenne. L’étude du même nom a eu pour objectif d’étudier « pour la première fois en France de manière exhaustive la production annuelle des nouveautés de fiction en matière d’albums illustrés destinés aux enfants de 0 à 9 ans, en l’occurrence la production de 1994 » . L’échantillon comprenait 537 albums illustrés. Celui -ci a été défini à l’aide de cinq critères : le critère du genre : l’album illustré, le critère de la thématique : les albums illustrés de fiction, le critère de la date de l’édition française : les albums illustrés de fiction édités en France en 1994, le critère de la nouveauté : les albums illustrés de fiction « nouveaux » édités en France en 1994, le critère de l’âge du lectorat : albums illustrés destinés aux enfants de moins de 10 ans.
L’hypothèse de base de ce travail était que « les albums accordent aux personnages féminins une place minoritaire et leur attribuent des traits physiques, de caractère ou de personnalité, des rôles, un statut social, etc. spécifiques, peu variés, voire caricaturaux, en décalage avec la réalité. Quant aux personnages masculins, leur place serait plus valorisée, mais tout autant stéréotypée ».La conclusion de cette étude est la suivante : « Au terme de la première étude quantitative des albums illustrés, nous pouvons résumer ainsi la situation : la construction d’identités et de rapports sociaux de s exe est bien au cœur de la problématique des albums avec l’élément central que sont les personnages. Ces représentations s’élaborent, non sur la base de stéréotypes immédiatement repérables, mais de manière fine et complexe, à partir d’un ensemble de varia bles : le sexe, l’âge, le rôle (personnage principal, secondaire, d’arrière -plan), la catégorie (personnage humain, animal habillé, animal réel), les fonctions parentales et les activités professionnelles du personnage, sans négliger le lectorat auquel est destiné l’ouvrage et le sexe des auteurset illustrateurs.
Basés sur la suprématie du masculin et sur le poids de la génération adulte, induisant hiérarchisation des sexes et différenciations subtiles de rôles, les albums illustrés véhiculent des rapports sociaux de sexe inégalitaires. La littérature de jeunesse n’est pas anodine, comme le laissent croire le chatoiement de graphismes recherchés et la variété du peuple des personnages. Elle contribue à la reproduction et à l’intériorisation de normes de genre.
Certes la mixité des équipes de création permet sinon la promotion, du moins une meilleure visibilité des filles et des femmes. Mais pour les créateurs, l’universel reste masculin. Quant aux créatrices, doit-on penser qu’elles s’autocensurent, craignant de créer une littérature enfantine féminine, écrite par des femmes, relatant des histoires de filles ou de femmes et donc lus par des filles ? »
Il est à noter que les outils d’analyse conçus pour cette étude ont été réutilisés en partie pour ce mémoire.

LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Le guide des livres pour enfants de la naissance à 7 ans présente 603 albums. Il s’agit d’abord d’apporter des informations sur l’édition, ensuite sur les auteurs et les illustrateurs, enfin sur le contenu des documents visuels et écrits à disposition.

L’ÉDITION

Trois aspects ont été étudiés : la publication par maison d’édition, la répartition des livres par décennie (date de leur édition originale), le dénombrement des ouvrages publiés avant 1995 ou à partir de 1995.

Les maisons d’édition

Elles sont au nombre de 69. La liste complète est donnée dans le premier tableau de l’annexe.
On retrouve dans cette liste deux acteurs majeurs des livres pour enfants depuis la fin des années soixante : l’Ecole des Loisirs avec 117 ouvrages et le groupe Madrigall (Gallimard, Les Grandes personnes, Denoël et Flammarion) avec 66 ouvrages. Si on leur ajoute les 41 livres publiés par le groupe La Martinière -Le Seuil, il apparaît que plus d’un tiers des ouvrages sont édités par trois groupes seulement.

L’année de publication

546 albums sur 603 ont une date de publication répertoriée dans le guide.
Il est à noter que les années de publication des albums vont de 1926 à 2011 inclus, soit une amplitude de 86 ans, ce qui représente tout au plus la durée d’une vie humaine. En divisant par tranches de dix ans, on obtient le décompte par décennies suivant.

LES AUTEURS ET LES ILLUSTRATEURS

Dans le guide étudié, les prénom et nom des auteurs , comme ceux des illustrateurs, sont précédés d’une pastille colorée. Quand celle -ci contient la lettre « A », elle désigne l’auteur. Quand celle-ci contient la lettre « I », elle désigne l’illustrateur. Quand celle -ci contient à la fois les lettres « A » et « I », elle désigne un créateur qui réalise aussi bien le texte que les images.
Ce codage a permis un recensement précis de la population considérée. Elle a pu, ensuite, faire l’objet d’un tri sur la base d’un critère : le sexe.

Étude du sexe des auteurs et des illustrateurs dans un tableau chronologique divisé en décennies

La colonne portant la mention « 1920 » répertorie les livres qui ont une date d’édition originale située entre 1920 et 1929. Le principe est le même pour toutes les autres colonnes, à l’exception de la dernière, portant la mention « 2010 », qui dénombre seulement les livres publiés en 2010 et 2011. Pour chacune des décennies, il est donné le sexe de l’auteur et de l’illustrateur, il est précisé dans la ligne « Mixte » si au moins deux auteurs ou deux illustrateurs de sexes différents ont travaillé ensemble à la création d’un livre, enfin la ligne « Ne sait pas » recense les livres pour lesquels ne figure aucune information de cette sorte. Suivent les pourcentages pour chacune des rubriques (Cf. deuxième tableau de l’annexe).
En complément des analyses faites page 26 dans le paragraphe intitulé « L’année de publication », le tableau montre que très peu de livres édités entre 1920 et 1950 ont été sélectionnés. Les quantités sont trop petites pour discerner ne serait -ce qu’une tendance, c’est pourquoi il n’en sera rien dit ici. Les éléments d’information, qui ont fait l’objet d’une analyse, concernent la période allant des années 60 jusqu’à l’ année 2011.
De 1960 à 1989, le nombre d’albums augmente de manière constante, mais les quantités restent modestes.
De 1990 à 1999, le nombre d’albums augmente très fortement puisqu’ il connaît une hausse de 392% par rapport à la décennie précédente.
De 2000 à 2009, le nombre d’albums retenus connaît une intense augmentation puisqu’il est soumis à une hausse de 297% par rapport à la décennie précédente , et que les 317 ouvrages publiés durant cette décennie représentent 57,7% des titres pour lesquels une date d’édition est connue.
Enfin une extrapolation des chiffres relevés pour les deux dernières années (2010 et 2011) laisse entrevoir un ordre de grandeur proche de celui de la décennie 2000. Que remarque-t -on quand on croise le critère de sexe avec celui de décennie ?

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Table des matières

Introduction 
– Chapitre 1. L’énoncé de la problématique 
– Chapitre 2. Une brève histoire française des livres pour enfants
 2.1 Les premières traces de livres pour enfants
 2.2 La littérature de colportage ou la bibliothèque bleue
 2.3 Des Lumières à la IIème République (1750-1851)
 2.4 Le Second Empire (1851-1870)
 2.5 De la IIIème République à la Première guerre mondiale
 2.6 D’une guerre à l’autre (1918-1945)
 2.7 De l’Après-guerre à 1968
 2.8 L’Édition pour la jeunesse depuis 1968
– Chapitre 3. Le cadre théorique de la notion de genre
 3.1 La distinction entre sexe et genre
 3.2 Les rapports sociaux entre hommes et femmes sont des rapports de domination des hommes sur les femmes
 3.3 Les conditions d’une égalité réelle
 3.4 Etudes genrées et littérature de jeunesse
 3.5 Utilisation du concept du genre pour la rédaction du mémoire
– Chapitre 4. La démarche d’enquête 
 4.1 Exposé d’un travail précurseur
 4.2 La définition du corpus et les modalités de sélection
 4.3 La grille d’analyse quantitative
 4.4 Les limites de l’étude
– Chapitre 5 Les résultats de l’enquête 
 5.1 L’édition
 5.2 Auteurs et illustrateurs
 5.3 Les documents p
– Chapitre 6 Conclusion
– Chapitre 7 Bibliographie 
– Annexe

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