Les pratiques alimentaires des nourrissons et des jeunes enfants

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Caractéristiques générales des bouillies

Comme déjà exposé, les bouillies consommées dans les campagnes utilisent les céréales locales alors que celles utilisées en ville sont fermentées ou importées comme Cérélac, Blédine, Phosphatine, etc. dont les prix est très élevé pour la plupart des togolais.
Les repas des jeunes enfants sont sans grande valeur nutritive. Le plat de base est du gruau de maïs ou de manioc, de la bouillie simple de mil, de sorgho ou de maïs sucrée ou non. Des compléments de farine de sevrage à base de produits locaux et répondant aux habitudes de consommation ont été développés dans plusieurs pays à partir des années 70. En ce qui concerne le Togo, les recherches entreprises en 1985 par l’Institut de Nutrition et de Technologies Alimentaires (INTA) du ministère du développement rural ont abouti à la mise au point d’une farine de sevrage à base d’ingrédients locaux appelés « Nutrimix® ». Elle est présente sous deux formes : Nutrimix® 1er âge (composé de maïs, sorgho, riz et sucre) destinés aux enfants de 3 à 6 mois ; Nutrimix® 2ème âge (maïs, riz, niébé, arachide et sucre, ou maïs, riz, soja et sucre) pour les enfants de plus de 6 mois.
Le procédé de fabrication est semi artisanal et comporte plusieurs étapes de base : le nettoyage, le grillage, la mouture et l’emballage. Le produit fini est utilisé pour faire de la bouillie ; le temps de cuisson est de 10 à 15 minutes.
Les résultats positifs des tests d’acceptabilité effectués au niveau des centres sociaux et sanitaires de Lomé ont permis à l’INTA et au ministère de la santé et des affaires sociales de faire la promotion de la farine auprès des agents de santé, des sages-femmes, des infirmiers et éducateurs, des encadreurs et des groupements féminins.
Des initiatives de production privées ont également vu le jour depuis, à Lomé.

Les facteurs socioculturels en nutrition

Les facteurs socioculturels influencent les choix et pratiques alimentaires, ce que mangent les personnes, la manière dont ils préparent les aliments, leurs habitudes et leurs préférences alimentaires. Toutefois, les pratiques culturelles alimentaires sont très rarement la cause principale de la malnutrition. Au contraire, de nombreuses pratiques maintiennent et améliorent l’état de la santé, par exemple donner des aliments à haute densité énergétique à la femme qui vient d’accoucher. Il est vrai cependant que certains tabous et pratiques alimentaires traditionnels peuvent favoriser des carences nutritionnelles dans certains groupes de la population.
Plusieurs rapports internationaux sur la nutrition dans les pays en développement donnent une synthèse des habitudes et comportements à privilégier pour améliorer la malnutrition (Latham, 2001)

Les habitudes alimentaires et leurs origines

Les préférences et les aversions alimentaires, ainsi que les croyances sur les vertus ou les maléfices des aliments sont attachées aux pays et aux groupes sociaux. Elles constituent un frein aux changements des habitudes alimentaires comme celles recommandées par des campagnes de prévention.
Nombre d’exemples rendent compte qu’un mets considéré comme normal, ou hautement souhaitable par une société, peut être jugé immangeable ou répugnant par une autre. Ainsi, le lait animal, qui est couramment consommé et apprécié en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique, est rarement consommé en Chine. La langouste, le crabe et la crevette sont des plats de choix en Europe et en Amérique du Nord, alors qu’ils sont évités et considérés comme répugnants par de nombreux peuples d’Afrique et d’Asie, surtout pour ceux qui vivent loin de la mer. Les Français mangent de la viande de cheval (même si cela est devenu aujourd’hui exceptionnel), des escargots ; pas les Anglais. Si de nombreux peuples consomment avec délice de la viande de singe, de serpent, de chien et de rat ou mangent certains insectes, d’autres trouvent ces aliments repoussants. La religion joue un rôle important en interdisant la consommation de certains aliments. Par exemple, ni les musulmans ni les juifs ne consomment de viande de porc, et les hindous ne mangent pas de bœuf et sont souvent végétariens.

Les avantages nutritionnels des habitudes alimentaires traditionnelles

Les régimes alimentaires traditionnels de la plupart des sociétés des pays en développement sont de bons régimes au sens diététique du terme. Ils répondent globalement aux besoins nutritionnels de tous les membres de la famille. Bien que le problème touche souvent à la quantité et non à la qualité des aliments, cette section portera essentiellement sur les types d’aliments et les habitudes alimentaires.
Consommer certains aliments riches en protéines – insectes, serpents, babouins, mangoustes, chiens, chats, fruits de mer et escargots par exemple – est tout à fait bénéfique du point de vue diététique. Une autre habitude, nutritionnellement bonne, est la consommation de sang animal. Des tribus africaines ponctionnent la veine d’une vache, en retirent le sang dans une calebasse, stoppent la saignée et consomment ce sang, généralement après l’avoir mélangé à du lait; le sang est un aliment riche, qui devient hautement nutritif s’il est associé à du lait (Boubacar Hama Beidi, 1993).
Une coutume très répandue, surtout parmi les peuplades pastorales, est la consommation de lait tourné ou caillé, plutôt que frais2. Le fait que le lait soit caillé ne change guère sa valeur nutritive, mais il diminue sensiblement le nombre d’organismes pathogènes présents. Dans les communautés où la traite n’est pas accomplie selon les règles

Les Peuls du nord du Togo et du Burkina ont un régime alimentaire essentiellement lacté.

Leurs habitudes sont jugées néfastes pour la santé des enfants par les kabyés du nord est et les éwés du sud du d’hygiène, et où les bidons dans lesquels on met le lait peuvent être contaminés, il est plus sûr de boire du lait caillé que du lait frais. Le lait bouilli serait encore plus sûr. Dans la même perspective, la fermentation des aliments est habituelle dans certains pays d’Afrique. Elle améliore la qualité nutritionnelle et réduit la contamination bactérienne des aliments.
Dans les populations rurales, l’utilisation traditionnelle de certaines feuilles vertes améliore la qualité nutritionnelle. Les feuilles du baobab, comme leurs fleurs et la pulpe de la cosse, sont recherchées. Les plantes sauvages à feuilles vertes comme l’amarante et les feuilles de cultures vivrières comme la citrouille, la patate douce et le manioc sont beaucoup plus riches en vitamines que les feuilles pâles de légumes d’origine européenne comme le chou ou la laitue. Trop souvent et à tort, des maraîchers expatriés pleins de bonnes intentions ont essayé de faire cultiver ces légumes européens aux villageois plutôt que leurs légumes traditionnels.
Certaines communautés font germer les graines de légumineuses avant de les faire cuire, ce qui augmente leur valeur nutritive, tout comme le fait de faire tremper les grains complets de céréales avant leur transformation en bière et en boisson non alcoolisée. Ces grains et ces germes ont généralement un contenu élevé en vitamine B. Enfin, nous n’insisterons jamais assez sur le fait que l’alimentation traditionnelle de l’enfant – au sein – est largement supérieure, d’un point de vue nutritionnel, à l’allaitement artificiel au biberon.

Les tabous alimentaires

Certaines pratiques alimentaires sont gouvernées par des tabous bien définis. Un tabou peut être suivi par un groupe national tout entier ou une tribu, ou par une partie de la tribu ou certains groupes dans la société. A l’intérieur de la société, différentes coutumes alimentaires peuvent être pratiquées seulement par des femmes ou des enfants, ou par les femmes enceintes ou les jeunes filles.
La consommation de poissons de rivière est interdite aux femmes enceintes de plusieurs ethnies. Makanga (2003) rapporte des récits donnés par des accoucheuses traditionnelles et des guérisseurs Punu et Fang du Gabon à propos de la prématurité. Les « bébés gazelles » ou encore « bébés pas finis » naissent suite à la désobéissance des femmes. Ainsi, chez les Punu, la future mère est soumise à des interdictions alimentaires comme manger de la viande de gazelle ou des goujons. Ce n’est pas que ces poissons de rivière constituent directement un danger pour la santé de la mère ou de l’enfant mais surtout parce qu’ils sont proscrits de l’alimentation des femmes enceintes par la tradition. C’est la désobéissance aux porteurs de la tradition, les pères, le chef de village, qui est mauvaise pour la santé du bébé à naître.
D’une manière moins radicale, le tabou se rencontre dans les populations peu habituées à manger du poisson. Elles le détestent à cause de son odeur jugée déplaisante ou de sa ressemblance avec un serpent. Ailleurs, les traditions alimentaires sont pratiquées par un groupe d’âge particulier, ou encore, un tabou peut être lié à une occupation spécifique, la chasse par exemple. A certaines périodes ou pour certains individus, un tabou peut être imposé lors d’un événement particulier, comme une maladie ou un rite d’initiation.
De nombreux tabous concernent la consommation d’aliments riches en protéines d’origine animale, tabous qui touchent souvent ceux qui en manquent le plus dans une communauté. Un tabou courant en Afrique, qui est en train de disparaître, concerne la consommation d’œufs. Il s’applique généralement aux femmes, à qui l’on disait qu’elles deviendraient stériles si elles mangeaient des œufs. La relation psychologique entre la fertilité humaine et l’œuf est évidente. Ailleurs, cette coutume s’applique aux enfants, peut-être pour les décourager de voler les œufs des poules couveuses, ce qui mettrait en péril l’élevage. Le raccourci est de dire, chez les kabyé dans la région nord est du Togo, que l’enfant qui vole un œuf deviendra un voleur.
De nombreux tabous nutritionnellement indésirables, qui existaient encore il y a un quart de siècle, se sont affaiblis ou ont disparu suite à l’éducation, au brassage des populations et aux voyages. Certains des tabous alimentaires qui résistent peuvent paraître illogiques et d’origine obscure. Il est pourtant déconseillé à des étrangers d’essayer de changer des habitudes ancestrales sans chercher à en connaître avec précision l’origine.
Ces aspects qui relèvent du domaine de l’anthropologie sont importants à connaître pour tenter de comprendre les ressorts des habitudes alimentaires, en particulier quand il apparait crucial de les modifier pour améliorer la santé et le niveau de vie.

Les nouvelles habitudes alimentaires nuisibles

Tous les changements dans les habitudes alimentaires ne sont pas souhaitables, autant au plan des normes biomédicales qu’au plan de ce qui est socialement recommandé dans un groupe et ce qui psychologiquement acceptable pour les individus. Les aliments de sevrage ou de complément disponibles sur place, faits à la maison et servis traditionnellement, sont souvent aussi nourrissants, voire plus, que les aliments industriels pour bébé, et ils sont toujours moins chers. Ils sont généralement introduits graduellement à partir de six mois, en même temps que l’allaitement maternel continué jusqu’à deux ans et au-delà. Les aliments industriels pour bébé devraient être réservés aux mères qui ne peuvent pas ou ne veulent pas continuer d’allaiter. Ces aliments sont sûrs et nutritionnellement adaptés s’ils sont préparés dans de bonnes conditions d’hygiène et correctement dilués, et ils sont pratiques.
Des publicités outrancières ou clairement mensongères entourent les produits à base de glucose qui prétendent fournir de « l’énergie instantanée ». L’énergie est présente en grande quantité dans presque tous les aliments bon marché. De même, les boissons étiquetées « riches en vitamine C » sont la plupart du temps inutiles, car peu d’enfants souffrent de carence en vitamine C. Cette vitamine est présente dans les fruits – goyave, mangue et citron – et dans de nombreux légumes. Dans certains pays, l’aliment de base n’a pas changé, mais c’est la forme sous laquelle il est préféré qui a changé. Dans de nombreuses parties du monde, les céréales entièrement polies ont remplacé les céréales traditionnelles de blé, de riz et de maïs, qui étaient plus nutritives. Au Royaume-Uni et en Russie, le pain blanc a remplacé le pain noir ou pain complet et, en Afrique de l’Est, le plat à base de maïs raffiné est souvent acheté et a remplacé la farine de maïs complet. L’urbanisation, la modernisation et la sophistication ont souvent conduit à des régimes où une grande part de l’énergie vient des sucres et des graisses, ainsi qu’à la consommation accrue de sel. Ces changements sont rarement souhaitables d’un point de vue nutritionnel.

La malnutrition

La malnutrition est une sous ou suralimentation générale qui peut être définie pour décrire n’importe quel désordre nutritionnel (Vis et Brasseur, 1997), et elle doit être définie comme une pathologie, et non comme un état. Il s’agit d’une pathologie systématique aux conséquences multiples et d’étiologie toute aussi variée. L’idée d’une séparation entre une approche quantitative et qualitative est à la fois obsolète et réductrice. Toutefois, pour Melchior (2000), il y a une différence entre la malnutrition et la sous-alimentation. En effet, la sous-alimentation concerne plus particulièrement les niveaux d’apport alimentaire et l’effet de faibles apports. La sous-alimentation ou sousnutrition est un état de manque important de nourriture caractérisé par un apport alimentaire insuffisant pour combler les dépenses énergétiques journalières d’un individu et entraînant des carences nutritionnelles. Chez l’être humain, la sous-nutrition prolongée entraîne des dommages irréversibles au niveau des organes et, au final, la mort.
Près de 30% de la population mondiale souffre de malnutrition sous différentes formes. Ceux qui ne reçoivent pas suffisamment d’aliments énergétiques ou de nutriments essentiels ne peuvent mener une vie saine et active. Le résultat est dévastateur et se traduit par la maladie voire la mort, d’où une perte incalculable en potentiel humain et en développement social. Or, l’ouvrage « Recentrer la nutrition au cœur du développement » (Helms, 2006) précise que : « Il est connu de longue date que la malnutrition nuit à la croissance économique et perpétue la pauvreté. Pourtant, au cours des dernières décennies, la communauté internationale et la plupart des gouvernements des pays en développement ne se sont pas attaqués à la malnutrition, même s’il existe pour cela des approches qui ont fait leurs preuves. Aujourd’hui, les conséquences de cette inaction se constatent dans l’insuffisance des progrès accomplis par la communauté mondiale pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et, de manière générale plus générale pour réduire la pauvreté. La malnutrition chronique contribue à la nonréalisation généralisée du premier OMD – réduction de moitié de la pauvreté et de la faim – ainsi que des autres objectifs liés à la santé des mères et des enfants, à la lutte contre le VIH/Sida, à l’éducation et l’égalité entre les sexes ». (p.1)

Population vulnérable à la malnutrition

Le risque d’apparition de différentes formes de malnutrition varie selon le groupe d’âge et le sexe (Pelletier, 1993, Pelletier, Frongillo, Schroeder, Habicht, 1995). La malnutrition touche plus particulièrement les nourrissons et les jeunes enfants, dont la croissance est rapide et peut gravement affecter leur développement physique et mental. Ils ont des besoins nutritionnels proportionnellement plus élevés par rapport à leur taille (Radimer et al., 1992 ; Pelletier,1993). Le sevrage est une période particulièrement critique ; ils ont besoin de prendre plusieurs repas par jour comportant une quantité importante d’énergie et de nutriments faciles à digérer (Bellisle, 2007).

La malnutrition des enfants dans le monde

L’état nutritionnel est considéré comme le meilleur indicateur mondial du bien-être de l’enfant. Si de nombreuses enquêtes ont été réalisées chez l’enfant depuis les années 70, il reste difficile de surveiller les tendances de la malnutrition de l’enfant en raison du manque de comparabilité de ces enquêtes.
Dans les pays en développement, la malnutrition de l’enfant, appréciée par le retard de croissance, est progressivement tombée de 47% entre 1980 et 2000. Malgré un accroissement de la population, le nombre estimé d’enfants de moins de 5 ans ayant un retard de croissance a diminué de près de 40 millions dans les 20 dernières années. Cependant, les données présentées confirment que la malnutrition de l’enfant reste un problème de santé publique majeur dans les pays en développement, où un tiers de tous les moins de 5 ans est atteint d’un retard de croissance. Parmi eux, 70% habitent en Asie (Asie du Sud et centrale essentiellement), 26% habitent en Afrique, et 4 % habitent en Amérique latine et aux Caraïbes. Ces estimations concordent avec celles qui ont été publiées par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (2000). Les progrès sont inégaux, dans certains pays, la fréquence du retard de croissance est même en augmentation, et dans nombre de pays, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et centrale, elle reste très élevée.
L’Afrique de l’Est est la seule région où se manifeste une augmentation de la prévalence moyenne du retard de croissance (0,98% par an). Des progrès notables ont été faits en Asie du Sud orientale et en Asie du Sud centrale ainsi qu’en Amérique du Sud. En Amérique du Sud, on observe cependant une augmentation de la fréquence du surpoids chez l’enfant, suite aux changements d’alimentation et de mode de vie dans certains pays (Martorell et al., 1998 ; De Onis et al ., 2000). C’est en Afrique que l’amélioration de l’état nutritionnel de l’enfant est la plus faible, 9 des 31 pays pour lesquels on dispose de plus d’une enquête nationale montrant une augmentation de la fréquence du retard de croissance, et 9 autres pays ne montrant aucune évolution. Le nombre de retards de croissance chez l’enfant sur ce continent a augmenté de plus d’un tiers entre 1980 et 2000. C’est en Afrique du Nord que les progrès sont les plus notables, et on y observe même que la fréquence du surpoids chez l’enfant est en augmentation (De Onis et al. 2000). L’Egypte, où la population pédiatrique est la plus importante, influe fortement sur l’amélioration globale dans ce groupe de pays.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET CADRE THEORIQUE
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE ET INTERET DE LA RECHERCHE
I- PROBLEMATIQUE
II- Intérêt de la recherche
III- Questions de recherche et hypothèse générale
IV- Objectifs de la recherche
CHAPITRE II CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
I- Concepts clefs de la recherche en nutrition.
1. Information alimentaire
2. Information nutritionnelle
3. Education alimentaire
4. Education nutritionnelle
II. L’enfant et son alimentation au Togo
1. L’enfant subsaharien
2. Les habitudes alimentaires
2.1. Les pratiques alimentaires des nourrissons et des jeunes enfants
2.2. Caractéristiques générales des bouillies
3. Les facteurs socioculturels en nutrition
3.2. Les avantages nutritionnels des habitudes alimentaires traditionnelles
3.3. Les tabous alimentaires
4. Les nouvelles habitudes alimentaires nuisibles
III La malnutrition
1. Population vulnérable à la malnutrition
2. La malnutrition des enfants dans le monde
3. Conséquences de la malnutrition
3.1. Défaut de croissance
3.2. Emaciation
3.3. Retard de croissance (RC)
3.4- L’insuffisance staturale
3.5. Difficultés d’apprentissage
3.6. Recommandations pour la couverture des besoins en énergie et en nutriments du jeune enfant : traitement de la nutrition
IV. Les effets de remédiation de la malnutrition sur le développement
1. Actions globales en termes de politiques économiques
1.1. Multiplicités des causes à traiter
1.2. Recours aux plantes génétiquement modifiées
2. Les interventions locales
2.1. Effet du contexte d’attachement
2.2. Effet de supplémentation sur les capacités motrices
2.3. Effet du traitement à domicile ou en centre de santé
2.4. Effets à long terme : les capacités à l’âge adulte
V. Alimentation et développement
1. Distinguer trois périodes alimentaires
2. Les épreuves les plus communes aux recherches
V.I. Evaluer le développement cognitif dans le contexte africain de la malnutrition
1. Les imperfections des études sur les effets cognitifs de la supplémentation
2. Fondements théoriques des évaluations
2.1. Le catalogue des outils d’évaluation directe
2.2. L’intérêt du constructivisme piagétien
2.3. Le développement cognitif jusqu’à deux ans selon PIAGET
VI. le contexte développemental : l’approche écoculturelle
1 La niche de développement
2. La psychologie eco culturelle
VIII- OBJECTIFS DE LA RECHERCHE ET HYPOTHESES
1. Objectifs principaux
2. Hypothèses
3. Objectif spécifique d’application
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION EMPIRIQUE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE III : CADRE PHYSIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
I. Rappel de la géographie du Togo, lieu de l’étude
1 Cadre géographique du Togo
2. Cadre démographique
3. Cadre physique de l’étude : Lomé
3..1. Le site et sa situation
3.2. La population
3.3. Situation économique
ETUDE 1 Le « Bien manger » pour les enfants de Lomé
I. L’intérêt de cerner les théories naïves
II Etude empirique
1. Méthodes
1.1 Participants
1.2. Déroulement du protocole
2. Résultats
3. Discussion
4. Conclusion, limites, perspectives
ETUDE 2 : Supplémentation alimentaire et score de développement cognitif à deux ans
I. Introduction
II. Méthodes
1. Participants
2. Passation
3. Aspects éthiques et légaux
4. Déroulement du protocole
5. Méthodes d’analyse
III. Résultats
1. Effet global et combiné aux variables démographiques de la consommation
1.1. Effet global de la consommation des farines
1. 2. Effet de la taille de la famille (nombre d’enfants)
1.3. Effet de l’ethnie
1.4 Effet du niveau d’instruction des mères
1.5. Effet de la profession des mères
1.6. Effet de la religion de la mère
1.7 . Effet du sexe de l’enfant
2. Analyse des effets de la consommation sur les items
3. Analyse après regroupements des items
IV.. Discussion des résultats
V Conclusion
ETUDE 3 Les avis des mères sur la supplémentation alimentaire
I. Méthodes
1. Participants
2. Aspects éthiques et légaux
3. Déroulement du protocole
4. Technique d’analyse
II. Résultats
II. Discussion
III. Conclusion, limites et perspectives
Discussion générale
CONCLUSION
Références 

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